CHAPITRE 9 LA MARQUE DES TENEBRES.

Après que Cassandra se fut enfuie en demandant à Hermione de veiller sur Leo, ce fut la panique. Hermione attrapa le bébé qui réveillé en sursaut se mit à pleurer, et le confia à Ginny.

À la lueur des feux de camp, Harry, Ron Hermione et Ginny, virent des gens affolés courrir vers les bois, fuyant quelque chose qui traversait le pré, dans leur direction, quelque chose qui émettait d'étrange éclats de lumière, et lançait des détonations semblable à des coup s de feu. Des exclamations moqueuses, des explosions de rire, des vociférations d'ivrogne leur parvenaient au milieu des Hurlements de terreur. Enfin, une puissante lumière verte illumina la scène.

Une foule serrée de sorciers avançait d'un même pas, la baguette magique pointée en l'air. Ils traversaient lentement le pré. Ils plissèrent  les yeux pour mieux les voir. Leurs visages étaient cachés par des cagoules. Loin au dessus d'eux,
Flottaient dans l'air quatre silhouettes qui se débattaient  ballotées, en tout sens dans des positions grotesques. Les sorciers masqués ressemblaient à des marionnettistes et les silhouettes suspendues au dessus de leurs têtes, semblaient être de simples  pantins animés par des fils invisibles qu'actionnaient les baguettes magiques, deux des silhouettes étaient toutes petites.

D'autres sorciers se joignaient à la troupe masquée, montrant du doigt avec de grands éclats de rire, les quatre corps qui flottaient dans les airs.
Des tentes s'effondraient sur le chemin de la foule en marche, qui ne cessait de grossir, à mesure qu'elle avançait. Une ou deux fois Harry vit un sorcier détruire une tente, qui se trouvait sur son chemin d'un coup de baguette magique. Plusieurs d'entre elles prirent feu, et les hurlements de terreur redoublèrent.

Les quatre malheureux qui flottaient en l'air furent soudain éclairés, par une tente en flammes, et ils reconnurent le directeur du camping, monsieur Roberts, les trois autres devaient être sa femme et ses enfants D'un coup  de  baguette magique, l' un des marcheurs fit basculer madame Roberts la tête en bas, sa chemise de nuit se retourna. Découvrant une culotte d'une taille impressionnante. Elle se débattit furieusement, pour essayer de se couvrir. Pendant que la foule, au dessous d'elle criait et sifflait dans un déchaînement d'allégresse.

-  C'est répugnant ! Murmura Ron, en regardant le plus petit des enfants moldus, qui s'était mis à tourner comme une toupie, à vingt mètres au dessus du sol, sa tête ballotant de tout côtés. C'est vraiment répugnant.

- On va aider les Aurors cria Arthur  dans le tumulte en relevant ses manches. Allez vous réfugier dans les bois, je reviendrais vous chercher quand ce sera terminé. . Et surtout, restez ensemble.

Bill, Charly et Percy se ruaient déjà sur les marcheurs, de même que des Aurors.
- Viens, dit Fred en attrapant la main de Ginny.
George prit Leo, dans ses bras, et ils coururent vers le bois.
Harry, Ron et Hermione  les suivirent.
Arrivés à la lisière du bois, ils se retournèrent pour voir ce qui se passait.

La foule des sorciers était plus nombreuse que jamais. Les Aurors se frayaient un passage parmi la cohue, essayant de s'approcher des sorciers cagoulés, mais leurs efforts restaient vains. Ils semblaient avoir peur de lancer un sort qui pourraient provoquer la chute brutale des moldus.

Les lanternes colorées qui avaient éclairé le chemin du stade étaient éteintes. Des silhouettes sombres trébuchaient parmi. Les arbres, des enfants pleuraient, des cris angoissés, des appels paniqués retentissaient autour d'eux dans l'air froid de la nuit. Ils étaient bousculés en tout sens par des gens dont ils ne voyaient pas les visages.

Puis, Ron poussa un cri de douleur.
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Hermione. D'une voix inquiète ? En s'arrêtant si brusquement, que Harry la heurta de plein fouet. Ron, ou es tu ? Oh, c'est idiot. Lumos.
Elle fit jaillir de sa baguette un rayon lumineux qui éclaira le chemin. Ron était étendu de tout son long par terre.
- J'ai trébuché sur une racine. Dit il avec colère en se relevant.
- Avec des pieds de cette taille c'est difficile  de faire autrement. Dit une voix traînante, derrière eux.
Harry Ron et Hermione se retournèrent et virent Drago Malefoy, seul, appuyé contre un arbre, l'air parfaitement détendu, les bras croisés, il avait dû observer la scène bien à l'abri.

Ron conseilla à Malefoy de faire quelque chose qu'il n'aurait sûrement pas dit devant Molly Weasley.
- Surveille un peu ton langage, Weasley, dit Malefoy, une lueur étincelante dans ses yeux pales. Vous feriez peut être mieux de vous dépêchez, j' imagine que vous  n'avez pas envie qu'elle se fasse répérer. Dit il en désignant Hermione.

Au même moment, une détonation aussi puissante que celle d'une bombe retentit au dessus du camping et un éclair de lumière verte illumina brièvement les arbres, qui les entouraient.
- Qu'est ce que tu veux dire ? Lança Hermione d'un air de défi ?
- Granger, je te signale qu'ils sont décidés à s'en prendre aux moldus. Répondit Malefoy. Tu as envie de montrer ta culotte en te promenant dans les airs ? Si c'est ce que tu veux, tu n'as qu'à rester ici. Il arrivent. Et ça nous fera un spectacle intéressant.
- Hermione est une sorcière. Répliqua Harry, avec colère.
- Pense ce que tu voudras, Potter, mais si tu crois qu'ils ne sont pas capable de répéter une sang de bourbe, restez donc ici, tous les trois.
- Fais attention à ce que tu dis ! S'exclama Ron.
- Laisse tomber. Dit Hermione en le retenant par le bras, alors qu'il faisait un pas vers Malefoy.

Une  nouvelle explosion encore plus forte retentit de l'autre côte des arbres. Provoquant des hurlements autour d'eux.

Malefoy eut un petit rire.
- Ils ont vite peur. Dit il. J'imagine que vos pères essaient d'aider les moldus. Ils vous  ont dit de vous cacher.
- Et tes parents ou sont ils ? Demanda Harry avec Hargne. Je parie qu'ils portent des cagoules.
Malefoy, toujours souriant, les toisa.
- Si c'était le cas, tu penses  bien que je ne te le dirais pas. Potter.
- Bon, ça suffit. Dit Hermione. En lançant à Malefoy un regard dégouté. Allons rejoindre les autres.
- Tu ferais mieux de te cacher. avec ta grosse tête mal coiffée. Lança Malefoy, d'un ton méprisant.
- Venez. Dit Hermione. Entraînant Harry et Ron.
- Je te parie ce que tu veux que son père est là bas avec une cagoule sur la tête. S'emporta Ron.
- Espérons que les Auror le coinceront. Dit Hermione avec fougue.
- J'espère que mon père le coincera. Dit Harry.
- Ou Sirius. Reprit Ron, je suis sur qu'il adorerait le prendre en flagrant délit.
- Si c'est le cas, je plains Malefoy. Sirius le déteste. Il lui fera passer un sale quart d'heure. Dit Harry.
- Je me demande ou est Cassandra. Dit Hermione.
- La connaissant, elle doit flanquer des roustes à ces sales types. Répondit Harry
- J'aimerais pas être à leur place dit Ron. Avec un frisson.

Les Aurors s'étaient rassemblés autour des hommes cagoulés. Mais ils étaient en sous effectif, et ils ne pouvaient  pas faire grand chose, car ils  redoutaient de blesser les moldus.
La foule compact rendaient leurs manœuvres délicates.

Un  peu partout, des détonations, des incendies se déclaraient. Des gens couraient hurlaient, se bousculaient  et se piétinaient . C'était un spectacle apocalyptique

Meredith arriva au milieu de ce désastre.
- Oh non.
- Putain, gronda James.
- Bon, soupira t'elle. Je peux pas te laisser là.
- Il faut que tu ailles les aider.
Elle soupira.. Elle avait peur pour Leo. Ou était il ? Et les enfants ? Harry, Ron, Hermione ?
- Plus tard. Dit elle. Je te ramène chez toi.
- Non, Meredith, ils ont besoin de toi.
- Je te dépose et je reviens. Tu as besoin de soin. Tu es trop vulnérable ici.
Elle lui prit le bras et ils transplanèrent de nouveau.

Sirius avait rejoint le camping, et ils luttait auprès de Franck, et des frères Prewett, mais la foule trop nombreuse, et les moldus trop vulnérables, entravaient leurs actions.

Cassandra arriva près de ce qui restait de leur tente. Elles avaient brulées, et ses amis n'étaient plus là.
- Merde !
- Je te le fais pas dire ! Dit une voix, près d'elle
Elle se retourna et se retrouva face à Ethan Mackay.
- T'es encore là toi. Dit elle.
- Bein tu vois.
Il soutenait une femme très âgée, et visiblement blessée.
- Il faut bien que quelqu'un les aide.
Il désigna un groupe de personnes, incapables de se déplacer, ou en tout cas, pas de façon suffisemment rapide
Cassandra soupira.
- Tu n'y arriveras pas tout seul. Dit elle.
- Je sais. Mais.. Je ferais ce que je pourrais.
- OK, rassemble les. Je m'en charge.
- Toi ? Dit il, et comment tu comptes  t'y prendre au juste ?
- Comme ça.
Elle ferma les yeux, et lorsqu' elle les rouvrit, il recula.
- Bein merde alors.
À la place des yeux gris, deux billes noires luisaient à la lueurs des feux.
- Comment tu fais ça ? Demanda t'il.
Mais elle ne répondit pas.
Elle leva les bras, et les gens furent soulevés et volèrent en douceur, jusqu'au chemin conduisant au stade
Les yeux exorbités, Ethan observait la  scène, incrédule
- C'est... C'est toi qui...
Elle se tourna alors vers lui.
- Va te mettre à l'abri, dit elle. J'ai des choses à faire, et je ne veux pas t'avoir dans les pattes.

Et elle s'avança dans le champ de ruine, droit devant elle, écartant d'un geste les obstacles qui se dressaient devant elle. Elle avançait au milieu  du chaos, droite et fière.

Ethan n'avait jamais rien vu de pareil.
- Mais c'est qui, cette fille ? Se demanda t'il, admiratif, devant son courage et sa puissance..
- Qu'est ce qu'elle est belle ! Murmura t'il encore.

Au milieu  des hurlements, des détonations de la panique, et des lueurs des baguettes, une jeune fille avançait. Elle n'avait pas plus de quatorze où quinze ans. Ses longs cheveux noirs flottaient autour d'elle, elle marchait avec assurance, comme si la pagaille qui régnait autour d'elle, n'était qu'une illusion.
Elle marchait droit devant elle, sur la foule, dans son pyjama à poids.
Autour d'elle, les incendies s'éteignaient.

Lorsqu'elle arriva à quelques mètres, les Aurors s'écartèrent.
- D'où elle sort celle là ? Lança une voix.
- Hé, Gamine, dégage. Dit une autre voix.
- T'as vu ses yeux ? Dit un autre.

Car la jeune fille avait deux billes noires, insondables à la place des yeux.
Le silence  se fit tout à coup. Comme si tout le monde s'était immobilisé sans bruit.

La jeune fille  leva les bras et une puissance invisible, et gigantesque éteignit tous les feux. Les moldus qui flottaient toujours en l'air, furent emportés comme soulevés par une  bourrasque énorme, ils disparurent de la vue des hommes qui  à présent tendaient leurs baguettes en face d'eux, visant l''adolescente.

Elle baissa les bras, les ramenant le long de son corps. La foule s'écarta des hommes cagoulés.
Des lueurs multicolores sortirent des baguettes des hommes et convergèrent vers la sorcière. . Elles se heurtèrent à un champ de force. Celle ci projeta alors ses bras devant elle et une bourrasque gigantesque souleva les hommes encagoulés, ils tourbillonnèrent, comme emportés par une tornade.
Puis, elle les repoussa violemment.
Ils furent projetés loin derrière.
Une bonne partie  d'entre eux, bien qu'étourdis parvinrent à transplaner, les autres furent cueillis par les Aurors.

Et la jeune sorcière, perdit connaissance.
Sirius se rua sur sa fille. Et la prit dans ses bras. À genoux dans la terre brûlée, il lui caressait les cheveux, lui murmurait des paroles de réconfort.

Meredith avait déposé James devant chez lui, et avait aussitôt transplané.
Lorsqu'elle arriva dans le camping, le spectacle lui serra le cœur. Les yeux ronds, elle vit sa fille avancer au milieu des gens paniqués. L 'aura de puissance qui l'enveloppait était impressionnante. Elle avançait avec calme et détermination.
Pétrifiée, Meredith l' observa pendant qu'elle levait les bras, et retint son souffle, tandis que les moldus disparaissaient emportés par cette puissance.
Son cœur manqua un battement lorsque les baguettes lancèrent leurs lueurs mortelles, contre elle.
Elle respira, soulagée, en les voyant s'arrêter tout près d'elle. Puis, impuissante, elle assista à la colère de la fury, impressionnée, par sa puissance, et sa maîtrise.

Et Cassandra perdit connaissance. Dans le silence de plomb, qui suivit, interrompu par les hommes en cagoule qui transplanaient. Un hurlement retentit.
Meredith se tourna vers le cri, et vit Sirius se tuer vers sa fille.
Elle en fit autant. Et tomba à genoux, près de lui.

Cassandra ouvrit les yeux, et  vit les yeux de ses parents, penchés au dessus d'elle.
- Ça va ma chérie ? Demanda Sirius.
- Je me suis encore évanouie. Murmura t'elle, d'une voix faible. Je suis pas... assez forte.
Et elle s'évanouit de nouveau.
- Je l'amene à la maison. Dit Meredith. Toi, trouve Leo..
Sirius acquiesça.

Mais soudain, une énorme détonation retentit. Une lueur verte monta depuis la cime des arbres, et une figure verte se dessina dans le ciel. Une tête de mort, dans la bouche de laquelle un serpent surgissait.

Meredith se crispa, et saisit la main de Sirius.
- La marque des ténèbres ! Murmura t'elle.
Elle prit sa fille dans les bras, et transplana.

Mais Velia n'avait pas dit son dernier mot.
Elle surgit hors de l'esprit de Cassandra, et telle une silhouette enflammée, se rua à l'assaut de la tête de mort.
Elle tourna autour, dans une spirale de flammes, et la marque disparut aussitôt. À la place, en  lettres de feu, la fury écrivit

VELIA VEILLE SUR LE MONDE DES  SORCIERS ET DES MOLDUS GARE À CEUX  QUI LES MENACENT.

Fred, George et Ginny avaient disparu. Mais une foule compacte se pressait sur le chemin. Tout le monde regardait en direction du camping, plongé dans le tumulte.

Un peu plus loin, des vociférations s'élevaient d'un groupe de jeunes. Lorsqu'ils virent Harry, Ron et Hermione, une fille aux cheveux bouclés, se tourna vers eux.
- Mais, qu'est ce que c'est que cette organisation ? Ou est madame Maxime. Nous l'avons perdue. Faites quelque chose, voyons.

- Pardon ! Dit Ron.
Il ne comprends rien, celui là. Dit la fille aux cheveux bouclés, en tournant le dos à Ron.
Tandis qu'il continuaient à avancer, il l'entendirent nettement parler de Potdelard.
- Beaux Bâton, murmura Hermione.
- Quoi ? Demanda Harry ?
- Beaux Bâton, l'école de magie  française.
- Ah, oui. Répondit Harry évasivement.
- Fred et Georges n'ont pas pu aller si loin. Dit Ron.
Il sortit sa baguette magique et fit jaillir de la lumière, scrutant le chemin.
Harry voulut en faire autant, mais ne trouva pas sa baguette.
- Oh non ! C'est pas possible, j'ai perdu ma baguette
- Tu plaisantes ?
Ron et Hermione levèrent leurs baguettes pour éclairer le sol, un peu plus loin, Harry regarda tout autour de lui, mais il ne vit pas trace de sa baguette magique.
- Tu l'as peut être laissé dans la tente, dit Ron.
- Ou alors, elle est tombée de ta poche pendant que tu courais. Dit Hermione.
- Oui, peut être. Dit Harry.
Jamais il ne se séparait de sa baguette, et ne pas l'avoir sur lui en ce moment, lui donnait l'impression d'être vulnérable.

Un bruissement les fit sursauter. Ils virent Winky, l'elfe de maison, sortir des broussailles à côté d'eux. Elle avait une curieuse façon de marcher, comme si une main invisible la tirait en arrière.
- Il y a des mauvais sorciers, couina t'elle, affolée.
Elle se pencha en avant et continua d'avancer à pas pesant.
- Et des gens qui volent très haut, dans les airs. Très haut. Winky ne veut pas rester ici.
Elle disparut alors parmi les arbres, de l'autre côté du chemin, poussant de petits cris, d'une voix haletante. Tandis qu'elle tentait de résister à la force qui la retenait.
- Qu'est ce qu'elle a ? Dit Ron, en la suivant des yeux, d'un regard intrigué, pourquoi n'arrive t'elle pas à courir  normalement ?
- Elle n'a probablement pas demandé la permission d 'aller se cacher. Dit Harry.
- Tu sais, les elfes de maison ont pas la  vie facile. S' exclama Hermione, avec indignation. En fait c'est de l'esclavage. Rien d'autre. Ce monsieur Croupton l'a obligé à monter tout en haut du stade alors qu'elle avait le vertige. Et il l'a ensorcelée au point qu' elle n'arrive même plus à courir se mettre à l'abri quand les  tentes sont piétinées. Pourquoi est ce que personne ne fait rien contre ça ?
- Bah, les elfes sont heureux de leur  sort, non ? Dit Ron. Tu as entendu Winky, avant le match. Les elfes de  maison n'ont pas à s 'amuser. C' est ça qui lui plait, obéir.
- C'est à cause de gens comme toi, Ron, que des systèmes injustes et cruel perdurent encore aujourd'hui. Simplement parce qu'ils sont trop
Paresseux..

D'autres détonations se firent entendre.
- Si on avançait ? Proposa Ron.
Harry vit qu'il regardait Hermione, d'un  air inquiet. Peut être y avait il du vrai, dans les dires de Malefoy. Peut être que Hermione courait un plus grand  danger qu'eux. Ils repartirent aussitôt, Harry cherchait toujours sa baguette.

Ils suivirent le chemin obscur, qui s'enfonçait dans les bois, cherchant Fred et Georges du regard. Ils passèrent devant un groupe de gobelins, qui se disputaient à grand cris un sac d'or. Apparemment l'agitation qui régnait sur le camp les laissait indifférents. Plus loin, entre les arbres, ils  aperçurent une lueur argenté. Un groupe de superbes  velanes était entouré de quelques jeune gens.

Harry et Hermione durent saisir Ron, et l'entraîner loin des ensorcelantes créatures.
- Non, mais vraiment ! S'exclama Hermione.

Bientôt, les voix des Velanes et de leurs admirateurs disparurent dans la nuit.

Harry, Ron et Hermione avaient atteint le plein cœur du bois. Ils semblaient seuls, à présent, tout était plus silencieux.
.- Le mieux, c'est d'attendre ici .dit  Harry. Si quelqu'un vient, on l'entendra à des kilomètres.

Il avait à peine fini sa phrase, que Ludo Verpey apparut de derrière un arbre. Il avait perdu sa bonhommie, et son teint rose,  et marchait à présent d'un pas lourd, le visage livide et tendu.
- Qui est là ? Demanda t'il en plissant les yeux, pour tenter de les reconnaitre. Et que faites vous ici. Tout seuls ?
- On a fui l' Attaque. Dit Ron.
- Les imbéciles ! Dit il l'air affolé.
Et il transplana.
- On peut pas dire qu'il  soit très efficace, Verpey. Soupira Hermione.

Ils restèrent un long moment seuls.
Mais soudain Hermione regarda par dessus l'épaule de Harry. Ce dernier se retourna de même que Ron. On aurait dit que quelqu'un avançait en titubant. Ils attendirent, écoutant les bruits de pas irréguliers, qui provenaient de derrière les arbres, plongés dans l'obscurité.
Soudain, les pas s'arrêterent..
- Qui est là ? Demanda Harry.
Personne ne répondit.
Harry se releva, et fit le tour de l'arbre. Il faisait trop sombre, pour voir très loin, mais il sentait la présence de quelqu'un, tapi dans l'ombre, au delà de son champ de vision.
- Qui est là ? Répéta t'il.

Puis, brusquement, sans le moindre avertissement, une voix très différente de celles qu'ils avaient entendu jusque là, déchira le silence.
Mais cette fois, ce n'était pas un cri de détresse, mais quelque chose qui ressemblait à un sortilège

- MORSMORDRE !

Une forme immense, verte et brillante, jaillit alors de l'obscurité, s'envola au dessus des arbres, et monta dans le ciel.

- Qu'est ce que... Balbutia Ron. En se relevant d'un bond, le regard fixé sur la chose qui venait d'apparaître.

La forme représentait une gigantesque tête de mort, composée  de petites lumières semblables à des étoiles d'émeraude, avec un serpent qui sortait de la bouche comme une langue, sous leurs regards stupéfaits, la tête de mort s'éleva de plus en plus haut, étincelant dans un halo de fumée verdâtre, se découpant sous le ciel noir, comme une nouvelle constellation.

Et soudain, une explosion de cris retentit, dans le bois alentour, provoqué par l'apparition de la firme verte, tandis qu'une flèche de flammes montait dans le ciel, encerclait la tête de mort, et semblait l'avaler.
Puis des lettres de feu apparurent.

- Cassy ! Murmura Hermione.
- Velia à déclaré la guerre aux mangemorts. Dit Ron.
- Je voudrais pas  être à leur place. Dit Harry.
- C'était la marque des ténèbres, dit Ron, sombrement. Le signe de tu sais qui.

Les lettres de feu éclairaient  suffisemment le bois tout entier. Harry tenta de voir qui avait fait surgir la tête de mort, mais il ne vit personne.

- Qui est là ? Demanda Harry.
- Harry,  vient, dépêche toi.
Hermione le tirait par son blouson,
- Il faut pas rester là. Dit elle

Ils s'enfuirent, mais n'eurent pas le temps d'aller très loin. Une vingtaine de sorciers surgirent tout à coup et les encerclèrent, pointant leurs baguettes sur eux.
- BAISSEZ VOUS ! Cria Harry.
Ils les attrapa par les épaules et les  jetèrent à terre.

- STUPEFIX ! Rugirent en même temps les vingt sorciers.

Il y eut une série d'éclairs aveuglants  et ils sentirent leurs cheveux s'ebourriffer comme soulevés par une puissante bourrasque. Harry releva la tête de quelques millimètres, et vit des traits de lueurs rouges jaillir des baguettes et voler au dessus de leurs tête, en se croisant les uns les autres pour rebondir sur les arbres et se perdre dans l'obscurité des sous bois.

- ARRÊTEZ ! C'EST MON FILS.! Hurla Arthur Weasley.

Le souffle qui agitait les cheveux de Harry s'évanouit. Il leva la tête un peu  plus haut. Harry roula sur lui même et vit Arthur se précipiter vers eux, l'air terrifié.
- RON, HARRY HERMIONE, Vous n'avez rien ? Sa voix tremblait.
- Écartez vous Arthur. Dit une voix sèche et glaciale.
C'était Barty Croupton, accompagné d'autres Aurors. Il avançait vers eux, le visage crispé par la rage.
- Lequel d'entre vous à fait ça ? Demanda t'il.
- Ce n'est pas nous ! Protesta Harry.
- On a rien fait. Dit Ron. Qui regardait son père d'un air indigné, pourquoi vous nous avez attaqué ?
- Ne mentez pas jeune homme ! Gronda Croupton.

Il pointait toujours sa baguette sur Ron, et ses yeux semblaient fous.
- Vous avez été pris sur les lieux du crime.
- Barty ! Dit Alice Londubat. Ils sont trop  Jeunes voyons.
- Que se passe t'il ici ? Tonna la voix de Sirius.
- Ils ont fait surgir la marque ! Gronda Croupton.
- Harry ? Demanda Sirius ? Vous n'êtes pas sérieux Barty. Il s'agit de Harry Potter. Vous croyez vraiment qu'il pourrait faire une chose pareille ?

- Mais.. D'où est sortie la marque, alors ?
- De la bas. Répondit Hermione d'un ton tremblant. En montrant l'endroit d'où s'était élevée l'incantation.
- Quelqu'un qui se trouvait là bas ? Il a prononcé un mot ? Une incantation ? C'est bien cela ? Vous avez l'air bien informé sur la façon dont on fait apparaître la marque mademoiselle.
- Ça suffit Barty ! Gronda Sirius. Hermione est née moldue. Vous croyez peur être qu'elle est avec eux ? Je réponds de ces enfants. L'un de vous a quelque chose à dire ?
- C'est bon, Sirius lâche l'affaire. Dit Franck. On sait bien qu' aucun de ces enfants n 'est coupable.
- On est arrivé trop tard, dit Alice. Ils ont tous transplané.
- Je ne crois pas. Dit Gideon Prewett.
Nos éclairs de Stupefixion sont passés à travers ces arbres. Ils ont probablement touché quelqu' un.

Sirius brandit sa baguette et traversa la clairière d'un pas décidé. Les mains sur la bouche, Hermione le regarda disparaître parmi les arbres.

- Oui ! Cria Sirius. On l'a eu. Il y a quelqu'un, enfin, quelque chose.. Dit il.

Il réapparut, et tenait dans ses bras, le corps minuscule de Winky.

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