Cassandra sortit de sa chambre, surprise de ne pas y trouver Hermione.
Elle n'était pas non plus dans la salle commune.
Elle s'apprêtait à sortir lorsque Ron et Ethan entrèrent dans la salle, à leur tour.
- Harry n'est pas avec vous ?
- Il dort encore.
- Ah, OK, et tu l'as pas réveillé ? Demanda Cassandra.
- Il faut que le grand champion se repose, pour ses séances de photos.
Répondit Ron, avec amertume.

Il les bouscula et passa par le trou du portrait
- Qu'est ce qui lui prend ? Demanda Cassandra, surprise.
- Il en veut à Harry parce qu'il pense qu'il a mis son nom dans la coupe.
- Mais c'est ridicule ! Jamais Harry n'aurait fait une chose pareille. Déclara t'elle.
- Lui, il le croit, en tout cas, et il est pas le seul.
- Quels crétins ! Allez, viens, on va déjeuner. Et j'en profiterais pour dire deux mots à cet idiot de Ron.
- Euh, Cassy, vas y doucement quand même.
Elle leva les yeux au ciel.
- C'est bon, je vais pas le tuer.
- Non, renchérit Velia, on va juste le secouer un peu.
Cassandra sourit à cette remarque.

Hermione et Ron étaient assis à la table des Gryffondor lorsqu'ils descendirent.

Ils avaient dû se disputer, car ils mangeaient sans s'adresser la parole.
Cassandra se laissa tomber près d'Hermione en soupirant.
- Ils sont tous devenus dingues. Murmura t'elle. Toi aussi, tu crois que Harry a mis son nom ? Demanda t'elle à Hermione
- Non.
- Tant mieux. Murmura t'elle, soulagée.

Ron se leva brusquement et quitta la table. Hermione l'imita peu après.
Et les hiboux arrivèrent.
l'un d' eux se posa sur la table, devant Ethan.
Il prit la lettre accrochée à la patte tendue de l'oiseau.
- Ça alors, ça vient de mon père. S'exclama t'il, surpris.
- Et alors ? mon père aussi il m'écrit. Enfin pas aujourd'hui, apparemment. Répliqua Cassandra.
- Oui, mais ton père c'est un sorcier. Il maîtrise la magie, les hiboux mais le mien c'est un Moldu. Tous ces trucs, de sorciers. c'est pas pour lui. D'habitude, c'est ma mère qui m'écrit.
C'est pas normal.
- Bein, tu sauras pas tant que tu l'auras pas lu.

Il lut la lettre, et blémit. Il se leva, sans se préoccuper de Cassandra qui lui demandait ce qui se passait, et s'enfuit de la salle.
- Merde ! Que ce passe t'il encore
Elle courut à sa suite.

Elle le trouva dans le dortoir des garçons, dans sa chambre. Assis à même le parquet, adossé à son lit, les genoux repliés contre sa poitrine, il sanglottait.

Elle se mordit la lèvre.. Elle n'était pas douée pour consoler ses amis..
- Il pleure ? Demanda Velia
- Bein, ça se voit non.
- Pourquoi ?
- Qu'est ce que j'en sais ?
- Demande le lui.
- Oui, oui, c'est ce que je vais faire.

Elle mourrait d'envie de s'enfuir sur la pointe des pieds.
Peut être pouvait elle lui envoyer Hermione. Elle était douée pour ces choses là.
Mais, Ethan était resté près d'elle, lorsqu'elle n'allait pas bien, le moins qu'elle pouvait faire c'était de l'aider à son tour, ou du moins, être là pour lui.

Elle poussa un profond soupir,
- Ethan ?
- Laisse moi.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien, j'ai juste envie de rester seul.

Nouveau soupir. Elle s'approcha et s'assit près de lui.
- Ça me va. Dit elle.
Pendant un moment, ils restèrent l'un près de l'autre, sans prononcer un mot.
- Pourquoi tu restes là ? Demanda t'il avec amertume.
- C'est un endroit comme un autre.
- Tu devrais être avec tes amis.
- C'est pas ce que tu es, un ami ?
Il l'observa une minute
- Harry doit avoir besoin de toi.
- Harry est avec Hermione. Et toi, tu as besoin que quelqu'un reste avec toi.
- Et c'est toi qui t'es dévouée.
- Bein, tu l'as fait pour moi, alors...
- C'est gentil, merci.
- Ouais, me remercie pas trop vite, je suis pas douée pour.. Tu sais..
Il lui sourit.
- Moi, je te trouve très bien.
Elle lui rendit son sourire.
- Alors qu'est ce qu'il se passe ?
Il soupira
- Ma.. Mère, à disparu.
- QUOI ? Comment ça, disparu ?
- D'après mon père, elle a été enlevée.
Les yeux de Cassandra s'arrondirent.
- Par qui ?
Il soupira de nouveau.
- En principe, j'ai pas le droit d'en parler. Mais..à toi, je peux le dire, je veux dire, ton père, est Auror. Et puis... Tu es mon amie, non ?
- Ouais.
- Ma mère faisait parti d'un groupe de sorcières.
- Pas les mangemorts. Hein ?
- Non. Ce sont les "Filles de Morgane"
Ma grand mère les dirigeait, mais elle est morte, et ma mère s'est enfuit avec nous, mon père et moi. Elle a dit que ma grand père avait été assassinée, et qu'elles essaieraient de nous tuer aussi.
- Mais pourquoi ?
- Je sais pas. Mais quand on est revenu ici, ma mère m'a dit de ne pas en parler, à personne.
- Oui, mais maintenant, ils ont ta mère, alors, il faut le dire aux Aurors.
- Mon père saura pas faire ça.
- Alors, c'est à toi de le faire. Il faut parler à mon père.
- Tu crois ? Mon père me dit de rester tranquille et de ne pas m'inquiéter.
- Hum, c'est ce qu'ils disent toujours. Mais si on les avait écouté, Ginny serait morte, à l'heure qu'il est.
Et Voldemort aurait la pierre phylosophale.. Les adultes s'imaginent toujours qu'on peut rien faire parce qu'on est des gosses. Mais en attendant, on en a réglé des problèmes Harry Hermione, Ron et moi.
- Bein, j'imgine qu'avec toi, c'était plutôt facile.
- C'était un travail d'équipe, tu sais. J'ai beau être puissante... Ça suffit pas toujours. On a besoin les uns des autres...Allez, viens, on va écrire à mon père
- Tu es sûre ?
Elle poussa un soupir excèdé.
- Tu as dit que ton père ne saurait pas quoi faire, mon père, lui, il saura. Viens.

Il poussa un soupir, se leva et la suivit.

Sirius buvait une tasse de thé dans le salon.
Près de lui, Leo, jouait avec ses cubes magiques.
Meredith le rejoignit et s'installa sans façon sur ses genoux.

- Ça fait du bien, dit elle. Ce calme.
- Tu n'as plus, de cauchemar ?
Elle soupira.
- Si. Et toujours ce pressentiment que quelque chose de terrible va se produire.
- Espérons que pour une fois, tes visions ne soient que le reflet de ton imagination.
Elle lui adressa un sourire crispé.
- jusque là, elles ont toujours été justes.
Ne sachant que répondre, il la serra dans ses bras, et l'embrassa.

Des flammes vertes jaillirent dans l'âtre, et crépitèrent.
La tête de James apparut alors.
- Sirius, tu es là ?
- Oui, mon pote. Un problème ?
- Plutôt, oui. Et un gros.
James s'extirpa de la cheminée, tandis que Meredith se levait.. Elle tremblait.
Un problème, encore. Pourquoi ne pouvaient ils vivre en paix ?

Sirius se leva pour serrer la main de James.
Ce dernier, semblait bouleversé et furieux.
- Que se passe t'il ? Demanda Sirius.
- Harry, dit James. Il a encore trouvé le moyen de s'attirer des ennuis.
- Que veux tu, il tient de toi.
- Mais cette fois c'est sérieux. Il a mis son nom dans la coupe de feu.
Sirius blemit.
- Non ! Ça s'est impossible.
- Minerva vient de me prevenir.
- Oui, mais la limite d'âge ? il est trop. Jeune.
- Je sais.. Et le pire, c'est qu'ils le laissent concourir, tout en sachant qu'il est beaucoup trop jeune.
- Mais.. Pourquoi ? Enfin c'est insensé.
- Je vais à Poudlard, tu viens avec moi ?
- Évidemment. Mery...
- Je sais, vas y. Dit elle en lui tendant son manteau.
- Je t'aime. Dit il en l'embrassant.
- Moi aussi.

Ils sortirent, et James fronça les sourcils.
- Lily ? Mais qu'est ce que..
- Tu ne croyais quand même pas que j'allais te laisser aller à Poudlard sans moi.
- Et bien.. Je l'espérais à vrai dire. Dit James en se grattant la tête.
- Tu rêves, Potter, si tu crois que je vais rester là, alors que mon fils est en danger.
- Mais Lily...Sirius dit quelque chose.
- T'es dingue ? C'est ta femme mon vieux, débrouille toi avec elle.
Lily lui adressa un sourire rayonnant, et James leva les yeux au ciel.
- D 'accord, on y va. Soupira il.

Ils transplanèrent à Pré au lard, et de là, gagnèrent les grilles du château.
Après avoir donné quelques coups de baguettes, sur la serrure, ils attendirent que Rusard vienne leur ouvrir.

- J' ai prévenu Dumbledore que nous arrivions.. Dit James.

Quelques minutes plus tard, ils entraient dans le château, et étaient conduits dans le bureau de Dimbledore.

Celui ci les attendait, avec anxiété.
Toute cette histoire sentait mauvais. Il ne doutait pas une seconde de la sincérité de Harry. Même si ce dernier attirait les ennuis, comme le miel attire les mouches, il ne les cherchait pas. Pas comme son père. Non, Harry tenait de sa mère.

La porte s'ouvrit, et ils entrèrent. Évidemment, Sirius était avec eux.

- Bonjour Albus. Le salua Sirius.
- Albus. Le salua Lily.
- Bonjour Albus. Dit James.
- Bonjour Lily, James, Sirius.
- Vous vous doutez de ce qui nous amène ? Lança James.
- J'en ai une petite idée. En effet.
- Harry n'a pas pu déposer son nom. Assura Lily.
- C'est aussi ce que je pense. Répondit Albus.
- Dans ce cas, pourquoi ne pas annuler sa participation ? Poursuivit elle.
- Malheureusement, c'est impossible. Expliqua Albus. Une fois que les noms ont été choisis par la coupe, il n'est plus possible de se rétracter.
- Mais.. Harry est trop jeune. Dit Lily.
- La personne qui a mis, son nom ne peut avoir que de mauvaises intentions. Reprit James.
- J'en suis conscient. Mais toutes les précautions ont été prises. Il ne peut rien arriver à Harry.
- En êtes vous tout à fait sûr ? Insista Lily.
- Absolument. D'ailleurs Maugrey va particulièrement veiller sur lui.

Lily soupira.
- J'aurais tout de même préféré qu'il ne paricipe pas à ce tournois. Ce n'est pas pour rien que vous avez fixé une limite d'âge.
- Elle a raison, Albus. S'il devait arriver quelque chose à Harry à cause de ce tournois, je ne vous le pardonnerais pas. Assura James.
- Et sachez, renchérit Sirius, que je vais exiger une enquête afin de trouver qui a mis le nom de mon filleul dans la coupe, et pourquoi.
- Je n'en attendais pas moins de vous, mon cher.

Ils se levèrent et quittèrent le bureau du directeur.
Ils se rendirent dans le hall.

Casandra et Ethan se rendait à la volière lorsque Angelina les accosta.
- Hé, Cassandra, ton père est là.
Cassandra s'arrêta net.
- Ou ?
- Chez le directeur,
Cassandra fronça les, sourcils, et changea de direction.
- Qu'est ce que tu fais ?
- On va l'attendre dans le hall.
- T'es, sûre ? Je veux dire ton père.. Il a pas l'air de m'apprécier.
Elle rit
- T'inquiète, il est comme ça avec tous les mecs qui m'approchent.
- Et.. Tu en as eu beaucoup ?
- Non, juste un, enfin, on était pas...
Pas vraiment ensemble.
- Ah. Et.. Il est toujours vivant ? Je veux dire. Ton père l'a pas tué ?
Elle rit.
- Non, on l' a pas tué, ni mon père, ni moi. Je te le présenterais, si tu veux.
- Inutile. Je te crois.

Lorsque Sirius, James et Lily apparurent dans le hall, Cassandra se rua vers eux, entrainant Ethan à sa suite.
- Papa !
- Cassy ?
- Bonjour Cassy, Harry n'est pas avec toi ? Demanda Lily.
- Non, je l'ai pas vu ce matin. Vous êtes là à cause du tournois ? C'est n'importe quoi. C'est pas Harry qui a mis son nom.
- Hum, et tu as une idée de qui ça pourrait être ?
- Franchement ? Non. Le seul à qui je pense. C'est Malefoy, mais je vois pas comment il aurait fait ça. Velia dit que ce sont des Maléfices très puissants. Je pense pas qu'il sache le faire.
- Lui non. Fit remarquer James. Mais son père...
- Tu crois que Malefoy est derrière tout ça ? Demanda Lily.
- C'est possible. Admit il. Qu'est ce que tu en pense Sirius.

Ce dernier ne répondit pas. Il regardait les deux hommes qui venaient d'entrer dans le hall. Les traits, de Sirius étaient crispés.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda James, en suivant le regard de son ami.

Dans l'entrée, Karkarov discutait âprement avec Victor Krum.
- Karkarov ! Murmura James.

Les deux Aurors s'échangèrent un regard entendu..
Et se dirigèrent vers lui.
- Mais.. .. Papa.. Il faut que je te parle.
C'est pas vrai !
- Ne t'en fait pas ma, chérie. Ils n'en ont pas pour longtemps, mais.. Karkarov est.. Une vieille connaissance. Lui expliqua Lily.

À ce moment là, elle aperçut Severus, Rogue.
- Attendez moi là , les enfants. Je reviens.

Ils la virent rejoindre Rogue. Ce dernier, en l'apercevant, fit demi tour, et tenta de s'échapper, mais la voix de Lily, l'arrêta.
- Severus.. Tu as une seconde à m'accorder ?
Le cœur de Rogue manqua un battement. Que faisait elle la ? Àh, oui, son fils, bien sûr. Pourquoi était elle toujours aussi belle ?

- Je n' ai pas beaucoup de temps, des, copies à corriger, des cours à préparer, dit il évasivement..
- Je ne te retiendrais pas longtemps. Je veux juste savoir, si c'est toi, qui est derrière tout ça ?
Il eut une moue revulsée.
- Ton fils n'a besoin de personne pour se faire remarquer.
- On sait bien toi et moi, qu'il n'a pas pu mettre son nom dans cette coupe.
- Pas tout seul, en effet mais il a pu se faire aider. Je suis sûr que cette... Fury, qui ne le quitte pas d'une semelle l'y a mis à sa place... Ce ne doit pas, être très difficile pour elle, de déjouer les Maléfices de Dumbledore.
- Tu parles de Cassandra ?
- Tu connais d 'autres fury ?
- je sais que tu les détestes, mais tu te trompes sur leur compte. Harry n' est pas James. Sev. Il n 'aime pas être mis en avant. Il n' a pas demandé à être célèbre. Et il n' a pas demandé à Cassandra de mettre son nom dans la coupe
- Ton fils est comme son père, fainéant, arrogant, insolent, et il fait peu de cas du règlement. Il aime se faire remarquer. Et ce tournois est l'occasion idéale pour ça.
- Tu te trompes ! Ta haine t'aveugle. Mais tu refuses de l 'admettre parce qu' il est le fils de James. Mais c'est aussi mon fils !
- Je n'oublles rien, mais si tu tenais autant à sa sécurité, tu veillerais à ce qu' il ne s'approche pas de ce monstre de Black.

La main de Lily s'abattit violemment sur la joue de Severus.
- Cassandra n'est pas un monstre, Sev, ce n'est qu'une enfant dotée d'un immense pouvoir qu'elle n'a pas demandé, et avec lequel elle s'efforce de composer. Et ni elle, ni Harry, n''ont mis son nom dans cette coupe.
Cela ne peut avoir été fait que par un adulte, décidé à lui nuire. Et si jamais, j 'apprends que c' est toi qui est derrière tout ça, crois moi, Sev, tu le regretteras amèrement.

Et elle tourna les talons. Laissant un Severus Rogue décontenancé et furieux.
- Pourquoi fallait il toujours, que cela finisse de cette façon, à chacune de leur rencontre ? Maugréa Lily, furieuse et blessée.

James avait assisté à la scène, et s'était réjouit du dénouement. Il s'efforca cependant de ne rien en laisser paraître, Rogue était un sujet sensible.

Le ton était rapidement monté entre Karkarov et les Auror, et il était parti,, furieux. Pas autant que Sirius cependant.
Karkarov était un mangemort, soi disant repenti, mais pour Sirius,, ce mot ne voulait rien dire. Un mangemort restait un mangemort.

- Papa ! Appela Cassandra. Il faut que je te parle.
Sirius se tourna vers sa fille et adressa un regard noir à Ethan, près d'elle. Celui ci soutint son regard. Et cela agaca Sirius au plus au point,

- T 'es encore là, toi ! Dit il au garçon qui se tenait près de sa fille.
- Oui, répondit Cassandra. Et justement, il faut que je te parle,, c' est important.
- Je t'écoute. Répondit Sirius, mais son regard fixait toujours le jeune sorcier.
- La mère de Ethan à disparu. Son père pense qu'elle a été enlevée.
- Quoi ? Demanda Sirius qui détourna les yeux du garçon pour les poser sur sa fille. Tu es sûre de ça ? Quand est ce arrivé ?
- Montre lui la lettre. Dit Cassandra a Ethan.
Celui ci tendit le papier à Sirius qui le lut rapidement.

- Merde ! Jura t'il.
Il posa sur l'épaule du garçon, une main compatissante. Toute animosité avait disparu.
- Je vais faire tout ce que je peux pour la retrouver. Lui dit il.
- Merci monsieur. Je crois qu'elle a été enlevée par..
- Les filles de Morgane. Oui, je suis au courant. Écoutez, tous les deux, je pense que vous êtes en sécurité, ici, mais soyez vigilents, et prudents. J'ignore qui a mis le nom de Harry dans la coupe, mais il n' à sûrement pas de bonnes intentions. Je ne sais pas si cela a un rapport ou non, avec ce qui est arrivé à ta mère, mais, dans le doute, je vous demande à tous les deux, de ne rien faire qui pourrait vous mettre en danger. Cassandra, je sais que tu te sens invulnérable, mais ils savent qui tu es et ce que tu es, grâce à cette garce de Skeeter, ils peuvent avoir trouvé un moyen de neutraliser Velia. Alors je te demande expressement de ne pas te mêler des problèmes des adultes.
Elle poussa un profond soupir.
- Je serais prudente, mais si jamais quelqu'un s'en prend à un de mes amis, ou à qui que ce soit dans cette école, je resterais pas en arrière, papa.

Il soupira à son tour, et ébouriffa la tête de sa fille.
- Je sais. Dit il résigné
- Je veillerais sur eux, dit alors Velia. Personne ne peut me neutraliser.
- Espérons le. Répondit Sirius. Mais ne sous-estime pas les sorciers. Des gens capables d'enfermer et de conserver intact, l'âme d'une sorcière vieille de plusieurs centaines d'années, sont forcément à prendre au sérieux.
Merlin sait de quoi ils sont encore capables.
- Je serais prudente.

Sirius rejoignit James et Lily, et après avoir dit au revoir à Ethan et Cassandra, après que James et lily leur eut dit d'embrasser Harry, pour eux, ils quittèrent le château.

- Tu crois qu'il va la retrouver ? Demanda Ethan, en les regardant disparaître..
- Ce sont les meilleurs Aurors, de toute l'Angleterre. Affirma Cassandra. Il la retrouveront. J' en suis sûre.
- J'espère seulement que ce ne sera pas trop tard. Dit Velia, d'un ton sombre
- Qu'est ce qui te fait dire ça ?
- Je ne sais pas, trop, une sorte de mauvais pressentiment.
- Ah non, tu vas pas t'y mettre, toi aussi, j'ai déjà assez de ma mère, et de ses visions apocalyptiques,
- N'empêche qu'elle ne se trompe jamais. Répondit Velia, d'un ton lugubre.
- Mais tu n'es pas elle. Tu n'as pas de visions ni de pressentiments bons ou mauvais.
- Peut être, mais je sens pourtant qu'
il va se produire quelque chose de grave.
- Oui, bein, garde les yeux ouverts. OK ?
- Évidemment.

Cassandra savait qu'elle ne devait pas prendre à la légère l'avertissement de Velia. Elle soupira. Décidément, il n'y avait pas moyen de passer une annee à Poudlard sans qu'il s'y passe des evenements dramatiques. Et dire qu'elle passait pour l' école la plus sûre de tout le royaume britannique ! Pfff, qu'elle farce !