Chapitre 14 premier cours de Potion
- Tu avais besoin de te faire remarquer par Rogue dès le premier jour ? Gronda Ethan
Cassandra fronça les sourcils.
- Faut croire que oui !
Ethan soupira.
- Mais qu'est ce que tu as à la fin ? Tu as fait la gueule tout l'été, et maintenant tu fais tout pour être désagréable avec tout le monde. Je pensais que tu serais contente de revenir à Poudlard.
- Oh oui, je suis absolument ravie ! Répliqua t'elle d'un ton mordant. Ça se voit pas ? Et puis Je suis comme je suis Ethan, et si ça te plaît pas tu peux toujours changer de copine ! C'est pas les filles qui manquent ici.
Cassandra tourna les talons et disparut.
- Qu'elle mouche la pique ? demanda Harry.
Ethan haussa les épaules.
- Va savoir avec elle.
- En tout cas Rogue ne va pas être
content. . . . Je ne pourrai pas faire sa retenue ! Ajouta Harry.
Lui, Ron, Ethan et Hermione utilisèrent tout le temps de la pause pour spéculer sur ce que Dumbledore enseignerait à Harry. Ron pensait qu'il s'agissait très probablement de sorts spectaculaires et de sortilèges inconnus des Mangemorts. Hermione leur rappela que de telles choses étaient illégales, et pensait
qu'il y avait plus de chance que Dumbledore enseigne à Harry des sorts défensifs de haut niveau.
Cassandra ne reparut pas
Après la pause, Hermione partit pour son cours d'arithmancie tandis que Harry, Ron et Ethan retournaient dans la salle commune des Gryffondor. Ils y retrouvèrent Cassandra, assise sur le rebord de la fenêtre, le regard perdu sur le parc.
Ils commencèrent à contrecœur le travail donné par Rogue. Cassandra se joignit à eux à contre coeur.
Celui-ci s'avéra si complexe qu'ils n'avaient toujours pas fini quand
Hermione les rejoignit pour leur période libre d'après-déjeuner.
Ils finirent juste quand la cloche sonna pour le cours de potions de l'après-midi et ils suivirent le chemin
familier vers la salle du donjon qui avait été si longtemps celle de Rogue.
Quand ils arrivèrent dans le couloir, ils virent qu'il n'y avait qu'une
douzaine de personnes suivant ce niveau de ASPIC Crabbe et Goyle,
évidemment, n'avaient pas eu la note requise aux buses mais quatre
Serpentard, dont Malefoy, l'avaient obtenue. Quatre Serdaigle étaient ici, et un seul Poufsouffle, Ernie Macmillan, qu'Harry aimait bien en dépit de ses manières plutôt pompeuses.
- Harry ! appela Ernie solennellement, tendant la main à Harry qui
s'approchait ! Il n'y avait pas une chance de parler pendant le cours de
défense contre les forces du mal ce matin. C'était une bonne leçon, j'ai
trouvé, mais les sorts de bouclier sont de vieilles connaissances, bien sûr,
pour nous les vieux routards du D.A.. . . Et comment allez-vous, Ron…
Hermione ?
Avant qu'ils puissent dire autre chose que "bien." La porte du donjon
s'ouvrit et le ventre de Slughorn le précéda. Comme ils entraient en classe,
sa grosse moustache de morse se courbait au-dessus de sa bouche
rayonnante, et il salua Harry et Zabini avec un enthousiasme particulier.
Le donjon était exceptionnellement, rempli de vapeurs et d'odeurs
étranges. Harry, Ron, Cassandra et Ethan et Hermione reniflèrent avec intérêt en passèrent près de grands, et bouillonnants chaudrons.
Les quatre Serpentard prirent une table ensemble, de même que les quatre Serdaigle. Harry, Ron, Casdandra et Hermione en prirent une, Ethan partagea une table avec Ernie. Ils choisirent le chaudron le plus proche, d'une couleur dorée, qui émettait un attirant parfum comme Cassandra n'en avait jamais inhalé. Cela lui rappelait, simultanément, l'odeur de musc d'éthan, celui bousé de la forêt, et l'air iode de la mer.
Elle constata qu'elle respirait très
lentement et profondément. Les vapeurs de la potion l'enivraient comme une boisson.
Une grande satisfaction la remplissait. Elle sourit à Ron, qui lui
renvoya un sourire paresseux.
- Eh bien, eh bien, eh bien ! jubila Slughorn, dont le contour massif
semblait flou au milieu des nombreuses vapeurs.
- Sortez tous, vos balances,
vos kits de potions, et n'oubliez pas vos manuels de recettes avancées de
potions. . .
- Professeur ?" demanda Harry, en levant sa main.
- Harry, mon garçon ?"
- Je n'ai ni livre, ni balance ni quoi que ce soit d'autre - pareil pour Ron et Cassandra.
Nous ne pensions pas pouvoir suivre cet ASPIC, voyez vous.
- Ah, oui, le professeur McGonagall m'en a parlé . . . ne vous inquiètez pas, mon garçon, Aujourd'hui, vous pouvez utiliser les produits
de la réserve, et je suis sûr que nous pourrons vous prêter des balances et il y a un petit stock de manuels ici. On s'arrangera comme cela jusqu'à ce que vous puissiez passer commande chez Fleury et Boott. . . ."
Slughorn se dirigea vers une armoire dans un coin de la salle et, après
quelques recherches, émergea trois manuels usagés de recettes
avancées de potions de Libatius Borage, qu'il tendit à Harry et Ron et Cassandra avec trois ensembles de balances un peu ternes.
- Eh bien ! reprit Slughorn, retournant en face de la classe et gonflant sa poitrine déjà si enflée que les boutons de son gilet menaçaient d'être projetés au loin "
- J'ai préparé quelques potions, juste pour vous pour faire découvrir
leur l'intérêt. C'est le genre de chose que vous devriez savoir préparer à la fin de cette année. Vous devriez au moins en avoir entendu, parler même si vous n'en faites pas.
Qui peut me dire ce qu'il y a là-dedans ?
Il montra un chaudron près de la table des Serpentard. Cassandra se leva légèrement de son siège et vit ce qui ressemblait à de l'eau gazeuse à
l'intérieur.
La main bien entraînée d'Hermione s'éleva dans les airs bien avant qui que ce soit. Slughorn lui donna la parole.
- C'est du Veritaserum. C'est une potion sans couleur et inodore qui oblige le buveur à dire la vérité. récita Hermione.
- Très bien, très bien ! Acquiesça joyeusement Slughorn -Maintenant, continua-t-il, indiquant le chaudron près de la table des Serdaigle
- Celle-ci est assez bien connue… On en a parlé, un peu trop, dans certaines communications du ministère récemment … Qui peut… ?
La main d'Hermione fut la plus rapide une fois de plus.
- C'est du Polynectar, professeur.
Cassandra avait reconnu le lent bouillonnement la substance boueuse du second chaudron, mais elle laissa à Hermione tout loisir de répondre à la question. C'est elle, après tout, qui avait réussi à la faire, au cours de leur deuxième année.
- Excellent, excellent ! Maintenant, celui-ci. . . oui, ma chère ? dit
Slughorn, semblant maintenant, légèrement stupéfié, car la main d'Hermione pointait encore en l'air.
- C'est de l'Amortentia !
- En effet. C'est peut-être idiot de le demander, ajouta Slughorn, qui la
fixait avec application, mais je suppose que tu sais ce que ça fait ?
- C'est le filtre d'amour le plus puissant au monde ! répondit Hermione.
- Parfaitement bien ! Tu l'as identifié, je suppose, grâce à son éclat nacré
caractéristique ?
- Et la vapeur s'élevant en spirales. répondit Hermione
avec enthousiasme, et c'est censé avoir une odeur différente pour chaque personne, selon ce qui l'attire, ainsi moi je peux sentir l'herbe fraîchement coupée, le nouveau parchemin et…
Mais elle vira légèrement au rose sans finir cette dernière phrase.
- Puis-je vous demander votre nom, ma chère ? demanda Slughorn, en ignorant l'embarras d'Hermione.
- Hermione Granger, professeur.
- Granger ? Granger ? Avez-vous une relation quelconque avec Hector
Dagworth-Granger, qui a fondé la société la plus extraordinaire de passionnés de Potions ?
- Non. Je ne crois pas, professeur, mes parents sont des Moldus, vous
savez.
Cassandra vit Malefoy chuchoter quelque chose à Nott. Tous les deux riaient en douce, mais Slughorn ne fut aucunement consterné. Au contraire,
il rayonna et regarda Hermione puis Harry, qui était assis à côté d'elle.
- Oh ! Une de mes meilleures amies a des parents Moldus, et c'est la
meilleure de notre promotion ! J'imagine qu'il s'agissait de vous quand Harry a dit cela ?
- Oui, professeur ! intervint Harry.
- Bien, bien, je donne vingt points de bonus pour Gryffondor, Miss
Granger. Ajouta chaleureusement Slughorn.
Malefoy donnait l'impression d'avoir été giflé au visage par Hermione.
Celle-ci se tourna vers Harry avec une expression radieuse et chuchota "Tu
lui as vraiment dit que j'étais la meilleure élève des sixièmes années ? Oh, Harry !
- Et alors, il n'y a rien de surprenant à ça ? murmura Ron, qui pour
quelque raison semblait gêné. Tu es la meilleure de cette promotion. Je lui
aurais dit la même chose s'il me l'avait demandé !
Hermione sourit mais fit "chut !" d'un geste, pour qu'ils écoutent ce que
Slughorn disait. Ron semblait légèrement contrarié.
- Amortentia ne crée pas vraiment l'amour, bien sûr. Il est impossible de fabriquer ou d'imiter l'amour. Non, ceci causera simplement une puissante et fatale obsession. C'est probablement le plus dangereux et le plus puissant breuvage magique de cette pièce - oh oui ! insista-t-il, en regardant gravement Malefoy et Nott, tous les deux ayant un petit sourire narquois rempli de scepticisme.
- Quand vous aurez vécu aussi longtemps que moi vous ne sous-estimerez plus la puissance obsessive de l'amour.
- Et maintenant, il est temps pour nous de commencer le travail.
- Professeur, vous ne nous avez pas dit ce qu'il y avait dans celui-là. Dit
Ernie Macmillan, en indiquant du doigt un petit chaudron noir sur le bureau. de Slughorn.
La potion qu'il contenait pétillait joyeusement. Elle avait la couleur de l'or fondu, et de grosses gouttes sautaient à la surface, comme des
poissons dorés, bien qu'aucune particule ne se soit renversée.
- Oh ! reprit Slughorn. Cassandra était sûre que Slughorn n'avait pas du tout oublié la potion, mais qu'il attendait qu'on le lui demande pour obtenir un effet dramatique.
- Et bien. Ça. Et bien, mesdames et messieurs, c'est la plus curieuse des potions. Elle s'appelle Felix Felicis. Je parie…" il se tourna vers
Hermione avec un sourire, qui laissa l'auditoire pantelant "que vous savez ce qu'est Felix Felicis, Miss Granger ?
- C'est une potion de chance ! répondit Hermione avec enthousiasme.
Elle vous rend chanceux !
La classe entière semblait fixer sur le chaudron.
Maintenant, Cassandra pouvait voir de Malefoy l'arrière de sa tête blonde et lisse, parce qu'il prêtait enfin à Slughorn sa pleine attention.
- Parfaitement exact, encore dix points pour Gryffondor. Oui, c'est un
drôle de petit breuvage magique, Felix Felicis ! Désespérant à réaliser, et désastreux si on se trompe. Cependant, s'il est brassé correctement, comme ce doit l'être, vous constaterez que tous vos efforts en valent la peine... au moins jusqu'à la disparition des effets.
- Pourquoi les gens n'en boivent pas tout le temps, professeur ? demanda
ardemment Terry Boot.
- Car si on en prend trop, cette potion provoque l'étourderie, l'imprudence, et une suffisance dangereuse ! Trop de bonnes choses, vous savez. . . C'est
hautement toxique en grandes quantités. Mais prises avec parcimonie, et très occasionnellement . . .
- En avez-vous déjà pris, professeur ? demanda Michael Corner avec
intérêt.
-Deux fois dans ma vie. Une fois quand j'avais vingt-quatre ans, une fois quand j'en avais cinquante-sept. Deux cuillerées à café prises avec le petit déjeuner. Ce furent deux jours parfaits !
Il regardait fixement et rêveusement au loin. Qu'il joua ou pas la comédie,
Cassandra pensa que l'effet était excellent.
- Et ça ! continua Slughorn, revenant apparemment sur terre, C'est ce que
j'offrirai comme prix pour cette leçon.
Il y eut un silence que seuls troublaient les bouillonnements et les glougloutement, d'un coup dix fois plus forts, des potions environnantes.
- Une minuscule fiole de Felix Felicis !" dit Slughorn, en sortant de sa poche et en leur montrant une toute petite bouteille en verre avec un
bouchon en liège. C'est suffisant pour douze heures de chance. De l'aube au crépuscule, vous serez chanceux pour tout ce que vous entreprendrez.
Cependant, je dois vous avertir que Felix Felicis est une substance
interdite dans les événements sportifs, les concours organisés, les examens ou les élections. Ainsi, le gagnant devra l'employer seulement un jour ordinaire. . . et découvrir comment ce jour ordinaire deviendra extraordinaire !
- Donc, reprit Slughorn, soudainement vif, Comment allez-vous faire pour gagner ce prix fabuleux ? Et bien, en ouvrant votre manuel de "réalisation avancée de potions, à la page dix... Vous avez un peu plus d'une
heure devant vous, pendant laquelle vous devrez vous approcher le plus
possible de "l'Ébauche de la Mort Vivante". Je sais que c'est plus difficile que tout ce que vous avez fait auparavant, et je n'espère une potion parfaite de quiconque. La personne qui fera le mieux, cependant, gagnera cette petite bouteille de Felix Felicis. En avant !
Il y eut un grand bruit de raclement car chacun tirait son chaudron à lui et quelques forts tintements quand tous commencèrent à placer des poids sur les balances, mais personne ne parla. La concentration dans la salle était
maximale. Cassandra vit Malefoy potasser fiévreusement son manuel de "réalisation avancée de potions". Il était, on ne peut plus clair, que Malefoy désirait vraiment ce jour de chance.
Harry remit rapidement en place les
autres pages du livre en lambeaux que Slughorn lui avait prêté.
À son grand désagrément, il vit que le propriétaire précédent avait annoté
toutes les pages, de sorte que les marges étaient aussi noires que les parties imprimées. Se penchant pour déchiffrer la liste des ingrédients, (même ici, le propriétaire précédent avait fait des annotations et des remarques) Harry se dirigea ensuite vers la réserve pour trouver ce dont il avait besoin.
En retournant à son chaudron, il vit que Malefoy hachait, aussi rapidement qu'il pouvait, des racines de valériane.
Chacun jetait régulièrement des coups d'œil aux environs pour voir ce que
faisait le reste de la classe. C'était à la fois un avantage et un inconvénient en cours de potions car il était difficile de garder votre travail privé. En dix
minutes, la salle fut était pleine de vapeurs bleuâtres. Hermione, bien sûr, semblait être la plus avancée. Sa potion ressemblait déjà au liquide couleur Corinthe, lisse et noir, mentionné à l'étape de mi-parcours.
Quand il eut fini de couper ses racines, Harry se pencha de nouveau sur son livre. C'était très agaçant, d'essayer de déchiffrer les instructions sous toutes les stupides inscriptions du propriétaire précédent, qui pour quelque
raison, avait contesté le sens de découpe du haricot sopophore et avait écrit l'instruction alternative suivante :
L'écrasement avec le côté plat d'un couteau en argent, permet de mieux extraire le jus que le découpage.
- Professeur, je pense que vous avez connu mon grand-père, Abraxas
Malefoy ? Cassandra releva la tête. Slughorn passait juste à côté de la table des Serpentard.
- Oui." Répondit Slughorn sans regarder Malefoy " Je fus désolé
d'entendre qu'il était mort, bien que naturellement ce n'était pas inattendu : la varicelle de dragon à son âge …
Et il continua son chemin. Cassandra retourna à son chaudron, un petit sourire satisfait aux lèvres. Elle songeait que Malefoy avait compté être traité comme Harry ou Zabini. Peut-être même espérait-il un certain traitement de faveur comme cela avait été le cas avec Rogue. Il semblait que Malefoy ne devrait s'appuyer sur rien d'autre que son talent pour gagner la bouteille de Felix Felicis.
Le haricot sopophore s'avéra très difficile à découper. Harry se tourna
vers Hermione.
- Puis-je emprunter ton couteau en argent ?
Elle accepta avec impatience, sans quitter des yeux sa potion, qui prenait une couleur mauve-foncé, cependant que le livre parlait d'une légère nuance lilas à cette étape.
Harry écrasa son haricot avec le côté plat du couteau. À son grand
étonnement, il put immédiatement extraire tant de jus qu'il semblait
impossible qu'un simple haricot ait pu tout le contenir.
En le versant à la hâte dans le chaudron, il vit, à sa grande surprise, que la potion virait instantanément à la nuance lilas décrite par le manuel.
Son aversion pour le propriétaire précédent disparut tout à coup et Harry lut les ligne d'instructions suivantes. Le livre indiquait qu'il fallait remuer dans le sens contraire des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que le breuvage devienne clair comme de l'eau. Les notes dans la marge indiquaient, par contre, qu'il fallait, après sept tours dans le sens contraire des aiguilles d'une
montre, ajouter un tour dans l'autre sens. L'ancien propriétaire pourrait-il avoir raison une seconde fois ?
Harry remua dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, retint son
souffle, et remua une fois dans l'autre sens. L'effet fut immédiat. La potion
vira au rose pâle.
- Comment as-tu fait ça ? demanda Hermione, la face rouge et les
cheveux rendus de plus en plus touffus par les vapeurs de son chaudron. Sa potion était toujours résolument violette.
- Ajoute un tour dans l'autre sens…
- Non, non, le livre dit le sens inverse des aiguilles d'une montre !
s'entêta-t-elle.
Harry leva les épaules et continua ce qu'il faisait. Sept tours à l'envers, un
tour à l'endroit, une pause… sept tours à l'envers, un tour à l'endroit…
De l'autre côté de la table, Ron râlait continuellement. Sa potion ressemblait à de la réglisse liquide.
Cassandra, était en sueur, et se chamaillait avec Velia. Sa potion ressemblait à du goudron et en avait l'odeur
Harry jeta un coup d'œil aux alentours. Dans la mesure où
il put le voir, aucune autre potion n'était aussi claire que la sienne. Il se sentit transporté de joie, ce qui n'était jamais arrivé dans le donjon.
- C'est… l'heure ! clama Slughorn. Arrêtez immédiatement, s'il vous
plaît !
Slughorn se déplaça lentement entre les tables, observant l'intérieur des
chaudrons. Il ne faisait aucun commentaire, mais à l'occasion, agitait un peu la potion et reniflait. Il atteignit enfin la table où Harry, Ron, Hermione, et Cassandra,
étaient assis. Il sourit tristement en regardant dans le chaudron de Ron.
Il grimaça devant celle de Cassandra,
La potion d'Hermione obtint de lui un signe d'approbation. Puis il vit Harry, et un regard de plaisir incrédule passa sur son visage.
- Tu es le gagnant sans la moindre contestation ! lança-t-il dans le donjon.
Excellent, excellent, Harry ! Bon sang, tu as hérité le talent de ta mère. Lily
avait la main fine pour les potions ! Toi aussi, donc, voici la fiole de Felix
Felicis, comme promis. Fais en bon usage !
Harry glissa la minuscule bouteille de liquide doré dans sa poche
intérieure, sentant se mêler désagréablement à son plaisir, les regards furieux des Serpentard et la culpabilité à l'expression déçue d'Hermione. Ron et Cassandra semblaient simplement sidérés.
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