Chapitre 4 Drago Malefoy

Harry  jeta un coup d'œil autour de lui. Mrs Weasley et Ginny étaient
penchées au-dessus des houpettes-pygmées. Mr Weasley examinait avec plaisir un paquet de cartes à jouer Moldus. Fred et George étaient tous les deux en train d'aider des clients. De l'autre côté de la vitrine, Hagrid leur tournait le dos, regardant à travers la rue.

- Sortons d'ici, vite !  dit Harry, sortant sa cape d'invisibilité de son sac.
- Oh, je ne sais pas, Harry !" hésita Hermione, regardant vers Mrs
Weasley.
-  Allons-y !  acquiesça Ron.
Elle hésita quelques secondes, puis se glissa sous la cape avec Harry et
Ron. Personne n'avait remarqué leur disparition. Ils étaient tous trop
intéressés par des produits de Fred et de George.
Cassandra et Ethan dissimulés par Velia, leur emboîtèrent le pas.

Harry, Ron, et Hermione se frayèrent un chemin vers la porte aussi vite qu'ils purent, mais avant qu'ils aient pu rejoindre la rue, Malefoy avait disparu.
- Il allait dans cette direction ! murmura Harry aussi bas  que possible, de sorte que Hagrid ne les entendent pas...
Ils regardaient partout, observant à gauche et à droite, par des fenêtres des magasins et par les portes, jusqu'à ce que Hermione indiqua quelque chose devant eux.

- C'est lui, non ? chuchota-t-elle. qui tourne à gauche ?
- Quelle surprise ! chuchota Ron.
Quand Malefoy eut jeté un coup d'œil autour de lui, il se faufila dans l'allée des Embrumes et disparut.
- Vite ou nous le perdrons ! déclara Harry, en accélérant.
- On voit nos pieds !" s'inquiéta Hermione, alors que la cape remuait
autour de leurs chevilles. Il devenait beaucoup plus difficile de les cacher
tous les trois sous la cape depuis quelque temps.
- Ce n'est pas important ! Dépêches  nous !
Mais l'allée des Embrumes, la rue latérale consacrée à la magie noire,
semblait complètement déserte. Ils scrutaient par chacune des fenêtres
pendant qu'ils passaient, mais aucun des magasins ne semblait avoir de
clients. Harry supposa que c'était un peu risqué, dans ces périodes
dangereuses et soupçonneuses, d'acheter des objets de magie noire… ou du moins, d'être vu en les achetant.

Hermione lui pinça très fort le bras.
-  Aïe !
- Chut ! Regarde ! Il est ici ! glissa-t-elle dans l'oreille de Harry.
Ils étaient au niveau du seul magasin que Harry avait jamais visité dans
l'allée des Embrumes, Barjow et Beurk, où on vendait une grande variété d'objets sinistres.

Là au milieu des caisses remplies de crânes et des vieilles bouteilles on voyait Drago Malefoy, de dos, juste derrière le grand coffret noir près duquel Harry s'était caché pour éviter Malefoy et son père.

À en Juger par les mouvements des mains de Malefoy, il parlait avec vivacité. Le propriétaire du magasin, Mr Barjow, aux cheveux gras, voûté, faisait face à Malefoy. Il avait une curieuse expression de ressentiment et de crainte mélangées.

- Si seulement nous pouvions entendre ce qu'ils disent ! gémit Hermione.
- Nous pouvons ! dit Ron avec enthousiasme. "Attendez, sacré…."
Il laissa tomber quelques unes des boîtes qu'il tenait toujours pendant qu'il tâtait les plus grandes.
- Regardez, des oreilles à Rallonge ! 
- Fantastique ! se réjouit Hermione, pendant que Ron déroulait un long fil couleur chair et commençait à les étirer vers la porte.
- Oh, j'espère que la porte n'est pas fermée…"
- Non !" fit Ron allègrement, Écoute !
Ils relevèrent leurs têtes et écoutèrent attentivement à l'autre extrémité des cordes, par lesquelles la voix de Malefoy s'entendait forte et claire, comme une radio allumée.
- … Vous savez la réparer ?
- Probablement ! répondit Barjow, d'un ton qui suggérait qu'il était peu
disposé à se compromettre. Je devrais d'abord la voir. Pourquoi ne l'as-tu
pas amenée au magasin ?
- Je ne peux pas ! J'ai juste besoin que vous me disiez comment faire.
Harry vit que Barjow se mordait ses lèvres nerveusement.

- Bon, sans la voir, je dois dire que ce sera un travail très difficile, voire
impossible. Je ne peux rien te garantir."
- Non ? grinça Malefoy, et Harry sut, seulement au ton, que Malefoy
ricanait. Peut-être que ceci te rendra un peu plus confiant.
Il se déplaça vers Barjow et fut caché partiellement par le coffret. Harry,
Ron,  Hermione, Cassandra et Ethan  étaient trop loin et trop mal placés pour l'apercevoir, mais ils pouvaient voir Barjow, dont le regard était totalement effrayé.
- Répète-le à qui que ce soit, menaça Malefoy, et tu subiras ton
châtiment. Tu connais Fenrir Greyback ? C'est un ami de ma famille. Il passera de temps en temps et s'assura que tu consacre à ce problème toute ton attention.
- Il n'y aura aucun besoin de…
- C'est moi qui décide de ça !" coupa Malefoy.  Bien, je ne peux en dire
plus. Et n'oublie pas de me garder ça dans ton coffre-fort, j'en aurai besoin.
- Peut-être voudrais-tu le prendre dès maintenant ?"
- Non, évidemment que non, tu es stupide, petit homme, comment pourrai-je le porter dans la rue ? Simplement ne le vends pas !
- Naturellement pas… monsieur.
Barjow fit une révérence aussi profonde que celle que Harry l'avait vu faire par le passé à Lucius Malefoy.
- Pas un mot à qui que ce soit, Barjow, y compris ma mère, c'est OK ?
- Naturellement, naturellement, murmura Barjow, se penchant encore davantage.

Le moment suivant, la cloche au-dessus de la porte tinta fortement au passage de Malefoy qui semblait très content de lui. Il passa si près de
Harry, de Ron, et de Hermione qu'ils sentirent la cape se déplacer à nouveau autour de leurs genoux. À l'intérieur du magasin, Barjow etaitc resté figé. Son sourire onctueux avait disparu. Il paraissait inquiet.

- De quoi parlaient-ils ? murmura Ron en enroulant les oreilles à rallonge. 
- Je ne sais pas ! répondit durement Harry. Il veut réparer quelque chose
… et il veut réserver quelque chose … Pouvais-tu voir ce qu'il montrait
quand il a dit 'celui-là  ?
- Non, il était derrière le coffret…"
- Restez-là !vchuchota Hermione.
- Que vas-tu... ?

Mais Hermione s'était extirpée de sous la cape. Elle vérifia ses cheveux
dans le reflet de la vitrine, puis entra dans le magasin, en faisant tinter la
cloche une nouvelle fois. Ron remit à la hâte les  oreilles à rallonge sous la
porte et en passa une des extrémités à Harry.
- Hello, sale journée, n'est-ce pas ?  lança Hermione  à Barjow, qui ne répondit pas, mais lui envoya un regard soupçonneux.
Bavardant gaiement, Hermione flâna parmi les objets exposés pêle-mêle.

- Ce collier est-il à vendre ? demanda-t-elle, faisant une pause près d'une vitrine en verre.
- Si vous avez un demi-millier de Gallions ! répliqua froidement Mr
Barjow.
- Oh... heu... non, Je n'en ai pas tout à fait autant ! constata Hermione,
allant plus loin. Et… que diriez-vous de ce beau… crâne …?
- Seize Gallions.
- Donc il est à vendre ? Il… n'est pas réservé pour quelqu'un ?
Mr Barjow loucha vers elle. Harry avait la désagréable impression qu'il
savait exactement ce qu'était Hermione. Apparemment Hermione avait eu le même jugement parce qu'elle cessa soudain toutes ses manières.
- Le fait est que… heu… le garçon qui était ici il y a un moment, Drago
Malefoy, et bien, c'est un ami à moi, et je veux lui offrir un cadeau
d'anniversaire, mais s'il a déjà choisi quelque chose, je voudrai éviter de lui prendre la même, ainsi… heu…"

C'était une histoire boiteuse selon Cassandra et apparemment Barjow
pensait de même.
- Dehors ! jeta-t-il brusquement. - Sortez !

Hermione ne se le fit pas dire deux fois, et elle se précipita vers la porte
avec Barjow sur ses talons. Alors que la cloche tintait encore une fois,
Barjow claqua la porte derrière elle et plaça un écriteau "fermé".

- Et bien ! remarqua Ron, jetant l'excédent de cape sur les épaules
d'Hermione. C'était bien tenté, mais un peu trop évident…"
- Ben, la fois prochaine tu n'auras qu'à me montrer comment faire, maître
du mystère !  le coupa-t-elle.
Ron et Hermione se querellaient encore en arrivant près du magasin
Weasley Wizard Wheezes, où ils furent forcés de s'arrêter de façon à
esquiver les regards anxieux de Mrs Weasley et de Hagrid, qui avaient
clairement noté leur absence. Une fois dans le magasin, Harry retira la cape d'invisibilité et la cacha dans son sac. Ils rejoignit les deux autres qui
soutenaient, en réponse aux accusations de Mme Weasley, qu'ils avaient passé leur temps dans la salle de derrière, et qu'elle n'avait pas du regardé correctement.

Harry passa une partie du dernier week-end des vacances à méditer sur la signification du comportement de Malefoy dans l'allée des Embrumes. Ce qui le dérangeait le plus était le regard satisfait affiché sur le visage de Malefoy en quittant le magasin. Rien de ce qui rendait Malefoy heureux ne pouvait être une bonne nouvelle. À son désappointement, cependant, aucun de ses amis  ne semblaient s'intéresser autant que lui aux activités de Malefoy. Ou même, après quelques jours, ne prenaient plus la peine d'en discuter.

- Oui, j'ai déjà reconnu que c'était louche, Harry ! s'énerva légèrement
Hermione. Elle était assise sur le bord de la fenêtre dans la chambre de Fred et George les pieds posés sur le haut d'une des boîtes en carton et avait
abandonné à contrecœur son nouveau manuel de traduction avancée des Runes. Mais n'avions nous pas convenu qu'il pourrait y avoir beaucoup d'explications ?
- Peut-être a-t-il cassé sa Main de Gloire. avança vaguement Ron, en
essayant de redresser les brindilles tordues des poils de son balai. "Rappelle-toi ce qui est arrivé au bras de Malefoy ?
- Mais quand il a dit : "n'oublie pas de le garder dans le coffre-fort ?
rappela Harry pour la nième fois.  Il ne parlait plus à Barjow d'objets cassés, et Malefoy voulait les deux.

" Tu comptes maintenant ?" lança Ron, essayant maintenant de gratter la saleté sur le manche de son balai.
- Ouais, je le fais ! répliqua Harry. Comme ni personne  ne
répondait, il ajouta, " Le père de Malefoy est à Azkaban. Tu ne penses pas que Malefoy voudrait se venger ?
Ron le regarda, en cillant.
- Malefoy, se venger ? Que peut-il faire ?
- Je suis d'accord, je ne sais pas ! répondit Harry, frustré. "Mais il prépare quelque chose et je pense que nous devrions le prendre au sérieux. Son père est un Mangemort et… "
Harry s'interrompit, regardant fixement par la fenêtre derrière Hermione, sa bouche ouverte. Une pensée venait de lui passer par la tête.
- Harry ?" dit Hermione de l'impatience dans la voix. "Qu'est ce qu'il y a ?
- Ta cicatrice ne te fait plus mal, n'est-ce pas ?" s'inquiéta Ron.
- C'est un Mangemort !  dit Harry lentement.  Il remplace son père
comme Mangemort !

Il y eut un silence puis Ron éclata de rire.
- Malefoy ? Il a seize ans, Harry ! Tu pense que Tu-Sais-Qui laisserait Malefoy se joindre à lui ?
" Ça semble très peu probable, Harry," dit Hermione avec un reproche
dans la voix. "Qu'est-ce qui t'incite à penser…?
- Mon oncle Regulus avait 16 ans quand Voldy l'a marqué. Fit remarquer Cassandra.
Harry lui jeta un regard légèrement halluciné.
- Mais oui, la marque !
Chez Madame Guipure… Elle ne l'a pas touché, mais il a hurlé et écarté
son bras loin d'elle quand elle s'apprêtait à remonter sa manche. C'était son bras gauche. Il porte la marque des ténèbres !

Ron et Hermione se regardèrent.
- Ouais... lâcha Ron, pas tellement convaincu.
- Je pense qu'il voulait simplement s'en aller, Harry ! le contredit
Hermione.
- Il a montré à Barjow quelque chose qu'on ne pouvait pas voir. Insista
Harry avec obstination, quelque chose qui a sérieusement effrayé Barjow. C'était la marque, je le sais… il a montré à Barjow qui il était, vous avez vu à quel point Barjow a pris cela au sérieux !

Ron and Hermione échangèrent un autre regard.
- Je ne suis pas sûre, Harry...
- Ouais, je ne crois quand même pas que Tu-Sais-Qui a laissé Malefoy
se...
- Et bein moi, je suis d'accord avec Harry. S'exclama Cassandra.
Hermione soupira, mais ne répondit pas.

Gêné, mais absolument convaincu d'avoir raison, Harry se saisit d'une pile des robes de Quidditch dégoûtantes et quitta la pièce. Mme Weasley leur avait dit,  depuis le  premier  jours de ne pas attendre le dernier moment pour laver leur linge et pour emballer leurs affaires. Sur le palier, il rentra dans Ginny, qui revenait dans sa chambre avec un tas des vêtements fraîchement
lavés.
- Si j'étais toi, je n'entrerais pas dans la cuisine en ce moment !" l'avertit-
elle. "Il y a beaucoup de Fleurk dans les parages.
- Je ferai attention de ne pas tomber dedans ! sourit Harry.
Harry était sûr, en entrant dans la cuisine de trouver Fleur assise à la table la de cuisine, faisant des projets pour son mariage avec Bill, alors que Mme Weasley la regardait, de mauvaise humeur, par-dessus un tas de choux de Bruxelles s'épluchant eux-mêmes.
- ... Bill et moi avons décidé d'avoir seulement deux demoiselles
d'honneur, Ginny et Gabrielle feront un très bel ensemble. J'ai pensé les
habiller avec de l'or pâle, le rose naturellement serait du plus mauvais goût sur Ginny !"
- Ah, Harry ! clama Mrs Weasley, pendant que Fleur poursuivait son
monologue. Je voulais t'expliquer les consignes de sécurité prises
pour le voyage à Poudlard demain. Nous aurons encore des voitures du
ministère, et des Aurors nous attendront à la gare. Ton  père et Sirius seront là aussi.
- Est-ce que Tonks sera là ? demanda Harry, en déposant ses vêtements
de Quidditch.
- Non, je ne le pense pas, elle est en poste quelque part ailleurs
d'après Arthur.
- Elle se laisse un peu aller, Tonks ! soupira Fleur, examinant son propre reflet inversé sur le dos d'une cuillère à café.  une grande erreur si vous
voulez mon avis !
- Oui, merci !" répliqua âprement Mrs Weasley, et coupant de nouveau
Fleur
- Tu ferais mieux de continuer, Harry, je veux que vos malles soient prêtes ce soir, si possible, ainsi nous n'aurons pas la bousculade habituelle de dernière minute.

Et effectivement, leur départ le lendemain matin fut plus simple que d'habitude. Les voitures de ministère se placèrent juste devant le terrier
alors qu'ils attendaient, leurs malles prêtes. Le chat de Hermione,
Pattenrond, installé sans risque dans son panier de voyage. Hedwige et
Coquecigrue, le hibou de Ron, ainsi que Arnold, la nouvelle houpette-
pygmée pourpre de Ginny, dans leurs cages.
- Au revoir, à tous ! les salua Fleur, s'apprêtant à les embrasser. Ron se
précipita, plein d'espoir, mais Ginny lui fit un croche-pied et Ron tomba,
étendu dans la poussière aux pieds de Fleur. Furieux, le visage "Oui, merci !" répliqua âprement Mrs Weasley, et coupant de nouveau
Fleur "Tu ferais mieux de continuer, Harry, je veux que vos malles soient
prêtes ce soir, si possible, ainsi nous n'aurons pas la bousculade habituelle de
dernière minute."
Et effectivement, leur départ le lendemain matin fut plus simple que
d'habitude. Les voitures de ministère se placèrent juste devant le terrier
alors qu'ils attendaient, leurs malles prêtes. Le chat de Hermione,
Pattenrond, installé sans risque dans son panier de voyage. Hedwig et
Coquecigrue, le hibou de Ron, ainsi que Arnold, la nouvelle houpette-
pygmée pourpre de Ginny, dans leurs cages.

- Au revoir, à tous ! les salua Fleur, s'apprêtant à les embrasser. Ron se
précipita, plein d'espoir, mais Ginny lui fit un croche-pied et Ron tomba,
étendu dans la poussière aux pieds de Fleur. Furieux, le visage rouge et
maculé de saletés, il pénétra dans la voiture sans dire au revoir.

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