CHAPITRE 44. NOUVEL AFFRONTEMENT.
La nuit vient de tomber sur Londres.
Tout est paisible, en ce mois de mars.
Une petite bruine arrose les trottoirs sales et les voitures.
Il est très tard, ou très tôt. Les, rues, sont désertes.
Le vieux bâtiment désaffecté qui cache le ministère de la magie se dresse, masse sombre, illuminé par les réverbères.
Pourtant, au milieu de cette rue triste,
Une femme marche seule.
Elle est vêtue d'une longue robe rouge fuseau, fendue jusqu'au haut de la cuisse.et au décolleté provocant. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade jusqu'aux creux de ses reins.
Elle se tient droite, fière, le port de tête altier, la démarche souple et assurée.
Puis, devant le ministère de la magie, elle s' arrête, se met face à lui, et elle lève les bras.
C'est comme un tremblement de terre, le sol vibre. Les vitres explosent, les murs tremblent, le toit s'effondre.
- Et toi ! Ça t'ennuierait de laisser mon ministère tranquille ? Dit une voix derrière elle.
Elle se retourne, et fait face à une adolescente, aux longs cheveux noirs.
- Encore toi.! S' exclame la blonde.
- Ouep. T'es accroc aux trempes, toi. Tu en redemandes. Tu as pensé à consulter ? Le masochisme ça doit bien se soigner à Ste Mangouste.
- Cete fois, dit la blonde, c'est moi qui vais te flanquer la raclée que tu mérites.
Le combat qui suit est d'une rare violence. La brune et la blonde s'affrontent dans un déchainement de sortilèges, sans baguette, elles provoquent des tornades, des spirales de flammes. Des voitures, des camions sont projetés comme des oreillers de plumes, et s'écrasent lourdement sur les habitations.
Les immeubles, lesmaisons, sont en flammes, et rependent une épaisse fumée noire, ainsi qu'une épouvantable odeur de plastique brulé.
Ce combat semble ne jamais, devoir se terminer.
Alors, la brune prend des risques incencés, pour protéger la foule des,oldus, et des, sorciers qui fuient, terrorisés, les, decombres des, bâtiments, qui s'effondrent, au milieux des hurlements d'épouvante.
Pourtant, au milieu de tout ce vacarme infernal, de tôle froissée, d'incendies, de crus,, Cassandra entend les pleurs d'un bébé.
- Velia, le bébé, sauvé je bébé. Crie t'elle.
- "si je fais ça, tu seras vulnérable.
- Ne t'en fais pas, pour moi, sauve le.
Alors la Fury se détaché de son hôte, et trouve le bébé. Il est dans une chambre, dans une maison en feu.
Étendre l' incendie, est un jeu d'enfant, elle soulève le bébé, et le dépose à l'abri, près de, Moldus curieux qui se pressent eux abords, inconscients du danger. Soudain Velia sent une douleur insupportable.
Elle se hâte de rejoindre Cassandra, mais. il est trop tard. Le corps brisé, sans vie de Cassandra gît à plusieurs metres du sol.
Velia sait qu'elle ne survivra pas longtemps, à son hôte. Alors émirs elle tente le tout pour le tout. Et entre à l'intérieur du corps de Morgane. Juste avant de s'éteindre, elke explosé en elle, et 'et le corps de Morgane se désagrège.
- NOOOOONNNNN !
Dans la nuit sans lune, résonne un hurlement déchirant. Celui d' une mère, qui vient de voir sa fille, se faire tuer sous ses yeux, sans rien pouvoir faire que ce cri de désespoir, de souffrance,,
Meredith se redresse dans sonr lit, en sueur, et en larmes. Son cri à réveillé Sirius, et Leo, qui pleure, dans son petit lit.
- Mery ? Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce qui se passe ?
- Elle l'a tuée. Sanglotte Meredith. Morgane a tué otre fille.
- QUOI ? Sirius, réveillé en sursaut, un peu hébété, met du temps à comprendre.
- Tu as eu une vision ? C'est ça ?
Meredith hoche la tête, tandis que les terribles images la hantent encore.
Sirius la serre contre lui. Il se sent impuissant face à sa douleur.
- Il, Il faut que j'aille voir Leo. Dit elle.
Elle essuie ses larmes d'un revers, de main, et quitte la chambre.
Une sueur glacée, coule sur la nuque de Sirius à la pensée de l'affrontement entre sa fille et Morgane. Son réflexe de père, le pousse à protéger son enfant, coûte que coûte, mais ce serait exposer le Royaume Uni à une vie d'esclavage sous la coupe de Morgane.
C'est un choix Cornélien, qu'il se refuse de faire.
Lorsque Meredith revient, Leo est dans ses bras. Elle le pose sur le lit, et le bambin, ravi de se rare privilège se jette sur son père.
Sirius s'allonge sur le lit, l'attrape à bout de bras et le tient haut au dessus de sa tête. L'enfant éclate de rire.
Si tout pouvait être aussi simple que l'éclat de rire d'un enfant. Soupire t'il.
Il pose Leo entre eux. Meredith s'est recouchée, sa main sur le ventre de son enfant, une larme au coin des yeux. Sirius aimerait pouvoir la rassurer, mais il ne sait pas comment. Que peut il lui dire ? Que tout ira bien ? Elle sait que c'est faux.
Alors il pose sa main sur celle de sa femme. Et leurs regards se soudent l'un à l'autre.
- Je t'aime lui dit il.
- Moi aussi. Répond t'elle. Leo se tourne sur le côté, face à son père. Il dort déjà.
Le dimanche, après le petit déjeuner, Harry, Ron, Hermione Cassandra et Ethan montèrent à la volière pour envoyer à Percy une lettre dans laquelle ils lui demandaient, comme l'avait suggéré Sirius, s'il avait vu Mr Croupton récemment. Ils confièrent la lettre à Hedwige qui n'avait pas eu l'occasion de travailler depuis longtemps. Lorsqu'elle se fut envolée par la fenêtre, ils descendirent à la cuisine pour donner à Dobby ses nouvelles chaussettes.
Les elfes de maison leur réservèrent un accueil enthousiaste, multipliant courbettes et révérences et s'affairant à leur préparer du thé. Dobby eut une expression d'extase en découvrant son cadeau.
– Harry Potter est trop bon pour Dobby ! couina-t-il, en essuyant les grosses larmes qui coulaient de ses yeux énormes.
– Tu m'as sauvé la vie avec cette Branchiflore, Dobby, dit Harry. C'est vrai, tu sais...
– Il ne resterait pas quelques-uns de ces délicieux éclairs par hasard ? demanda Ron aux elfes
radieux qui ne cessaient de s'incliner devant lui.
– Tu viens de prendre ton petit déjeuner ! s'exclama Hermione d'un ton irrité, mais un grand plateau chargé d'éclairs arrivait déjà vers eux, porté par quatre elfes.
– On devrait prendre quelque chose pour Wolfen murmura Harry.
– Bonne idée, dit Ron. Comme ça, Coq aura un peu de travail. Vous pourriez nous donner des provisions ? demanda-t-il aux elfes qui l'entouraient.
Ceux-ci s'inclinèrent d'un air ravi et s'empressèrent d'aller chercher de quoi le satisfaire.
– Dobby, où est Winky ? interrogea Hermione en regardant autour d'elle.
– Winky est là-bas, près du feu, Miss, répondit Dobby à voix basse, les oreilles légèrement tombantes.
– Oh, là, là, dit Hermione lorsqu'elle l'aperçut.
Harry se tourna lui aussi vers la cheminée. Winky était assise sur le même tabouret que la fois
précédente, mais elle était devenue si sale qu'on avait du mal à la distinguer des briques noircies par la suie. Ses vêtements en lambeaux n'avaient pas été lavés depuis des jours. Les
yeux fixés sur les flammes, elle vacillait légèrement sur son tabouret, la main crispée sur le goulot d'une bouteille de Bièraubeurre. Soudain, elle laissa échapper un énorme hoquet.
– Winky en est à six bouteilles par jour, murmura Dobby à Harry.
– Oh, ce n'est pas très fort, ce genre de boisson, fit remarquer Harry.
Mais Dobby hocha la tête.
– C'est fort pour un elfe de maison, monsieur, dit-il.
Winky eut un nouveau hoquet. Les elfes qui avaient apporté les éclairs lui lancèrent des regards réprobateurs tandis qu'ils retournaient travailler.
– Winky est rongée de chagrin, Harry Potter, murmura Dobby avec tristesse. Elle veut rentrer à la maison. Winky pense encore que Mr Croupton est son maître, monsieur, et rien de ce que lui dit Dobby ne peut la persuader que son maître, c'est le professeur Dumbledore, maintenant.
– Hé, Winky, dit Harry, frappé par une soudaine inspiration. Il s'approcha d'elle et se pencha pour lui parler.
– Tu ne saurais pas, par hasard, ce que fait Mr Croupton en ce moment ? Il n'est pas revenu juger le tournoi.
Winky cligna des yeux. Ses énormes pupilles se fixèrent sur Harry. Elle vacilla à nouveau,
puis dit :
– M... Mon maître ne — hic ! — vient plus ?
– Non, répondit Harry, on ne l'a plus vu depuis la première tâche. D'après La Gazette du sorcier, il est malade.
Winky vacilla encore davantage et regarda Harry avec des yeux vitreux.
– Mon maître — hic ! — malade ? Ses lèvres se mirent à trembler.
– Mais on n'est pas sûrs que ce soit vrai, dit précipitamment Hermione.
– Mon maître a besoin de sa — hic ! — Winky ! gémit l'elfe. Mon maître ne peut pas —
hic ! — se débrouiller — hic ! — tout seul...
– Tu sais, Winky, en général, les gens arrivent très bien à s'occuper eux-mêmes de leur maison, dit Hermione d'un air sévère.
– Winky — hic ! — ne s'occupe pas seulement — hic ! — de la maison de Mr Croupton !
s'indigna Winky d'une petite voix perçante.
Elle vacilla dangereusement sur son tabouret et renversa de la Bièraubeurre sur son corsage
déjà abondamment taché.
– Mon maître a — hic ! — confié à Winky — hic ! — le plus important — hic ! — le plus
secret...
– Quoi ? s'exclama Harry.
Mais Winky hocha vigoureusement la tête en signe de dénégation et renversa un peu plus de
Bièraubeurre.
– Winky garde — hic ! — les secrets de son maître, dit-elle d'un air farouche.
Ses yeux louchaient en regardant Harry. Elle se balança de plus en plus et ajouta, les sourcils
froncés :
– Vous êtes — hic ! — un fouineur.
– Winky ne doit pas parler comme ça à Harry Potter ! s'exclama Dobby avec colère. Harry Potter est noble et courageux et ce n'est pas un fouineur !
– Il veut fouiner — hic ! — dans la vie — hic ! — privée et les secrets de mon maître — hic !
Winky est un bon elfe de maison — hic ! — Winky ne dit rien — hic ! — aux gens qui essayent de — hic ! — savoir.
Les paupières de Winky s'abaissèrent et, soudain, elle glissa de son tabouret, s'affala devant la cheminée et se mit à ronfler bruyamment tandis que la bouteille vide de Bièraubeurre roulait sur le sol dallé.
Une demi-douzaine d'elfes se précipitèrent, l'air dégoûté. L'un d'eux ramassa la bouteille, les autres recouvrirent Winky d'une grande nappe à carreaux en la bordant de tous côtés pour la cacher entièrement.
– Nous sommes désolés que vous ayez vu ça, messieurs et Miss ! couina l'un des elfes qui hochait la tête d'un air honteux. Nous espérons que vous ne nous jugerez pas d'après Winky,
messieurs et Miss !
– Elle est malheureuse ! répliqua Hermione d'un ton exaspéré. Pourquoi n'essayez-vous pas de
lui remonter le moral au lieu de la cacher sous une nappe ?
– Je vous demande pardon, Miss, répondit l'elfe en s'inclinant bien bas, mais les elfes de maison n'ont pas le droit d'être malheureux tant qu'il y a du travail à faire et des maîtres à
servir.
– Ça suffit ! dit Hermione avec colère. Écoutez-moi, tous ! Vous avez autant le droit que les sorciers d'être malheureux ! Vous avez droit à un salaire, à des vacances, à des vêtements convenables et vous n'êtes pas obligés de faire tout ce qu'on vous dit de faire ! Regardez
Dobby, par exemple !
– Miss, s'il vous plaît, laissez Dobby en dehors de tout ça, marmonna Dobby, l'air apeuré.
Les sourires joyeux avaient disparu des visages. Autour de la cuisine, les elfes regardaient à présent Hermione comme si elle était folle et dangereuse.
– Voici les provisions que vous nous avez demandées ! couina un elfe à côté de Harry en lui mettant dans les bras un gros jambon, une douzaine de gâteaux et des fruits. Au revoir !
Les autres elfes se regroupèrent autour de Harry, de Ron et d'Hermione et entreprirent de les
faire sortir de la cuisine, leurs petites mains les poussant au creux des reins.
– Merci pour les chaussettes, Harry Potter ! s'écria Dobby d'une voix consternée.
Il était resté devant la cheminée, à côté de la nappe informe qui recouvrait Winky.
– Tu n'aurais pas pu la fermer, Hermione ? dit Ron d'un ton furieux lorsque la porte de la cuisine se fut brutalement refermée derrière eux. Ils ne voudront plus qu'on vienne les voir, maintenant ! On aurait pu essayer de convaincre Winky de nous en dire plus sur Croupton !
– Comme si ça t'intéressait ! répliqua Hermione d'un air hautain. Tout ce qui t'importe quand tu viens ici, ce sont les gâteaux !
Le reste de la journée se passa dans un climat d'irritabilité. Harry en avait tellement assez d'entendre Ron et Hermione se disputer dans la salle commune de Gryffondor qu'il monta tout seul dans la volière, ce soir-là, pour envoyer à Regulus ses provisions.
Coquecigrue était trop petit pour porter tout seul un jambon entier jusqu'à la montagne de Pré-
au-Lard et Harry préféra confier cette mission à deux hiboux petits ducs de l'école. Lorsqu'ils se furent éloignés dans le crépuscule, volant étrangement de travers sous le poids du gros jambon, Harry resta accoudé au rebord de la fenêtre et regarda le parc, la silhouette sombre des arbres de la Forêt interdite dont la cime oscillait au loin et les voiles du vaisseau de Durmstrang qui ondulaient sous la brise. Il vit un hibou grand duc traverser les volutes de fumée qui s'élevaient de la cheminée de Hagrid. Le hibou vola vers le château, contourna la
volière, puis disparut un peu plus loin. Harry baissa les yeux et aperçut Hagrid qui creusait avec énergie devant sa cabane. Il se demanda ce qu'il pouvait bien faire. On aurait dit qu'il préparait un nouveau potager. Madame Maxime sortit alors du carrosse de Beauxbâtons et s'avança vers lui. Elle semblait vouloir engager la conversation, mais Hagrid, appuyé sur le manche de sa pelle, n'avait pas l'air disposé à parler très longtemps car Madame Maxime retourna bientôt vers son carrosse.
Harry n'avait pas très envie de revenir à la tour de Gryffondor pour entendre Ron et Hermione
se disputer et il préféra rester là à regarder Hagrid creuser la terre jusqu'à ce que sa silhouette
disparaisse dans la nuit tombante, tandis que les hiboux de la volière se réveillaient et s'envolaient par la fenêtre dans un bruissement d'ailes.
Cassandra était allongée à même le sol de la salle commune, la tête sur les genoux d'Ethan.
Elle lisait une revue sur le Quidditch.
- Cassandra ! Vite. Cria soudain Velia.
Casandra fronce les sourcils.
- Quoi ? Qu'est ce qu'il y a !
- Il y a du grabuge.
- Ou ?
- À Londres, Morgane a refait surface. Elle essaie de détruire le ministère.
- Quoi ? Mais comment tu le sais ?
- Ton père est là bas.
- Merde. Faut y aller.
Elle s'efforça de rester calme, naturelle, malgré le torrent de rage et d'angoisse qui brulait en elle.
Elle bailla, s'etira, et se leva.
- Je vais me coucher, j'en peux plus. Dit elle.
- Je t'accompagne. Dit Ethan.
- Tu le prête un tee shirt ? Dela'fe t'elle.
- Oui, bien sûr.
Elle l'accompagne jusqu'à sa chambre.
Et alors qu'il se penche vers sa malle, elle tend la main vers lui.
- non laberetur in somnum. Murmure t'elle.
Ethan s'effondre lentement et Velia le porte dans son lit.
Cassandra le couvre, l'embrasse et lui carresse les cheveux.
- Pardon.. Dit elle. Mais.. Je ne peux pas prendre le risque que tu interviennes, cette fois.
Puis, elle quitte le dortoir des garçons.
Velia la rend invisible,
Elle quitte le château, et Velia la transporte à Londres.
C'est un spectacle apocalyptique, tout comme la première fois, des immeubles, des maisons,, se sont effondrées, des incendies se sont déclarés un peu partout. Des voitures brûlent, où gisent, écrasées. Des sirènes de police et des pompiers hurlent dans la nuit qui n'a plus rien de paisible. Des gens courent, affolés, terrorisés.
Des Sorciers essaient de les aider, d'autres éteignent les incendies., réparent les immeubles et les voitures.
Des Aurors tentent de contenir la sorcière blonde, parmi eux, James, et Sirius sont au coude à coude.
Cassandra soupire.
- On ne peut pas se battre ici. Constate t- elle.
- Alors, il faut la déplacer dit Velia.
- Comment ?
- On fusionne.
Velia et Cassandra ne font à présent qu'une seule et même personne. Et tout se passe très vite.
Cassandra, invisible, vole jusqu'à Morgane. Elle l'enserre dans un champ de force et transplane.
Juste avant de se poser, Morgane déclanche une tempête, des éclairs rebondissent, brisent le champ d'enfermement, et la fusion, Morgane atterrit en douceur dans l'herbe haute.
Cassandra tombe lourdement sur le sol mouillé, la respiration coupée, elle mit quelques, secondes à reprendre ses esprits, et Morgane les met à profit pour attaquer.
Cassandra roula sur le côté, pour éviter les éclairs, qui sortaient des doigts de Morgane. Velia momentanément séparée de son hôte, se rua sur Cassandra.
Celle ci se releva d'un bond, et les deux sorcières se firent face. Elles tournèrent lentement l'une autour de l'autre, dans une ronde mortelle.
- Alors te revoilà ! Lança Morgane.
- Comme tu vois. J'étais sûre que tu ne reviendrais prendre une raclée, tôt ou tard.
- Cette fois, c'est moi, qui vais te la mettre.
- Oui, c'est aussi ce que tu disais, la dernière fois.
- Tu aurais du m'achever. Moi, je ne te'epargnerais pas.
Cassandra bailla.
- Tu parles trop. Tu me fatigues.
Morgane engage le combat la première, et dans un déferlement de violence inouïe, les deux adversaires luttent, à égalité. Les Sortilèges s'enchaînent, l'eau, le feu, la terre et l'air, s'opposent dans un fracas épouvantable.. Morgane détourne le cours d'une rivière, et la projette sur Cassandra avec une telle violence qu'elle vacille. Elle riposte par une bourrasque si violente, que Morgane recule de plusieurs, mètre. Cassandra contre de justesse, une tornade de flammes qu'elle renvoi sur Morgane.
Elle ci gronde de rage, devant la resistance de la jeune fille.
Cassandra arrache les arbres du sol, et les jette sur sa rivale, qui parvient à les éviter, ou les lui relance.
Alors qu'elles se battent ainsi depuis près d'une heure, Sirius et James arrivent. Ils l'ont retrouvés grâce à la trace. À la seconde où Morgane à disparu, Sirius à compris que Cassandra venait d'intervenir.
- CASSY ! Hurle Sirius au moment où un énorme chêne s'abat sur elle.
Elle le repousse, et Velia le jette sur Morgane.
- Papa ?
- Oh, comme c'est touchant, s'exclame Morgane. Papa est venu se battre aux côtés de sa fifille.
Un éclair jaillit brusquement en direction de Sirius et James, et se heurtent à un champ de protection.
- Ne restez pas là ! Crie cassandra.
TOI, TU TOUCHE PAS À MON PÈRE !
James attrape Sirius et transplane.
- Qu'est ce que tu fais ? Il faut l'aider.
- Oui, mais pas comme ça. Là, on ne fait que la gêner, comment veux tu qu'elle soit concentrée sur son travail, si elle doit aussi nous protéger ?
- D'accord, tu as raison, mais. Je peux pas, la laisser se battre seule. C'est encore une gosse.
- Je sais. Écoute, Il faut qu'on soit invisible, et rapide. On tourne autour d'elle, et on lui lance des Maléfices.
- Tu sais bien qu'ils ne lui font rien.
- Non, pas physiquement, mais ils vont la déconcentrer.
- Oui, tu as raison.
- J'ai toujours raison. Il nous faut des balais. Je reviens vite. Ne bouge pas.
Cassandra faiblit. La fusion lui donne une puissance inimaginable, mais, son corps ne peut supporter longtemps un tel pouvoir.
Pourtant ses coups éprouvent durement la sorcière qui ne peut toujours, éviter les projectiles pierres, arbre, que Velia lui envoie avec une rare violence.
La bataille fait rage, lorsque James revient avec deux balais. Caché par un sort de désillusion, ils enfourchent un balais, et tournent autour de Morgane en lui lançant des Maléfices, qui se heurtent à son bouclier, mais la déconcentre, et pendant qu'elle tente de comprendre, Cassandra parvient à l'atteindre.
Une décharge d'énergie particulièrement violente et vicieuse, atteint Morgane qui vascille, et tombe. Par terre, avec un Hurlement de douleur.
Cassandra pousse un cri de triomphe. Il était temps, car elle est à bout de force.
Sirius et James réapparaissent et délaissant les balais ils approchent de Morgane.
Au même moment, dans un dernier sursaut, celle ci projette sur Sirius un jet d'énergie.
- NONNNN ! PAPA ! Hurle Cassandra, les yeux exorbités.
Elle se jette sur son père, et c'est elle qui prend le tir de plein fouet dans le dos. Dans un dernier regard larmoyant, elle pousse un cri de douleur et sombre dans l'inconscience.
- Cassy. Murmure Sirius. Avant de perdre connaissance, à son tour.
Velia se rue sur Morgane, le corps de celle ci est pris de soubresauts, mais dans un ultime effort, Morgane parvient à se dégager de l'emprise de la Fury, et disparaît.
Velia regagne le corps de Cassandra. Elle est très faible. C'est à peine si son cœur bat encore. Velia tente de lui insuffler un peu d'énergie, mais c'est l'effet inverse qui se produit, le corps de Cassandra est parcouru de spasmes, et en dépit des efforts de Velia, le cœur de la jeune sorcière, cesse de battre.
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