CHAPITRE 31 Reconciliations


- C'était remarquable, Potter ! s'écria le professeur McGonagall, ce qui, venant de sa part, constituait un éloge extraordinaire.

Harry remarqua que la main du professeur McGonagall tremblait lorsqu'elle montra du doigt
son épaule blessée.
- Il faut que vous alliez voir Madame Pomfresh avant que les juges donnent leurs notes...
Allez-y, elle a déjà soigné Diggory...
- Tu as réussi, Harry ! dit Hagrid d'une voix rauque. Tu as réussi ! Et contre le Magyar, en plus ! Tu sais que Charlie a dit que c'était le pi...
- Merci Hagrid, l'interrompit vivement Harry pour lui éviter de commettre une gaffe en révélant qu'il lui avait montré les dragons avant l'épreuve.

Le professeur Maugrey avait l'air ravi, lui aussi. Son œil magique semblait danser dans son orbite.
- C'était vite fait bien fait, Potter, grogna-t-il.
- Allez-y, Potter, la tente des premiers secours est par là..., dit le professeur McGonagall.

Encore essoufflé, Harry sortit de l'enclos et vit Madame Pomfresh, l'air inquiet, à l'entrée d'une deuxième tente.

- Des dragons ! s'exclama-t-elle, d'un ton dégoûté en entraînant Harry à l'intérieur.

La tente avait été divisée en plusieurs espaces à l'aide de paravents de toile. Harry distingua la silhouette de Cedric à travers l'un d'eux, mais il ne semblait pas gravement blessé. Au moins, il était assis, pas couché.

Madame Pomfresh examina l'épaule de Harry sans cesser de ronchonner.

- L'année dernière, les Détraqueurs, cette année des dragons, qu'est-ce qu'ils vont nous amener la prochaine fois ? Tu as beaucoup de chance... La blessure est très superficielle... Il
faut la désinfecter avant que je la soigne...

Elle nettoya la coupure avec une compresse imbibée d'un liquide violet qui fumait et piquait la peau, puis elle lui toucha l'épaule avec sa baguette magique et il sentit que sa blessure
guérissait instantanément.
- Maintenant, reste tranquillement assis pendant une minute... Je t'ai dit de rester assis !
Ensuite tu pourras aller voir ton score.

Quatre personnes se ruèrent dans la tente.
- Harry ? Harry ? S'écria Lily. Ou est mon fils ? Je veux voir mon fils.
- Il est la bas, il va bien, une blessure superficielle, rien de grave. Lui dit madame Pomfresh.

Et elle sortit en hâte et rejoignit Cedric, juste à côté. Harry l'entendit demander :
- Comment te sens-tu, maintenant, Diggory ?

Lily se rua sur son fils.
- Tu vas bien ? Tu es sûr ?
- Oui, maman, je n'ai même plus mal.
- Oh mon dieu, Harry. C'était.. Horrible !
- N'exagère pas, Lily, en plus tu n'as rien vu, tu as fermé les yeux tout le long. Dit James. Harry, tu as été extraordinaire. Je suis fier de toi. Tu es né pour voler.
- Merci papa.
- Ton père a raison, renchérit Sirius. Je n'ai jamais vu quelqu'un voler aussi bien.

Meredith leva les yeux au ciel.
- En tout cas, dit elle, tu as gagné. Tu as été le plus rapide. Bravo Harry.

Quatre autres personnes se précipitèrent à l'intérieur - c'était
Hermione, suivie de près par Ron, Cassandra et Ethan.

- Harry, tu as été formidable ! s'écria Hermione d'une voix perçante.
Terrorisée par l'affrontement avec la dragonne, elle s'était enfoncé les ongles dans la peau et son visage en portait encore les marques.
- Tu as été extraordinaire ! Tu peux me croire !

Mais Harry ne l'écoutait pas. Il regardait Ron qui était livide et le fixait comme s'il avait été un fantôme.

- Harry, dit-il d'un ton grave. Je ne sais pas qui a déposé ton nom dans la Coupe mais c'est quelqu'un qui veut ta peau !

Tout à coup, ce fut comme si les quelques semaines qui venaient de s'écouler n'avaient jamais existé - comme si Harry revoyait Ron pour la première fois après avoir été désigné comme champion.

- On dirait que tu as fini par comprendre, lança Harry d'un ton glacial. Il t'aura fallu du temps.

Hermione, mal à l'aise, se tenait entre eux, son regard passant de l'un à l'autre. Ron ouvrit la bouche d'un air hésitant. Harry savait qu'il s'apprêtait à lui faire des excuses mais il se rendit soudain compte qu'il n'avait plus envie de les entendre.

- Bon, ça va, dit-il, avant que Ron ait pu prononcer un mot. N'en parlons plus.
- Non, répondit Ron, j'aurais dû...
- N'en parlons plus, je te dis...
Ron eut un sourire gêné, Harry lui rendit son sourire et Hermione fondit en larmes.
- Il n'y a aucune raison de pleurer ! s'exclama Harry, déconcerté.

- Vous êtes tellement bêtes ! s'écria Hermione en tapant du pied, des larmes coulant sur sa robe.
Puis, avant que Ron et Harry aient pu faire un geste, elle les serra contre elle et s'enfuit à toutes jambes en continuant de pleurer à grand bruit.

- Complètement cinglée, dit Ron en hochant la tête. Viens, Harry, ils vont donner tes notes...Enfin, si vous permettez, Monsieur et Madame Potter.

- Et bien.. Commença Lily, peu désireuse de quitter son fils aussi vite, après la frayeur qu'elle avait ressenti.
- Tu peux y aller Harry, tu dois être impatient de connaitre tes notes. Lui dit James

Il ne se le fit pas dire deux fois.
- Cassandra ? Une minute ma chérie. Appela Meredith.

Cette dernière soupira, tandis que Harry, Ron et Hermione sortaient de la tente.
- Tout va bien ma chérie ? Demanda Meredith, en scrutant le regard de sa fille.
- Oui, je vais bien, maman, je peux rejoindre Harry ? S'il te plaît.
- Et toi Ethan ? Comment vas tu ? Demanda encore Meredith.
- Je vais bien madame. Grâce à votre fille.
- Bon, tant mieux. Si tu as besoin de quoi que ce soit, surtout ne te gêne pas.
- Je.. Oui, merci madame.

Il n'eut pas le temps d'en dire d'avantage. Cassandra lui prit la main, et l'entraina à l'extérieur de la tente.

- Elle est obligée de le traîner comme ça derrière elle, tout le temps ? Gronda Sirius.
Meredith leva les yeux au ciel..
- Arrête de grogner, lui dit elle, et viens. Allons découvrir les notes de ton filleul.

Jamais Harry n'aurait pu croire, une heure auparavant, qu'il se sentirait aussi euphorique en cet instant. Il prit l'œuf d'or et son Éclair de feu, puis il sortit de la tente, en compagnie de Ron qui lui raconta précipitamment ce qui s'était passé pour les autres.

- Tu as été le meilleur, ça ne fait aucun doute. Cedric a fait un truc bizarre. Il a métamorphosé
une pierre qui se trouvait par terre... Il l'a transformée en chien... Il voulait que le dragon s'intéresse au chien plutôt qu'à lui. Comme métamorphose, c'était sacrement réussi et ça a failli très bien marcher.
Il est arrivé à prendre l'œuf, mais il s'est quand même fait brûler. Le
dragon a brusquement changé d'avis et il a décidé qu'il préférait s'occuper de lui plutôt que du labrador. Mais Cedric s'en est quand même sorti. Après, il y a eu la fille de Beauxbâtons, Fleur... Elle a utilisé une sorte d'enchantement pour faire tomber le dragon en transe. Ça aussi, ça a plus ou moins marché. Le dragon s'est assoupi mais il s'est mis à ronfler et il a craché un long jet de flammes qui a mis le feu à sa robe. Heureusement, elle a pu l'éteindre en faisant couler de l'eau de sa baguette magique
Et Krum, c'est incroyable, il n'a même pas pensé à se servir de son balai volant ! Mais c'est lui qui a été le meilleur, après toi. Il lui a jeté un sort en plein dans l'œil. L'ennui, c'est que le dragon avait tellement mal qu'il s'est mis à donner des coups de patte dans tous les sens en cassant la moitié de ses vrais œufs. Les juges lui ont
enlevé des points à cause de ça. Selon le règlement, les œufs devaient rester intacts.

En arrivant devant l'enclos des dragons, Ron reprit son souffle. Le Magyar à pointes avait été
emmené ailleurs et Harry aperçut à l'autre bout du terrain les cinq juges assis dans de hauts fauteuils drapés d'étoffe d'or.

- Chaque juge met une note sur dix, dit Ron.
Harry plissa les yeux et vit le premier juge - Madame Maxime - lever sa baguette magique d'où s'échappa un long ruban d'argent qui s'entortilla pour former un grand huit.

- Pas mal, dit Ron, au milieu des applaudissements de la foule. Elle a dû enlever des points à cause de ta blessure à l'épaule...

Ce fut ensuite au tour de Mr Croupton de se prononcer. Il lança en l'air le chiffre neuf.
- Ça se présente bien ! s'exclama Ron en donnant une grande claque dans le dos de Harry.

Dumbledore, lui aussi, donna la note neuf. Les applaudissements de la foule redoublèrent d'intensité.

- Ludo Verpey - dix.
- Dix ? dit Harry d'un ton incrédule. Mais... j'ai été blessé... A quoi joue-t-il ?
- Harry, ne te plains pas ! dit Ron d'une voix enthousiaste.

Ce fut ensuite Karkaroff qui leva sa baguette. Il réfléchit un moment, puis fit à son tour jaillir un chiffre quatre.

- Quoi ? s'indigna Ron, furieux. Quatre ? Cette espèce de crapule pleine de poux ! Il a donné dix à Krum !

Mais Harry n'en avait que faire. Même si Karkaroff lui avait mis un zéro, il n'y aurait accordé
aucune importance. A ses yeux, l'indignation de Ron et son ardeur à le défendre valaient au moins cent points. Il garda cela pour lui, bien sûr, mais il se sentit soudain le cœur léger en quittant l'enclos. Et ce n'était pas seulement grâce à Ron... Car il se rendait compte que les
Gryffondor n'étaient pas les seuls à l'acclamer dans les tribunes.

Lorsqu'ils avaient vu l'adversaire qu'il devait affronter, la grande majorité des élèves de l'école l'avaient soutenu, autant qu'ils avaient soutenu Cedric... Désormais, les Serpentard pourraient dire ce qu'ils voudraient, il resterait indifférent à leurs moqueries.

- Tu es premier ex æquo avec Krum, Harry ! annonça Charlie Weasley qui courait à leur rencontre. Il faut que je me dépêche, je dois absolument envoyer un hibou à maman, je lui ai
promis de lui raconter ce qui se passerait. Mais c'est vraiment incroyable ! Ah, au fait, on m'a
chargé de te dire que Verpey voulait te voir là-bas, dans la tente.

Ron lui proposa de l'attendre dehors et Harry retourna dans la tente qui lui paraissait à présent chaleureuse et accueillante. Il compara ce qu'il avait ressenti au moment où il esquivait les jets de flammes et les coups de queue du Magyar à pointes à l'angoisse qu'il avait éprouvée avant d'affronter le monstre... Il n'y avait aucun doute possible, l'attente avait été infiniment plus pénible que l'action elle-même.

Fleur, Cedric et Krum entrèrent ensemble.
Tout un côté du visage de Cedric était couvert d'une épaisse pâte de couleur orange qui devait sans doute guérir les brûlures. Il eut un sourire en voyant Harry.
- Bravo, dit-il.
- Et bravo à toi, répondit Harry en souriant à son tour.

- Bravo à vous tous ! s'exclama Ludo Verpey qui venait de surgir dans la tente d'un pas bondissant.
Il avait la mine aussi réjouie que si c'était lui qui avait réussi à arracher un œuf d'or à un dragon.

- Et maintenant, quelques petites précisions très rapidement, dit-il. Vous allez avoir largement
le temps de souffler avant la deuxième tâche qui aura lieu le 24 février à neuf heures et demie
du matin - mais, entre-temps, on va vous donner de quoi réfléchir un peu ! Si vous regardez bien les œufs d'or qui sont en votre possession, vous constaterez qu'on peut les ouvrir... Vous voyez les charnières, là ? Alors écoutez bien : ces œufs contiennent une énigme que vous
devrez élucider pour savoir en quoi consistera la deuxième tâche et comment vous y préparer.
Tout est clair ? Vous êtes sûrs ? Très bien, vous pouvez partir !

Harry rejoignit Ron qui l'attendait devant la tente et tous deux reprirent la direction du château. Harry voulait avoir davantage de détails sur la façon dont les champions s'y étaient
pris pour s'emparer des œufs. Mais lorsqu'ils contournèrent le bosquet qui masquait l'enclos, une sorcière surgit de derrière un arbre et se précipita vers eux.

C'était Rita Skeeter. Ce jour-là, elle était vêtue d'une robe d'un vert criard, parfaitement assorti
à la Plume à Papote qu'elle tenait à la main.

- Félicitations, Harry ! lança-t-elle en lui adressant un grand sourire. Je voulais te demander si tu pouvais simplement me dire un mot ? Qu'as-tu ressenti en affrontant le dragon ? Et que ressens-tu maintenant, après avoir vu tes notes ? Tu trouves qu'elles sont justes ?

- Oh oui, je serai ravi de vous dire un mot, répliqua Harry d'un ton féroce. Au revoir !
Et il reprit le chemin du château en compagnie de Ron.

- Les autres tâches ne seront sûrement pas aussi dangereuses, c'est impossible, dit Ron, sur le chemin de la salle commune. Tu sais quoi ? Je croîs que tu pourrais très bien
remporter ce tournoi, Harry, et je parle sérieusement.

Harry savait que Ron disait cela uniquement pour rattraper sa conduite des dernières
semaines, mais il fut très touché quand même. Hermione, en revanche, appuyée contre le mur
de la volière, croisa les bras et regarda Ron en fronçant les sourcils.

- Il se passera encore beaucoup de choses avant que Harry ait fini ce tournoi, dit-elle d'un ton
grave. Si c'était ça, la première tâche, je préfère ne pas penser à ce qui viendra après.
- Toi, au moins, tu sais t'y prendre pour remonter le moral des autres ! dit Ron. Un de ces jours, tu devrais faire équipe avec le professeur Trelawney.

- On ferait peut-être bien de monter faire la fête en ton honneur, Harry. Fred et George ont dû rapporter des tas de choses de la cuisine, à l'heure qu'il est.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans la salle commune de Gryffondor, il y eut à nouveau une explosion de cris, d'applaudissements, d'acclamations. Les moindres recoins débordaient de gâteaux et de cruches remplies de jus de citrouille ou de Bièraubeurre. Lee Jordan avait allumé quelques
pétards mouillés du Dr Flibuste, explosion garantie sans chaleur, qui remplissaient la salle d'étincelles et d'étoiles. Dean Thomas, qu'on savait doué pour le dessin, avait déployé
d'impressionnantes banderoles qui représentaient pour la plupart Harry tournoyant sur son Éclair de feu au-dessus de la tête du Magyar à pointes.
Deux autres dessins montraient Cedric, la tête en feu.

Harry se servit à manger et s'assit avec Ron, Hermione. Cassandra et Ethan. Il avait presque oublie ce que

signifiait avoir faim et n'arrivait pas à croire à son bonheur. Ron était de nouveau son ami. il avait accompli la première tâche et il avait trois mois libres avant d'affronter la deuxième.

- Oh, là, là, mais c'est lourd, ce truc-là, dit Lee Jordan en soupesant l'œuf d'or que Harry avait posé sur la table. Ouvre-le, Harry' ! Allez, vas-y, qu'on voie un peu ce qu'il y a là-dedans !

- Il doit en découvrir la signification tout seul, dit précipitamment Hermione C'est dans le règlement du tournoi...

- Je devais aussi découvrir tout seul le moyen de prendre un œuf au dragon, lui murmura Harry et Hermione eut un sourire un peu coupable.

- Ouais, vas-y, Harry, ouvre-le ! lancèrent plusieurs voix.

Lee lui donna l'œuf Harry glissa un ongle dans la rainure qui l'entourait et parvint à l'ouvrir.

Il était creux et totalement vide, mais dès que Harry l'eut ouvert, un horrible bruit, comme une

plainte aiguë et assourdissante, s'éleva dans la salle. La seule chose comparable que Harry eût jamais entendue, c'était l'orchestre de scies musicales qui avait joué le jour de l'anniversaire de mort de Nick Quasi-Sans-Tête.

- Ferme-le ! s'écria Fred, les mains plaquées sur ses oreilles.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? dit Seamus Finnigan en regardant l'œuf que Harry avait refermé d'un coup sec. On aurait dit le spectre de la mort... C'est peut-être lui que tu devras affronter la prochaine fois, Harry !

- On aurait dit qu'on torturait quelqu'un ! murmura Neville qui était devenu livide et avait renversé des saucisses par terre. Ils vont te faire subir le sortilège Doloris et tu devras y résister ! Ce sera ça, ta deuxième tâche !

- Ne raconte pas de bêtises, Neville, c'est illégal, dit George. Ils n'utiliseraient jamais un sortilège Doloris contre les champions. Moi, ça m'a un peu rappelé la façon de chanter de Percy... Tu devras peut-être l'attaquer pendant qu'il prend sa douche, Harry.

- Tu veux une tarte à la confiture, Hermione ? demanda Fred. Hermione jeta un regard soupçonneux à l'assiette qu'il lui tendait. Fred eut un sourire.

- Tu peux y aller, dit-il. Je ne leur ai rien fait. Ce sont les crèmes caramel dont il faut se méfier...

Neville, qui venait justement de manger une cuillerée de crème caramel, la recracha en s'étouffant à moitié. Fred éclata de rire.

- Une simple petite farce, Neville...

Hermione prit une tarte à la confiture.

- C'est à la cuisine que tu es allé chercher tout ça ? demanda-t-elle.

- Ouais, répondit Fred avec un grand sourire.

D'une petite voix aiguë, il se mit alors à imiter un elfe de maison :

- « Dites-nous ce qui vous ferait plaisir, monsieur, nous irons vous chercher ce que vous voudrez ! » Ils se mettent en quatre... Ils seraient capables de me faire rôtir un bœuf entier si je leur disais que j'ai vraiment faim.

- Comment on fait pour aller là-bas ? demanda Hermione d'un air dégagé.

- Oh, c'est facile. Il y a une porte cachée derrière un tableau qui représente une coupe de fruits. Il suffit de chatouiller la poire, elle se met à rigoler et...

Fred s'interrompit, l'air soupçonneux.

- Pourquoi tu veux savoir ça ?

- Oh, pour rien, répondit précipitamment Hermione.

- Tu as l'intention d'encourager les elfes de maison à faire grève ? demanda George. Tu vas leur distribuer des tracts et les inciter à la rébellion ?

Il y eut quelques rires étouffés, mais Hermione resta silencieuse.

- Ne va pas leur mettre des idées en tête en leur disant qu'il leur faut des vêtements et des salaires ! l'avertit Fred. Tu les empêcherais de travailler !

A cet instant, Neville provoqua une petite diversion en se transformant soudain en un gros canari.

- Oh, désolé, Neville ! s'écria Fred parmi les éclats de rire. J'avais oublié de te dire que les crèmes caramel sont ensorcelées...

Quelques instants plus tard, Neville perdit ses plumes jaunes et retrouva son aspect normal. Il se mit même à rire avec les autres.

- Crèmes Canari ! annonça Fred à ses camarades de Gryffondor. C'est George et moi qui les avons inventées. Sept Mornilles pièce, une affaire !

Il était près de une heure du matin lorsque Harry, Ron, Neville, Seamus et Dean montèrent se coucher.

Ethan et Cassandra étaient restés dans la salle commune, et s'embrassent, tendrement enlacés.

Avant de fermer les rideaux de son baldaquin, Harry posa son Magyar à pointes miniature sur sa table de chevet où le minuscule dragon bâilla, se roula en boule et ferma les yeux

En fait, songea Harry en tirant ses rideaux, Hagrid avait raison... Ils étaient finalement très sympathiques, ces dragons...

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