Chapitre 3 La boutique de Fraces et Attrappes

Le Chaudron Baveur était, pour la première fois dans la mémoire de
Harry, complètement vide. Seul Tom le propriétaire, vieux et édenté, restait là. Il vérifia que tout allait bien pendant qu'ils entraient, mais avant qu'il puisse parler, Hagrid déclara d'une manière primordiale
- On ne fait que passer aujourd'hui, Tom, vous comprenez sûrement, les fournitures pour Poudlard, vous savez.
Tom inclina sombrement la tête et retourna essuyer ses verres.

Harry, Hermione, Hagrid, Cassandra et Ethan ainsi que  les Weasley traversèrent le bar sortirent dans une petite cour  près du local à poubelles. Hagrid leva son parapluie rose et
frappa une certaine brique dans le mur, qui s'ouvrit immédiatement pour dégager un passage avec des arcades sur une rue pavée. Ils s'engouffrèrent dans ce passage et firent une pause, regardant autour d'eux.

Le Chemin de Traverse avait changé. Les vitrines de livres de sorts, les
ingrédients de breuvage magique, et les chaudrons colorés et scintillants ne sautaient plus aux yeux. Tout était caché derrière de grandes affiches
magiques du ministère collées sur les vitrines. La plupart de ces affiches
rouge sombre reprenait les consignes faites par le conseil de sécurité sur le tract du ministère qui avaient été envoyées au cours de l'été, mais d'autres représentaient les photographies en noir et blanc et en mouvements des Mangemort en fuite. Bellatrix Lestrange ricanait devant la pharmacie le plus proche. Quelques rideaux de fer  étaient baissés, y compris celui du magasin de glaces de Florean Fortescue. Par ailleurs, un certain nombre de petites
échoppes d'apparence minable avaient pris naissance le long de la rue. La plus proche, qui avait été érigé à tour près  de Fleury  et Bott, sous une tente rayée et sale, étalait sur son bandeau de façade :

AMULETTES
Efficace contre les loups-garous, les détraqueurs et les Inferi !
Un petit sorcier à l'œil vif, faisait cliqueter des colliers chargés de
symboles argentés pour attirer les passants.

- Un pour votre petite fille, Madame ? proposa-t-il à Mrs. Weasley en
lorgnant Ginny, alors qu'ils passaient devant lui,  pour protéger son joli cou ?
-  Si j'étais en service..." murmura Mr. Weasley, les yeux brillant de colère
vers le vendeur d'amulette.
- Oui, mais ne va pas aller arrêter quelqu'un maintenant, chéri, nous
sommes pressés !  l'interrompit Mrs Weasley, consultant nerveusement la liste.
- Je pense que nous devrions commencer par Madame Guipure,
Hermione veut de nouvelles robes longues, et apparemment on voit
beaucoup trop les chevilles de Ron dans des ses robes longues d'école, et tu dois aussi en avoir besoin, Harry, tu tu as tellement grandi  … venez tous ici…
- Molly, ce n'est peut-être pas la peine que nous allions tous chez Madame
Guipure !" proposa Mr Weasley.  Pourquoi ces cinq là ne resteraient-ils pas avec Hagrid, pendant que nous irions chez Fleuryet Bott prendre leurs livres d'école ?"
- Je ne sais pas ! répondit Mme Weasley inquiète, déchirée nettement entre son désir de finir les achats le plus rapidement possible et de rester tous ensemble. Hagrid, penses-tu … ?"
- Pas de soucis, ils sont en sécurité avec moi, Molly,  la rassura Hagrid
avec douceur, remuant en l'air une main de la taille d'un couvercle de
poubelle.
Mrs Weasley ne semblait pas  entièrement convaincue, mais elle  accepta cependant qu'ils se séparent, et fila rapidement chez Fleury  et Botts avec son mari et Ginny tandis que Harry, Ron, Hermione, Cassandra, Ethan et Hagrid entraient chez
Madame Guipure.

Cassandra  remarqua que plusieurs personnes qu'ils crousèrent avait  le
même air dévasté, le même regard inquiet que Mrs Weasley, et que
personne ne s'arrêtait pour parler. Les clients restaient ensemble dans leurs propres groupes étroitement liés, se déplaçant prudemment pour leurs affaires. Personne ne semblait faire ses emplettes seul.
-
Ce sera peut-être un peu serré là dedans avec nous ! expliqua Hagrid,
stoppant devant chez Madame Guipure et se pliant pour regarder par la fenêtre.
- Je monte la garde dehors, d'accord ?"
Harry, Ron, et Hermione Cassandra et Ethan  pénétrèrent donc tous les trois ensemble dans le petit magasin.
Il sembla vide, à première vue, mais ils n'avaient pas plutôt fermé la porte derrière eux qu'ils entendirent une voix familière glapir
derrière un support de longues robes vertes, ornées de paillettes et d'autres bleues.

- … plus un enfant, au cas où tu ne le remarquerais pas, mère. Je suis
parfaitement capable de faire mes achats seul.
Il y eut un gloussement et une voix qu'Harry identifia comme celle de
Madame Guipure, la propriétaire,
- mais, mon cher, votre mère en a tout à fait le droit, aucun de nous n'est censé errer seul non plus, cela n'a rien à voir avec le fait d'être ou pas un enfant...
- Faites attention où vous collez ces épingles, voulez-vous !

Un adolescent au visage pâle et pointu et aux cheveux blanc-blonds
apparut derrière le support, portant une robe longue vert-foncé qui
scintillait, avec des épingles tout autour et le bord des manches. Il alla vers le miroir pour se regarder. C'était quelques instants avant qu'il remarqua Harry, Ron,  Hermione  Cassandra et Ethan,   dans son reflet au-dessus de son épaule. Ses yeux
gris-clair s'étrécirent.

- Si tu te demandes d'où vient l'odeur, maman, une sang de bourbe vient
juste d'entrer   s'exclama Drago Malefoy.
- Je ne pense pas qu'un tel langage soit nécessaire ! gronda Madame
Guipure, venant de derrière les vêtements et tenant un mètre ruban et une baguette magique. Et, tous les deux, je ne veux pas que des baguettes soient utilisées dans mon magasin !" ajouta-t-elle, quand d'un regard vers la porte, elle vit Harry et de Ron sortir leurs baguettes et les diriger vers Malefoy.

Hermione, qui se tenait légèrement derrière eux, chuchota,
- Non,  ne faites pas ça, il n'en vaut pas la peine !
- Ouais, comment oserais-tu faire de la magie hors de l'école ! ricana
Malefoy.
- Qui t'a fait cet œil au beurre noir, Granger ? Je vais lui envoyer
des fleurs.
- Ça suffit maintenant ! s'emporta Madame Guipure, regardant par-dessus son épaule pour trouver un appui.
- Madame, s'il vous plaît !
Narcissa Malefoy sortit en flânant de derrière le présentoir à vêtements.
- Rangez ça !  dit-elle froidement à Harry et à Ron. Si vous attaquez
encore mon fils, je m'assurerai que ce sera la dernière chose que vous ferez jamais.
- Vraiment ?" ironisa Harry, en s'avançant vers elle et en regardant
fixement son visage arrogant qui, malgré sa pâleur, ressemblait toujours à celui de sa sœur. Il était aussi grand qu'elle maintenant.
- Vous allez demander à un de vos Mangemorts de nous faire notre fête ?
Madame Guipure couina et mit ses mains sur sa poitrine.
" Réellement, tu ne devrais pas accuser… il y a des choses dangereuses à dire… Rangez  vos baguettes, s'il vous plaît !"
Mais Harry ne baissa pas sa baguette magique. Narcissa Malefoy sourit
désagréablement.
- Je vois que d'être le favori de Dumbledore t'a donné de mauvaises idées sur la sécurité, Harry Potter. Mais Dumbledore ne sera pas toujours là pour te protéger

Harry regarda, moqueur, tout autour du magasin.
- Wouah…regardez ça…
il n'est pas ici pour l'instant ! Mais pourquoi n'est-il pas venu ? Il est peut-être occupé à vous cherchez une cellule double à Azkaban pour que vous y rejoigniez votre perdant de mari !

Malefoy fit un mouvement de colère en direction de Harry, mais il
trébucha sur sa robe trop longue. Ron éclata de rire.
- Tu n'es pas autorisé à parler ainsi à ma mère Potter ! menaça Malefoy .
- Laisse tomber ! Draco  dit Narcissa, le retenant par l'épaule, avec des
doigts blancs maladifs.  Je prévois que Potter ne sera plus de ce monde
avant que je retrouve Lucius.

Harry leva sa baguette plus haut.
- Harry, non ! gémit Hermione, lui saisissant le bras et essayant de
l'abaisser de son côté.
- Penses-y… Tu ne dois pas… Tu auras de tels ennuis....

Cassandra  silencieuse jusque là  cachée derrière des présentoirs, surgit devant Narcissa 
- Il n'arrivera rien à Harry  affirma t'elle. pas tant que je serais là 
Narcissa toisa l'adolescente, d'un regard ou la peur se mêlait au mépris 
- Mais. Tu ne seras pas toujours là, Même les monstres  trouvent plus forts qu'eux un jour.

Le sol vivra, les murs tremblèrent, des  exagèrent s'effondrerent, dans le fond du magasin, Madame Guipure poussa un petit cri de Terreur.
Narcissa frémit, et Drago attrapa le comptoir, pour ne pzs tomber.

Ethan posa sa main sur le bras de Cassandra 
- Arrête Cassy. Ça suffit.
Aussitôt, le sol cessa de vibrer.
Elle adressa un regard plein de haine à Narcissa.
- Menacez moi  encore une fois, ou Menacez ma famille  et il n'y aura plus personne pour m'arrêter.

Madame Guipure hésita un moment sur place, puis elle alors sembla se
décider à agir comme si rien ne se produisait dans l'espoir que tout s'arrête.
Elle se pencha vers Malefoy, qui se tenait toujours au comptoir, terrifié.
- Je pense que cette manche doit juste être un peu raccourcie, mon cher,
laissez-moi juste...
- Aarh !" beugla Malefoy, lui frappant violemment la main. Attention où
tu mets tes épingles, femme ! Mère, je ne pense pas que j'ai encore envie de tout ça !"
Il fit passer la robe longue par-dessus sa tête et la jeta sur le sol aux pieds
de Madame Guipure.
"Tu as raison, Drago," approuva Narcissa, avec un regard méprisant en direction d'Hermione,
- Maintenant que  je sais quel genre de clients viennent ici, je pense que  nous serons mieux chez Twilfitt et Tatting.

Et sur ces paroles, tous deux sortirent du magasin, Malefoy prit soin de
donner un coup assez fort à Ron en passant par la porte.
- Ça alors, vraiment ? dit Madame Guipure, en ramassant la robe longue tombée par terre au-dessus de laquelle elle déplaça le bout de sa baguette en guise d'aspirateur, afin d'y enlever toute la poussière.

Elle se tourna alors vers Harry, Ron Hermione, Cassandra et Ethan, afin  de s'occuper  de leurs  nouvelles robes de sorcier.
Elle essaya de vendre à Hermione des robes  de magicien au lieu de robes de sorcière, et quand elle les accompagna finalement vers la sortie hors du magasin, elle avait l'air
heureuse de les voir partir.

- Vous avez eu tout ce que vous vouliez ?" demanda Hagrid quand ils furent près de lui.
- À peu près. répondit Harry. Vous  avez  vu les Malefoy ?
- Ouais, dit Hagrid, insouciant. Mais ils ne causeraient pas… d'ennuis
sur le Chemin de Traverse, Harry. Ne t'inquiète pas d'eux.

Harry, Ron, et Hermione, Cassandra et Ethan  se regardèrent, mais avant qu'ils puissent convaincre Hagrid de ne pas être si confiant, Mr, Mrs Weasley et Ginny apparurent, les bras pleins de paquets lourds de livres.
- Tout va bien ?  demanda Mrs Weasley. "Vous avez vos robes de sorciers  ? Partons alors, nous pourrons faire un saut chez l'apothicaire et chez Eeylops
sur le chemin du magasin de Fred et de George… allons-y, maintenant… "
Ni Harry ni Ron n'avaient besoin d'ingrédient à acheter chez l'apothicaire, sachant qu'ils ne suivraient plus le cours de potions, mais tous les deux devaient acheter de grandes boîtes de graines pour leurs hiboux Hedwige et
Coquecigrue à  la boutique des hiboux d'Eeylops. Puis, tandis que Mme Weasley vérifiait sa montre chaque minute ou presque, ils allèrent plus
loin le long de la rue à la recherche du "Weasley Wizard Wheezes", le
magasin de farces et attrapes de Fred et George.

- Nous ne resterons pas trop longtemps ! prévint Mrs Weasley  Nous faisons juste un petit tour et ensuite nous retournons à la voiture. Nous devrions y être bientôt, voici le numéro quatre-vingt-douze… quatre-vingt quatorze..."

- Whouah !"s'exclama Ron, s'arrêtant en chemin.
Tranchant sur les façades ternes et silencieuses des boutiques voisines, la devanture de Fred et Georges frappait l'œil comme un feu d'artifice. Les
rares passants regardaient les vitrines, et quelques personnes avaient fait halte, transfigurées. La vitrine de gauche était éblouissante et pleine d'un assortiment des marchandises qui tournaient, sautaient, clignotaient, rebondissaient, et poussaient des cris perçants.  La vitrine de droite était recouverte par une gigantesque affiche, rouge sombre comme celle du ministère, mais décorée avec des lettres jaunes clignotantes :

POURQUOI ETES-VOUS INQUIET A CAUSE DE TU-SAIS-QUI ?
VOUS DEVRIEZ VOUS INQUIÉTER POUR T'EN-CROTT'-QUI--
LA SENSATION DE CONSTIPATION
QUI SAISIT LA NATION !

Harry commença à rire. Il entendit une sorte de faible gémissement près de lui et regarda autour de lui pour voir Mrs Weasley qui regardait, ahurie, l'affiche. Ses lèvres remuaient silencieusement en lisant le mot "T'en-Crott'- Qui".
- Ils seront assassinés dans leurs lits! chuchota-t-elle.
- Non ils ne le seront pas ! dit Ron, qui riait, comme Harry. "C'est brillant.

Et lui et Harry se dirigèrent vers le magasin. Il était bondé, et il était difficile de s'approcher des étagères.
Cassandra  regarda autour d'elle,  apercevant des boîtes empilées jusqu'au plafond.
D'un côté, on voyait des boîtes de
Snackboxes que les jumeaux avaient perfectionné pendant  leur dernière
année inachevée à Poudlard. Harry nota que le nougat Nez-en-sang était le plus populaire, avec une seule boîte restante sur l'étagère de gauche.

D'un autre côté, il y avait plein de fausses baguettes magiques, les meilleurs marchés permettant simplement une transformation en poulet de caoutchouc ou en slip une fois qu'on l'avait agitée. Les plus chères battant l'utilisateur
imprudent sur la tête et  dans le dos. On trouvait également un
assortiment varié de boîtes de plumes, qui s'encraient toutes seules, qui vérifiaient l'exactitude des sorts, ou qui donnaient des bonnes réponses.
Un espace s'était dégagé dans la foule, et Cassandra  pu s'approcher du comptoir, où un groupe d' enfants d'une dizaine d'années observaient un petit bonhomme en bois monter lentement des marches jusqu'à une potence.
L'ensemble était perché sur une boîte sur laquelle était écrit : Bourreau
réutilisable à charmer ou il se balancera !
- recommandé comme charme nocturne 
Hermione était parvenu à s'approcher d'une grande affiche près du
comptoir et lisait l'information au dos d'une boîte sur laquelle on voyait une image très colorée d'une belle jeune fille se pâmant sur un bateau de pirates.
- Un simple incantation et vous entrerez dans un merveilleux rêve de trente minutes, très réaliste, facile à réaliser pour tout sorcier moyen et
pratiquement indétectable (les effets secondaires sont une expression idiote et radotage mineur). Interdit aux moins de seize ans.

- Tu sais," dit Hermione,
en apercevant Harry, c'est vraiment de  la magie extraordinaire !
- Pour ça, Hermione, lança une voix derrière eux, tu peux en prendre
une gratuitement.
Un Fred rayonnant se tenait devant eux, portant une robe de sorcier  magenta qui jurait magnifiquement avec ses cheveux flamboyants.

- Comment vas-tu, Harry ? Ils se serrèrent la main. Qu'est-il arrivé à
œil, Hermione ?
- Votre longue-vue boueuse  ! fit-elle tristement.
- Oh mon dieu, je l'avais oubliée. Ici..
Il sortit un tube de sa poche et le lui tendit. Elle le dévissa délicatement
pour voir une pâte jaune épaisse.
-  Tapote juste un peu dessus ce bleu sera parti dans une heure ! expliqua
Fred.
Nous avons dû trouver un médicament  acceptable pour les contusions.
Nous essayons la plupart de nos produits sur nous-mêmes.

Hermione le regarda un peu nerveuse - C'est pour me soigner ?
- Évidemment ! Viens Harry, je te fais faire un tour !
Harry laissa Hermione se tamponnant son œil au beurre noir avec la pâte
et suivit Fred vers l'arrière du magasin, où il vit un stand de tours de cartes et de cordes.

- Tours de magie de Moldus.  pouffa Fred heureux, en les désignant.
- Pour des gens comme papa, tu sais, qui aiment les objets des Moldus. Ce
n'est pas un grand marché, mais nous consolidons les affaires, nous avons de grandes nouveautés… Ah, voici George…

Le jumeau de Fred secoua énergiquement la main de Harry.
- Tu lui fais faire le tour ? Viens derrière, Harry, là où nous nous faisons vraiment de l'argent…, toi, tu va me payer avec tes Gallions !" ajouta-t-il en se dirigeant vers un petit garçon qui fouettait vivement sa main au-dessus
d'un bac sur lequel était inscrit :
MARQUES DES TENEBRES COMESTIBLES---- ELLES RENDRONT
N'IMPORTE QUI MALADE !

George tira un rideau près des tours de magies des Moldus et Harry vit
une salle plus sombre et moins remplie. L'emballage des produits posés sur les étagères était plus discret.
- Nous avons juste développé cette branche un peu plus sérieuse. Ça s'est passé d'une drôle de façon…" commença Fred
- Tu ne croiras jamais combien de personnes, dont certaines qui travaillent au ministère, sont incapables de  produire un charme décent de bouclier !
Évidemment, ils n'ont pas suivi ton enseignement, Harry. Enchaîna George.
- C'est exact… Bien, nous avons pensé à des chapeaux-boucliers juste un
peu pour rire, tu sais : tu défies ton partenaire de sort tout en le portant et tu observes son visage quand le sort rebondit au loin. Mais le ministère en a acheté cinq cents pour tout son personnel ! Et nous avons toujours des commandes en masse !"
- Nous avons donc augmenté notre gamme de manteaux-boucliers, de
gants-boucliers…

- … Je veux dire, ils ne serviraient pas à grand chose contre les sortilèges
impardonnables, mais contre des sorts mineurs ou des charmes…
- Et ensuite nous avons pensé nous attaquer à tout le secteur de la défense contre les forces du mal, parce que c'est un  sacré filon d'argent !"continua George avec enthousiasme.
- C'est cool. Regarde, de la "poudre instantanée d'obscurité'. Nous l'importons du Pérou. Maniable si tu veux faire une évasion rapide."
- Et nos détonateurs de leurre sont posés juste sur ces étagères, regarde !
dit Fred, indiquant un certain nombre d'étranges objets en forme de cornes
noires qui essayaient de se sauver hors de la vue. Tu n'as qu'à en fait le laisser  tomber  subrepticement et il s'enfuira en faisant un bruit très desagréable hors de ta vue, te fournissant la diversion dont tu as besoin.
" Maniable ! approuva Harry.
- Ici ! reprit George, attrapant deux et les donnant à Harry.

Une jeune sorcière blonde aux cheveux courts passa la tête par le rideau. Harry vit qu'elle portait aussi la robe longue magenta du personnel.
- Il y a un client qui est à la recherche d'un chaudron de plaisanterie, Mr
Weasley et Mr Weasley.

Harry trouva très bizarre d'entendre Fred et George être appelés "Mr
Weasley" mais ils le prirent pour eux.
-  D'accord, Verity, j'arrive ! lança George rapidement. "Harry, tu fouilles où tu veux, OK ? Pas de problèmes.
- Je ne peux pas faire ça ! dit Harry, qui avait déjà sorti son argent pour
payer les détonateurs de leurre.
- Tu ne payes rien ici ! l'arrêta Fred fermement, refusant l'argent de Harry.
- Mais...
-  Tu nous as donné notre fond de mise en train, nous ne l'avons pas oublié ! le coupa George sévèrement   Prends ce que tu veux, et rappelle-toi seulement de dire aux gens où tu l'as obtenu, s'ils te le demandent.

George passa de l'autre côté du rideau pour aller aider des clients, et
Harry revint avec Fred dans la partie principale du magasin pour chercher Hermione et Ginny toujours absorbée par charmes de rêvasser patentés.

- Avez-vous trouvé notre produit spécial super-sorcière ?" demanda Fred. Suivez-moi, mesdames...
Près de la fenêtre était une rangée des produits d'un rose très vif autour
desquels un faisceau des filles passionnées riaient nerveusement avec enthousiasme. Hermione et Ginny se reculèrent toutes les deux, plutôt perplexes.
- Allez-y ! les incita Fred fièrement C'est la meilleure gamme de
breuvages d'amour que vous ne trouverez nulle part ailleurs.

Ginny leva un sourcil, sceptique.
- Ils font de l'effet ?
- Certainement ils fonctionnent ! jusqu'à vingt-quatre heures d'affilé selon le poids du garçon en question…
- … et l'attrait de la fille, ajouta George, réapparaissant soudain à leurs côtés. mais nous n'avons pas besoin de les vendre à notre sœur ! puis, devenant soudainement pourpre, pas alors qu'elle a déjà une bande de cinq garçons qui vont partout où elle va…
- Vous avez du tirer de Ron un gros tas de mensonges ! répliqua Ginny
calmement, se penchant en avant pour prendre un petit pot rose sur
l'étagère.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Disparition garantie des boutons en dix secondes ! Excellent sur toutes
les éruptions et les points noirs mais ne change pas de sujet. Sors-tu oui ou non avec un garçon qui s'appelle Dean Thomas ?
- Oui, je sorts avec lui ! Et la dernière fois que je l'ai vu, il avait l'air d'être
un seul garçon et pas cinq ! Quelles sont ces choses ?

Elle montra un tas de boules rondes et duveteuses aux nuances de rose et
de pourpre, roulant dans le fond d'une cage et émettant des couics aigus.
- Des Houpettes-Pygmées. Des houpettes-chevelues miniatures, nous ne pouvons… pas les multiplier assez rapidement. Qu'en est-il de Michael
Corner ?
"Je l'ai laissé tombé, il était mauvais perdant !" dit Ginny, mettant un
doigt au travers des barreaux de la cage et observant les houpettes-pygmées
- Ils sont vraiment mignons !
- Ils sont assez câlins, oui ! concéda Fred. Mais tu changes de petit ami
un peu rapidement, non ?

Ginny se tourna vers lui, les mains sur les hanches. Il y avait une telle
ressemblance avec Mrs Weasley sur son visage que Harry en fut étonné et que Fred recula d'un pas.
- Ce ne sont pas vos affaires… et je te remercie l ''ajouta-t-elle vers Ron,
qui venait juste d'apparaître derrière le coude de Ron, les bras chargés de
marchandises,  pour dire des âneries à ces deux là !
- Cela fait trois Gallions, neuf mornilles, et une noise !" compta Fred, examinant les nombreuses boîtes dans des bras de Ron. "Paie !
- Je suis votre frère !
- Et c'est notre moyen de subsistance que tu écornes. Trois Gallions, neuf
mornilles. Je te fais cadeau de la noise.
- Mais je n'ai pas trois Gallions, neuf mornilles.
- Tu ferais mieux de les remettre alors, et fais attention à les remettre sur les bonnes étagères.

Ron laissa tomber plusieurs boîtes, jura, et fit un geste grossier de la main vers Fred qui fut malheureusement remarqué par Mrs Weasley, qui avait choisi ce moment pour apparaître.

- Si je te revois encore faire ça, je lie tes doigts ensemble avec un sort de
volonté ! l'avertit-elle brusquement.
- Maman, je pourrai avoir une houpette-pygmée ? demanda Ginny
immédiatement.
- Quoi ?" s'étonna Mrs Weasley.
- Regarde, ils sont si doux…
Mme Weasley se déplaça sur le côté pour regarder les houpettes-pygmées,
et Harry, Ron, et Hermione, Cassandra  et Ethan  eurent momentanément une excellente vue sur l'extérieur de la boutique. Draco Malefoy se hâtait, seul, vers le haut de la
rue. En passant devant chez Weasley Wizard Wheezes, il jeta un coup d'œil.
Quelques secondes plus tard, il n'était plus dans le champ de la fenêtre et ils le perdirent de vue.
- Je me demande où est sa mère ? murmura Harry, les sourcils froncés.
- Il a réussi à échapper à sa vigilance ! dit Ron.
- Pourquoi, dans quel but ? intervint Hermione.

Harry ne dit rien ; il pensait trop fort. Narcissa Malefoy n'aurait pas
laissé son précieux fils hors de sa vue volontairement ; Malefoy devait avoir fait un énorme effort pour lui échapper.
Connaissant et détestant Malefoy, Harry, était sûr que la raison ne pouvait pas être innocente.

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