Chapitre 18 Delphine

A la suite de cet incident dramatique, Harry, Ron, Hermione, Delphine, Cassandra, Ethan et Leanne furent interrogé  par le professeur McGonagall.
Elle remercia Cassandra, sans qui,  affirma t'elle, Katie serait sûrement morte.
Cette dernière fut conduite à Sainte Mangouste.

Harry fit part de ses soupçons, concernant Drago Malefoy au professeur McGonagall. Il pensait en effet que le jeune homme avait remis le coller à Katie.
Mais il était en retenue avec le professeur McGonagall, et ne pouvait être tenu pour responsable.

Cassandra ne supportait plus Delphine. Elle avait bien tenté de prévenir ses amis contre l'aspect démoniaque qu'elle sentait en la jeune française, mais, cette dernière se montrait si enjouée, si serviable et gentille, avec tout le monde, que personne ne la croyait.

Elle enrageait d'autant plus, que Delphine était brillante, presque autant qu' Hermione, elle savait utiliser sa baguette  contrairement à Cassandra pour qui cela, était toujours aussi compliqué.
Mais par dessus tout, ce qui la mettait hors d'elle,  c'était la façon dont elle se comportait avec Ethan.
Dès qu'elle en avait l'occasion, elle se collait à lui, chuchotait et plaisantait avec lui, et lorsque Cassandra s'en plaignait auprès d'éthan, ce dernier lui assurait que Delphine n'était qu'une amie, qu'il aimait rire avec elle, et discuter.
- Je t'aime Cassy. Et rien ne pourrait changer ça.

Cependant Cassandra redoutait plus que tout, que leurs désaccords, sa mauvaise humeur constante, finissent par les séparer.  Et l'attention constante de Delphine lui donnait à penser, qu'il en faudrait peu pour qu'il voit en elle une meilleure petite amie.

Cassandra rejeta d'un geste vif son livre de sortilèges,  et soupira.
Elle avait beau tenter de jeter des sorts, informulés ou non, elke n'y parvenait que très difficilement.
La magie qui était en elle, ne semblait pas compatible avec celle des  sorciers.
Lorsqu'elle prononçait un sort  seule la magie de Velia agissait, et le résultat, n'avait rien à voir avec ce qu'elle désirait provoquer.

- J'en ai marre ! Gronda t'elle.
Près d'elle, Ethan soupira.
- Cassy, tu te décourages trop vite.
- C'est facile pour toi ! Tu n'es pas une Fury ! Pour moi c'est pas naturel de jeter des sorts.
- Je le sais, mais pour passer  tes ASPIC  l'année prochaine tu dois réussir  à produire des sortilèges.
- Bein tant pis ! Je les passerais pas ! De toute façon je n'ai pas besoin. Les Aurors seront content d'avoir une Fury à leurs côtés.

Ethan leva les yeux au ciel.
- Le problème n'est pas là ! Ton père... - Mon père ? Mon père ne sait pas ce qu'est une fury ! Il voudrait que je me comporte comme une sorcière normale, mais je ne suis pas une  sorcière normale ! Je suis...
- Une fury oui, on a compris ! 
- Oui !
- Et alors ? Ça ne te donne pas tous les droits.
- Je n'ai jamais, dit ça ! Oh et puis tu comprends rien !
Elle sortit de la salle commune, d'un pas vif.

Ethan soupira.
Delphine vint aussitôt s'asseoir près de lui.
- Laisse la se calmer.
- Est ce que j'ai le choix ?
Elle lui sourit.
- Elle a un sacré caractère hein.
- C'est le moins qu'on puisse dire.
- Pourtant tu l'aimes.
- Oui, mais...
- Mais...
- Rien.
- Si dis moi.
Ethan soupira.
- C'est juste que parfois...j'aimerais qu'elle soit un peu moins... Enfin,  un peu plus...
- normal ?
Ethan baissa la tête.
- Je devrais pas...dire ça. C'est pas juste  pour elle.
- C'est normal que tu penses ça. Ça doit pas être facile tous les jours d'aimer quelqu'un avec une telle puissance. Même si tu es le plus grand  sorcier du monde, tu seras toujours moins puissant qu'elle. Moi, à ta place, je me demanderais  pourquoi elle reste avec toi. Je veux dire, qu'elle doit croire que tu es faible, et qu'elle doit te protéger, mais ça, c'est pas de l'amour.

- De la pitié ? C'est ce que tu crois ?
Tu crois qu'elle reste avec moi  par pitié ?
- Non ! Enfin...Je crois...qu'elle n'en a pas conscience. Mais c'est une Fury et  enfin, elles sont connues pour ne pas être capable d'aimer.

Ethan se leva d'un bond.
- C'est faux ! Cassy n'est pas comme ça ! Je sais qu'elle m'aime.
- D'accord, d'accord. C'était juste. Une impression. Je...Je me suis sûrement trompée.
- Oui !
- Excuse moi. C'est parce que...Elle te traite mal. C'est vrai, des fois..  on dirait qu'elle n'en a rien à faire de toi.

Il haussa les épaules.
- C'est juste que c'est pas facile pour elle. Sa famille la traite comme une enfant, et  les gens en général, la regarde comme un monstre. Mais ils attendent d'elle qu'elle les sauve chaque fois qu'un monstre apparaît !
Morgane, et maintenant ce dragon !
- Oui, j'imagine que ce doit pas être facile pour elle. Mais toi dans tout ça ?  Elle est pu ta place ?
- Auprès d'elle. Et c'est là que je devrais être en ce moment.

Il se leva et quitta la salle commune.
Mais au fond de son coeur, le poison distillé par Delphine prenait lentement racine. Elle avait trouvé la faille, cette question qui hantait le jeune homme. Qu'est ce que Cassy voyait vraiment en lui ? Un faible incapable de se protéger lui même ? Un boulet inutile et pitoyable qu'elle devait traîner derrière elle ?
L'aimait elle vraiment comme elle ke prétendait ? Ou...avait seulement pitié de lui ? Elle était si puissante, il lui faudrait quelqu'un de puissant à ses côtés, quelqu'un qu'elle n'aurait pas besoin de protéger ou d'endormir pour lui éviter de se mettre en danger.

Cassandra avait hésité entre partir dans la forêt interdite  ou monter dans la tour d'astronomie. Elle opta pour la tour, redoutant d'être de se faire prendre, dans ces temps de suspicion.
Elle resta là, longtemps, à regarder les étoiles briller faiblement sous le ciel
couvert. Elle chercha Sirius, et sourit lorsqu'elle la trouva.

Elle avait toujours trouvé du réconfort, en la regardant. 
- Qu'est ce qui te met dans un tel état ?
Demanda Velia.
Cassandra soupira.
- À quoi ça sert, tout ça ?
- Tout ça quoi ?
- Ça...l'école.
- Et bien...à t'instruire, pour autant que je sache.
- Pourquoi ? Tout ce que je dois savoir  je le sais déjà ! Je n'ai pas besoin d'apprendre ses sorts, et ses potions !
Ce n'est pas pour moi ! Cette magie la  c'est pas la mienne.
- Oui, c'est vrai. Mais tu n'as pas le choix !
- Pourquoi ?
- Parce que c'est ton destin de protéger les innocents.
- Mais ici, je ne protège personne. Je n'ai même pas pu protéger Katie.
- Tu ne peux pas sauver tout le monde
- Je me sens inutile Velia.
- Je sais. Mais tu fais ce que tu peux.
- Je pourrais faire tellement plus, si je n'étais pas coincée dans ce château !
- Mais...tes amis ont besoin de toi !
- Ils peuvent très bien se passer  de moi !
- Mais...que fais tu de Ethan ?
Cassandra se tut. Une larme roula sur sa joue.

- Cassy ?
- Ethan ? Mais comment as tu su que j'étais là ?
- Je te connais...tu avais le choix entre la,forêt et ici, et . Vu le temps je me suis dit que tu serais là.
Elle lui sourit.
- Pourquoi es tu venu ?
- Parce que je ne voulais pas que l'on reste sur une dispute.
- On ne s'est pas vraiment disputé.
- Ah non ?

Il s'approcha et l'enlaça.
- Non. Répliqua t'il tout contre son oreille.
Elle se lova contre lui, s'enivrant de de son odeur.
Il l'embrassa en douceur et elle s'abandonna dans ses bras.
- Je t'aime Ethan.
- Moi aussi. Comme un fou.
Ils restèrent ainsi, blottit l'un contre l'autre, comme pour se rassurer, se convaincre que leurs sombres pensées, ne reflétaient pas ce qu'ils pensaient réellement.  Un moment de faiblesse, qui disparaîtrait vite 
Leur étreinte cependant, avait quelque chose de désespéré.

Les leçons de Dumbledore portaient sur l'histoire de Tom Jedusor alias Lord Voldemort 
Cassandra ne voyait pas du tout l'utilité de ces leçons et ne s'en cachait  pas.
- Bon  c'est un Sang mêlé, un orphelin, et alors ? On est sensé avoir de la peine pour lui ?
- Bien sur que non,  mais Dumbledore pense qu'in doit en savoir un maximum sur lui
- Dumbledore par ci, Dumbledore par la ! S'il 'e connaît aussi bien, et s'il est aussi puissant que tout le monde le pense, alors pourquoi il le tue pas ?
Il lui a fallu deux guerres, et il l'a toujours pas zigouillé !
- On peut en dire autant de toi ! Siffla Delphine 
- C'est vrai, tu es une fury. Tu le répétes assez.  Alors comment ça se fait que tu l'as pas encore tué ? D'autant que d'après ce que j'ai entendu dire,  il était tout près au département des mystères.

Cassandra blemit. Le souvenir de son père disparaissant derrière le voile lui vrilla le coeur.
Elle se reprit cependant tres vite.
- j n avais d'autre chose à faire. Grogna t'elle entre ses dents.
- Ah oui, bien sûr, tu devais sauver ton   père. Excuse moi, j'avais oublié.

Cassandra lui adressa un regard chargé de colère mais n'insista pas.
Cependant la colère grondait en elle et dès qu'elle le put, elle fila dans la forêt interdite.
Elle donna libre cours à sa rage  déracinant des arbres, creusant des cratères  et créant une tornade qui s'évanouit presque aussitôt.
- Va y est ? Lui demanda Velia, tandis que Cassandra se laissait choir sur le tronc d'un arbre couché au sol.
- NON ! Mais j'arrête,  ça sert à rien ! Enfin au moins autant que ces fichues leçons que le vieux fou donnent à Harry.
- Connais,ton ennemis pour le vaincre plus aisément. Récita Velia 
- Quoi ? Demanda Cassandra dans in froncement de sourcils. D'où tu tiens ça toi ?
- Bein je l'instruit moi aussi !
- Te fiche pas de moi, Velia, ou as tu appris cette phrase ?
- D'accord, je l'ai lu dans les pensées de ton père.
- Tu espionnes les pensées de mon père maintenant ! Tu ne crois pzs qu'il a déjà bien assez de ma mère pour ça ?
- Ses pensées sont plus intéressantes et instructives que tes éternelles pleurnicheries.
- Quoi, moi je pleurniche ?
- Tout le temps ! C'est pénible !
- Je ne pleurniche pas !
- Si tu pleurniches. Qu'est ce que je fais dans cette école, et je suis nulle, je sers à rien ! Et j'en passe.
- Sale petite peste !
- Excuse moi si je préfère m'évader dans un esprit intelligent, réfléchi, et drôle, plutôt que d'entendre tes geremiades.
- Ferme la Velia !
- Tiens on dirait que j'ai tiré dans le mille
- Pas,du tout ! Et maintenant tais toi !

Velia se,roula en boule dans son esprit.
- Et oui, Velia, perrora Cassandra.
Cassy,  la fury 0 
Velia ne prit pas la peine de répondre.

Si Delphine avait été ennuyé de la  réconciliation entre Cassandra et Ethan, elle n'en montra rien.  Elle eut cependant beaucoup de mal, à se retrouver en tête à  tête avec le grand brun. Cassandra ne le quittait plus.

"Alors comment s'est déroulée la dernière partie de Slughorn ?
demanda Harry subitement Harry, alors qui ils étaient  derrière le bouclier de plastique, séance les protégerdes horribles plantes dont ils s'occupaient 
- Oh, c'était tout à fait amusant,  vraiment !  répliqua Hermione, tout en mettant des lunettes protectrices. Je veux dire qu'il ne tarit pas d'éloges sur les exploits de nombreuses personnalités et il est absolument fou de McLaggen qui a de si bonnes relations, mais nous avons vraiment bien mangé et il nous a présentés Gwenog Jones.
- Gwenog Jones ?  demanda  Ron, ses yeux s'élargissant derrière ses lunettes. Le Gwenog Jones ? Capitaine des harpies de Holyhead ?
- C'est exact. répondit Hermione. personnellement, j'ai pensé qu'il était un peu imbu de lui-même, mais…

- Assez avec tous ces bavardages !.gronda  vivement le Professeur Chourave, en
s'approchant avec un regard sévère.  Vous traînez, tout le monde a déjà
commencé, et Neville a déjà fini avec son premier pot !

Ils regardèrent autour d’eux : en fait ils virent Neville assis la lèvre en
sang et plusieurs mauvaises égratignures sur son visage mais tenant une chose verte et remuant de la taille d’un pamplemousse.
- Oui Professeur on s’y met de suite, répondit  dit Ron ajoutant doucement, quand elle eut tourné la tête ailleurs  On aurait dû utiliser muffliato, Harry
- Non, répliqua, Hermione aussitôt.    Toujours aussi furieuse à la
pensée du prince de  sang mélé et de ses formules. « bon allez on ferait
mieux de continuer… »
Elle jeta aux deux autres un regard inquiet, ils prirent tous un grand bol
d’air et retournèrent à leurs souches piquantes entre eux.

Elles prirent vie immédiatement : de longues et piquantes branches
comme des ronces en sortirent et fouettèrent l’air.
l' une d'elles se fixa dans les
cheveux d’Hermione et Ron l'abattit avec une paire de sécateurs ; Harry
réussit à bloquer 2 de ces ronces et à les nouer ensemble ; un trou s’ouvrit au milieu de toutes ces branches–tentacules. Hermione y plongea son bras
qui se referma comme un piège autour de son coude, Harry et Ron tirèrent et arrachèrent les branches, obligeant le trou à se rouvrir et Hermione récupéra son bras, agrippant dans ses doigts un pied, Comme l'avait fait Neville. À ce moment là, les branches piquantes retournèrent à l’intérieur et la souche tomba là comme un innocent morceau de bois mort.

Cassandra lança in regard noir à la plante 
- Je te préviens lui dit elle. Tente quoi que ce soit, et je te transforme en allumettes !
La plante se ratatina sur elle même, et la sorcière n'eut aucun mal à l'extraire.
Elle adressa un sourire satisfait à Delphine, qui disparut devant me morceau de bois devant la française 
Elle n'avait aucune égratignure, et arborait un large sourire reconnaissant à Ethan, qui baissa la tête, se sentant coupable.
C'était lui qui avait subi la colère de la plante, et il s'aprêtait à essuyer celle de Cassandra.

- Vous savez je ne crois pas que j’aurai une plante comme celle là dans
mon jardin quand j’aurai mon chez-moi » dit Ron remontant ses lunettes sur son front et épongeant la sueur de son visage.
-  Passe moi un pot, dit Hermione tenant la souche agitée à bout de bras. Harry en attrapa une et la plaça dans un pot avec un visage affichant une
expression de dégout.
-  Ne prenez pas cet air, enlevez moi cette expression, ils sont mieux s’ils
sont au frais. » rappela le professeur Chourave.

- Enfin, dit Hermione continuant leur discussion interrompue comme si
un morceau de bois ne les avait pas attaqués, Slughorn va faire une fête
pour Noël, Harry et il n’est pas possible que Cassy et toi  échappiez à celle-là parce qu’il m’a demandé de vérifier vos  soirées libres pour qu’il soit sûr de la faire un soir où vous, pourrez  venir.

Harry gémit. Ron pendant ce temps tentait de mettre un plant dans un pot en mettant les deux mains dessus debout et appuyant aussi fort qu’il le pouvait,
Il demanda méchamment :
-  et c’est encore une autre fête réservée aux favoris de Slughorn, non ?
- Oui,  Juste pour le club des Slugs, répondit Hermione, d'une petite voix gênée.
Le pot lui vola des mains, heurta le miroir de la serre, rebondit sur le
derrière de la tête du professeur Chourave et lui fit perdre son vieux chapeau tout taché.
Cassandra s'empressa  d'aller  réparer le pot. Quand elle  revint Hermione disait
- Écoute ce n’est pas moi qui ai appelé ça le  club de Slug.

- Le club de Slug ! répéta Ron avec un sourire suffisant à la Malefoy. C’est
pitoyable ; bien j’espère que vous vous amuserez à cette fête. Pourquoi tu n’essaierais pas de sortir avec Mclaggen, comme ça Slughorn pourrait vous faire roi et reine de son club.
- On a la droit d’amener des invités, dit Hermione qui pour quelque
raison que ce soit devint rouge écarlate, et j’étais sur le point de te demander de venir mais si tu penses que c’est stupide alors ca m’est égal !!!! »

Cassandra aurait soudain souhaité que le pot tombe un peu plus loin, ainsi elle n’aurait pas eu besoin de rester là, entre eux deux.
Oubliée par Ron et Hermione, elle jeta un coup d'oeil sur Ethan et constata que Delphine était collée à lui, et ils chuchotaient gaiement 
Le pot explosa en mille morceaux, sans même qu'elle l'ait touché.

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