Chapitre 16 Accord et Désaccord

-  Je pensais que j'allais manquer le quatrième pénalty ! S'exclama, Ron, surexcité   Delphine a bien failli m'avoir avec son super lancé.
vous avez vu ? j'ai fait une petite
rotation là-dessus…
- Oui, oui, tu étais magnifique ! le coupa Hermione, amusée.
- J'étais meilleur que ce McLaggen de toute façon ! continua Ron un ton
satisfait dans la voix.  Vous l'avez vu avancer lourdement dans une
mauvaise direction sur son  cinquième ? Vous avez vu comme il s'est fait avoir...

À la surprise de Cassandra,  Hermione vira dans une nuance profonde de rose à ces mots.
Ron ne se rendit compte de rien. il était trop occupé à décrire chacun de ses autres pénalités dans les moindres détails.

En arrivant dans le château ils virent Cormac McLaggen entrer dans la
grande salle. Il dut s'y reprendre à deux fois pour  franchir les portes. il se cogna contre le chambranle à la première tentative.
Ron éclata simplement de rire en se
frottant les mains et le suivit dans la salle, mais Harry attrapa le bras de
Hermione et l'empêcha d'avancer.

- Qu'y a-t-il ?  demanda Hermione sur la défensive.
- Si tu me le demandes, dit Harry tranquillement. McLaggen semble
penser qu'il a été grugé ce matin. Et il vu son comportement actuel...
Hermione rougit.
- Oh, très bien alors ! chuchota-t-elle. " Mais tu aurais du entendre la
manière dont il parlait de Ron et de Ginny ! Quoi qu'il en soit, il est
méchant. Tu as vu comment il a réagi quand il n'a pas réussi. À ta place, je
n'aurais pas accepté quelqu'un comme ça dans l'équipe.
- En effet. Je suppose que c'est vrai. Mais ça n'a pas été malhonnête,
Hermione ? Je veux dire, tu es préfet, non ?
Cassandra pouffa.
- Et Bein Hermione ? Ça ne te ressemble pas d'agir comme ça.
- Oui  bon  je sais ! Mais...Il fallait bien faire quelque chose non ?

- Que faisiez-vous tous les trois  ?  demanda Ron, s'encadrant de nouveau dans la porte de la grande salle, un regard soupçonneux.
- Rien. répondirent Harry,  Hermione et Cassandra  ensemble, et ils se dépêchèrent de le suivre.

L'odeur du rôti de bœuf était une torture pour l'estomac de Cassandra,
mais ils avaient fait à peine trois pas vers la table des Gryffondor que le
professeur Slughorn apparut devant eux, bloquant leur chemin.

- Harry, Harry, juste la personne que je souhaitais rencontrer.  Dit-il
cordialement, tripotant les extrémités de sa moustache de morse et soufflant
de son énorme ventre. J'espérais t'attraper avant dîner ! Que dis-tu d'un petit repas, à la place, ce soir dans ma chambre ? Nous avons une petite partie, avec juste quelques jeunes étoiles. Il y a McLaggen qui vient, Zabini, la charmante Melinda Bobbin… Je ne sais pas si tu la connais ? Sa famille possède une grande chaîne de pharmacies — et, naturellement, j'espère bien
que Mlle Granger et Miss Black me feront le plaisir de venir également.

Slughorn fit à Hermione une petite courbette pendant qu'il finissait de
parler. C'était comme si Ron, Ethan et Delphine n'étaient pas présent. Slughorn ne leur accorda pas
un seul regard.

- Je ne peux pas venir, professeur.
dit immédiatement Harry. J'ai une
retenue avec le professeur Rogue.
- Oh ça alors ! s'exclama Slughorn, le visage drôlement tombant.  Ça
alors, ça alors, Je comptais sur toi, Harry ! Bien, maintenant, je vais essayer d'en toucher un mot avec Severus et lui expliquer la situation. Je suis sûr que je pourrai le persuader de reporter cette retenue . Oui, je vous verrai tous les trois plus tard !
Il sortit de la salle.

- Il est hors de question que j'y aille ! Protesta Cassandra.  C'est déjà suffisant de le voir en cours  je vais pas en plus passer mes soirées avec lui !
- Il n'a aucune chance de convaincre Rogue. remarqua Harry, quand
Slughorn fut hors de vue.  Cette retenue a déjà été retardée une fois. Rogue l'a accepté pour Dumbledore, mais il ne le fera pas pour qui que ce soit d'autre.

- Oh, Je souhaite que tu puisses venir, Je ne veux pas y aller toute seule !  s'écria Hermione inquiète.
Harry savait qu'elle pensait à McLaggen.
-  Je doute que tu sois seule, Ginny sera probablement invitée. Coupa
Ron, qui ne semblait pas prendre très bien le fait d'être ignorer par Slughorn.

Après le dîner, ils retournèrent à la tour des Gryffondor.
La salle commune était pleine, car beaucoup de gens avaient fini leur repas, mais ils trouvèrent une table libre et s'y asseyèrent. Ron, qui était de mauvaise humeur depuis la rencontre avec Slughorn, avait plié ses bras et  froncé les sourcils vers le plafond. Hermione sortit l'exemplaire de la Gazette du jour,
que quelqu'un avait laissé abandonné sur une chaise.
Cassandra s'affala dans un fauteuil, Ethan s'installa près d'elle tandis que

- Quelque chose de neuf ? demanda Harry.
- Pas vraiment…Hermione avait ouvert le journal et balayait les pages
intérieures.
- Oh, regarde, c'est ton père, Ron… il va bien ! ajouta-t-elle
rapidement en voyant l'air alarmé de Ron. Ils disent juste qu'il a
perquisitionner la maison des Malefoy : Cette seconde recherche dans la résidence d'un Mangemort n'a donné aucun résultat. Arthur Weasley du bureau de détection et de confiscation des contrefaçons de sort et d'objets protecteurs a dit que son équipe avait agi sur une indication confidentielle.

- Oui, la mienne ! dit Harry.  Je lui ai dit à propos de la main de pouvoir
de Malefoy et de ce qu'il a mis de côté chez Barjow ! Bien, si ce n'est pas
dans leur maison, il doit l'avoir apporté avec lui à Poudlard…
- Mais comment aurait-il pu faire, Harry ? demanda Hermione, enposant le journal, un regard étonné nous avons tous été fouillés à notre arrivée.
- Vous avez été fouillés ? s'exclama Harry, interloqué "Pas moi !"
- Oh non, bien sûr, j'oubliais que tu étais en retard. Et bien, Rusard nous à tous passé à la sonde à secrets quand nous étions dans le hall d'entrée.. Un
objet mauvais aurait été trouvé. Je sais que Crabbe s'est fait confisquer une tête rétrécie. Alors tu vois, Malefoy ne pouvait rien avoir apporté de dangereux !
- Mouais renchérit Cassandra. Cet idiot voulait pas me laisser entrer parce que  la sonde s'est carrément affolée à cause,de Velia ! Si la Mcgo n'était pas intervenue, je serais encore dehors !

Coincé momentanément, Harry observa Ginny jouer avec Arnold sa
houpette-pygmée pendant un moment avant de contourner cette objection.
- On aurait pu lui envoyer par hibou ! Sa mère ou quelqu'un d'autre.
- Tous les hiboux sont sondés aussi. Rusard nous a dit qu'il
enfoncerait ses sondes à secret partout il pourrait.

Stupéfié vraiment cette fois, Harry ne trouva rien d'autre à dire. Il ne
semblait y avoir aucune possibilité que Malefoy ait introduit un objet
dangereux ou mauvais à l'école. Il regarda Ron, qui s'était assis avec les bras pliés, regardant fixement Lavande Brown.
- Tu as une idée sur la manière dont  Malefoy… ?

- Oh, laisse tomber, Harry ! Répliqua  Ron.
- Écoute, ce n'est pas de ma faute si Slughorn nous a invité Hermione et
moi à sa stupide partie, ni l'un ni l'autre ne voulons y aller ! s'énerva Harry.
- Et bien moi, comme je ne suis invité à aucune partie, répliqua Ron, en
se levant Je pense que je vais aller me coucher.

Il se dirigea vers la porte du dortoir des garçons, laissant Harry et
Hermione le regarder fixement.
- Harry ? Interpella Delphine  apparue soudainement près de son épaule, j'ai un message pour toi.
- Du professeur Slughorn? demanda Harry, en se redressant.
- Non ... du professeur Rogue. répondit elle.
Le cœur de Harry se souleva.
- Il a dit que tu devais aller à son bureau à huit heure et demi ce soir, pour faire ta retenue… heu… il ne lui importe pas de savoir combien d'invitations tu as reçu. Et il a voulu que tu saches que tu trieras des fiches, sans employer de sort ou de potion… et il a indiqué que tu n'avais pas besoin d'apporter les
gants protecteurs.
- D'accord." marmonna Harry. "Merci beaucoup, Delphine 

Celle ci se tourna vers Cassandra.
- Oh et le professeur Rogue te fait dire que c'est pareil pour toi Cassandra, et..Il a dit je cite, tes,pouvoirs de fury ne te serviront à rien pour ce genre de tâche 

Cassandra soupira. Il n'a pas fi beaucoup apprécié ce qui s'est passé lors de ma précédente retenue.
Tous les visages convergèrent vers elle.
- Tu nous as dit que ça c'était bien passé. S'exclama Hermione.
- Oui, ça c'est bien passé, mais...Il a commencé à faire des remarques sur mon père et mon oncle, et comme j'étais en train de nettoyer des étagères  il se peut que par mégarde, une fiole d'urine de Troll ne se soit renversé...sur lui.

- Oh non, Cassy ! Gronda Ethan. Tu m'avais,promis !
- Oui, Bein il n'avait qu'à,ne pas me provoquer !
- Il devait être furieux ! S'enquit Hermione.
- Oh oui, il l'était. Il m'a traité d'incapable et de maladroite, et de tout un tas d'autres trucs. Alors je lui ai fait remarquer que l'urine de Troll  sur lui  ça changeait pas grand chose.
Et alors la il a explosé ! Il m'a puni toute la semaine.

Ethan soupira.
- Mais qu'est ce qui t'a pris ? Je croyais que tu devais te tenir tranquille cette année.
- Hé  c'est bon,  j'ai interdit à Velia de s'en mêler ! Je n'ai pas provoqué de tornades, ni de tremblement de terre, alors  lâche moi.!
- De toute façon, je l'aurais pas fait. Répliqua la voix de Velia dans sa tête.
-  pourquoi ? Demanda Cassandra surprise 
- Parce que j'ai promis à ton  père de ne plus intervenir sauf si tu devais courir un danger mortel.
- Traîtresse ! C'est à moi que tu dois obéir !
- Sûrement pas. Je suis un esprit libre.
- Un esprit libre ? Non mais tu te moque de moi ! 
- pas du tout ! Je pense donc je suis.
Cassandra secoua la tête.
- T'es complètement dingue ! T'as pris un sortilège de trop ! Ce dragon t'a grillé la cervelle !
Vexée, Velia ne répondit pas 

Dans les,jours qui suivirent,  les disputes entre Ethan et Cassandra ne firent que s'accentuer. Le jeune homme était excèdé par les remarques sarcastiques et la mauvaise humeur de Cassandra, et celle ci lui reprochait de prêter un peu trop d'attention à Delphine.
En effet elle n'avait de cesse de se coller à lui, et de chuchoter à son oreille. Ethan lui assurait qu'elle ne parlait que des cours, mais Cassandra avait bien compris que la jeune française avait des vues sur son copain.

Depuis son arrivée, elle s'efforçait d'entrer dans les bonnes grâces du petit groupe.
Ron y était sensible, ce qui n'avait rien d'étonnant. Hermione gardait une certaine méfiance envers la nouvelle venue. Quand à Harry  il ne lui prêtait qu'une attention polie.

À la mi-Octobre avait lieu leur première visite du trimestre à Pré-au-Lard.
Cassandra se demandait si ces visites seraient toujours permises étant donné les strictes
mesures de sécurité autour de l’école, mais elle fut heureuse  de savoir
qu’ils pouvaient y aller. C’était toujours bon de sortir du château pour quelques heures.

Harry avait découvert que le manuel du Prince  recellait de nombreux petits sortilèges assez amusants.
Il avait déjà essayé quelques-unes des formules magiques inventées par le Prince.
Il y avait un maléfice qui faisait pousser les ongles d’orteils dangereusement vite (qu’il
essaya sur Crabbe dans le corridor, avec des résultats très amusants)   un sort qui collait la langue au palais de la bouche (qu’il utilisa deux fois sur un Argus Rusard qui n’eut aucun soupçon, mais provoqua  un applaudissement général),et sûrement le plus utile de tous, Muffliato, un sort qui remplit les oreilles de n’importe qui, d'un bourdonnement non identifiable, de
façon à ce que de longues conversations puissent être tenues en classe sans être écouté.

La seule personne qui ne trouvait pas ces charmes amusants était
Hermione, qui gardait une inflexible expression de total désaccord et refusait de parler à Harry lorsqu’il utilisait ce charme sur tous ceux qui les entouraient.

Ce matin là, à la table du petit déjeuner, Ron raconta avec enthousiasme comment Harry l'avait tiré de son lit en le suspendant par une cheville.

- et ensuite, expliqua Ron,   il y a eu  un autre flash de lumière et je suis tombé sur le lit!. Il  souriait, en mangeant ces saucisses.

Hermione n’avait pas souri durant cette anecdote et toute son expression exprimait  maintenant un profond  désaccord.

-  Est-ce que, par hasard, ce sort est un autre de ceux de ton livre de
potions? demanda-t-elle d'un ton froid.
Harry fronça les sourcils à cette question.
- Tu vas toujours à la pire conclusion.  Protesta t'il
- C' En est un, oui ou non ?
-  Euh… oui, c’en est un, alors ?
-  Alors tu as simplement décidé d’essayer une incantation écrite à la main par un parfait inconnu.
- Pourquoi c’est si  important qu’elle soit écrite à la main ? demanda Harry,  préférant ne pas répondre au reste de la question.

-  Parce que le Ministère de la Magie ne l’a sûrement pas approuvé,
répondit Hermione. Et aussi,  ajouta-t-elle alors que Harry et Ron soupiraient....parce que je commence à croire que ce Prince est un peu douteux. »

Harry et Ron protestèrent avec véhémence 
- C’était juste pour rire ! S'exclama  Ron en mettant du ketchup sur ces
saucisses.  Juste pour rire, Hermione, c’est tout !
- Pendre les personnes à l’envers par la cheville ? demanda Hermione.
Qui met son énergie à faire des sorts pareils ?
-  Fred et George. » dit Ron haussant les épaules, « C’est leur sorte de
trucs. Et, euh…

-  Mon père.  dit Harry qui venait tout juste de se souvenir.
-  Quoi ? S'exclama Ron et Hermione ensemble.
-  Mon père a utilisé ce sort. » dit Harry, « Je… Sirius  me l’a dit.

Cette dernière partie n’était pas vraie; en réalité, Harry avait vu son père
utiliser ce sort sur Rogue, mais il ne n
n'avait jamais raconté à Ron,  Hermione et Cassandra cette excursion dans le Pensine. Maintenant, par contre, une merveilleuse possibilité lui vint à l’esprit. Est-ce que le Prince de  Sang Mêlé pourrait être… ?

-  Peut-être que ton père l’a utilisé Harry,  commença Hermione, « mais il n’est pas le seul. Nous avons vu plusieurs personnes l’utiliser, au cas où vous l’auriez oublié. Accrocher des personnes dans l’air. Les faire flotter
ensemble, impuissants.
Harry la regarda. Avec une désagréable sensation, il se souvint du comportement des Mangemorts à la Coupe du monde de Quidditch. Ron intervint.
- Ça, c’était différent, ! Affirma  vigoureusement Ron, ils en abusaient. Harry et son père ne faisaient que s’amuser. Tu n’aimes pas le Prince, Hermione, ajouta-t-il en pointant sévèrement une saucisse vers elle,  parce qu’il est meilleur que toi en Potions…
-  Ça n'a rien à voir avec ça !  dit Hermione, rougissant, « Je pense juste que c’est très irresponsable de commencer à faire des sorts quand tu ne connais même pas leur effet. Et arrête de parler du « Prince » comme si c’était son titre, je suis sûre que c’est juste un stupide surnom et, selon moi, il n’a pas l’air d’avoir été une personne très  gentille.

- Je ne vois pas où tu vas chercher ça, dit Harry,  s’il était un Mangemort en herbe, il ne se serait jamais vanté d’avoir du sang mêlé, non ?
Alors qu’il parlait,  Harry se rappela que son père était un Sang Pur,
mais il enleva cette pensée de sa tête. Il y penserait plus tard.

- Les Mangemorts ne peuvent pas être tous des Sangs Purs, il n’y a plus
assez de sorciers de  Sangs Purs, expliqua  Hermione entêtée,  je m’attends à ce que la plupart aient du sang mêlé prétendant en avoir du pur. C'est juste ceux qui sont nés de Moldus qu’ils détestent. Ils seraient très heureux de te laisser toi
et Ron les rejoindre.

-  Ils ne me laisseraient jamais être un Mangemort ! s'indigna Ron ; un
morceau de la saucisse partit de la fourchette qu’il pointait vers Hermione et tomba sur la tête d’Ernie Macmillan.  Ma famille entière est considérée comme  traître à son sang. C’est aussi grave que les personnes nées de Moldus pour les
Mangemorts.
-  Oh, ils aimeraient m’avoir, dit sarcastiquement Harry, nous serions les meilleurs amis du monde s’ils n’essayaient pas de me tuer.
- Ouais, renchérit Cassandra. Et moi il m'offrirait à Voldemort comme un trophée de chasse.
Ceci fit rire Ron ; même Hermione eut un petit sourire.
Jusqu'à ce qu'une distraction
arrive sous la forme de Ginny. 
-  Hé, Harry, je suis supposée te donner ça. un rouleau de parchemin avec le nom de Harry écrit dessus dans une écriture familière, petite et oblique.

-  Merci Ginny… C’est la prochaine leçon de Dumbledore!  confia -il à Ron et Hermione en ouvrant le parchemin et le lisant rapidement,
« Lundi soir! »
Il se sentait soudainement heureux et soulagé. « Tu veux venir avec nous  à Pré-au-Lard, Ginny ? demanda-t-il.
- J’y vais avec Dean… peut-être que je vous verrai là-bas,  répondit-elle,
leur envoyant un signe de la main en partant.

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