chapitre 12 LA LEGENDE DU DRAGON ECARLATE
Le grand hippogriffe gris, Buck, était attaché devant la cabane de Hagrid.
À leur approche, il cliqueta de son bec coupant comme un rasoir et tourna
vers eux son énorme tête.
- Oh ! fit Hermione nerveusement. Il est toujours un peu effrayant, n'est-
ce pas ?
Harry fit un pas en avant et salua bas l'hippogriffe sans le quitter des yeux ou cligner.
Après quelques secondes, Buck, à son tour, se plia pour saluer.
- Comment vas-tu ? lui demanda Harry d'une petite voix, s'avançant pour lui gratter sa tête plumeuse.
Tu t'ennuies de lui ? Mais tu es content ici avec Hagrid, non ?
- Oh ! grogna une voix forte.
Hagrid arrivait en passant le coin de sa cabane, avec sur lui un grand
tablier fleuri et en portant un sac de pommes de terre. Son énorme chien, Crockdur, était sur ses talons. Crockdur aboya fort et bondit en avant.
- N'allez pas plus loin ! Sinon, il vous croque les doigts… oh. C'est vous !
Crockdur sautait déjà sur Hermione et sur Ron, essayant de leur lécher les
oreilles. Hagrid s'arrêta et les regarda une fraction de seconde, puis se tourna et rentra dans sa cabane, fermant la porte derrière lui .
- Oh ça alors ! S'exclama Hermione.
- Ne t'inquiète pas pour ça. dit Harry tranquillement. Il marcha vers la
porte et frappa fort.
- Hagrid ! Ouvrez , nous voulons vous parler !
Aucun son ne vint de l'intérieur.
- Si vous n'ouvrez pas la porte, nous l'ouvrirons de force ! insista Harry,
en sortant sa baguette.
- Harry ! s'indigna Hermione, choquée. Tu ne peux quand même pas…
- Si, je peux ! Recule-toi…
Mais avant qu'il ait pu dire autre chose, la porte se rouvrit encore comme Harry l'avait prévu, et Hagrid apparut, avec une mine, en dépit du tablier fleuri, franchement inquiétante.
- Je suis un professeur ! hurla-t-il à Harry. Un professeur, Potter ! Et tu
me menaces de forcer ma porte !
- Je suis désolé, professeur. dit Harry, en insistant sur le dernier mot,
pendant qu'il rangeait sa baguette dans sa robe.
Hagrid sembla assommé.
- depuis quand m'appelles-tu professeur ?
- Depuis quand m'appelez-vous "Potter" ?
- Oh, très bien ! grommela Hagrid Très drôle. C'est moi qui t'ai insulté ? D'accord, entrez, petits ingrats. . .
Marmonnant sombrement, il s'effaça pour les laisser passer. Hermione,
plutôt effrayée, entra après Harry.
- Alors ? ronchonna Hagrid, pendant que Harry, Ron, et Hermione
s'asseyaient autour de son énorme table en bois, Crockdur posant
immédiatement sa tête sur les genoux de Harry et bavant partout sur sa robe.
- Qu'est-ce qui vous amène ? le remord ? Vous vous sentiez désolé pour moi ? Vous m'imaginez seul ou quelque chose du même genre ?
- Non, nous voulions juste vous voir.
- On s'est ennuyé de vous ! ajouta Hermione timidement.
- Ennuyé de moi ? grogna Hagrid ouais, Bon !
Il s'agitait dans tous les sens, secouant le thé dans son énorme bouilloire
de cuivre, marmonnant tout le temps. Enfin il déposa cinq énormes tasses
d'un thé brun-acajou devant eux et un plat de biscuits secs. Harry était assez affamé même pour la cuisine de Hagrid, et en prit un immédiatement.
- Hagrid, osa timidement Hermione, quand il les rejoignit à table et
commença à éplucher des pommes de terre avec des geste brutaux comme si chaque tubercule lui avait fait personnellement du mal
- Nous voulions vraiment continuer les soins aux créatures magiques, vous savez.
Hagrid poussa un grognement. Cassandra s'imagina que des fantômes s'étaient abattus sur les pommes de terre, et en son fort intérieur fut content de ne pas rester dîner.
- Nous le voulions ! insista Hermione. Mais aucun de nous n'a pu l'adapter à son programme !
- Oui. Bon ! répéta Hagrid.
Il y eut un étrange bruit de succion et ils regardèrent tous autour d'eux :
Hermione émit un petit cri de souris. Ron bondit de son siège, et se dépêcha de s'éloigner du grand baril près de l'endroit d'où venant justement le bruit. Il y avait plein de choses qui ressemblaient à des larves longues d'un pied, gluantes, blanches, et frémissantes.
- Qu'est-ce que c'est, Hagrid ? demanda Harry, essayant de se montrer intéressé plutôt que révulsé, mais reposant tous de même son gâteau sec.
- Seulement des vers géants. Répondit Hagrid.
- Et ils se développent en... ?" s'inquiéta Ron.
- Ils ne grandiront plus. Je les gardais comme nourriture pour Aragog.
Et sans avertissement, il éclata en larmes.
- Hagrid ! gémit Hermione, en se levant, en contournant la table de façon à éviter le baril de larves, et en lui passant un bras autour des épaules.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- C'est. . . eux . .." hoqueta Hagrid, ses yeux noirs continuant à couler
pendant qu'il essuyait son visage avec son tablier. "C'est . . . Aragog ... Je
crois qu'elle est en train de mourir… Elle est tombée malade au cours de l'été et elle ne va pas mieux.... Je ne sais pas ce que je ferai si elle ... si elle ...
Nous avons été ensemble si longtemps. ...
Hermione tapota l'épaule de Hagrid, n'ayant rien à dire. Cassandra savait ce qu'elle ressentait. Elle avait vu Hagrid prendre un méchant bébé dragon pour un gentil nounours, chantonner pour des scorpions géants à pinces et à aiguillons, mais c'était peut-être la plus incompréhensible de toutes ses fantaisies de monstre :
l'énorme araignée parlante, Aragog, qui demeurait aux tréfonds de la forêt interdite et à laquelle Harry et Ron avaient échappé de justesse quatre ans auparavant.
- Y a-t-il… Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?" demanda
Hermione, en ignorant les grimaces effrénées et les mouvements de tête de Ron.
- Je ne pense pas, Hermione. Répondit Hagrid, essayant de refouler ses
larmes. Tu vois, le reste de la tribu… La famille d'Aragog. . . ils
deviennent un peu bizarre maintenant qu'elle est… un peu nerveux …
- Oui, je pense que nous en avons eu quelques aperçues !" approuva Ron
dans un éclair de compréhension.
- ... Je ne crois plus que quiconque soit en sécurité en s'approchant
d'eux…" termina Hagrid, en se mouchant dans son tablier. Mais merci de ton offre, Hermione. ... ça représente beaucoup pour moi.
Après ça, l'atmosphère s'apaisa considérablement. Bien que ni Harry ni Ron, ni Cassandra ni Ethan n'aient montré d'inclination pour aller porter des vers géants à une meurtrière et gargantuesque araignée, Hagrid sembla leur montrer autant de reconnaissance que s'ils avaient proposé de le faire et il retrouva son humeur habituelle.
- Ah, j'ai toujours su que vous n'arriveriez pas à caser mes heures de cours dans votre emploi du temps. Dit-il d'une voix bourrue en leur versant plus de thé. Même en utilisant le Retourneur de temps…
- Nous ne pouvons plus le faire. Nous avons utilisé le crédit total du
Retourneur de temps, au ministère, l'an passé. C'était dans la gazette du
sorcier.
- Ah, alors dans ce cas… Il n'y a aucune manière de faire autrement... Je suis désolé d'avoir été… je sais… j'étais inquiet pour Aragog… je me suis demandé si… si le professeur Gobe-Planche vous avait bien enseigné…
Après que chacun des cinq ait précisé catégoriquement, en mentant, que
le professeur Gobe-Planche, qui avait remplacé Hagrid plusieurs fois, était
un professeur lamentable. Le résultat fut que Hagrid les garda jusqu'au
crépuscule et qu'il était redevenu gai.
Cassandra en profita pour l'interroger
- Hagrid, vous vous y connaissez en dragon, est ce qu'il existe des dragons rouges ?
- Rouge dis tu ? Et bien il existait une race de dragon rouges mais ils ont disparus il y a bien longtemps pourquoi cette question ?
- Parce que j'en ai affronte un pas plus tard que ce matin.
Hagrid lui adressa un regard surpris.
- Comment ça affronter ? Ici, à Poudlard ?
Elle lui raconta son combat contre la fausse fury et son dragon.
- Je vois. Répondit Hagrid. Mais c'est impossible. Les dragons écarlates ont été décimés, il y a bien longtemps, à l'époque des derniers dragonniers.
- Des dragonniers ? Demanda Hermione.
- Oui, vois tu, c'est une vieille légende, mais comme toutes les légendes, elles se base sur des faits réel. Mais ça m'étonne que tu ne la connaisses pas Hermione.
Celle ci rougit jusqu'aux oreilles
- Je ne m'interresse pas beaucoup aux légendes. Avoua t'elle.
- Hum, tu sais,ce pays et tout particulièrement ce qui touche à la magie est basé sur des légendes.
D'après cette légende, les premiers sorciers à utiliser la magie étaient des elfes. Oh ils ne ressemblaient pas aux elfes de maisons, non, ils ressemblaient à des hommes, avec des oreilles en pointe.
Ils étaient tous très beaux
Bref.
Certains d'entre eux étaient des elfes, sylvestre, et d'autres des elfes noirs.
Les elfes sylvestre, chevauchaient des dragons. On les appelaient des dragonniers. Leurs dragons étaient rouges, et très grands. Ils venaient au monde dans la montagne de feu.
Les dragon écarlates sauvages offraient quelques un de leurs oeufs au dragonniers afin de conserver la paix entre les dragons et les elfes
Et grâce à cela, les dragonniers imposaient l'ordre.
Maus il y eut une révolte. Les elfes noirs voulaient le pouvoir.
Ils massacrèrent les dragons sauvages et les dernier survivants, s'en prirent aux dragonniers. Ce fut une lutte fratricides qui entraîna la perte des dragons rouges et des elfes sylvestres.
- Donc, reprit Cassandra, les dragons rouges n'existent plus. Pourtant je l'ai vu de très près.
- Et bien, voilà qui est surprenant. Ce doit être un dragon magnifique. S'exclama Hagrid, des étoiles dans les yeux. J'aimerais beaucoup le voir.
Ron et Harry s'adressèrent un regard
Entendu.
- Mais les elfes noirs, que sont ils devenus ? Demanda Hermione.
- Ils ont régner sur le monde des hommes, mais ils étaient cupides cruels, et arrogants. Ils se sont retournés, vers ceux qui leur avait fait don de la magie, les anges, aussi ceux ci les ont punis et leur ont donné la forme qu'ils ont aujourd'hui les obligeant à servir ceux qu'ils persécutaient.
Ensuite, les anges ont abandonné la terre, et les démons sont alors venus.
La suite vous la connaissez. Le démon lilith est tombé amoureuse d'un humain. Ils ont eu un enfant, Morgane, et les hommes ont eu accès à la magie à leur tour.
Le démon Asmodee à donné naissance à Merlin, et Morgane et Merlin se sont affronté pendant des décennies.
- Ne me parlez plus de Morgane ! S'exclama Cassandra avec une moue écoeurée.
Ils regagnèrent le château, détendus.
A leur arrivée dans la grande salle, ils découvrirent que le tabouret qui servait à la répartition, avait été installé, et le choixpeau trônait dessus.
C'était plutôt inhabituel.
Dumbledore attendit que tous fut installés pour prendre la parole.
- Mes chers élèves, je me doute bien que vous vous demandez pourquoi le choixpeau magique se trouve parmi nous.
Rarement dans l'histoire de Poudlard, nous avons accueilli des élèves en cours d'année, même si celle ci ne fait que commencer. Et plus rarement encore, une élève de sixième année.
Cependant, cette jeune fille m'a été chaudement recommandée par la directrice de Beaux Baton, Madame Maxime. Aussi je vous demande de faire bon accueil à miss Delphine De Saint Johns.
Une jeune fille apparut alors. Elle devait mesurer dans les un mètre soixante dix, longue et fine, de longs cheveux blonds, et des yeux noisettes,
Elle était assez jolie. Elle avait l'air timide et mal à l'aise devant tous les regards curieux posés sur elle.
- Naturellement, reprit Dumbledore, Miss de Saint Johns va devoir se plier à la tradition de la répartition.
Le professeur McGonagall l'appela, et elle se dirigea vers elle. Elle s'installa sur le tabouret et le professeur posa sur sa tête, le choixpeau.
Il lui fallut plusieurs minutes avant de déclarer.
- GRYFFONDOR !
Il.y eut un tonnère d'applaudissements à la table des lions qui se levèrent pour l'accueillir.
Ron s'écarta lui faisant de la place entre lui et Hermione.
Elle vint s'asseoir près d'eux.
Et Cassandra frémit.
Aussitôt, Velia bondit à l'intérieur.
- Tu l'as senti toi aussi ? Demanda t'elle.
- Oui, répondit Cassandra. Une aura de magie noire.
- Oui, cette fille n'est pas nette. Tu crois.. Que je dois la tuer ?
- Non ! Répliqua fermement Cassandra. Attendons de voir ce qu'elle vient faire ici.
- Comme tu veux, mais, si elle s'en prend à qui que ce soit, je la tue !
Cassandra hocha la tête et observa Delphine à la dérobée.
- Qu'est ce que cette fille faisait la ? Qui était elle ?
Elle se rappela le discours de Dumbledore.
"En définitive, le plus grand danger vient de vous" Il ne pouvait mieux dire. Cassandra avait la certitude qu'il venait de faire entrer le loup dans la bergerie.
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