Chapitre 7 La Finale de La Coupe Du Monde

Dans quelques minutes, le spectacle allait commencer. Meredith se pencha par dessus la balustrade, et son cœur fit un bond, dans sa poitrine.
À quelques mètres au dessous, debout sur les escaliers, entre les deux rangées. Sirius scrutait les alentours de son regard d'aigle. Mais au moment où Meredith l'aperçut, il était en grande conversation avec une splendide jeune femme, blonde dont le chignon haut, impeccable, n'avait rien de naturel. Pas plus que l'abondante  poitrine qui jaillissait presque de son décolleté plongeant.
Il était penché vers elle, et riait de ses plaisanteries, qu'elle devinait graveleuses.
Une colère noire s'empara de Meredith. Elle agita discrètement sa baguette, et une gerbe d'eau glacée tomba comme une chape de plomb sur le chignon de la blonde, qui se délita.

Elle se leva d'un bond, trempée et décoiffée, le maquillage dégoulinant, elle chercha d'où avait pu provenir cette attaque, en poussant des hurlements aiguës.
Sirius fronça les sourcils et leva la tête. Il croisa le regard furieux de Meredith et soupira. "Aie, ça allait être sa fête".
Il enfourcha son balais, et monta en chandelle jusqu'à elle.
- Mery ! Dit il d'un ton désaprobateur.
- Ça va, tu t'amuses bien ?
- On ne faisait que discuter, Mery.
- Oh, j'ai vu ça, toi, quand tu discutes tu as les yeux  dans son décolleté ?
- Ce n'est pas de ma faute si sa poitrine débordait.
Une nouvelle gerbe d'eau glacée jaillit de la baguette de Meredith. "voilà qui devrait calmer ses ardeurs" pensa t'elle.
Sirius passa sa main sur son visage trempé et secoua la tête. Des gouttes d'eau giclèrent sur Meredith.
- Il faut que je devienne blonde à forte poitrine pour que tu ne vois que moi ? Demanda t'elle d'un ton de reproche.
- Tu sais bien que tu es la plus belle femme du monde à mes yeux..
- C'est pas l'impression que tu donnais avec cette pétasse.
Il rit.
- Tu n'as pas de quoi être jalouse, Mery. Il n'y en a pas une qui t'arrive à la cheville, forte poitrine ou pas.
Malgré elle, elle se sentit flattée.
- Et puis, j'ai bien compris la leçon, dit il, plus de plaisanterie avec d'autres femmes si je ne veux pas finir noyé.
- Hum, tâche de t'en souvenir.
- Pas de danger que j'oublie. Dit il en s'essuyant d'un coup de baguette. Je t'aime.
Il se hissa sur son balai, elle se pencha un peu plus, et ils s'embrassèrent.

- Pffff, siffla Narcissa, ils n'ont vraiment pas de honte de s'afficher comme ça en public. Walburga doit se retourner dans sa tombe.

Sirius fronça les sourcils et s'éleva légèrement, un sourire ravi sur les lèvres.
- Mais  qui donc avons nous là, Cissy comment vas tu ma chère cousine ?
Narcissa blémit.
- Je vais bien, répondit elle d'une voix blanche. Pourrais tu faire preuve d'un peu de discrétion, pour une fois.
- Pourquoi ? Aurais tu honte de ta famille ?
- Black ! Gronda Fudge. Vous indisposez  mes  invités.
- Toutes mes excuses, monsieur le ministre. Je saluais ma chère cousine. Vous savez combien ma famille m'est chère. Narcissa, Lucius, je pense qu'on ne tardera pas à se revoir. En attendant bon match à tous.  À tout à l'heure mon amour.
- À tout à l'heure, et tâche de garder tes yeux loin des décolletés, si tu ne veux pas dormir dehors, cette nuit.
- Pas de danger que j'oublie. Dit il
Il embrassa Leo, et disparut.

- Tout le monde est prêt ? Demanda Luddo Verpey. Son gros visage rond luisant comme un fromage de Hollande. Monsieur le ministre ? On peut y aller ?
Leo poussa un cri, et tout le monde rit.
- Je pense que ça veut dire oui, Ludo, ne faisons pas attendre ce petit supporter.

Ludo plaqua sa baguette sur sa gorge et dit SONORUS.

Il parla alors par dessus le tumulte qui emplissait à présent le stade plein à craquer, et sa voix tonitruante résonna sur tous les gradins.

- MESDAMES ET MESSIEURS, PERMETTEZ MOI DE VOUS SOUHAITER LA BIENVENUE ! BIENVENUE À CETTE FINALE DE LA QUATRE CENT DEUXIÈME COUPE DU MONDE DE QUIDDITCH.

Les spectateurs se mirent à applaudir et à hurler. Des milliers de drapeaux s'agitèrent, mélant les hymnes nationaux des deux équipes, dans une cacophonie infernale. Les balais des Aurors, balayaient les gradins, afin de s'assurer que tout se passait bien.

Les derniers messages publicitaires disparurent du panneau d'affichage, cédant la place à l'indication BULGARIE 0 - IRLANDE 0

Et maintenant, sans plus tarder, permettez moi de vous présenter les mascottes de l'équipe Bulgare.

La partie droite des gradins entièrement colorée de rouge, explosa en acclamations.
- Je me demande ce qu'ils ont emmené. Dit monsieur Weasley en se penchant en avant. Ahhhh
Il retira aussitôt ses lunettes. Et les essuya sur sa robe de sorcier.
- Des vélanes !
- Manquait plus ça. Grogna Meredith. Elle scruta le  terrain avec ses multiplettes, à la recherche de Sirius.
- Qu'est ce que c'est des..

Une centaine d'entre elles venait de faire leur apparition sur le terrain et la question de Cassandra trouva sa réponse. Les vêlanes étaient des femmes, les plus belles femmes qui soient sur terre.. Sauf, qu'elles n'étaient pas réellement des femmes.
Leur peau scintillait comme un clair de lune, leur cheveux d'or blanc, volaient derrière elles alors qu'il n'y avait pas le moindre vent. Et puis la musique retentit. Les velanes s'étaient mises à danser.

Meredith repéra son mari et sourit. James et lui, ainsi que la cinquantaine d'Aurors, tentaient d'empêcher les hommes, surtout des jeunes, de  sauter des gradins pour rejoindre les ensorceleuses créatures. Ils étaient beaucoup trop occupés pour se soucier de la danse envoûtantes des Velanes.

Tandis que les créatures se trémoussaient sur un rythme de plus en plus  vif, Harry avait commencé à enjamber la barrière.
- Harry, qu'est ce que tu fais ? Demanda Hermione.
- Je rêve ou tu allais sauter ? Demanda Cassandra.

Au même instant James apparut près de son fils.
- Harry ! Dit il en secouant la tête..
La musique s'arrêta au même instant, et hébété. Harry regarda son père, sans trop comprendre ce que sa jambe faisait de l'autre côté de la ballustrade. Il l'a retira, gêné.
James rit.
-  Rassure toi, Harry, tu n'es pas le seul à être sensible aux charmes des vélanes. Tout va bien ici ?
- Oui. Oui, monsieur Potter. Tout va bien.
- Parfait. À plus tard, monsieur le ministre. Ron, tu devrais te rasseoir. Dit il.
En effet,  ce dernier se tenait comme s'il s'apprêtait à plonger.

il disparut sur son balais, tandis que des  cris  de fureur s'élevaient dans le stade. Les spectateurs refusaient de laisser partir  les Velanes, certains avaient envahis le terrain, et les Aurors avaient bien du mal à calmer tout ce beau monde.

Tandis que Harry se disait qu'il allait soutenir la Bulgarie, et se demandait pourquoi  il arborait une rosette verte. Ron déchiquetait consciencieusement les trèfles de son chapeau. Arthur, un vague sourire aux lèvres, se pencha vers lui, et lui prit le chapeau des mains.
- Tu en auras besoin, dit il, quand l'Irlande aura dit son mot.

L'air réprobateur, Hermione força Harry à se rasseoir.
- Non, mais vraiment  dit elle.
Cassandra soupira.
- Les garçons !
Velia éclata de rire. Houla, ton père vient de prendre un coup de poing en peine face par un type qui voulait pas sortir du terrain. Aie ! James a du intervenir pour qu'il ne l'etripe pas.
- Ils sont dingues ces mecs, frapper un Auror pour une bonne femme qui se fiche d'eux.

- Et maintenant, Rugit la voix amplifiée de Ludo Verpey, veuillez s'il vous plaît, lever vos baguettes pour accueillir les mascottes de l'équipe nationnale d'Irlande.

Un instant plus tard, quelque chose qui ressemblait à une grande comète vert et or surgit dans le stade, puis se sépara en deux comètes plus petites chacune se précipitant vers les buts. Un arc en ciel se déploya d'un  bout à l'autre du stade, reliant entre elle, les deux comètes lumineuse. Des Ahhhh et des Ohhhhhh, retentirent dans la foule, comme à un spectacle de feu d'artifice. Puis, l'arc en ciel s'effaça, et les deux comètes se réunirent et se fondirent à nouveau en une seule, formant à présent un grand trèfle scintillant qui s'éleva dans le ciel et vola au dessus des tribunes. Une sorte de pluie d'or, semblait en tomber...

- Magnifique ! S'écria Ron. Lorsque le trèfle vola au dessus d'eux, répendant une averse de pièces d'or qui rebondissant sur leurs chaises et sur leurs tête. Cassandra observa le trèfle, en clignant des yeux, et remarqua qu'il était composé de milliers de tous petits bonshommes, barbus, vêtus de gilets rouges, et portant chacun, une minuscule lanterne verte ou dorée.

- Des farfadets. Dit monsieur Weasley, au milieu des applaudissements déchaînés des spectateurs dont beaucoup s'agitaient autour des sièges, pour ramasser les pièces d'or,

- Et voilà ! Dit Ron, en déposant une poignée de pièces dans les mains de Harry. Ça, c'est pour les multiplettes. Et maintenant tu vas devoir m'acheter un cadeau, pour Noël.

Le trèfle géant se disperça les farfadets se laissèrent tomber en douceur sur le terrain  et s' assayèrent en tailleur à côté des Velanes, pour assister au match.
- Et maintenant, Medames et Messieurs, nous avons le plaisir d'accueillir l'équipe nationale, de Quidditch de Bulgarie...Voici Dimitrov

Sous les applaudissements déchaînés des supporters Bulgares, une silhouette vêtue de rouge, à califourchon sur un balai, surgit d'une des portes qui donnait sur le terrain, en volant si vite, qu' on avait du mal à le suivre des yeux.

- Ivanova

Un Deuxième joueur en robe rouge, fila dans les airs.

-  Zograf ! Levsky ! Vulchanov ! Volkov ! Eeeeeeeeet Krum !
- C'est lui ! Hurla Ron. Suivant Krum, à l'aide de ses multiplettes.

Cassandra l'observa, avec les siennes.
Viktor Krum etait mince, le teint sombre et cireux, avec un grand nez arrondi, et d'épais sourcils noirs. On aurait dit un grand oiseau de proie. Il était difficile de croire qu'il avait seulement dix huit ans.
- C'est lui, Krum ? Dit Cassandra. Je me demande bien ce que les filles lui trouvent, il est.. Beurk.
- C'est sûr qu'il est moins séduisant que notre jeune voisin de tente. Lui glissa Meredith.
- Qui, lui ? Tu veux rire, j'espère, il est... Encore plus  beurk que Krum. Et puis, il est odieux, non, franchement, maman, tu as dû mal, le regarder. Il ne m'interresse vraiment pas.
- Tu en parles  beaucoup, pour une personne que tu trouves inintéressante.
Cassandra haussa les épaules, et fit mine de s'intéresser à l'équipe d'Irlande qui venait d'être annoncée.

- Voici Connolly ! Ryan ! Troy ! Mullet ! Morane ! Quiggley ! Eeeeeeet
Lynch !

Sept traînées vertes jaillirent sur le terrain. Ils chevauchaient des éclairs de feu, et leurs noms étaient  brodés  en lettres d'argent dans leur dos.
- "Et voici, arrivant tout droit d'Égypte, notre arbitre l'estimé président général sorcier de l'association Internationale de Quidditch, Hassan Mostaffa !

Un petit sorcier éfflanqué,
completement chauve, mais doté d'une énorme moustache, s 'avança à grand pas sur le terrain. Un sifflet d' argent dépassait de sous sa moustache. Sous un bras, il portait une grosse caisse en bois, qu'il posa par terre. et sous l'autre, son balai volant, qu'il enfourcha. Il donna un coup de pieds dans la caisse pour l'ouvrir. Quatre balles en surgirent aussitôt. Le souaffle écarlate, les deux cognards noirs et le minuscule vif d'or, pourvu de deux petites ailes d'argent, qui disparut presque aussitôt. Soufflant d'un coup sec dans son sifflet, Mostafa s'éleva dans les airs, derrière les balles.

- C'eeeeeeest parti, hurla Verpey. Le souaffle à Mullet, qui passe à Troy, Morane, Dimitrov, Mullet à nouveau, Troy, Levski ! Morane,

C'était du Quidditch comme Cassandra n'en avait jamais vu. Elle pressait si fort ses multiplettes contre ses yeux, qu'elles lui avaient laissé des marques. Les joueurs filaient à une vitesse incroyable. Les poursuiveuses se passaient le souaffle avec une telle rapidité, que Verpey avait tout juste le temps de les nommer.

Cassandra tourna la molette de ses multiplettes, pour suivre  le match au ralenti, avec des explications qui  s'affichaient sur les lentilles en  lettres violettes. Le vacarme de la foule dèchainée, malmenait ses typans.

- Attaque en faucon, lut elle, en voyant les trois poursuiveurs irlandais foncer côte à côte. Au centre, Mullet et Morane légèrement en retrait, dans une attaque contre les bulgares. Les mots feinte de Porskoff, apparurent ensuite sur les lentilles de ses multiplettes. Lorsque Troy fit semblant de monter en chandelle avec le souafle, entraînant dans son sillage la poursuiveuse Bulgare, Ivanova, puis, laissa tomber le souafle, que rattrapa Morane. L'un des batteurs bulgares, Volkov, frappa  vigoureusement un cognard qui passait devant lui, avec sa batte, l'envoyant sur la trajectoire de  Morane. Celle ci lacha le souafle pour l'éviter, Levski fonça et l'attrapa.

- Troy marque ! Rugit Verpey. Dix zéro pour l'Irlande. Et tout le stade trembla sous les applaudissement et les acclamations.

- Quoi ? S'exclama Harry. En lançant des regards frénétiques autour de lui, à travers ses multiplettes.
Cassandra était tout aussi décontenancée que lui.

- Si vous ne regardez pas le match en vitesse réelle, vous allez manquer des tas de choses, cria Hermione qui sautillantt sur place en agitant les bras, tandis que Troy effectuait un tour d'honneur.

Les farfadets s'étaient de nouveau rassemblés, pour reconstituer le gros trèfle, sous les yeux boudeurs des Velanes.

Cassandra connaissait suffisemment bien le Quidditch, pour pouvoir apprécier l'extraordinaire virtuosité des poursuiveurs irlandais. Il y avait entre eux, une parfaite harmonie. À la  façon dont ils se plaçaient, On aurait pu croire, qu'ils lisaient dans les pensées des uns et des autres et les rosettes ne cessaient de couiner leurs noms. Troy, Mullet, Morane. Moins de dix minutes plus tard, l'Irlande avait marqué deux autres buts, faisant monter le score à trente zéro, déclenchant  un tonnerre d'applaudissements, et de vivats, chez les supporters vêtus de vert.

Le match devint  encore plus rapide et plus brutal. Volkov et Vulkanov, les batteurs bulgares, frappaient les cognard avec férocité, en les envoyant sur les poursuiveurs irlandais et parvenaient à perturber leurs plus belles trajectoires. À deux reprises, les  irlandais furent contraints de rompre leur formation, et Ivanova parvint à franchir leur défense, feinter le gardien Ryan, marquer le premier  but Bulgare.

- Bouchez vous les oreilles. Dit Arthur.  Tandis que les Velanes se mettaient à danser pour accueillir l'exploit.

Harry se cacha également les yeux, pour ne pas se laisser perturber par les ensorceleuses créatures.

Lorsqu'Il les rouvrit, les Velanes étaient de nouveau sagement  assises,
Et le souafle était entre les mains des Bulgares.

- Dimitrov, Levski, Ivanova, oh la lz. Rugit Verpey,

Cent mille sorciers et sorcières  retenaient leur souffle, en voyant les deux attrapeurs Krum, et Linch, foncer en piqué, au milieu des poursuiveurs, à une telle vitesse qu'ils semblaient avoir sauté d'un avion sans parachute. Cassandra suivit leurs trajectoire à l'aide des multiplettes, tentant d'apercevoir le vif d'or.
- Ils vont s' écraser ! Hurla Hermione.

Elle eut à moitié raison. À la dernière seconde, Krum redressa son balai et remonta en chandelle. Tandis que Linch, heurtait le sol, avec un bruit sourd qu'on entendit à travers tout le stade. Une immense plainte monta des gradins occupés par les irlandais.
- Quel idiot ! Vociféra Arthur. C'est une feinte de krum.

- Temps mort. Cria Verpey.
Tandis que des médicomages se précipitaient sur le terrain, pour examiner Aidan Lynch.

- Ça va aller. Dit Charly à Ginny, qui était penchée au dessus de la balustrade, l'ait terrifiée. Il s'est juste un peu planté. C'est ce que voulait Krum, bien sûr.

Harry et Cassandra se repassèrent l'action au ralenti.. Ils revirent la descente en piqué de Krum et Linch.
Feinte de Wronsky, dangereuse manœuvre de diversion de l'attrapeur. Lurent ils en lettres lumineuses. Ils remarquèrent le visage de Krum, tendu par la concentration, tandis qu'il remontait en chandelle au dernier moment, alors que Lynch s'ecrasait a terre. Ils comprirent alors que Krum n'avait pas vu le vif d'or, il voulait seulement inciter Linch à le suivre. Ni Harry, ni Cassandra n'avait jamais vu une personne voler comme ça. On aurait presque dit, qu'il évoluait sans balai. Il se déplaçait si facilement dans les airs, qu'il semblait n'avoir besoin d'aucun support, comme s'il n'était  pas soumis à l'attraction terrestre. Krum décrivait des cercles loin au dessus de Linch, que les médicomage  étaient en train de ranimer avec des Potions. Krum lançait des regards rapides autour de lui, scrutant le terrain à la recherche du vif d'or, sans être géné par les autres joueurs.

Linch se releva enfin sous les acclamations, des supporters Irlandais, enfourcha de nouveau son éclair de feu, et s'élança dans les airs. Son retour sembla donner un regain d'ardeur à l'Irlande. Lorsque Mustafa donna le signal de la reprise, les poursuiveurs passèrent à l'action, avec une habileté sans égale.

Au bout d'un nouveau quart d'heure de jeu, l'Irlande avait marquée dix nouveau buts, amenant le score à cent trente points à dix. Et le jeu commençait à mal tourner.

Lorsque Mullet s'élanca vers les buts, en serrant le souaffle  le gardien Bulgare se porta à sa rencontre. L'action fut si rapide, que Cassandra ne comprit qu'il y avait eu faute, que lorsque l'arbitre la siffla.

- Mostafa donne un avertissement au gardien Bulgare pour brutalité excessive et usage abusif des coudes. Annonça Verpey aux spectateurs qui hurlaient de toutes part. Et oui, un penalty en faveur de l'Irlande.

Les farfadets qui s'etaient élancés dans les airs, avec colère, tel un essaim de frelons, scintillants, se regroupant à présent, pour former les lettres AH ! AH ! AH ! Les Velanes se levèrent d'un bond, et firent onduler leur chevelure, en remuant la tête, d'un air furieux, et se remirent à danser.

D'un même mouvement, Harry et les Weasley se bouchèrent les oreilles.
Mais Hermione tira soudain Harry, par le bras, et lui ôta elle même les  doigts des oreilles.
- Regarde l'arbitre. Dit elle.

Harry baissa les yeux vers le terrain et vit un étrange spectacle. Hassan Mostaffa avait atterrit au milieu des Velanes, et faisait rouler ses muscles tout en lissant sa moustache, d'un air surexcité.

- On ne peut pas tolérer ça. S'écria Verpey, qui s'amusait beaucoup de la situation. Que quelqu'un aille donner une giffle à l'arbitre.

Un Médicomage se précipita sur le terrain, en se bouchant les oreilles et donna un grand coup de pied sans les tibias de Mostafa. Celui ci sembla revenir à lui, très gêné. Il cria quelque chose aux Velanes, qui avaient cessé de danser et semblaient prêtes à se rebeller.

- Ah moins que je ne me trompe, l'arbitre tente de renvoyer les mascottes Bulgare dans leur coin.

Il fallut l'aide des Aurors, pour obliger les splendides créatures à retourner à leur place. Les yeux braqués sur Sirius, à l'aide des multiplettes, Meredith riait devant l'air furieux de son mari, tandis que quatre Velanes, l'entouraient et faisaient onduler leurs cheveux, autour de lui. Apparemment  insensibles à leurs manoeuvres, les Aurors parvinrent à les repousser.

- Et bien. s'écria Verpey, voilà quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Oh oh, la situation pourrait bien se gâter.

Ce fut le cas. Les batteurs bulgares, Volkov et Vulkanov. Atterirent de chaque côté de l'arbitre, et viciférèrent contre  les farfadets, qui venaient de former les lettres Hi ! Hi ! Hi ! Mostafa ne se laissa pas impressionné et leur ordonna de reprendre leur vol. Devant leur refus, il siffla deux penalty pour l'Irlande

- Deux penalty pour l' Irlande. Les batteurs bulgares feraient bien de repartir sur leurs balais.. Oui, ça y est, ils s'ent vont. Le souafle à Troy.

Le jeu atteignait à présent un niveau de férocité que l'on avait encore jamais vu. Volkov et Vulkanov, en particuliers, agitaient leurs battes sans se soucier de savoir si elles frappaient des cognards ou des joueurs. Dimitrov fonça sur Morane qui tenait le souafle, manquant la faire tomber de son balai.

- Faute ! Hurlèrent les supporters irlandais d'une même voix, en se dressant d'un bond, dans une grande vague verdoyante.

- Faute ! Répéta Verpey. Dimitrov vole sur Morane délibérément en provoquant le choc. Et nous devrions avoir un autre penalty.
- Oui, voila le coup de siflet.

Les farfadets s' étaient de nouveaux élancés dans les airs, et formaient à présent un geste obscènes en direction des Velanes. Celles ci perdirent toutes retenues, elles se précipitèrent sur le terrain, et se mirent à jeter sur les farfadets, des poignées de flammes. En les observant avec ses multiplettes, Harry s'aperçut qu'elles avaient perdues toute beauté. Leurs visages s'étaient allongés, et ressemblaient à présent à des têtes d'oiseaux au bec cruel, tandis que des ailes couvertes d'écailles jaillissaient de leurs épaules.

- Et ça, les enfants, dit Arthur, c'est la preuve qu'il ne faut jamais se fier aux apparences.

Les Aurors revinrent sur je terrain, pour séparer les Velanes des farfadets.

-  Ton père aura bien mérité un peu de repos, après ça. Glissa Meredith à Cassandra.

Sirius  venait de se faire pincer le bras par le bec acéré d'une Velane, furieux, il lui décocha un coup de poing en pleine tête, déclanchant la fureur des autres créatures qui se jetèrent sur lui. Il cognait comme un damné, mais elles étaient trop nombreuses.
Soudain, il y eut une sorte de bourrasque, et les Velanes furent renvoyées dans leur coin, par une Velia furieuse.
- Stop. Laissez le tranquille, sales volatiles. Si vous voulez pas finir en poulets rôtis.
- Merci Velia. Dit Sirius.
Il était couvert d'écorchures.
- Il n'y a vraiment que toi pour jouer des poings avec des monstres. Dit James hilare.
- Elles m'ont énervé dit il avec humeur.

Mais la bataille qui se déroulait sur le sol, n'était rien, à côté de celle qui se déroulait dans les airs.
Le souafle changeait de main, à la vitesse d'une balle de fusil.

- Levski, Dimitrov, Morane, Troy, Mullet, Ivanova, Morane à nouveau, Morane qui marque.

Mais les cris de joies des supporters Irlandais fut couvert par les hurlements perçant des Velanes, les détonations produites par les baguettes des Aurors et les rugissements de fureur des bulgares,
Le jeu reprit aussitôt.

Quigley, le batteur Irlandais, brandit sa batte, et frappa de toutes ses forces un cognard en direction de Krum, qui ne se baissa pas assez vite, et le réçut en pleine figure.

- Un grondement assourdissant monta de la foule. Le nez de Krum semblait cassé. Il saignait abondemment.
Mais Mostafa  n'était pas en mesure de siflet la faute. Une velane venait de mettre le feu à son balais.

- Regarde Linch ! S'écria Harry.

L'attrapeur irlandais descendait en piqué, à la poursuite du vif d'or.

- Il l'a vu, regarde, il l'a vu ! S'écria Harry.

Une bonne moitié des spectateurs semblait avoir compris ce qui se passait. Les irlandais se levèrent comme un raz de marée d'un vert étincelant, en poussant des cris d'encouragements à l'adresse de leur attrapeur. Mais  Krum le suivait de près. Ils se demandaient comment il pouvait encore  voir où il allait. Des gouttes de sang jaillissaient dans son sillage. Mais il avait rattrapé Linch, à présent, et tous deux fonçaient à présent vers le sol.

- Ils vont s'écraser ! Hurla Hermione.
- Non ! Rugit Ron.
- Linch est fichu. S'écria Harry

Et il avait raison. Linch heurta le sol de plein fouet, et fut aussitôt piétiné par une horde de Vélanes déchaînées.

- Le vif d'or ! Le vif d'or ! Ou est il.? S'écria Charly.

- Il l'a eu ! Krum l'a eu ! C'est fini ! S'écria Harry.

Krum, sa robe rouge, luisante du sang qui coulait de son nez, remontait lentement dans les airs, une lueur dorée, nimbait sa main.

Le grand panneau afficha en lettres lumineuses, BULGARIE cent soixante. IRLANDE Cent soixante dix.

Dans les gradins, la foule semblait ne pas avoir encore remarqué le score. Puis, peu à peu, comme les réacteurs d'un énorme avion s'apprêtant à décoller. Le grondement des supporters irlandais  augmenta d'intensité et explosa tout à coup en hurlements d'allégresse.

- L'IRLANDE  A GAGNÉ. S'écria Verpey, qui semblait avoir été pris de court, par la soudaine issue du match. KRUM  À ATTRAPÉ LE VIF D'OR, MAIS C'EST L'IRLANDE QUI GAGNE.
Seigneur, qui pouvait s'attendre à ça ?

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