23 l'Ultime Bataille
Pendant un instant de silence frémissant, le choc du moment fut comme suspendu. Puis le tumulte
éclata autour de Harry. Les cris, les acclamations, les rugissements de la foule rassemblée déchirèrent
l’atmosphère. La clarté intense du soleil levant illumina les fenêtres et tous se précipitèrent sur lui
dans un fracas de tonnerre.
James et Lily se ruèrent sur leur fils et le serrèrent à l'étouffer.
Ron et Hermione
Les entourèrent, leurs cris inintelligibles l’assourdirent. Ginny, Neville et Luna arrivèrent à leur
tour, puis Sirius, tous les Weasley et Hagrid et Kingsley et McGonagall et Flitwick et Chourave. Harry ne
parvenait pas à comprendre un mot de ce qu’ils criaient, il ne savait pas non plus à qui appartenaient
les mains qui le saisissaient, le tiraient, essayaient d’étreindre une quelconque partie de son corps, ils
étaient des centaines à se presser contre lui, bien décidés à toucher le Survivant, celui grâce à qui tout
s’était enfin terminé…
Mais tandis que les rugissement de la foule en liesse gagnaient le parc,
Dehors se jouait L'ultime Bataille.
Cassandra avait fusionné avec Velia.
Çe n'était pas la première fois, que la fury mêlait son esprit à celle de la jeune sorcière, mais d'ordinaire, elle gardait la conscience de son être. Mais pas cette fois.
Cassandra et Velia, ne formait plus qu'un seul être, animée par une rage, que rien ne semblait pouvoir calmer.
Elle détruisait tout sur son passage, comme une tornade, de flamme elle traçait un passage dans la forêt, y laissant une large blessure.
Velia et Cassandra se livraient une guerre sans merci.
Cassandra, assoiffée de pouvoir, tentait d'absborber son double.
Velia luttait pour sa survie.
Corrompue par la magie noire, la jeune sorcière, après avoir absorbé la magie de Donovan, en voulait d'avantage.
Elle avait refoulé son humanité, tout au fond de son esprit, et s'était entièrement abandonné à la magie noire, primaire. Celle de Morgane, et de Lilith.
Elle n'avait plus rien de la jeune fille qu'elle avait été.
Elle était cernée de flammes, à l'image de Velia, ses yeux noirs insondables reflétaient la noirceur qui l'avait envahi
Sirius et Méredith se ruèrent dehors, et assistèrent, impuissants, à ce qu'ils redoutaient le plus.
Leur fille, devenait un monstre, que rien ne pourrait plus arrêter.
Le fléau qui effrayait tant Meredith et transformait ses rêves en cauchemar, prenait vie, sous ses yeux.
Méredith se jeta dans les bras de Sirius et enfouit sa tête dans son torse, tandis que les larmes roulaient sur ses joues.
Sirius, le regard fixé sur la jeune fille, entourée de flammes, carressa les cheveux de sa femmes, dans un geste réconfortant, mais le coeur serré, la gorge nouée, il réalisa qu'il venait de perdre sa fille, plus sûrement que si elle avait été tuée.
Comme pour les convaincre, elle s'éleva au dessus de leurs têtes, et tendit les mains en direction du château.
Les portes explosèrent,le hall, fi éventré et les grava furent propulsés à travers la grande salle.
Créant une ouverte panique
Alors Sirius hurla, dans sa tête
- VELIA !
Il n'obtint aucune réponse. Il recommença, et soudain, une voix qu'il ne reconnut pas lui résonna, au milieu du chaos qu'elle venait de provoquer.
- Velia est morte ! Il ne reste plus que moi.
- Toi ? Et qui es tu ?
- Je suis le Néant ! Celle qui va tout détruire tous vous tuer.
Sirius déglutit.
- Qu'as tu fait de ma fille ?
- Ta fille ? Elle est morte ! Je l'ai tuée.
Sirius ferma les yeux.
Une larme roula sur sa joue.
- Pourquoi ? Demanda Sirius.
- Parce que je suis née pour ça ! Je dois brûler ce monde pour permettre à ma maîtresse d'y régner.
- Ta maîtresse ?
- LILiTH ! Je dois la libérer, mais avant, je dois détruire ce monde.
- Je ne te laisserais pas faire
Il tendit sa baguette d'une main tremblante
- Je ne te laisserais pas faire ! Répéta t'il.
- Tu tuerais ta propre fille ?
- Tu l'as dit toi même, elle est morte, tu l'as tué.
- Tu as raison. Mais tu ne pourras pas me tuer, tu ne pourras même pas me blesser. Tu ne comprends rien. TU NE PEUX RIEN CONTRE MOI.
Elle pointa sa main sur lui et projeta un jet de magie noire qui heurta le bouclier de Sirius.
Il tenta de toutes ses forces, de contrer le maléfice.
Meredith fit de même, et tous deux, à genoux, leurs baguettes tendues, les corps en feu, continrent le sortilège de la fury.
Bientôt, James, Lily, Regulus, Remus, et tous les membres de l'Ordre encore en vie, se joignirent à lui.
Mais elle était trop puissante.
Et soudain, venu de nulle part, Ethan avança dépassa les sorciers.
Sirius et Méredith tentèrent de le retenir mais Il poursuivit son chemin.
- Cassandra ! Je sais que tu es là, quelque part.
- PAUVRE IMBECILE ! Elle est morte ! Elle ne peut pas t'entendre.
- ÇA C'EST CE QUE TU ME DIS ! Cassy,
C'est moi, c'est Ethan, je t'aime. J'ai confiance en toi. Tu es forte ! Tu peux la vaincre.
La fury éclata de rire.
- Elle ne peut rien pour toi, Elle est morte. Ironisa t'elle.
- Je ne te parle pas à toi. CASSY ! Écoute moi, je sais que tu m'entends ! Tu es là, quelque part BATS TOI !
- Tu l'auras voulu. Gronda t'elle.
Elle tendit un bras, et Ethan poussa un cri de douleur.
Il se tint la poitrine.
- Tu sens, ton coeur, qui se serre comme dans un étau ? Tu sens les battements de ton coeur, qui ralentissent ? Tu vas mourir.
Il était à genoux, les traits crispés par une douleur insupportable.
- Ca... Ssy.. Bbbats...Ttoi ! Tu ppoeux yyy aarivé.
- ETHAN ! Hurla,Méredith
Elle se leva, et tendit sa baguette.
Maus,une force invisible, l'empêcha de s'en servir. Elle semblait paralyser.
Tout au fond de l'être des ténèbres, qu'elle était devenue, quelque chose remua en elle. Une lueur tremblante, scintilla faiblement.
- Cccasssy.... ? Marmonna Ethan.
La conscience de Cassandra s'eveilla lentement...Comme tirée d'un long sommeil.
- Ethan ? Sa voix n'était qu'un faible murmure, qui ne franchit pas la barrière de son esprit.
Mais elle, ralluma une autre conscience tout aussi endormie.
- Cassy ? La voix de Velia, tout aussi faible, chercha à l’atteindre.
- Vvvelia ?
- Je suis là. Je suis là Cassy.
- Mais. C'est où...là ?
- On est dans ton corps. Mais ce sont les ténèbres, qui sont aux commande
- C'est pour ça que je me sens si faible.
- Oui, mais on peut la vaincre.
- Comment ?
- En unissant nos forces comme on l'a toujours fait.
- Je ne peux pas, je suis trop faible.
- Elle va tuer Ethan. Et après, elle tuera tes parents.
- Ethan....
- Oui, Cassy. Ethan. Elle est en train de le tuer
- NON ! Il faut l'en empêcher.
- Oui, accroche toi à moi, ensemble, on est invincible.
Ethan agonisait lentement, sa,voix n'était plus qu'un murmure.
Mais l'étincelle qui l'avait allumé ne tremblait plus, elle grossissait, éteignant peu à peu les flammes.
- Non ! C'est possible ! S'exclama la fury, dans un souffle.
La pression sur le coeur du jeune homme diminua tout doucement.
- Laisse mon copain tranquille !
- Cassy, poursuivit Ethan. Je t'aime. T'es parents t'aiment ! Tes amis, ton oncle, ils t'aiment tous.
- TAIS TOI ! Rugit l'entité.
Elle le saisit à la gorge, Comme dans un étau et l'etrangla lentement
- JE T'AI DIS DE LE LAISSER TRANQUILLE !
La,voix de,Cassandra devint plus forte, plus assurée, tandis qu'elle reprenait des forces. Elle fusionnèrent avec Velia,
Et tandis qu'elle menait son ultime bataille contre les ténèbres, qui n'avaient eu de cesse, de tenter de la submerger, des,images venues de son passé lui revinrent
Le sourire doux de sa mère, son rire, sa voix, qui ne chantait que pour elle, les histoires qu'elle lui racontait le soir en la couchant. Des histoires qui parlaient de démons et d'anges, de l'histoire de la magie.
Sa douleur de l'avoir perdu, son bonheur de l'avoir retrouvé
Puis, le visage de son père lui apparut.
Leur première rencontre, leurs premiers affrontements, la peur qu'elle avait eu de le perdre, sa joie de le tetrouver vivant.
Sa rencontre avec Harry survint ensuite, puis Ron, Hermione, tout ce qu'ils avaient vécus ensemble.
Leo, Aria. Delphini qui s'était sacrifiée pour elle. Ethan.
Ethan et son amour, si beau, si grand.
Et chacun de ces souvenirs lui donnait la force de lutter contre les ténèbres
Peu à peu, les flammes s'éteignirent
La voix du mal absolu, s'affaiblit jusqu'à disparaître.
Ethan retomba lourdement sur le sol.
La pression qui paralysait les autres personnes présentes disparue.
Il ne resta bientôt plus que la jeune fille, en larmes, à genoux au milieu des ruines du champ de bataille.
- On a gagné murmura Velia. On a réussi.
Cassandra hocha lentement la tête.
Ethan rampa jusqu'à elle et la serra dans ses bras.
- Je savais que tu ne pouvais pas être morte dit il. Mon coeur aurait cessé de battre sinon.
Elle se blottit contre lui.
- Tu m'as sauvé, encore.
- Je ne peux pas vivre sans toi.
Il la serra aussi fort qu'il le put.
Il fallut quelques minutes à Sirius et Méredith pour comprendre que leur fille avait gagné son dernièr combat
Ils se ruèrent sur eux, les serrant tous deux à les étouffer.
Le soleil se leva peu à peu sur Poudlard et la Grande Salle resplendit de vie et de lumière. La présence
de Harry était devenue indispensable dans les débordements de joie et de deuil, de chagrin et de fête.
Tous voulaient qu’il soit là, avec eux, leur leader et leur symbole, leur sauveur et leur guide. Le fait
qu’il n’ait pas dormi, que sa seule envie soit de voir seulement quelques-uns d’entre eux, ne semblaitvenir à l’esprit de personne. Il devait parler à ceux qui avaient perdu un être cher, serrer leurs mains,être témoin de leurs larmes, recevoir leur gratitude, il devait entendre, à mesure que s’écoulait la
matinée, les nouvelles qui se répandaient, en provenance d’un peu partout, annonçant que, d’un bout à
l’autre du pays, les victimes du sortilège de l’Imperium avaient repris conscience, que lesMangemorts étaient en fuite ou capturés, que les innocents enfermés à Azkaban étaient relâchés en cemoment même, et que Kingsley Shacklebolt avait été nommé ministre de la Magie à titre
provisoire…
Ils transportèrent le cadavre de Voldemort dans une autre pièce, à l’écart de la Grande Salle, loin des
corps de Crivey, Gideon, Maugrey, et des cinquante autres qui étaient morts en le combattant.
McGonagall avait remis en place les différentes tables mais en s’y asseyant, personne n’avait tenu
compte de la maison à laquelle il appartenait. Ils s’étaient tous mélangés, enseignants et élèves,
fantômes et parents, centaures et elfes de maison, Firenze allongé dans un coin, se remettant de ses
blessures. Graup regardait à travers une fenêtre défoncée et certains s’amusaient à lancer de la
nourriture dans sa bouche hilare. Au bout d’un moment, vidé, épuisé, Harry s’assit sur un banc à côté
de Luna.
— Si j’étais à ta place, j’aimerais bien avoir un peu de paix et de tranquillité, dit-elle.
— J’en rêve, répondit-il.
— Je vais distraire leur attention, pendant ce temps-là, tu pourras mettre ta cape, proposa Luna.
Et avant qu’il ait pu ajouter un mot, elle s’écria, l’index pointé vers une fenêtre :
— Oooh, regardez, un Énormus à Babille !
Tous ceux qui l’avaient entendue tournèrent la tête. Harry en profita pour glisser la cape sur lui et se
lever du banc.
Cassandra Ethan et ses parents se tenaient à l'écart.
Réconfortant la jeune fille, épuisée.
James et Lily, se tenaient auprès de Remus et Dora.
Regulus était parti. Il se sentait de trop.
Ce n'est que,bien plus tard, que Méredith réalisa que le corps de son frère avait disparu.
Mais elle s'était qu'il était peut-être enfoui sous les,gravats, ou qu'il s'était disloqué sous l'explosion.
A présent, Harry pouvait se déplacer dans la salle sans être importuné. Il repéra Ginny deux tables plus
loin. Elle était assise, la tête sur l’épaule de sa mère. Ils auraient le temps de parler plus tard, pendant
des heures, des jours, des années, peut-être. Il vit Neville, l’épée de Gryffondor posée à côté de son
assiette pendant qu’il mangeait, entouré d’un groupe de ferventes admiratrices. Il s’avança dans
l’allée qui séparait les tables et aperçut les trois Malefoy, serrés les uns contre les autres, comme s’ils
ne savaient pas très bien si leur place était ici, mais personne ne leur accordait la moindre attention.
Partout où il regardait, il voyait des familles réunies et il retrouva enfin les deux personnes qu’il avait
le plus envie de voir.
— C’est moi, marmonna-t-il, s’accroupissant entre eux. Vous venez ?
Ils se levèrent aussitôt et tous trois, Ron, Hermione et lui, quittèrent la Grande Salle. De grosmorceaux de marbre avaient été arrachés de l’escalier, une partie de la rampe avait disparu et lesmarches qu’ils montaient étaient parsemées de gravats et de taches de sang.
Sans un mot, Cassandra se leva à son tour prit la main de Ethan et les rejoignit
Quelque part au loin, ils entendirent Peeves qui filait dans les couloirs en lançant un chant victorieux
de sa propre composition :
On les a eus,
Vaincus, battus,
Le p’tit Potter est un héros,
Voldy nourrit les asticots,
ils ont tous été écrasés,
Maintenant, on peut rigoler !
— Voilà qui exprime bien l’ampleur et la tragédie de l’événement, vous ne trouvez pas ? dit Ron enouvrant une porte pour laisser passer Harry et Hermione.
Le bonheur viendrait, songea Harry, mais pour l’instant, il était étouffé par l’épuisement, Par-dessus tout, il éprouvait un prodigieux soulagement et un profond besoin de dormir.
Mais il devait d’abord une explication à Ron, Hermione,Cassandra et Ethan qui l’avaient suivi pendant si longtemps etméritaient la vérité. Il leur raconta méticuleusement ce qu’il avait vu dans la Pensine et ce qui s’étaitpassé dans la forêt. Ils n’eurent pas même le temps d’exprimer leur stupeur, leur effarement, car ils
venaient d’atteindre la destination vers laquelle ils s’étaient dirigés, sans avoir besoin de lamentionner.
Depuis la dernière fois que Harry l’avait vue, la gargouille qui gardait l’entrée du bureau du directeur
avait été renversée sur le côté. Elle était de travers, l’air un peu sonnée, et il se demanda si elle étaitencore capable de reconnaître un mot de passe.
— On peut monter ? lui demanda-t-il.
— Allez-y, grogna la statue.
Ils l’enjambèrent et grimpèrent l’escalier en colimaçon qui tournait lentement sur lui-même comme
un escalator. Harry poussa la porte située à son sommet.
Il jeta un bref regard à la Pensine de pierre posée sur le bureau, là où il l’avait laissée, et au mêmeinstant, un bruit assourdissant lui fit pousser un cri. Il crut qu’on lançait à nouveau des maléfices, queles Mangemorts revenaient, que Voldemort ressuscitait…
Mais c’était une salve d’applaudissements. Tout autour des murs, les directeurs et les directrices dePoudlard l’ovationnaient debout. Ils agitaient leurs chapeaux, parfois même leurs perruques, tendaient
le bras hors de leurs cadres pour se serrer la main d’un tableau à l’autre, dansaient et sautaient sur les
fauteuils dans lesquels on les avait peints. Dilys Derwent sanglotait sans retenue, Dexter Fortescue
brandissait son cornet acoustique et Phineas Nigellus s’écria de sa voix aiguë et flûtée :
— Et qu’on dise bien que la maison de Serpentard a joué son rôle ! Que notre contribution ne soit pasoubliée !
Mais Harry n’avait d’yeux que pour l’homme qui occupait le plus grand des tableaux, juste derrière le
fauteuil du directeur. Des larmes jaillissaient derrière les lunettes en demi-lune et coulaient dans la
longue barbe argentée. La fierté, la gratitude qui émanaient de lui étaient pour Harry un baume aussi
précieux que le chant du phénix.
Enfin, Harry leva les mains et les portraits se turent. Dans un silence respectueux, le visage rayonnant,
ils s’essuyèrent les yeux et attendirent avec impatience qu’il prenne la parole. Il s’adressa seulement à
Dumbledore, cependant, choisissant ses mots avec un soin extrême. Tout épuisé qu’il fût, le regard
brouillé par la fatigue, il lui fallait faire un dernier effort, chercher un dernier conseil.
— La chose qui était cachée dans le Vif d’or, commença-t-il, je l’ai laissée par terre, dans la forêt. Jene sais plus exactement où, mais je ne vais pas aller la rechercher. Vous êtes d’accord ?
— Oui, mon cher Harry, répondit Dumbledore.
Dans les autres tableaux, les visages parurent perplexes, intrigués.
— C’est une décision sage et courageuse, approuva Dumbledore, mais je n’en attendais pas moins de
toi. Quelqu’un d’autre sait-il où elle est tombée ?
— Personne, assura Harry.
Dumbledore hocha la tête d’un air satisfait.
— Mais je garderai le cadeau d’Ignotus, poursuivit Harry.
Dumbledore eut un sourire radieux.
— Bien sûr, Harry, la cape est à toi pour toujours jusqu’à ce que tu la lègues à quelqu’un !
— Il y a également ceci.
Lorsque Harry montra la Baguette de Sureau, Ron et Hermione la contemplèrent avec une révérence que, même l’esprit brouillé par le manque de sommeil, il n’aimait guère.
— Je n’en veux pas, dit-il.
— Quoi ? s’exclama Ron. Tu es dingue ?
— Je sais qu’elle est puissante, reprit Harry d’un ton las. Mais j’étais plus heureux avec la mienne.
Alors…
Il fouilla dans la bourse accrochée à son cou et en sortit les deux morceaux de bois de houx, tout justereliés par un mince filament de plume de phénix. Hermione disait qu’on ne pouvait pas la réparer, queles dégâts étaient trop importants. Tout ce qu’il savait, c’était que si cela ne marchait pas cette fois-ci,rien ne marcherait jamais.
Il posa la baguette brisée sur le bureau du directeur, la toucha avec l’extrémité de la Baguette de
Sureau et dit :
— Reparo.
Sa baguette se reconstitua alors, et des étincelles rouges en jaillirent. Harry sut qu’il avait réussi. Ilprit la baguette de houx à la plume de phénix et sentit une soudaine chaleur dans ses doigts comme sisa main et la baguette magique se réjouissaient d’être à nouveau réunies.
— Je vais remettre la Baguette de Sureau là où elle était, dit-il à Dumbledore qui le regardait avec uneimmense affection, une immense admiration. Elle peut bien y rester. Si je meurs de mort naturelle,
comme Ignotus, son pouvoir sera brisé, n’est-ce pas ? Son dernier maître n’aura jamais été vaincu.
Ce sera sa fin.
Dumbledore approuva d’un signe de tête. Ils échangèrent un sourire.
— Tu es sûr ? demanda Ron.
Il y avait une légère trace de convoitise dans sa voix, tandis qu’il regardait la Baguette de Sureau.
— Je crois que Harry a raison, murmura Hermione.
— Cette baguette cause trop d’ennuis pour ce qu’elle vaut, reprit Harry Et très sincèrement
il sedétourna des portraits, ne pensant plus qu’au lit à baldaquin qui l’attendait dans la tour de Gryffondoret se demandant si Kreattur ne pourrait pas lui apporter un sandwich là-bas. A moins que,sa mère...Ne lui prépare l'un des siens dont elle avait le secret.
–, j’ai eu suffisamment
d’ennuis pour le reste de mes jours.
Cassandra et Ethan approuvérent.
- Bien dit ! Conclue Velia.
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