Chapitre 18. UNE INTERVIEW A HAUT RISQUE


Organiser l'interview à Poudlard, n' avait pas été simple, mais tout était prêt. Il ne restait plus qu'à prévenir Cassandra, ce qui ne serait pas une mince affaire.

Cette dernière leur avait écrit pour leur dire que tout allait bien.
Bien sur, elle ignorait l'afflux de hiboux qui avaient envahi le bureau de Dumbledore, envoyés par des parents furieux et inquiets.
Le conseil d'administration s'était réuni afin de décider qu'elle suite ils devaient donner à cette affaire.
Heureusement, James, qui siégeait au conseil, avait calmé les esprits.

Cependant, il était plus qu'utile, de réaliser cet interview.
C'est pourquoi, Sirius et Méredith se rendirent à Poudlard, en cette fin du mois de septembre, afin d'en informer leur fille

Cassandra était dans la salle commune, avec Hermione, Ron, Harry et Ethan, lorsque le professeur McGonagall entra.
- Miss Black, le directeur vous demande.
Cassandra se leva, blème. Ethan lui saisit la main, dans un geste de réconfort.
Elle lui adressa un bref sourire crispé, et releva fièrement la tête, devant les regards qui se tournaient vers elle, ignorant les chuchotements et les murmures qui fleurissaient sur son passage.
Mais lorsqu'elle eut franchi le trou du portrait, l'angoisse l'envahit. Elle suivit en silence le professeur McGonagall, le cœur lourd. Velia lui prodigait des paroles de réconfort, et d'encouragement.

Tandis qu'elle parcourait les couloirs et les escaliers, Cassandra tentait d'imprimer dans sa mémoire, les moindres détails, les tableaux, les armures, tous ces détails auxquels jusque là, elle n'avait pas prêté attention, mais dont elle désirait à présent se souvenir, persuadée de ne jamais revenir au château. Car il ne faisait aucun doute. Pour elle, que Dumbledore, allait lui signifier son renvoi.

Elle franchit la porte du bureau. À l'intérieur, son regard accrocha celui de sa mère, et elle se rua dans ses bras

Meredith referma ses bras autour de sa fille. Elle aurait voulu la garder comme ça, ne plus la lacher, mais déjà, L'adolescente se détachait de sa mère, et adressait à son père, un regard crispé.
- Salut papa.
Sirius lui répondit par un sourire tendu.
- Bien, dit Dumbledore. Je vais vous laisser discuter entre vous.

Et il franchit une porte dérobée, les laissant seuls dans le bureau.

- Comment va Leo ? Demanda Cassandra d'une voix blanche.
- Il va bien. C'est pour toi qu'on s'inquiète. Répondit Meredith.
- Mais je vais bien. Je vous l'ai dit, dans ma lettre.
- Je sais ma puce, mais après l'article de Skeeter, on n'a pas le choix, il faut réagir.
- Mais.. J'ai tous mes amis, ici. Harry, Ron, Hermione.. Et.. Ethan.. Et il va y avoir ce tournois, et.. Je veux pas partir.
Sirius fronça les sourcils.
- Mais, Cassy, personne ne te dit de quitter Poudlard.
Elle leva sur son père un regard surpris.
- Mais.. Qu'est ce que vous faites là alors ?
Sirius et Méredith s'échangèrent un regard entendu.
- On veut que tu donnes une interview. Expliqua Sirius.
Elle lui adressa un regard interloqué.
- M... Moi ? Vous.... Voulez que je fasse... ? Vous êtes dingues !
- C'est la meilleur solution, ma chérie. Lui assura Meredith. Pouvoir expliquer ce que tu es, et tes intentions, pour rassurer les gens.
- Mais. J'ai jamais fait ça. Je saurais pas quoi dire.
- Tu n'auras qu'à répondre aux questions qu'elle te posera. Lui dit Sirius.
- J'y arriverais pas. Je saurais pas faire ça. Je sais pas parler aux gens.
- Tu ne seras pas toute seule, ta mère et moi, on sera là.
- Oui, renchérit Meredith, et tes amis aussi, ça se passera ici, à Poudlard.
Elle écarquilla les yeux.
- I.. Ici ? Devant toute l'école ?
Sirius Grimaça. Tout à coup il n'était plus très, sûr que ce soit une bonne idée.
- Oui, mais si tu ne veux pas le faire devant tout le monde, on pourra le faire dans une salle de classe. Juste toi, nous, et tes amis. Assura t'il.
- Et Rita Skeeter. Dit Cassandra d'une voix éteinte.

- Chouette, s'écria Velia, je vais pouvoir lui montrer de quel bois je me chauffe.
- Je crois pas non. Et d'ailleurs je te préviens, tu as intérêt à te tenir tranquille, pas d'initiative personnelle.
- Pffff, t'es pas marrante.

- Bon, dit Cassandra. Je suppose que j'ai pas le choix.
- C'est ce qu'il y a de mieux à faire, ma chérie. Assura Meredith.
- C'est la seule façon de clouer le bec à cette vipère. Renchérit Sirius.
- Et puis, on sera là, et au moindre dérapage.. On interviendra.
Cassandra poussa un gros soupir.
- OK, mais vaudrait mieux pour elle qu'elle fasse attention à ce qu'elle dit.
- Oui, justement, reprit Sirius. À ce propos. Tu crois que tu pourras empêcher Velia d'intervenir ?
- Hé ! Qu'est ce qui te prend le beau gosse, tu crois que je sais pas me tenir ?
- En effet, Velia, c'est exactement ce que je pense.
- Bonjour la confiance. Mais bon, tu n'as pas tout à fait tord. Allez t'inquiète je serais sage comme l' eau paisible du lac noir.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Espérons le.
- Et puis, reprit Velia. Elle m'a déjà fait la leçon.

- Ça va aller ma puce, tout se passera bien. Affirma Meredith autant pour tenter de s'en convaincre elle même que pour rassurer sa fille.

Ils la raccompagnèrent.
Devant la gargouille, Harry, Ron Hermione et Ethan, attendaient, inquiets.
- Que faites vous là ? Demanda Sirius.
- On ne veut pas que Cassandra s'en aille. Lança Ethan d'une voix ferme.
Sirius le contempla surpris, les sourcils froncés.
- Et tu es qui, toi, pour demander une chose pareille ?
Devant les yeux gris acier qui le transpercait, Ethan ne faiblit pas.

Meredith pouffa, et Le professeur McGonagall le fixait d'un regard sévère.
- Je suis son ami. Répondit Ethan.
- Son quoi ? Reprit Sirius, en arquant un sourcil et en jetant au garçon un regard acéré.
-- C'est un ami, papa. Intervint Cassandra. Juste un ami.
- Et tu le connais depuis quand ?
- Depuis la rentrée. Tu comptes, me faire subir un interrogatoire, là ? Non, parce que c' est gênant.
- Je vois pas ce qu'il y a de gênant à vouloir connaitre tes amis.
Cassandra leva les yeux au ciel.
- Bon, dit elle, on y va. Au revoir maman. Papa.
- Une seconde. Tu ne m'as toujours pas dit comment tu t'appelles. Insista Sirius.
Meredith retenait à grand peine le fou rire qui menacait de la secouer.
- Ethan Mckay. Monsieur.
- Mckay ? Demanda Sirius, les sourcils de nouveau froncés. Un rapport avec l'historienne Eleonora Mckay ?
- C'est ma mère. Pourquoi, vous la connaissez ?
Sirius soupira. "pourquoi fallait il que le destin s'acharne sur lui de cette façon ?"
- Oui, depuis peu. Répondit il.
Le regard de Casandra passa un instant de son père à Ethan.
- On y va. Dit Cassandra. Embrassez Leo pour moi.
Et attrapant Ethan par le bras, elle l'entraina à sa suite, sous les yeux médusés de Sirius.

- Non mais tu as vu ça ? S'exclama t'il. Elle l'a prit par le bras. Mery, il va falloir que tu parles à ta fille.
- Moi ? Mais pourquoi ?
- Comment ça pourquoi ? Tu as vu comment il la regarde ? Comme si elle était un beefteack.
- Tu crois pas que tu exagères ?
- je sais comment sont les garçons à cet âge là, Mery. Je te rappelle que j'en étais un, il n'y a pas si longtemps. Et puis, Cassy est trop jeune.
- Heureusement pour elle, tous les garçons ne sont pas comme toi.
- Qu'est ce que tu veux dire ?
- Que ce garçon, à l'air fou de ta fille.
- Tu parles ! Et puis ils se connaissent à peine. Ils peuvent pas déjà être amoureux !
- Tu crois ?
Sirius blémit.
- Il faut que j'ai un petit entretien avec ce garçon. Dit il.
Et il amorca un mouvement vers l'escalier menant à la tour Gryffondor. Meredith lui attrapa le bras pour le retenir.
- Oh non ! Dit elle. Hors de question. Tu vas les laisser tranquille.
- Mais...
- Ça suffit Sirius. On rentre.

Le regard de l'Auror suivit les adolescents, qui disparaissaient en haut de l'escalier de marbre.
- Toi, murmura Sirius, tu perds rien pour attendre.
- Besoin d'un coup de main beau gosse ?
- Velia, tu tombes bien. Tu pourrais surveiller Cassandra pour moi ?
- Tu veux que je l'espionne ?
- Disons que ce serait bien si tu.. Enfin si tu ne laissais pas ce garçon aller trop loin avec elle.
- Ça risque de pas lui plaire.
- Et bien tant pis. Elle est trop jeune.
- D'après ce que j'ai pu voir dans ce château, je peux te dire qu' elle a largement l'âge requis
- Ce n'est pas à toi d'en décider !
- Très bien, te Fache pas, j'essaierais.
- Merci.

- Bein dis donc, glissa Ethan à Cassandra. Ton père n' a pas l'air commode.
- T'inquiète pas, il aboie plus fort qu'il ne mord. Répondit Cassandra.

Ils étaient de retour dans la salle commune.
- Alors, qu'est ce qu'ils voulaient, demanda Harry.
Cassandra leur parla de l'interview.

- Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Dit Harry.
- Oui, ça risque de faire empirer les choses. Renchérit Hermione.
- En tout cas, assura Ethan je serais près de toi.
- Oui, reprit Ron, moi aussi.
- Nous aussi. Corrigea Hermione.

Cassandra faisait les cent pas, dans la salle de classe vide. Le moment était arrivé. Dans quelques minutes, elle affronterait Rita Skeeter dans une interview, devant toute l'école.

Harry, Ron, Hermione et Ethan attendaient dehors. Elle avait voulu rester seule, quelques instants. Pour se calmer.
Elle était si stressée, qu'elle avait du mal à se contrôler, hors, il fallait qu'elle soit le plus sereine possible pour affronter la terrible journaliste
Velia ne cessait de lui parler, et son bavardage incessant était insupportable
- TAIS TOI ! Hurla Cassandra, au bord de la crise de nerf.
Elle ferma les yeux, et le visage d'Ethan s'imposa à elle. Curieusement, cela l'apaisa.

Meredith, Sirius, James et Lily étaient arrivés une heure auparavant, Remus aurait voulu venir afin de soutenir sa filleule, mais après ce que Rita avait écrit sur lui, il avait pensé plus judicieux, de ne pas se montrer.

Dans la grande salle, en ce samedi après midi, tous les élèves étaient rassemblés pour cet événement, ainsi que les professeurs.
Dans le coin, près de l'estrade, Harry, Ron, Hermione et Ethan, attendaient, debout. Sur les premières chaises, les professeur discutaient avec une jeune femme d'une quarantaine d'année, à l'allure soignée, blonde, des cheveux bouclés, une mâchoire carrée, et des lunettes serties de diamants, probablement faux. Songea Sirius. Avant même de lui parler, elle lui était antipathique.

- Ah, vous êtes les parents.. S' exclama t'elle. Et voici le célèbre Sirius Black.
- Et vous êtes la vipère qui avez osé traiter ma fille de monstre.
- Hum, droit au but, Je vois que ce qu'on dit à votre sujet est exact.
- Je me fiche de ce qu'on pense ou dit de moi, dit il, mais si vous touchez à mes amis ou ma famille, vous le regretterez.
- Serait ce une menace ?
- Plutôt une promesse. Et je tiens toujours mes promesses.
- Et il n'est pas, seul. Renchérit James.
- Et vous êtes ?
- James Potter. Avec deux "t".
- Ah, le père du survivant Interressant.
- Cassandra Black est une adolescente adorable, affirma James. C'est une jeune fille courageuse, intelligente, et généreuse. Et votre acharnement à son égard, est proprement inadmissible.
- Et bien, quel emportement. Dit elle. Quel est votre lien, avec cette petite ?
- Qu'est ce que ça peut vous faire ?
- Bon, dit Meredith, il serait peut être temps d'aller la chercher ?
- Et vous êtes ? Demanda Rita Skeeter.
- La mère du monstre. Et à propos, parlez encore une fois de ma fille, comme vous l'avez fait dans votre cochonnerie d'article, et vous aurez l'occasion de découvrir qui est vraiment le monstre, de la famille.

Sirius sourit et passa un bras autour de la taille de sa femme.
- Rentre tes griffes, ma chérie, je pense que le message est passé.
- Et bien j'ai hâte de découvrir celle qui déchaîne tant de passion.

Dumbledore apparut alors sur l'estrade. Il amplifia sa voix.
- Bien, mesdames et Messieurs, jeunes gens, vous êtes rassemblés ici, parce qu'un article est paru dans la gazette des sorciers, au sujet de l'une de vos camarades. Hors, afin de couper court aux ragots, ses parents et elle même, ont accepté de donner une interview, ici même, en votre présence, pour que tout soit clair. Madame Skeeter, si vous voulez bien.

Elle monta sur l'estrade, de sa démarche chaloupée.

Le professeur McGonagall arriva alors sur l'estrade, et près d'elle, se tenait Cassandra. Elle était à présent aussi grande que sa mère. Ses longs cheveux noirs, tombaient en cascade sur ses épaules. Elle possédait le port de tête altier des Black et des Lestrange, cette allure fière et aristocratique, mais sans une once d'arrogance. Elle jeta sur la foule un regard crispé, et chercha ses parents des yeux.
Elle les aperçut, et dans leur regard, elle puisa la force d'affronter Rita et le regard de ses camarades.

- Alors la voilà, s'exclama Rita Skeeter.
C'est vrai que tu ne me parais pas, aussi effrayante que je le pensais.
- Je suis pas un monstre. Dit elle d'une voix ferme
- Je vois ça. Qu'est ce que tu es, alors ?

Cassandra prit une profonde inspiration.
- Je suis une fury.
- Et peux tu expliquer ce qu'est une fury ?
- C'est... Elle jeta un regard de bête traquée à Sirius. Il fit un pas, vers elle, mais Meredith le retint.
- C'est mon double. Dit elle. Une force qui vit en moi, et que j'utilise pour me protéger et protéger les gens.
- Est il vrai que c'est cette Force qui a écris les mots de flamme, lors de la coupe du monde de Quidditch.
- Oui, c'est elle. Elle s'appelle Velia.
- Et bien sûr, elle est invisible. Pratique, non ?
Meredith fit un pas, en avant.
- Qu'est ce qu'elle sous entend ?

- Non !
Rita eut l'air surprise.
- Non ? Tu veux dire que cette... Chose, est visible ? Palpable ?
- Oui, et non.. On peut la voir, mais pas la toucher.
- Et tu peux nous la montrer ?
Cassandra poussa un soupir.
- Velia, montre toi.
Le silhouette de flamme apparut alors.. Èlle s'éleva dans les airs, fit une pirouette, et salua de la main.

Il y eut un mouvement de foule, des murmures effrayés, et Rita sursauta.

- Et bien, dit elle, c'est impressionnant. Et elle parle ?
- Non, seulement dans ma tête.
- Et qui nous dit que ce n'est pas toi, qui fait tout ça ? Que cette chose, n'existe pas, et que c'est juste une bonne excuse pour donner à penser que tu n'es pp as derrière les crimes u' elle pourrait commettre ? Ou pour te faire passer pour une héroïne ?

- ÇA SUFFIT !
Tous les, regards convergèrent vers Ethan, qui venait de crier
Sirius gronda
- Encore lui !
Meredith sourit, et enroula son bras autour de celui de son mari..
- Rentre tes crocs mon amour, ce n'est pas ce garçon, le problème.
- Je sais. Mais..

- Tiens tiens, qu'avons nous là ! S'exclama Rita. Qui es tu mon garçon ?
_ Je suis un ami de Cassandra. J'étais là, quand elle a sauvé ces moldus lors de la coupe du monde. Elle m'a aidé à sauver des sorciers qui avaient été blessé lors de l'attaque. Et elle a affronté ces mangemorts toute seule.
- Oui, oui, nous connaissons tous cette histoire. Mais si c'est vrai, comment une enfant de quatorze ans, pourrait elle réaliser un tel exploit ?

Meredith se crispa.
- Elle l'a piégée. Murmura t' elle.
- Comment ça ? Demanda Sirius.
- Ou Cassy lui dit qu'elle contrôle Vélia, et dans ce cas elle a la preuve qu'elle peut être dangereuse, ou elle dit que Velia agit de son propre chef, et..
- Et dans ce cas, elle est dangereuse car elle ne la contrôle pas. Tu as raison.

- Velia et moi, on agit ensemble. Mais c'est moi qui commande.
- Donc, poursuivit Rita, impitoyable, c'est toi qui lui dit d'agir.
- Oui. Mais on se sert de sa magie pour aider.
- Bien sûr. Mais suppose qu'un camarade te bouscule, ou te dise des choses méchantes, ou que ton petit ami te laisse tomber.. Tu ne seras pas tentée de te servir de cette magie pour...
- Non ! Si c'était le cas, depuis votre article, la moitié de cette école serait à l'infirmerie. Ça fait trois ans que je suis à Poudlard, si je faisais ce que vous dites, il y a longtemps, qu' il y aurait eu des morts. Je sais me controler. La preuve, vous êtes toujours en un seul morceaux.

Les élèves rirent. Et Méredith se détendit. " C'est bien Cassy, Continue comme ca.".

- Et je t'en remercie. Est il exact que je ministre t'a demandé de travailler pour lui ?
- Bein, j'aurais bien voulu, mais je suis trop jeune. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre.
-Et tu sais ce que tu veux faire quand tu quitteras Poudlard !
- Oui, je veux être Auror comme mon père

Sirius sourit.

- Certains de tes camarades ont peur de toi, tu le savais ?
Cassandra haussa les épaules.
- J'y peux rien s'ils sont idiots. Je leur ai jamais fait de mal. C'est leur problème s'ils s'imaginent que je pourrais le faire.
- Certains d'entre eux affirment sur tu t'es déjà servi de tes pouvoirs contre eux.
- Si c'était le cas, ils ne seraient plus la pour le dire !
- Donc, tu aurais pu les tuer !
Elle soupira.
- Oui, dit elle en plantant ses prunelles grises dans les yeux de Rita Skeeter. J'aurais pu, mais je l'ai pas fait. Il y a une grande différence entre ce que l'on peut faire, et ce que l'on fait. Vous, par exemple, vous pouvez tuer, avec votre baguette. N'importe quel sorcier adulte, peut tuer, mais c'est pas pour autant que vous le faite. Pourtant, je suis sûre que des fois vous en avez très envie.

Des rires fusèrent dans la salle.
- Bien dit ma chérie.

- Donc, reprit Rita. Tu affirmes que tu es capable de te contrôler en toutes circonstance.
- Oui.
- Pourtant ton parcours scolaire demontre que ça n'a pas toujours été le cas.

- Aucun sorcier ne contrôle ses pouvoirs avant l'âge de onze ans ! Skeeter. Vous le savez très bien.. Gronda Sirius. Ce n'est pas pour rien qu'on ne confie pas de baguette à un sorcier de moins, de onze ans.
- Mais les jeunes sorciers ne mettent pas le feu à des écoles ou des appartements.
- Je suis sûr que c'est déjà arrivé. Affirma Sirius. Certains jeunes que je connaissais, à mon époque trempaient déjà dans la magie noire, et ils le faisaient volontairement.
- Vous parlez de votre frère ? Ou de vous même ?
- Voyons, Rita, je suis Auror, je n'ai pas besoin de pratiquer la magie noire, pour la connaître.
- Et. Avant de concevoir cette adorable enfant, vous saviez que vous pouviez mettre au monde un...
Elle croisa le regard menaçant de Meredith, et se reprit.
- Une telle puissance ? Et pourtant vous l'avez fait.
- Et je n'ai aucun regret ! J'aime ma fille. Et je suis, fier d'elle. De son courage et de son intelligence.
- Et bien, qu'elle déclaration.

- Mais nous sommes tous fiers d'elle. Dit soudain Fudge qui avançait sur l'estrade. Il posa sa main. Sur l'épaule de Cassandra. Il était accompagné de Scrimgeour.
- Monsieur le ministre, nous ne vous attendions plus.
- Pardonnez mon retard, je vous pries, les affaires de l'état. Je tenais cependant à être présent pour affirmer le soutien du ministère envers cette jeune fille à laquelle nous devons beaucoup.
- Vous pensez donc qu'elle ne présente aucun risque pour ses camarades, le corps enseignant, ou qui que ce soit d'autre ?
- Non seulement je le pense, mais je l'affirme. Les éléments perturbateurs de la coupe du monde ont été arrêtés sains et sauf. Beaucoup de sorciers adultes, auraient perdu leur sang froid, face à ses agresseurs, mais pas elle. Elle les a neutralisés, sans les blesser. Si ça ce n'est pas une preuve de self contrôle.
- Est ce à dire, poursuivit Skeeter, que le ministère compte utiliser les... capacités particulières de cette jeune fille ?
- Et bien, répondit Scrimgeour, le bureau des Auror ne manque pas de personnel hautement qualifié, Merlin soit loué, et il est fort probable, que nous n'auront pas à louer les services de cette jeune personne, mais si toutefois, par malheur, un danger qui dépasserait nos compétance se présentait, nous serions heureux et soulagés de pouvoir compter sur l'aide d'une fury.. Mais, nous savons tous ici, qu'il y a peu de chance que cela se produise

- Bien, dit Dumbledore. Je pense que vous avez vos réponses, miss Skeeter.
- Oui, en effet. Mais, et vous professeur, en temps que Directeur d'une école regroupant plusieurs centaines d'élèves, et alors que dans quelques jours des délégations d'autres pays vont arriver pour un évènement exceptionnel, vous n'éprouvez aucune inquiétude, face aux danger que cette jeune fille représente ?
- Pas la moindre. Je trouve même plutôt rassurant de la compter parmi nous.
- Rassurant ?
- Et bien peut on rêver d'une meilleur protection pour un tel événement que celle d'une fury ?

Au même moment, Velia s'éleva et en lettre de feu, elle écrivit.
- Les monstres ne sont pas toujours ceux auxquels on pensent.

Puis, elle ajouta.
Je veille sur vous tous ! Gare à ceux qui s'en prendraient à vous. Et elle disparut.

- Et bien, je pense que tout est dit. Dit alors Rita Skeeter, en observant les lettres qui brûlaient lentement.

- J'ai hâte de lire son article. Dit James.
- Il ne sera pas élogieux. Affirma Sirius avec amertume.
- Ce n'est pas grave. Renchérit Meredith. Limportant c'est que Cassy ait pu s'exprimer, et se défendre. Le combat c'est ici qu'il fallait le gagner, et elle a brillamment réussi.

Sirius observa sa fille qui descendait de l'estrade, un sourire crispé sur les lèvres, Il fronça les sourcils en voyant Ethan lui prendre la main, et fut soulagé de voir Cassandra la retirer aussitôt. "C'est bien ma chérie, ne te laisse pas prendre à son jeux."

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top