Chapitre 5. LUDO VERPEY ET BARTY CROUPTON


Le campement des bulgares, était très différent de celui des Irelandais. Chaque tente était ornée d'un portrait représentant un visage renfrogné, avec de gros sourcils noirs. Bien entendu, l'image était animée, mais à part quelques battements de paupières, et une moue de plus en plus maussade, le visage n'offrait pas une grande variété d'expressions.
- Krum dit Ron, à voix basse.
- Quoi ? Dit Hermione.
- Victor Krum. Dit Ron, excèdé, l'attrapeur Bulgare.
- Il a vraiment l'air grognon.. Remarqua Hermione. En jetant un regard circulaire, aux nombreux Krum, qui les observaient en clignant des yeux, la mine revêche.
- L'air grognon ! Ron leva les yeux au ciel..  Qu'est ce que ça peut faire, l'air qu'il a ? C'est un joueur incroyable. En plus, il est très jeune. À peine plus de dix huit ans. C'est un génie, tu verras.

Il y avait déjà une petite file d'attente, près du robinet. Harry, Ron, Hermione et Cassandra, s'y joignirent derrière deux hommes, qui se disputaient âprement. L'un d'eux était un très vieux sorcier, vêtu d'une longue chemise de nuit à fleur. L'autre était de toute évidence un sorcier du ministère. Il tenait entre ses mains, un pantalon à fines rayures, et paraissait tellement exaspéré, qu'il en criait presque.
- Mets ça, Archie, je t'en prie. Ne fais pas d'histoire. Tu ne peux pas te promener de cette façon. Le moldu du coin commence à avoir des soupçons.
- J'ai acheté ça, dans un magasin pour Moldus. Répondit  le vieux sorcier, d' un air obstiné. Les moldus portent ce truc là.
- Ce sont les femmes moldues, qui les portent. Archie, pas les hommes. Eux, ils portent ça. Dit l'autre en brandissant le pantalon à rayures.
- Jamais je ne porterais cette chose. Rèpliqua le vieux sorcier. J'aime bien que mon intimité puisse respirer à son aise.
Hermione et Cassandra furent prises d'un tel fou rire, qu'elles durent s'éloigner, de la file d'attente. Elle ne revinrent qu'une fois que le dénommé Archie fut parti, sa provision d'eau faite.

En marchant plus lentement en raison de l'eau qu'ils transportaient, ils traverseront le pré dans l'autre sens, pour retourner à leurs tentes. De temps en temps, ils croisaient un visage famillier, d'autres élèves de Poudlard, venus avec leur famille. Olivier Dubois, l'ancien capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor,
qui avait terminé ses études, traîna Harry jusqu'à sa tente, pour le présenter à ses parents, et lui annonça, d'un ton surexcité, qu'il avait signé un contrat avec l'équipe de réserve du club de Flaquemare. Ils furent ensuite salué par Ernie MacMillan, un élève de quatrième  année à Poufsouffle et virent également Cho Chang, une jeune fille d'une grande beauté qui jouait au poste d'attrapeur dans l'équipe de Serdaigle. Elle leur adressa un grand sourire, et fit un signe de la main à Harry, qui  renversa une partie de son eau sur lui, en répondant à son salut. Pour mettre fin au rire narquois de Ron, Harry lui désigna un groupe d'adolescents qu'ils ne connaissaient pas.
- Qui c'est, à ton avis ? Demanda t'il.
- Ils doivent venir d'une école étrangère répondit Ron.

- Vous en avez mis, un temps ! Dit Georges lorsqu' ils furent enfin revenus devant leurs tentes.
- On a rencontré des gens. Répondit Ron, en posant l'eau par terre. Vous n'avez pas encore allumé le feu ?
- Papa s'amuse avec les allumettes. Dit Fred.
Meredith lui montrait avec patience comment s'y prendre.
- Oui.! S'écria t'il soudain en parvenant enfin à enflammer l'allumette.
Il fut si surpris, qu'il la laissa tomber.
Meredith leva les yeux au ciel.
- Regardez, monsieur Weasley, intervint Hermione en lui prenant la boîte d'allumettes. Meredith lui adressa un sourire reconnaissant., et se rua sur Leo, qui partait d'un pas décidé vers la tente des voisins.
Cassandra se baissa pour l'attraper et se cogna la tête contre.... Celle du garçon, qui l'avait fait tomber contre une tente, précédemment.
- Encore toi ! S'exclama t'elle.
lui aussi se frottait la tête. Il prit Leo dans ses bras qui gigottait comme un beau diable.
- Je crois que ceci t'appartient. Dit il en lui tendant le bébé.
- Qu'est ce que tu fais là ? Lui demanda t'elle, d'un ton Rogue.
- Ma tente est juste là. Dit il.
Elle lui adressa un regard surpris.
- Mais.. Je croyais que...
- Que j'étais installé avec les supporters ? Non, mais une partie de ma famille est installée la bas.

Cassandra saisit son frère, et tourna résolument le dos  au jeune homme.
Elle tendit l'enfant à sa mère.
- Viens là petit fugueur. Dit celle ci. Tu le connais ?
- Non. Répondit Cassandra. Et je n 'ai pas envie de le connaître.

Hermione avait allumé le feu, mais il fallut une bonne heure pour que les flammes soient suffisemment hautes pour faire cuire quelque chose. Ils eurent cependant de quoi s' occuper en attendant. Leurs tentes étaient en enfin dressées, le long d' une grande allée, qui menait au terrain de Quidditch, que les représentants du ministère, ne cessait d'emprunter. Ils  adressaient un salut cordial à monsieur Weasley, au passage. James passa en coup de vent, s'assurer que tout allait bien, et repartit presque aussitôt.

Le feu fut enfin prêt, et ils avaient commencé à faire cuire des œufs et des saucisses, lorsque Bill, Charlie et Percy arrivèrent.
- On vient de transplaner papa. Dit Percy d'une voix sonore. Ah parfait, on arrive à point pour le déjeuner

- Monsieur Weasley adressa alors un grand signe à un homme qui avançait vers eux d'un bon pas.
- Voici l'homme du jour. S'exclama Arthur. Ludo !

Parmi tous les gens qu'ils avaient croisés, Ludo Verpey était de très loin la personne  que l'on remarquait le plus. Plus encore que  le vieil Archie avec sa chemise de nuit à fleur. Il portait une longue robe de Quidditch à grosses rayures horizontales, noires et jaune vif. Une énorme image représentant un frelon s'étalait sur sa poitrine. Il avait l'allure d'un homme à la carrure d'athlète qui se serait légèrement laissé aller. Sa robe était tendue sur un ventre qu'il n'avait certainement pas au temps où il jouait dans l'équipe d' Angleterre de Quidditch. Son nez était écrasé (sans doute cassé par un cognard déchaîné), mais ses yeux bleus et ronds, ses cheveux blonds, coupés courts. Et son teint rosé, lui donnait l'air d'un collégien, qui aurait grandi trop vite.

- Ça par exemple ! S'écria Verpey, d'un ton joyeux.
Il  marchait comme s' il avait eu des ressorts sous la plante des pieds et paraissait au comble de l'excitation.
- Arthur, mon vieil ami. Lança t'il d'une voix haletante, en arrivant devant le feu de camp.
- Quelle belle journée, hein ? Est ce qu'on aurait pu imaginer un plus beau temps ? Une soirée sans nuage qui s'annonce. Et pas la moindre anicroche dans l'organisation. Je n'ai pas grand chose à faire.

Derrière lui, un groupe de sorciers du ministère passèrent au pas de courses, l'air hagard, montrant au loin, d'étranges étincelles violettes projetées à cinq ou six mètres de hauteur, par un feu de camp, de tout évidence d'origine magique.

Percy se hâta de lui tendre la main, de toutes évidences, la désapprobation que lui inspirait la façon dont Ludo Verpey gérait son ministère, ne l'empêchait pas de vouloir faire bonne impression.
- Ah oui, dit monsieur Weasley, en souriant. Je te présente mon fils. Percy. Il vient d'entrer au ministère. Et voici Fred.. Non, George.. Excuse moi, Fred, c'est lui. Bill, Charly Ron, ma fille Ginny, et des amis de mon fils  Ron. Hermione Granger. Harry Potter, et Cassandra Black..
Verpey eut une légère hésitation, en entendant le nom de Harry, et son regard se posa une fraction de seconde sur sa cicatrice.
- Oh, reprit Arthur, et voici la maman de Cassandra, Meredith Black.
- Madame Black. La salua Verpey, dans un  Baise main parfait. On m'avait vanté votre beauté, mais on était bien en dessous de la vérité
- Vous êtes  un flatteur, monsieur Verpey.
- Alors Ludo, s'exclama soudain Sirius qui venait d'arriver. On drague ma femme dès que j'ai le dos tourné !
Un large sourire éclaira le visage de Ludo, tandis que James et Sirius se laissaient choir sur des chaises de camping.
- Et voilà les célèbres Maraudeurs. Alors, les gars, que pensez vous de cette journée ? Elle est pas fantastique ?
- Parle pour toi ! Grogna James, en prenant la  bouteille de bière moldue que lui tendait Meredith. Nous on en a raz le bol de devoir s'interposer entre les gens et les rappeler à l'ordre contemment. Tout le monde se fiche des consignes de sécurité.
Il fit voler une assiette de bacon grillé  jusqu'à lui.
Meredith lui adressa un regard goguenard.
- À commencé par toi. Dit elle en s'assayant sur les genoux de Sirius, qui souriait d'un air moqueur.
- Au point où on en est ! Soupira James.
- Vous voulez faire un parie sur les résultats du match ?  Demanda Ludo, d'un air avide en agitant les poches de sa robe jaune et noire.
D'après  le tintement qu'elles produisaient, elles devaient déjà être pleines de pièces d'or.

- Rody Ponteur m'a déjà parié que ce serait la Bulgarie qui marquerait les premiers points. Je lui ai proposé un bon rapport, étant donné que l'équipe d'Irlande rassemble les trois meilleurs avant que j'ai vu depuis des années. Et la petite Agatha Timms à parié la moitié de ses actions de son elevage d'anguilles, que le match  durerait au moins une semaine.
Alors, c'est d 'accord. Dit Arthur. Un gallion sur la victoire de l' Irlande.
- Un gallion ? Il paraissait un peu déçu, mais il retrouva très vite son sourire.
- Un gallion ? OK, qui d'autres ?
- Cinquante gallions sur l'Irlande. Dit Sirius.
- Cent ! Ajouta James.
- Très bien, très bien, d'autres amateurs ? Demanda Ludo.
- Ils sont un  peu jeunes pour parier, dit Arthur. Molly ne serait pas d'accord...
- On parie trente-sept gallions. Quinze Morinilles et trois Noises. Dit Fred en rassemblant son argent avec George, que c'est l'Irlande qui va gagner, mais que c'est Viktor Krum, qui attrapera le vif d'or. Et je rajoute même une baguette farceuse.
- Vous n'allez pas montrer à monsieur Verpey des idioties pareilles. s'indigna Percy.
Mais Ludo ne trouvait pas que c'était des idioties. Son visage juvenile brilla d'excitation. Lorsque Fred la lui  montra. Quand il la vit se transformer, avec un cri aigu en un  poulet en caoutchouc, il éclata d'un rire tonitruant.
- Excellent. Dit il. Ça fait des années, que je n'en avais pas vu d'aussi bien imitée. Je vous l'achète, cinq gallons.
Percy se figea dans une attitude à la fois stupéfaite et scandalisée.
- les enfants.. Murmura monsieur Weasley. Je ne veux pas vous voir parier, ce sont toutes vos économies Votre Mère...
- Allons, ne joue pas les rabat joie, Arthur, dit Ludo Verpey, en agitant ses poches. Ils sont suffisemment grand pour savoir ce qu'ils font. Vous pensez que l'Irlande va gagner, mais que Krum attrapera le vif ? Pas la moindre chance, les enfants. Pas la moindre. Je vais vous offrir un très bon rapport, sur ce parie là. Et on va ajouter cinq gallons pour la baguette comique. N'est ce pas ?
Monsieur Weasley regarda avec impuissance Ludo, ajouter le nom  des jumeaux sur sa liste.
- Merci beaucoup. Dit George.
Il prit le parchemin que Ludo lui tendait, et le glissa dans sa poche.
- Merci beaucoup. Dit George.
- Eh, les garçons, interpella James. Faites voir ces baguettes.
Sirius éclata de rire.
- Je me disais aussi.
- Que veux tu que je te dise. Dit  James  avec un large sourire. Maraudeur un jour...
- Maraudeur toujours. Acheva Sirius, avec un large sourire.
- Allez, je vous en achète deux. Dit il en leur donnant dix gallons.
- Merci monsieur Potter.
-  J'ai hâte de voir la tête de Lily, quand elle tombera dessus. Dit Sirius.
- Moi aussi, ajouta Meredith.
James un large sourire aux lèvres, tendit une des baguettes à Leo, qui éclata de rire lorsqu'elle se transforma en Poulet.
- Tu vois, dit James. Lui aussi ça l'amuse.
- Oui, répliqua Sirius. Mais  lui, il a seize mois.
- Bah, il n'y a pas d'âge, pour faire des farces.

Tandis que Ludo buvait une tasse de thé que venait de lui offrir Arthur, il demanda si l'un d'eux avait aperçu Barty Croupton.
- Mon homologue Hongrois, ne parle pas un mot d'anglais, et je ne comprends pas un traître mot de ce qu'il dit. Barty comprendra sûrement lui, il parle au moins cent cinquante langues.
- Monsieur Croupton ? Dit Percy qui avait perdu  son air de réprobation indignée, et frémissant  soudain d'excitation. Il en  parle plus de deux cent. Y compris celle des sirènes, la langue de bois, et celle des Troll.
- C'est facile de parler le troll, dit Fred. Il suffit de grogner en montrant du doigt ce qu'on veut.
Percy lança à son frère, un regard assassin, et remua vigoureusement le feu, pour faire chauffer la bouilloire
- Tu as eu des nouvelles de Bertha Jorkins, Ludo ? Demanda Arthur.
- Pas l'ombre d'une plume de hibou. Répondit celui ci, d'un air très détendu. Mais elle finira bien par revenir. Pauvre vieille Bertha. Sa mémoire ressemble à un chaudron qui fuit, et elle n'a pas le moindre sens de l'orientation. Elle s'est perdue, tu peux en être sûr. Elle va réapparaître au bureau au mois d'octobre en pensant qu'on est toujours en juillet.
- Tu ne crois pas qu'il serait peut être temps d'envoyer quelqu'un à sa recherche ? Suggéra timidement monsieur Weasley.
- C'est ce que Barty Croupton ne cesse de répéter. Mais on a vraiment personne pour ça, en ce moment.
- Pourquoi ne pas solliciter le bureau des Aurors ? Demanda James.
- Comme si on n'avait pas assez de travail comme ça ! Grogna Sirius.
- Elle va revenir. Affirma Verpey, n'en déplaise à Barty. Ah, quand on parle du loup. Voilà Barty.

Un sorcier venait de transplaner devant leur feu de camp. Il n'aurait pu offrir contraste plus frappant, face à Ludo Verpey. Barty Croupton était un vieil homme raide et droit vêtu d'un costume impeccable, avec cravate assortie, et chaussé d'escarpins, parfaitement cirés, qui étincellaient au soleil. La raie de ses cheveux gris, coupés courts, était si nette, qu'elle paraissait presque surnaturelle. Et son étroite moustache en forme de brosse à dents. Semblait avoir été taillée à l'aide d'une règle à calcul.
Les jeunes sorciers comprirent tout de suite pourquoi Percy le vénérait. Au yeux de Percy, rien était plus important que d'observer scrupuleusement les règles et monsieur Croupton avait tellement bien suivi celle de l'habillement moldu, qu'il aurait très bien pu se faire passer pour un directeur de banque.
- Faites comme chez vous, Barty. Dit Ludo.
- Non merci, Ludo, répondit Barty avec une pointe d'impatience, dans la voix. Je vous ai cherché partout. Les Bulgare insistent pour que nous ajoutions douze sièges dans la tribune officielle.
-  Ah. C'est donc ça, qu'ils veulent. Dit Verpey. Je croyais qu'ils me demandaient des bouts de liège.
Il a un sacré accent.
- Monsieur Croupton, dit Percy, le soufffle court. En faisant une sorte de courbette qui lui donnait l'air d'un bossu. Puis je vous proposer une tasse de thé.
- Oh, répondit monsieur Croupton. Avec une expression légèrement surprise. Oui, très volontiers. Wistily.

Fred et George plongèrent dans leur tasse, en s'étranglant de rire, tandis que Percy, les oreilles d'un rouge soutenu, s'affairait avec la bouilloire.
- Ah, je voulais aussi vous parler d'un truc, Arthur, dit monsieur Croupton, son regard perçant se tournant vers monsieur Wesley, Ali Bashir est sur le sentier de la guerre. Il veut vous dire deux mots au sujet de l'embargo sur les tapis volant.
Monsieur Wesley poussa un profond soupir.
- Je lui ai envoyé un hibou, à ce sujet. Il y a à peine une semaine. Je le lui ai répèté cent fois. Les tapis sont référencés  comme des artefacts  moldus. Par le bureau des enregistrements des objets à ensorcellement prohibé. Mais.. Est il. Disposé à m'écouter ?
- J'en doute. Répondit monsieur Croupton. En prenant la tasse de thé que lui tendait Percy. Il tient désespérément à exporter ses produits chez nous.
- Ils ne remplaceront jamais les balais, en Grande Bretagne. N'est ce pas ? Intervint Verpey.
- Ali pense qu'il y a un segment de marché pour un transport familial.
Dit monsieur Croupton. Je me souviens que mon grand père avait un Axminster qui  pouvait transporter douze  personnes, mais c'était avant que les tapis soient interdits, bien sûr.

Il avait dit cela comme s'il tenait à ce que tout le monde soit bien persuadé que ses ancètres avaient toujours scrupuleusement respecté la loi.

- Alors, Barty, vous avez pas mal de travail , semble t'il, dit Verpey, d'un ton léger.
- Pas mal. Oui. Répondit sèchement monsieur Croupton. Organiser les transports de portoloin, depuis les cinq continents n'a rien d'une partie de plaisir. Ludo.
- J'imagine que vous serez bien contents tous les deux lorsque tout ça sera terminé. Dit Arthur.
- Bein, Ils sont pas les seuls. Dit James. D'ailleurs à ce propos, il est temps qu'on y aille.
- Ouaip. Ce boulot est nettement plus ennuyeux que la chasse aux Lestrange soupira t'il. En embrassant la tête de son fils et en le rendant à Meredith.
Ils se levèrent, et transplanèrent.

-  Bon, dit Meredith, il est temps que j'aille coucher ce petit bonhomme.
- Dit au revoir, petit Black.
Le bambin agita sa menotte.

- En tout cas, dit Verpey, moi je ne me  suis jamais autant amusé. Ah, évidemment, on ne peut pas dire que ce soit de tout repos, pas vrai, Barty ? Hein, on a encore des tas de choses à organiser.
Barty Croupton haussa les sourcils
- Nous étions d'accord pour ne faire aucune annonce avant que tous les détails soient règlés.
- Oh, les détails, dit Verpey. Avec un geste désinvolte, comme s'il disperçait un nuage de moucherons. Ils ont signés, non ? Ils sont d'accord ? Je vous assure que les enfants, seront très vite au courant, après tout, c'est à Poudlard que ça se passe...
-  Ludo, il faut aller voir les Bulgares, maintenant. Interrompit sèchement Barty Croupton. Merci pour le thé, Wistily.
Il rendit sa tasse pleine, à Percy, et attendit que Verpey se lève péniblement
- À bientôt tout le monde. Dit il. Vous serez avec moi, dans la tribune officielle, c'est moi qui fait les commentaires.
Il agita la main, Barty Croupton leur adressa un bref signe de tête, et tous deux disparurent en transplanant.

- Qu'est ce qui doit se passer à Poudlard, papa ? Demanda Fred. De quoi parlaient ils ?
- Tu le sauras bien assez tôt. Répondit Arthur Weasley, en souriant.
- C'est une information classée confidentielle, jusqu'à ce que le ministère décide de la rendre publique. Dit Percy avec raideur.
- Oh, la ferme ! Wistily. Répliqua Fred.

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