CHAPITRE 49 RETROUVAILLES FAMILIALES
Ron, Hermione, Cassandra et Ethan étaient censés réviser leurs examens de fin d'année, dont les dernières
épreuves se dérouleraient le jour de la troisième tâche, mais ils consacraient la plus grande partie de leur temps libre à aider Harry à se préparer. Celui-ci s'en inquiéta et leur proposa de poursuivre son entraînement tout seul pour leur laisser le temps de travailler.
- Ne t'en fais pas pour nous, répondit aussitôt Hermione. Au moins, on obtiendra la note maximum en défense contre les forces du Mal. On n'aurait jamais appris tous ces maléfices en classe.
- C'est un bon entraînement pour le jour où on sera Aurors, dit Ron avec enthousiasme.
- Et puis, moi, j'ai pas besoin d'entraînement. Dit Cassandra.
- J'aimerais avoir votre assurance. Soupira Ethan.
Ron lança un maléfice d'Entrave à une guêpe qui venait d'entrer dans la pièce et qui s'arrêta net en plein vol.
Lorsque arriva le mois de juin, une atmosphère de tension et d'excitation régna à nouveau dans le château. Tout le monde attendait avec impatience la troisième tâche qui devait avoir lieu une semaine avant la fin du trimestre. Chaque fois qu'il avait un moment libre, Harry
s'entraînait à la pratique des maléfices. Il abordait la troisième tâche avec beaucoup plus de
confiance en lui que les deux précédentes. Si dangereuse et difficile qu'elle puisse être,
Maugrey avait raison : Harry avait déjà eu l'occasion d'affronter toutes sortes de créatures et d'obstacles magiques depuis qu'il était à Poudlard et, cette fois, il avait eu le temps de se préparer à ce qui l'attendait.
Lassée de toujours tomber sur eux chaque fois qu'elle parcourait les couloirs, le professeur
McGonagall avait fini par leur donner la permission d'utiliser la salle de métamorphose à l'heure du déjeuner. Harry ne mit pas longtemps à maîtriser le maléfice d'Entrave - un
sortilège destiné à ralentir un adversaire et à l'empêcher d'approcher -, le sortilège de
Réduction, grâce auquel il pourrait éliminer de son chemin tout objet solide, et l'enchantement
des Quatre-Points, une utile découverte d'Hermione, qui lui permettrait de s'orienter dans la
bonne direction lorsqu'il serait dans le labyrinthe. Il avait encore un peu de mal, cependant, avec le charme du Bouclier qui devait dresser provisoirement autour de lui un mur invisible pour détourner les sortilèges mineurs.
Hermione parvint à pulvériser sa protection avec un maléfice de Jambencoton et Harry tituba autour de la salle pendant dix bonnes minutes avant qu'Hermione trouve enfin dans son livre le moyen de conjurer ce mauvais sort.
- Tu te débrouilles quand même très bien, assura Hermione d'un ton encourageant.
Elle consulta sa liste et raya les sortilèges qu'ils avaient déjà appris.
- Tu verras, il y en a plusieurs qui te seront très utiles.
- Venez voir ça, dit alors Ron, debout devant la fenêtre. Regardez Malefoy, qu'est-ce qu'il fabrique ?
Harry et Hermione s'approchèrent. Malefoy, Crabbe et Goyle se tenaient à l'ombre d'un arbre. Crabbe et Goyle semblaient faire le guet en ayant l'air de ricaner pendant que Malefoy parlait dans sa main qu'il tenait à hauteur de ses lèvres.
- On dirait qu'il parle dans un talkie-walkie, dit Harry, intrigué.
- Impossible, dit Hermione, je t'ai déjà dit que ce genre d'appareil ne peut pas fonctionner à Poudlard. Viens, Harry, ajouta-t-elle d'un ton brusque en se détournant de la fenêtre, essayons encore une fois le charme du Bouclier.
Regulus envoyait des hiboux quotidiens, à présent. Comme pour Hermione, la seule chose
importante à ses yeux, c'était d'aider Harry à accomplir la dernière tâche. Dans chacune de ses lettres, il lui rappelait que ce qui se passait hors de Poudlard ne relevait pas de sa
responsabilité et qu'il n'avait pas le pouvoir d'y changer quoi que ce soit.
Si véritablement Voldemort est en train de devenir plus puissant (écrivait-il),
mon souci prioritaire consiste à assurer ta sécurité. Il ne peut espérer mettre la main sur toi tant que tu es sous la protection de Dumbledore mais ce n'est pas une raison pour prendre des risques. Occupe-toi plutôt de sortir de ce labyrinthe sans dommage, nous pourrons ensuite nous intéresser à d'autres sujets.
Harry se sentait de plus en plus nerveux à mesure qu'approchait le 24 juin, mais ce n'était rien
comparé à la panique qu'il avait éprouvée avant les deux tâches précédentes. D'abord, il était
sûr que, cette fois, il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour se préparer. Ensuite, c'était
la dernière épreuve et, quel qu'en soit le résultat, au moins le tournoi serait terminé, ce qui
constituerait un immense soulagement.
Au matin du jour où la troisième tâche devait avoir lieu, un grand vacarme s'élevait de la table
autour de laquelle les élèves de Gryffondor prenaient leur petit déjeuner. Lorsque les hiboux
postaux apparurent, l'un d'eux apporta à Harry une carte de Régulus pour lui souhaiter bonne chance. C'était un simple morceau de parchemin plié en deux qui portait l'empreinte boueuse d'une patte de chien, mais Harry y fut très sensible.
Un hibou grand duc se posa devant lui. Il était porteur d'une lettre de ses parents et une autre de Sirius et Méredith qui lui souhaitaient bonne chance.
Un hibou moyen duc déposa comme d'habitude devant Hermione un exemplaire de La Gazette du sorcier. Elle déplia le journal,
jeta un coup d'œil à la première page et recracha la gorgée de jus de citrouille qu'elle s'apprêtait à avaler.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demandèrent Harry et Ron d'une même voix. Tandis que Cassandra et Ethan lui adtessauent un regard interrogateur.
- Rien, répondit précipitamment Hermione en essayant de cacher le journal. Mais Ron fut plus rapide. Il le lui arracha des mains et lut la manchette.
- Ah non ! s'exclama-t-il. Pas aujourd'hui ! Cette vieille pie !
- Quoi ? dit Harry. Encore Rita Skeeter ?
- Non, dit Ron. Tout comme Hermione, il essaya de cacher le journal.
- On parle de moi ? demanda Harry.
- Non, répondit Ron, d'un ton qui ne pouvait convaincre personne.
Mais avant que Harry ait eu le temps de réclamer le journal, Malefoy, assis à la table des Serpentard, s'écria à travers la Grande Salle :
- Hé, Potter ! Potter ! Comment ça va, la tête ? Tu te sens bien ? J'espère que tu ne vas pas piquer ta crise !
Malefoy, lui aussi, avait à la main un exemplaire de La Gazette du sorcier. Avec des sourires narquois, ses camarades se tortillaient sur leurs chaises pour mieux voir la tête de Harry.
- Laisse-moi lire, dit celui-ci à Ron. Donne-moi ça. Bien malgré lui, Ron lui tendit le journal. Harry regarda la première page et se retrouva face à
sa propre photo, sous une manchette qui proclamait :
HARRY POTTER « PERTURBÉ ET DANGEREUX »
Le garçon qui a vaincu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est instable et potentiellement dangereux, écrit Rita Skeeter, notre envoyée spéciale. Des témoignages alarmants concernant l'étrange comportement de Harry Potter font douter de sa capacité à participer à une compétition aussi exigeante que le Tournoi des Trois Sorciers. On peut même se demander s'il est véritablement apte à fréquenter l'école Poudlard.
La Gazette du sorcier est en mesure de révéler en exclusivité à
ses lecteurs que Potter est sujet à des évanouissements réguliers et qu'on l'entend souvent se plaindre de douleurs à la cicatrice qu'il porte au front (souvenir du mauvais sort par
lequel Vous-Savez-Qui a tenté de le tuer). Lundi dernier, en pleine leçon de divination, l'envoyée spéciale de La Gazette du sorcier a vu Potter quitter la classe en toute hâte en
affirmant que sa cicatrice lui faisait trop mal pour qu'il puisse continuer à suivre le cours.
D'après des experts de l'hôpital Ste Mangouste pour les maladies et blessures magiques, il est possible que le cerveau de Potter ait été affecté par l'attaque de Vous-Savez-Qui et que son insistance à se plaindre d'une douleur à sa cicatrice soit en fait une manifestation de sa profonde confusion mentale.
« Il pourrait même s'agir d'une simulation, déclare un
spécialiste, une façon d'attirer l'attention sur lui. »
La Gazette du sorcier a cependant découvert certains faits
inquiétants qu'Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, a
soigneusement cachés au public.
« Potter parle le Fourchelang, révèle Drago Malefoy, un élève
de quatrième année. Il y a deux ans, des élèves se faisaient
attaquer sans arrêt et nous étions nombreux à penser que
c'était lui le coupable. Surtout depuis qu'on l'avait vu se mettre en colère lors d'un club de duel et envoyer un serpent sur un de ses camarades. L'affaire a été étouffée, bien
entendu. Mais il a également noué des liens d'amitié avec des loups-garous et des géants. Il serait prêt à n'importe quoi pour avoir la moindre parcelle de pouvoir. »
Le Fourchelang, qui donne la faculté de converser avec les serpents, est depuis longtemps considéré comme une pratique de magie noire. Et il est vrai que le plus célèbre expert en
Fourchelang de notre temps n'est autre que Vous-Savez-Qui en
personne. Un membre de la Ligue de défense contre la magie noire, qui souhaite garder l'anonymat, déclare que, selon lui, quiconque parle le Fourchelang devrait « faire l'objet d'une enquête. Personnellement, j'aurais les plus grands soupçons à
l'égard de quelqu'un qui a la capacité de parler avec les serpents. Les serpents sont en effet utilisés dans les pires pratiques de la magie noire et sont historiquement associés aux
adeptes des forces du Mal ». De même, « quiconque recherche la
compagnie de créatures aussi malfaisantes que les loups-garous
et les géants a forcément un goût prononcé pour la violence ».
Albus Dumbledore devrait sans nul doute se demander s'il est
bien raisonnable qu'un garçon présentant une telle personnalité
soit autorisé à participer au Tournoi des Trois Sorciers.
Certains craignent en effet que Potter ait recours à la magie
noire dans une tentative désespérée pour remporter le tournoi,
dont la troisième tâche doit avoir lieu aujourd'hui même.
- On dirait qu'elle m'aime un peu moins qu'avant, dit Harry d'un ton léger en repliant le journal.
- Je vais la tuer ! S'exclama Cassandra.
- Chouette. Répliqua Velia.
- Je plaisantais Velia.
- Pfffff. Pas drôle.
A la table des Serpentard, Malefoy, Crabbe et Goyle, hilares, se tapotaient la tempe de l'index, faisaient des grimaces de déments et dardaient la langue à la manière d'un serpent.
- Comment a-t-elle su que ta cicatrice te faisait mal pendant le cours de divination ? s'étonna Ron. Elle ne pouvait pas être là, elle ne pouvait pas entendre...
- La fenêtre était entrebâillée, dit Harry. C'est moi qui l'avais ouverte pour respirer.
- Vous étiez au sommet de la tour nord ! fit remarquer Hermione. Ta voix n'aurait pu porter jusque dans le parc !
- C'est toi qui es censée mener des recherches sur les méthodes magiques pour écouter aux portes ! répliqua Harry. Si on ne peut pas poser de micros à Poudlard, c'est à toi de me dire comment elle fait pour cafarder dans son journal !
- J'ai essayé ! assura Hermione, mais je... mais...
Le visage d'Hermione prit soudain une étrange expression, un peu lointaine. Elle leva lentement une main et passa les doigts dans ses cheveux.
- Ça va ? Tu te sens bien ? s'inquiéta Ron en fronçant les sourcils.
- Oui, répondit Hermione, dans un souffle.
Elle se passa une nouvelle fois les doigts dans les cheveux puis elle mit sa main devant ses lèvres, comme si elle parlait dans un talkie-walkie invisible. Harry, Ron, Cassandra et Ethan échangèrent un regard.
- Je viens d'avoir une idée, dit Hermione, le regard vague. Je crois que je sais... Parce que personne n'aurait pu voir.. Même pas Maugrey... Et elle aurait pu se mettre sur le rebord de la fenêtre... Mais elle n'a pas le droit... elle n'a absolument pas le droit... Je crois qu'on la tient !
J'ai besoin de passer deux secondes à la bibliothèque, simplement pour être sûre !
Hermione prit son sac et se précipita hors de la Grande Salle.
- Attends ! lui cria Ron. On a un examen d'histoire de la magie dans dix minutes ! Alors, ça, ajouta-t-il en se tournant vers Harry, elle doit vraiment la haïr, cette Rita Skeeter, pour risquer d'être en retard à un examen. Qu'est-ce que tu vas faire pendant la classe de Binns ? Réviser ?
Comme champion du Tournoi des Trois Sorciers, Harry était dispensé d'examens et, pendant que les autres se penchaient sur leurs copies, il restait au fond de la classe à étudier de nouveaux maléfices qui pourraient lui servir dans la troisième tâche.
- Sans doute, répondit Harry.
Mais à cet instant, le professeur McGonagall s'avança vers la table des Gryffondor et s'approcha de lui.
- Potter, dit-elle, les champions doivent se réunir dans la salle du fond juste après le petit déjeuner.
- Mais la tâche n'a lieu que ce soir ! s'exclama Harry.
Il craignit soudain de s'être trompé dans les horaires et, sous le coup de l'émotion, renversa ses œufs brouillés sur sa robe.
- Je le sais très bien, Potter, mais les familles des champions sont arrivés, Il s'agit simplement d'aller leur dire à bonjour.
Harry termina son petit déjeuner tandis que la Grande Salle se vidait. Il vit Fleur Delacour se lever de la table des Serdaigle et rejoindre Cedric qui se dirigeait vers la salle du fond où ils entrèrent ensemble. De sa démarche gauche, Krum alla les rejoindre quelques instants plus tard. Mais Harry les suivit
Il ouvrit la porte et entra. Cedric et ses parents étaient juste derrière. Viktor Krum se trouvait à l'autre bout de la pièce et parlait en bulgare avec sa mère, une femme aux cheveux bruns, et son père dont il avait hérité les traits. De l'autre côté, Fleur bavardait avec sa mère qui tenait par la main sa petite sœur Gabrielle. Elle adressa un geste de la main à Harry qui lui fit signe à son tour. Enfin, il vit James et Lily, debout devant la cheminée.
Le visage rayonnant, ils s'avancèrent vers lui avec un grand sourire.
- Harry. S'écria James. Je suus tellement content de te voir. Comment vas tu mon grand ?
- Je vais bien, papa. Je vais très bien..
- Bon, tu te sens prêt mon champion ?
- Autant que possible, oui.
- Je suis, sûr que tu vas très bien t'en sortir.
- Harry, mon chéri, dit alors Lily. Surtout sois très, prudent. Et si tu sens le moindre danger, renonce. Aucune coupe ne mérite que tu risques ta vie.
- Oui maman.. Je ferais attention, promis.
- Ta mère à raison, Harry, mais...essaie quand même de gagner.
- D'accord papa.
- Oh, et comment va Cassandra ? Demanda Lily.
- Elle est en pleine forme.
- Tant mieux. Sirius et Méredith sont là aussi. Ainsi que les Weasley. D'ailleurs Bill est est ici..
Elle lui désigna un grand gaillard, aux longs cheveux roux, retenu par un catogan noir. Il fixait Fleur, apparemment fasciné.
- Salut Harry, Ça fait plaisir de revenir ici, dit Bill en regardant autour de lui. (Violette, l'amie de la grosse
dame, lui fit un clin d'œil dans son cadre.) Il y a cinq ans que je n'y avais pas mis les pieds. Le tableau de ce chevalier fou est toujours là ? Le chevalier du Catogan ?
- Oh oui, répondit Harry qui avait fait la connaissance du chevalier l'année précédente.
- Et la grosse dame ? demanda Bill.
- Toujours la même
- Tu nous fais faire un tour, Harry ? dit Bill.
- Oui, bien sûr.
Ils se dirigèrent vers la Grande Salle et passèrent devant Amos Diggory qui se tourna vers eux.
- Ah, te voilà, toi, dit-il en toisant Harry. J'imagine que tu dois te sentir un peu moins fier maintenant que Cedric a le même nombre de points que toi, hein ?
- Harry aurait été le premier, Amos. Répliqua James, mais lui il a un cœur. Et il n'aurait jamais laissé des prisonniers aux mains des sirènes.
- À defaut d'avoir un cerveau.
- Attention à ce que tu dis Amos, tu sais à qui tu t'adresses ?
- James. Coupa Lily.
- Pas à un Auror en tout cas. Il paraît que tu as été viré ?
- pas exactement non, j'ai démissionné, et tu sais pourquoi ?
- James...
- Pour pouvoir flanquer mon poing dans la figure des grandes gueules dans ton genre
Et joignant le geste à la parole, il frappa Amis Digorry d'un direct à 'à mâchoire.
Ils s' empoignèrent, et auraient continué à se battre si Lily n'avait pointé sa baguette sur eux. Des étincelles en jaillirent, et les, separèrent brutalement.
- Ça suffit. Gronda t'elle Vous vous conduisez comme deux idiots. Vos fils vont bientôt participer à une épreuve dangereuse. Vous devriez être à leur côtés, au lieu de vous battre comme deux voyoux
- "On ne se battait pas mon cœur. Assura James en remettant en place les vêtements froissés de Digorry.
- C'était juste une divergence d'opinion. Poursuivit celui ci.
- C'est ça, séparez vous.
- Tu ne perds rien pour attendre Potter, Marmonna Digorry.
- j'arrive mon cœur. C'est quand tu veux Digorry. Répliqua James, sur le même ton.
- Désolé, pour mon père. Dit Harry à Cedric..
- Ne fais pas attention, répondit il à voix basse en regardant son père les sourcils froncés. Il est en colère depuis l'article de Rita Skeeter sur le tournoi - tu sais, quand elle a laissé
entendre que tu étais le seul champion de Poudlard.
- Il n'a pas jugé utile de démentir, n'est-ce pas ? dit Amos Diggory suffisamment fort pour que
Harry l'entende tandis qu'il s'avançaitvers la porte pour rejoindre ses parents
- Enfin, ça ne t'empêchera pas de lui montrer de quoi tu es capable, Ced. Tu l'as déjà battu une fois, non ?
- Rita Skeeter fait toujours ce qu'elle peut pour causer des ennuis à tout le monde, Amos ! dit Lily avec colère. Je croyais que vous saviez ça, vous qui travaillez au ministère !
Mr Diggory sembla sur le point de lancer une réplique cinglante mais sa femme lui posa une main sur le bras et il se contenta de hausser les épaules.
Harry passa une matinée très agréable dans le parc ensoleillé en compagnie de Bill et de ses parents,
à qui il montra le carrosse de Beauxbâtons et le vaisseau de Durmstrang. James et Lily racontèrent diverses anecdotes sur leurs sept années d'études. Les Maraudeurs, leurs chamailleries. Harry connaissait déjà tout ça par cœur. Ils furent rejoint par Sirius et Méredith..
- Comment va Percy ? demanda Harry alors qu'ils faisaient le tour des serres.
- Pas très bien, dit Bill. Il est dans tous ses états, Le ministère veut garder la disparition de Mr Croupton secrète, mais Percy a dû répondre à un interrogatoire concernant les instructions qu'il lui envoyait. D'après eux, elles n'auraient pas été écrites de sa main. La situation est très difficile pour Percy. Ils n'ont pas voulu qu'il
représente Mr Croupton ce soir pour juger le tournoi. C'est Cornélius Fudge qui va prendre sa place.
Ils retournèrent au château pour déjeuner.
- Bill ! s'écria Ron, abasourdi, lorsqu'il eut rejoint la table des Gryffondor. Qu'est-ce que tu fais ici ?
- On est venus voir Harry pour la dernière tâche ! répondit il d'un ton joyeux. Comment s'est
passé ton examen ?
- Oh... bien, répondit Ron. Je ne me souvenais pas de tous les noms des gobelins révoltés, alors j'en ai inventé quelques-uns. Mais ça ne fait rien.
Il se servit un pâté de viande avec des légumes sous le regard sévère de Bil Weasley.
- Ce n'était pas difficile, ils ont tous des noms du style Borbog le Barbu ou Eûrk le Crasseux.
- Et toi ma chérie ? Demanda Meredith à Cassandra.
Elle déglutit.
- Je crois que je m'en suis sortie. Dit elle.
- Tu crois ? S'ensuit Sirius en toisant sa fille d' un air sévère.
- Bein... Tu sais, j'ai été absente longtemps,, et puis j'avais, mal à la tête.
Meredith fronça les, sourcils.
- "Et la, tu as encore mal ?
- Un peu. Mentit elle effrontément.
- Fais moi voir ça. Dit Lily.
- C'est inutile, c'est en train de passer.
Lily et Méredith lui adressèrent un regard soupçonneux, mais n'insistèrent pas.
- Et toi Ethan ? Demanda Meredith..
- Je pense que je m'en suis bien sorti, grâce à vous. Vous enseignez mieux que le professeur Binns.
- Ça c'est pas trop difficile. Dit Sirius.
- SIRIUS !
- "Oh allez Lily, tu sais bien que j'ai raison.. Ce type est d'un ennui mortel.
Lily sourit.
- C'est vrai, mais c'est un professeur et à ce titre il mérite le respect.
- Mais moi, je be suis p'us un élève.
- Mais tu te dois de montrer l'exemple. Insista Lily.
- Je ne crois pas que Sirius soit un exemple à suivre. Intervint Meredith..
Elles s'échangèrent un regard entendu et éclatèrent de rire.
Sirius observait Ethan. Il tenait la main de Cassandra et chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, on pouvait y lire l'amour qu'il lui portait.
Velia lui avait expliqué cbien il avait fait preuve de courage en risquant sa vie pour sortir Cassandra du coma, ausdi le voyait il d'un autre œil.
Fred, George et Ginny vinrent également s'asseoir à côté d'eux et Harry passa un si bon moment qu'il eut presque l'impression d'être revenu au Terrier. Il ne pensait plus à la troisième tâche qui l'attendait le soir même et seule l'arrivée d'Hermione, au milieu du déjeuner, lui rappela qu'elle avait eu une idée soudaine à propos de Rita Skeeter.
- Au fait, tu vas nous dire ce que...
Mais Hermione hocha vigoureusement la tête et jeta un coup d'œil à James et Lily.
- Bonjour, Hermione, dit celle-ci d'un ton chaleureux.
- Bonjour Madame Potter, monsieur Potter.
Harry, Bill, Lily et James, Sirius et Méredith, passèrent l'après-midi à faire une grande promenade dans le parc, puis revinrent dans la Grande Salle pour le grand banquet qui avait lieu ce soir-là. Ludo Verpey et Cornélius Fudge avaient pris place à la table des professeurs. Verpey semblait d'excellente humeur mais Cornélius Fudge, assis à côté de Madame Maxime, avait l'air grave
et ne parlait à personne. Madame Maxime se concentrait sur son assiette et Harry eut l'impression qu'elle avait les yeux rouges. A l'autre bout de la table, Hagrid ne cessait de lui jeter des regards.
Il y eut plus de plats que d'habitude mais Harry, qui commençait à se sentir de plus en plus nerveux, ne mangea pas grand-chose. Lorsque le ciel bleu qui s'étendait sous la voûte du plafond magique s'empourpra à l'arrivée du crépuscule, Dumbledore se leva et la Grande Salle
plongea aussitôt dans le silence.
- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, dans cinq minutes, je vous demanderai de vous
rendre au terrain de Quidditch pour assister à la troisième et dernière tâche du Tournoi des Trois Sorciers. Les champions sont priés de suivre Mr Verpey qui les accompagnera sur
place.
Harry se leva. Ses camarades de Gryffondor l'applaudirent, la famille Weasley qui venait d'arriver, ses parents Sirius et Méredith, Hermione, Cassandra et Ethan lui souhaitèrent bonne chance et il sortit de la Grande Salle en compagnie de Cedric, Fleur et
Krum.
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