- Alors Rogue offrait d''aider Malefoy ? Il lui offrait vraiment de l'aider ?
- Si tu le demandes une fois de plus, grogna Harry, "je vais te coller ce coussin sur ma figure.
- Je vérifie seulement. répondit Ron.

Ils se trouvaient dans la chambre de Harry, chez James et Lily.
Ron était assis sur le rebord de la fenêtre, derrière lui,  la neige tombait en flocons épaix, recouvrant le jardin  de son manteau blanc.
Harry était assis au bord du lit  en face de lui.
Ethan était allongé sur le lit, et Cassandra était blottit contre lui.
Elle était de meilleure humeur depuis qu'elle s'était éloignée de Poudlard, et donc de Delphine.

- Oui, Rogue offrait de l'aider!" reprit Harry. Il disait qu'il avait fait à la
mère de Draco la promesse de l'aider, qu'il avait fait un serment ou quelque chose d'Inviolable"
" Un  serment  Inviolable ?. De pl Anta Ron, étonné. Non, il ne peut pas avoir. . .Tu en es sur  ?
- Oui, je suis sûr.  affirma Harry. Pourquoi, qu'est-ce que ça signifie ?
- Bein, tu ne peux pas rompre un Serment  Inviolable . . "
- Ça j'aurais pu le deviner  moi-même, mais que se passe -t-il si on le rompt ?
- On meurt, répondit simplement Ron. Fred et George ont essayé de
m'obliger à le faire quand j'avais environ cinq ans. J'étais presque prêt, je tenais les mains de Fred quand papa nous a trouvés. Il est devenu fou. poursuivit Ron. C'est la seule fois où j'ai vu mon père aussi en colère que ma mère, Fred, du côté de
la fesse gauche, n'a plus jamais été le même depuis.

- Si seulement Rogue pouvait le rompre ! Soupira Cassandra. On en serait enfin débarrassé.
- Ne rêve pas trop Cassy. Répliqua Ethan. Il n'est pas suicidaire, tu sais.

- Tu as dit à Dumbledore ce que tu as entendu entre Rogue et Malefoy  ?
-  Je nje' ai pas eu l'occasion mais Je vais le dire à tous ceux qui pourraient l'arrêter et Dumbledore est
en haut de la liste. Je pourrais en parler aussi avec ton père, et bien sûr avec le mien et mon parrain.
- Tu n'as pas vraiment entendu ce que Malefoy  faisait  remarqua Ethan
- Je ne pouvais pas. c'est le point essentiel, il a refusé de le dire à
Rogue.

Il y eut une minute ou deux de silence, et Ron reprit
- Évidemment tu te rends compte de ce qu'ils vont dire ? Papa, Dumbledore et tous les autres ?
Ils diront que Rogue n'essaye pas vraiment d'aider Malefoy, qu'il essaie  juste de découvrir jusqu'où il peut aller.
- ils ne l'ont pas entendu ! s'opposa Harry catégoriquement. Même un
bon acteur n'agirait pas comme Rogue.
- Ouais. . . Je voulais juste te prévenir.  répliqua Ron.
- Ouais, renchérit Cassandra. Mon père te croira sûrement. Il déteste Rogue, mais les autres...A part James, peut être...

Harry se tourna vers Ron, l'air renfrogné. 
- Tu penses que j'ai raison, hein ?
- Oui, je le pense. acquiesça Ron à la hâte. Sérieusement, je le pense !
Mais ils sont tous convaincus que Rogue fait parti de l'ordre. Il a toute la confiance de Dumbledore.

Harry ne répondit pas. . Il lui avait bien réalisé  que ce serait l'objection le plus susceptible de contrer ce qui lui semblait évident. Il pouvait entendre Hermione :
"Évidemment, Harry, il feignait de lui offrir son aide pour pouvoir mieux duper Malefoy et obtenir de lui des informations"

C'était pure imagination, cependant, car il n'avait eu aucune occasion d'en parler avec Hermione. Elle avait disparu de la partie de Slughorn avant qu'il n'y soit revenu, ou bien elle était déjà allée se coucher avant qu'il soit revenu dans la salle commune ainsi que l'avait informé un McLaggen furieux.

Comme Ron, Cassandra Ethan et lui étaient partis pour le Kent  le  lendemain, il avait à peine eu le temps de lui souhaiter un joyeux Noël. de lui dire qu'il aurait quelques nouvelles très importantes quand ils seraient revenus de vacances. Il n'était pas entièrement sûr qu'elle l'avait entendu, cependant.
À ce moment-là Ron et Lavande s'étaient fait un au revoir non-verbal juste derrière lui.

Cependant, même Hermione ne pourrait pas nier une chose : Malefoy préparait quelque chose et Rogue le savait. Ainsi Harry se sentait
entièrement le droit de préciser "Je te l'avais bien dis !" ce qu'il avait déjà
fait plusieurs fois avec Ron, Ethan et Cassandra.

Harry n'eut aucune possibilité.de parler à son père ou à Sirius qui travaillaient  jusque très tard dans la nuit
Lors du réveillon de  Noël, Les Potter  et leurs invités étaient assis dans le séjour, que Lily avait décoré tellement largement qu'ils avaient  l'impression de se trouver  au milieu d'une forêt de guirlandes en papier. Cassandra,  Ethan,  Harry, et Ron étaient les seuls qui savaient réellement que l'ange sur l'arbre était un gnome de jardin
qui avait mordu Cassandra  à la cheville.
Stupéfixé, peint en or, fourré dans un tutu miniature et avec des
petites ailes collées dans son dos, il faisait mine de regarder vers eux
C'était l'ange le plus laid qu'on  ait jamais vu, avec une grosse tête chauve comme une pomme de terre et des pieds plutôt velus.

James, et Remus étaient assis sur le canapé, et Sirius s'etait enfoncé dans un fauteuil, Méredith sur ses genoux.
Leo et Aria avaient déjà mangé et dormaient dans une chambre à l'étage.
Tous trois affichaient un air las.

Harry s'installa à côté de son père.
- Vous avez été occupé au ministère. Constata t'il.
- Beaucoup, oui. soupira James. Ce ne serait pas un problème,  si nous
obtenions quelque chose, mais des trois arrestations que nous avons faites au cours des deux derniers mois, Je doute qu'un seul d'entre eux soit un véritable Mangemort… seulement ne répète pas ça, Harry.

-  Ils ne gardent pas encore Stan Rocade ? demanda Harry.
- J'en ai peur ! Répondit James. Je sais que Dumbledore a essayé
d'appeler directement Scrimgeour pour Stan. ... Je pense que quiconque serait actuellement interrogé leur dirait qu'il fait partit des Mangemorts autant que cette clémentine... mais dans les hautes sphères, ils veulent
donner l'impression de progresser, et le bruit à propos de trois arrestations est d'un meilleur effet que 'trois arrestations erronée .. mais là encore, c'est  top secret. . . .
- Je ne dirai rien." promit Harry. Il hésita un moment, se demandant par quel bout il devait commencer ce qu'il avait l'intention de dire. Comme il se
préparait,

- Papa, tu sais ce que j'ai dit à Monsieur Weasley à la gare quand nous partions pour l'école ?
- Oui, Harry, il a vérifié, Sirius et moi l'avons accompagné, nous n'avons rien trouvé.
- Oui, je sais, J'ai vu dans la Gazette, que vous aviez cherché . . . mais
c'est quelque chose de différent. . . ., quelque chose de plus...
Et il leur raconta tout ce qu'il avait surpris entre Malefoy et Rogue.

Pendant que Harry parlait, il vit la tête de Lupin se tourner un peu vers eux pour écouter 
- T'es-tu déjà demandé, Harry ! demanda Remus, si Rogue
feignait simplement … ?"
- Feindre d'offrir de l'aide, de sorte qu'il puisse découvrir jusqu'à quel
point peut aller  Malefoy ? l'interrompit Harry rapidement, Oui, j'ai pensé que vous diriez cela. Mais comment peut-on savoir ?"
- Ce ne sont pas nos affaires de le savoir ! Affirma lupin.

Il avait maintenant tourné le dos au feu et faisait face à Harry.
- Ce sont les affaires de Dumbledore. Dumbledore fait confiance à Severus, et ce doit être assez bon pour nous tous.
- Dumbledore peut se tromper. Intervint Sirius.
- Ne recommance pas avec ça, Sirius.
Tu te laisse aveugler  par ta haine pour Rogue.
- Ma haine n'est pas aveugle ! Rem, elle prend ses racines dans l'histoire !
Il pratiquait déjà la magie noire quand il est arrivé à Poudlard, il traînait avec Mulciber et sa bande, et c'était un mangemort. Et tu connais mon dicton.
Remus soupira.
- Oui  je sais Sirius, mangemort un jour...
- Mangemort toujours. Mais Dumbledore lui fait confiance  et moi ça me suffit.

- Mais, dit Harry, imaginons juste… imaginons juste que Dumbledore se
trompe sur Rogue…
- Les gens ont déjà dit ça de nombreuses fois. Il n'est pas question de savoir si je fais ou non confiance au jugement de Dumbledore. Je lui fais confiance. donc, je fais confiance à Severus."
- Tu es aveuglé par la dévotion que tu voues à Dumbledore, Rem. Répliqua Sirius. S'il te disait que Bellatrix s'est repentie et est devenue aussi gentille qu'un agneau tu le croirais sans discuter.

- Dumbledore peut faire des erreurs.  argumenta Harry. Il le dit
lui-même. Et toi,
il regarda Lupin droit dans les yeux   tu  appréciés vraiment  Rogue ?
-  Je n'ai ni affection, ni aversion pour Severus. précisa Lupin.
Non, Harry, je dis la vérité.  Ajouta-t-il à l'expression sceptique de ce dernier   Nous n'avons peut-être jamais été amis. Après tous ce qui c'est passé  entre James, Sirius et Severus, il y a trop d'amertume là-dedans. Mais je n'oublie pas pas que pendant l'année où j'ai enseigné à Poudlard, Severus m'a, parfaitement bien, préparé la potion tue loup chaque mois, de sorte que je n'aie pas eu à souffrir comme je le fais habituellement à la pleine lune.

- Mais il a 'accidentellement' glissé que vous étiez un loup-garou, et
vous avez dû partir ! Répliqua  Harry en colère.
Lupin soupira.
-  La nouvelle aurait fini par se répandre de toute façon.
Nous savons tous les deux qu'il briguait mon poste, mais il aurait pu me causer beaucoup plus de dommages désagréables en me donnant une potion mal préparée.
Il m'a maintenu en bonne santé. Je dois lui en être reconnaissant."
- Peut-être qu'il n'a pas osé frelater la potion avec Dumbledore qui
l'observait ! supposa Harry.
- Tu es déterminé à le détester, Harry !  insista Lupin avec un petit
sourire. "Et je comprends. Avec James comme père, avec Sirius comme
parrain, tu as hérité d'un vieux préjudice. Tu devrais certainement  parler à Dumbledore de ce que tu viebs de nous dire,  mais ne t'attends pas à ce qu'il partage ton opinion en la matière. Ne t'attends même pas à ce que ce soit une surprise pour lui. Il se pourrait que cela ait été sur les ordres de Dumbledore que Severus a interrogé Drago.
James et Sirius s'échangèrent un regard entendus.

- Quelqu'un veut une tisane ?  demanda Lily en se levant. Qui
veut du lait de poule ?
Des doigts se levèrent et Lily disparu dans la cuisine suivit de Méredith.
- Attends, Je vais,t'aider.

- Que fais tu ces temps-ci ? demanda Harry à Lupin.
- Oh, j'étais sous terre !  répondit Lupin.  Presque littéralement. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas pu t'écrire, Harry. L'envoi de lettres t'aurait sûrement fait plaisir..." :
" Qu'est-ce que ça signifie ?
- J'ai vécu parmi mes camarades, mes égaux. expliqua Lupin. Les
loups-garous.  Ajouta-t-il pour Harry qui le regardait sans comprendre.
Ils sont presque tous sont du côté de Voldemort. Dumbledore voulait un espion et pour ça j'étais. . . l'homme de l'emploi

Il semblait amer, et s'en rendit probablement compte, parce qu'il sourit plus chaudement pendant qu'il continuait.
- Je ne me plains pas. C'est un travail nécessaire et qui peut le faire mieux que moi ? Cependant, il a été
difficile de gagner  leur confiance. Je présente des signes indubitables d'une tentative de vivre parmi les sorciers, tu vois, tandis qu'eux évitent la société normale et vivent en marge, volant — et tuant parfois — pour manger."
- Comment se fait-il qu'ils aiment Voldemort ?
-  Ils pensent que, selon ses lois, ils auront une vie meilleure. Répondit Lupin. Et il est difficile de discuter avec Greyback là-bas...

- Qui est Greyback ?
- tu n'as pas entendu parler de lui ? Les mains du lupin se formèrent
convulsivement sur ses genoux.
- Fenrir Greyback est peut-être, le plus sauvage des loup-garou vivant aujourd'hui. Il considère que sa mission dans la vie est de mordre et de contaminer le plus de personnes possible ; il veut créer suffisamment de loup-garou afin de surpasser les sorciers.

Voldemort lui a promis des proies en échange de ses services. Greyback se
spécialise dans les enfants. . . Les mordre jeunes, dit-il, et les élever loin de leurs parents, pour qu'ils apprennent à détester les sorciers.
Voldemort a menacé de le lâcher sur les fils et les filles de certaines
personnes ; c'est une menace qui produit généralement de bons résultats."

Lupin fit une pause puis dit,
- C'est Greyback qui m'a mordu. "Quoi ? S'étonna Harry. "Quand quand tu étais enfant ?
-  Oui mon père l'avait offensé. Je n'ai pas su, pendant très long, l'identité
du loup-garou qui m'avait attaqué; J'avais même ressenti la pitié pour lui, pensant qu'il m'avait fait cela sans aucun contrôle sachant ce qui se passe pendant la transformation. Mais Greyback n'est pas comme ça. À la pleine lune, il se place près des victimes, s'assurant qu'il est assez près pour les frapper. Il prévoit tout. Et c'est l'homme que Voldemort emploie pour rassembler les loups-garous. Je ne crois pas que mon argumentation raisonnée fasse beaucoup de progrès face au matraquage de Greyback prêchant que nous les loups-garous méritons du sang, que nous aurons notre
revanche sur les autres, les gens normaux.

- Mais tu es normal ! s'insurgea
Harry. tu as juste un… un …
problème.
Lupin éclata de rire. "
- Parfois tu me rappelles beaucoup James. Il appellait ça "mon petit problème de fourrure de compagnie". Beaucoup d'éleves à Poudlard,
croyaient que je possédais un méchant lapin.
James et Sirius rirent à cette évocation de leur passé commun.

Remus, accepta, avec un mot de remerciement, un verre de lait de poule servit par Lily. Il Semblait légèrement plus gai,
Harry,  ressentit une soudaine  excitation : Cette dernière mention de son père lui avait rappelé qu'il y avait quelque chose qu'il avait espéré leur demander.
-  N'avez-vous jamais entendu parler de quelqu'un appelé le prince de
Sang-Mélé ?
- Le Sang-Mélé quoi ? Demanda Remus.
- Prince." dit Harry, les observant attentivement,  pour capter des signes démontrant qu'ils savaient ce dont il parlait 
- Il n'y a pas de prince dans le monde des sorciers." dit Lupin, souriant
maintenant. " Est ce un titre que tu envisages d'adopter ? J'aurais pensé
qu'être "l'élu" était suffisant.
-  Ça n'a rien à faire avec moi ! s'indigna Harry. " Le prince de Sang-
Mélé est quelqu'un qui était étudiant à Poudlard, J'ai son vieux livre de potions. Il a écrit des sorts partout, des sorts qu'il a inventés. L'un d'eux
est Levicorpus…

- Oh, celui-là a eu un grand succès  à notre époque à  Poudlard. Se
rappela Lupin.
Il y a eu quelques mois pendant notre  cinquième année où tu ne pouvais pas te déplacer sans être pendu en l'air par pieds.
- Tu l'as utilisé, papa, Je l'ai vu dans la pensine. Tu  l'as utilisé  contre Rogue.
Il essayait de sembler normal, comme si c'était un commentaire jeté sans
avoir d'importance, mais il n'était pas sûr d'avoir réalisé son effet. Le sourire de Lupin était peu trop compréhensif.
- Oui, admit James, et je n'en suis pas fier. A l'epoque, je me conduisait souvent comme un parfait..
- Crétin ! Coupa Lily. Tu étais un vrai  crétin
James soupira, mais ne renchérit pas. Sirius lâcha un rire semblable à un aboiement.
- Oh inutile de t'esclaffer ! Répliqua Méredith. Tu étais pire que lui.
James pouffa, et Sirius lui jeta un regard noir.

- Ton père n''était pas le seul à l'utiliser, Comme je te l'ai dit, ce sort
était très populaire . . . Tu sais ce genre de sort va et vient...
- Mais celui  qui l'a inventé était  à l'école. " persista Harry.
- Pas forcément. Les sorts suivent des modes comme tout le reste.

Il dévisagea Harry et dit tranquillement, "James est  un  sang pur, Harry, et je te promets qu'il ne s'est jamais fait appeler 'Prince.
- Je n'avais pas besoin de ça pour être populaire. Répliqua ce dernier.
- Non, c'est sur. Tu avaisjuste besoin de faire l'imbecile. Répliqua Sirius.
- Tu peux parler toi ! Rétorqua James.
Tu passais d'une fille a l'autre, sans ke moindre état d'âme.

Abandonnant ses prétentions, Harry demanda "et toi ? Sirius ? Ou toi Remus ?
- Certainement pas. Répliqua Sirius. Je suus,aussi un sang pur  Harry, et jamais, je n'ai jamais eu qu'un seul surnom, et ce n'est pas Prince ! Je peux te l'assurer.
- Non, en effet. C'est Patmoll, son surnom. Renchérit  James
- Et moi, c'est Lunard, comme tu le sais déjà, et si je suis bien un sang mêlé, je n'ai jamais eu la prétention de me faire appeler Prince.
- 'ous appeler les Maraudeurs, nous suffisait amplement. Lui assura James.

- Oh. Harry regardait fixement le feu.je pensais juste que… bein, il m'a
beaucoup dépanné, le prince, pour le cours de potions.
- Quel âge a ce livre, Harry ?
- Je ne sais, Je n'ai jamais vérifié.
- Et bien, peut-être que cela nous donnerait un certain indice sur la
période où ce prince était à Poudlard. remarqua Lupin.