CHAPITRE 12. POUDLARD
James avait acheté une voiture. Une luxueuse Aston Martin gris métallisé.
Lorsque Sirius, un brin envieux, lui avait demandé pourquoi il l'avait acheté, il lui avait répondu avec un large sourire enfantin,
- C'est la voiture de James Bond !
- James qui ?
- James Bond. L'agent zero zéro sept, l'espion de sa magesté.
- James quoi ?
- C 'est un film. Tu vois, Lily a acheté ce truc, qui se branche sur la télé, et tu mets une cassette, et tu vois le film. Et dans ce film il y a un type, c' est un espion, et c'est un hero. Et il s'appelle James comme moi. Si ça c'est pas un signe.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Un signe de quoi ? Que tu es un parfait crétin ? Tu n'as même pas le permis.
- Et alors ? Je suis un sorcier, pas besoin de permis. Et puis, tu peux parler toi, avec ta moto.
- Mais ma moto, elle, elle vole.
- Oh s'il n'y a que ça..
- Non ! Contente toi de rouler.
- Hé !
- Bon, James Bond, on va faire un tour ?
Un large sourire éclaira le visage de James. Il ouvrit la portière côté passager,
- Si monsieur veut bien se donner la peine.
Sirius leva les yeux au ciel, et s'installa sur le siège passager.
Très vite, il dut se cramponner.
James dévala les petites routes de campagne à une vitesse folle.
Il faisait des dérapages, plus ou moins controlés. Sirius était livide.
Sur une route étroite, bordée, d'un côté par une falaise, et de l'autre par un ravin profond, il croisèrent une camionnette qui roulait à vive allure.
Pour l'éviter, James braqua, et se rabattit vers le ravin. Sirius ferma les yeux. En voyant le vide arriver droit sur eux..
La voiture pencha dans le vide, puis les roues agrippèrent le bitume, après le passage de la camionnette, et James braqua en sens inverse, dans un dérapage parfaitement contrôlé, et s'arrêta.
Sirius ouvrit un œil et soupira, soulagé.
- Putain ! Gronda t'il. James Bond. Hein ? Je crois que je vais toucher deux mots à Lily au sujet des films que tu regardes
- On est vivant, non ?
Sirius lui adressa un regard noir.
- Tu sais James, j'aurais eu une vie très tranquille, si je n'avais pas fait ta connaissance.
- Et tu serais mort d'ennuis. Dit James.
- Pas faut ! Admit Sirius. En souriant.
Sirius et James rentrèrent à temps, pour emmener les enfants à la gare.
Ils s'entassèrent dans la voiture, que James avait aménagée.
Sur le quai, ils retrouvèrent les Weasley, Bill et Charly qui accompagnaient leur sœur Ginny, et les jumeaux, Fred et George.
Au moment de monter dans le train, Charly glissa à sa sœur.
- Il y a des chances pour qu'on se revoit très bientôt..
- Comment ça ?
- Tu verras bien. Mais ne dis pas à Percy que je te l'ai dit. C'est une information confidentielle, jusqu'à ce que le ministère décide de la rendre publique
- Moi, j'aimerais bien aller à Poudlard cette année. Dit Bill, en regardant la locomotive rouge, d'un air nostalgique.
- Pourquoi ? Demanda Ron, d'un ton impatient
- Vous allez avoir une année vraiment intéressante...Répondit Bil les yeux brillants. Peut être même que je prendrais un peu de temps libre pour venir voir ça.
- Voir quoi ? Insista Ron ?
Mais à ce moment là, un coup de sifflet retentit et Molly les poussa vers le train.
- J'aurais beaucoup aimé que vous veniez chez nous pour Noël, mais je suppose que vous préférerez rester au château, avec.. Tout ça.
- Maman ! S'exclama Ron, agacé. Qu'est ce que vous nous cachez, à la fin ?
- Vous le saurez certainement ce soir. Répondit Molly, en souriant. Vous allez voir ce sera passionnant. Et je suis bien content qu'ils aient modifié les règles.
- Quelles règles ? Demandèrent d'une même voix Harry, Ron, George et Fred.
- Le professeur Dumbledore vous expliquera tout, j'en suis sûre. Et ne faites pas de bêtise, n'est ce pas ? N'est ce pas, George, Fred ?
Tandis que le train s'ébranlait, Fred cria à la fenêtre,
- Dites nous ce qui va se passer à Poudlard ? Qu'est ce qu'ils ont changé comme règles ?
Mais le train s'éloignait déjà.
Cassandra, Harry, Ron et Hermione gagnèrent leur compartiment.
- Verpey était prêt à nous dire ce qui allait se passer à Poudlard. Marmonna Ron, en s'asseyant près de Harry. Pendant la coupe du monde. Tu t'en souviens, Harry ?
- Pitié, qu'on ne me reparle plus de la coupe du monde ! Grogna Cassandra
- Ce que je voulais dire, renchérit Ron, c'est que ma propre mère, refuse de me le dire. Je me demande ce que...
- Chut ! Murmura soudain Hermione, un doigt sur les lèvres, un autre pointé sur le compartiment voisin.
Tendant l'oreille, ils reconnurent la voix traînante de Drago Malefoy.
- En fait, disait il, mon père a sérieusement envisagé de m'envoyer à Durmstrang, plutôt qu'à Poudlard. Le directeur est un de ses amis. Vous savez ce qu'il pense de Dumbledore, ce type adore les sang de bourbe, et Durmstrang ne laisse pas entrer ce genre de racaille. Mais ma mère n'aimait pas l'idée que j'aille faire mes études dans un endroit aussi éloigné. Mon père pense que Durmstrang, à une position plus sensée, en ce qui concerne la magie noire, ils l'étudient. Ils n'ont pas ces cours idiots de défense contre les Forces du Mal, qu'on est obligé de subir à Poudlard.
Cassandra fit un geste de la main, et la porte du compartiment se referma toute seule.
- Alors comme ça il pense qu'il aurait été mieux à Durmstrang ? Dommage qu'il n'y soit pas allé. On n''aurait pas eu à le supporter. Dit Hermione avec colère.
- Durmstrang, c' est une école de sorcellerie non ? Demanda Harry qui se souvenait vaguement en avoir entendu parler, par son père.
- Oui, répondit Hermione. Elle a une horrible réputation. D'après le guide des écoles de sorcellerie d'Europe, elle accorde beaucoup d'importance à la magie noire.
- Je crois que j'en ai entendu parler dit Ron, ou est elle ? Dans quel pays ?
- Personne ne le sait vraiment. Répondit Hermione.
- Pourquoi ? Demanda Harry.
- Il y a toujours eu une certaine rivalité entre les écoles de sorcellerie. Certaines, comme Durmstrang et Beaux bâtons, par exemple, refusent de dévoiler l'endroit où elles se trouvent, pour que personne ne puisse leur voler leurs secrets.
- Qu'est ce que tu racontes ? Dit Ron, Durmstrang doit faire la taille de Poudlard, comment veux tu cacher quelque chose d'aussi grand ?
- Justement, Poudlard est caché. Répondit Hermione d'un air surpris. Tout le monde le sait. En tout cas, tous ceux qui ont lu l'histoire de Poudlard.
- Tu es la seule à le savoir, dans ce cas. Dit Ron. Alors, explique nous comment on fait pour cacher un endroit comme Poudlard ?
- Le château est ensorcelé. Si un moldu le regarde, il ne verra qu'une vieille ruine moisie, avec un écriteau au dessus de la grille. Disant DÉFENSE D'entrée, DANGER !
- Durmstrang apparaît aussi comme ça ? Demanda Ron.
- Je ne sais pas, c'est possible. Ou peut être qu'ils l'ont entouré de maléfices anti moldus. Ils l'ont peut être rendus incartables, pour que les sorciers ne la trouvent pas.
- Pardon ? Demanda Harry
- Grâce à certains sortilèges, un édifice peu devenir impossible à indiquer sur une carte.
- Si tu le dis.
- À mon avis, Durmstrang doit se trouver dans le grand nord, ou en tout cas, dans un pays où il fait très froid, parce que leurs uniformes comportent des capes de fourrure.
- Ah, dit Ron, imagine un peu, il aurait été si facile de pousser Malefoy du haut d'un glacier en faisant passer ça pour un accident. Dommage que sa mère tienne tellement à lui.
Au cours de l'après midi, la pluie tomba de plus en plus drue. Et le ciel s'assombrit rapidement.
Ils reçurent la visite de plusieurs de leurs amis, notemment Seamus Finnigan, Dean Thomas, et Neville.
Cassandra s'aperçut vite qu'elle était le centre d'intérêt du petit groupe.
En effet, la une de la gazette du sorcier, la montrait sur le terrain de camping, les bras en l'air, tandis que les mangemorts flottaient dans les airs.
Les questions fusaient, la mettant mal à l'aise. Comprenant mieux que quiconque ce qu'elle ressentait, Harry y mit fin, en parlant du match.
-... Et j'ai vu Krum de très près. Dit Ron. On était dans la tribune officielle.
- Pour la première et dernière fois de ta vie. Dit une voix trainante, dans l'encadrement.
- Il ne me semble pas qu'on t'ai invité Malefoy. Dit Harry.
- Tu as l'intention de t'inscrire, Weasley ? Tu as l'intention d'apporter un peu de gloire à ta famille ? Il y a de l'argent en jeu. Imagine que tu gagnes ? Tu pourrais enfin t'offrir des vêtements convenables.
- De quoi tu parles ? Demanda sèchement Ron.
- Est ce que tu as l'intention de t'inscrire ? Insista Malefoy. Je suppose que toi, tu vas le faire, Potter, tu ne résistes jamais à l'occasion de te faire remarquer. Pas toi, Black, les monstres ne sont pas admis..
- Tu vas voir ce qu'elle va te faire le monstre.
Malefoy fut soulèvé du sol.
- Pose le Cassy. Il n'en vaut pas la peine. Dit Harry.
- Oui, et puis, il faudrait savoir de quoi il parle. Dit Ron.
- Ne me dite pas que vous n'êtes pas au courant ! S'exclama t'il. Vous deux, surtout, Black et Potter. Ça sert à quoi d'avoir des pères Auror. Wesley, tu as un père et un frère au ministère, et tu sais rien ? Moi mon père me l'a dit depuis des semaines. C'est Cornelius Fudge qui lui a dit. Peut être que ton père n'est pas à un niveau assez élevé pour connaître ces choses là. Oui, ça doit être ça, ils ne doivent pas aborder des sujets importants devant lui.
Cassandra leva la main, et Malefoy fut de nouveau soulevé dans les airs,
Ses jambes battirent l'air, et il fut propulsé hors du compartiment, dans les bras de Crabbe et Goyle. Le trio de retrouva embriqués les uns dans les autres, dans le couloir.
- Désolée, dit elle, mais c'était mon tour de sortir les ordures.
Elle agita la main, et la porte du compartiment se referma derrière eux.
- Wouah ! S'exclama Seamus, j'avoue qu'avoir une fury dans son camp, c'est cool.
- Et pratique. Acheva Dean.
Cassandra sourit fière d'elle.
- Celui la, il faut toujours qu'il fasse comme si il savait tout et les autres rien. Grogna Ron.
Papa pourrait avoir de l'avancement quand il veut. Simplement ça lui plaît de rester à son poste.
- Et il a bien raison. Ne te laisse pas faire par Malefoy.
- Me laissez faire ? Par lui ? Aucune chance. Dit Ron en prenant un fondant du chaudron, qu'il ecrasa dans sa main.
La mauvaise humeur de Ron perdura pendant tout le reste du voyage. Il ne parla guère pendant qu'ils revêtait leur robes de sorcier. Et ses yeux étincellaient encore de fureur lorsque le Poudlard Express ralentit enfin, et s'arrêta dans la gare de Pré au Lard, plongé dans les ténèbres.
Quand les portières du train s'ouvriront, un coup de tonnère retentit au dessus d'eux. Hermione emmitoufla Pattenrond, dans sa cape.
Sur le quai, la tête baissée, ils durent affronter une pluie battante. Il tombait un tel déluge, qu'ils avaient l'impression de recevoir sur la tête, des sceaux d'eau glacée. Tous, sauf Cassandra. L'eau ruisselait de part et d'autre d'elle, sans la mouiller.
- C'est pas juste. Grogna Ron.
Elle sourit, et haussa les épaules.
- Bonjour Hagrid..lanca Harry. En apercevant la silhouette massive du demi géant, à l'autre bout du quai.
- Ça va Harry ? Lanca ce dernier, en adressant au petit groupe, un grand geste de la main. On se voit au dîner, si on est pas noyé d'ici là.
- Je n'aimerais pas me retrouver sur je lac, par ce temps. Frissonna Hermione.
Ils avancèrent lentement au milieu de la foule massée sur le quai obscur. Une centaine de dilligences sans chevaux, les attendaient devant la gare. Harry, Ron, Hermione et Cassandra montèrent dans l'une d'elle. La portière se referma d'un coup sec, et la longue procession de dilligences s'ebranla brutalement, dans un grincement de roues et des h
gerbes d'eau. Le long du chemin qui menait au château. Cassandra fit un geste de la main, et étendit sa protection sur la diligence. La pluie cessa de marteler ses amis.
- Merci Cassy. Dit Harry.
- Pas de quoi. Il faut bien que ça serve à quelque chose, d'être une fury.
- Tiens ! Dit une voix dans sa tête. Voila que j'en suis réduite à servir de parapluie à une bande d'ados.
Cassandra haussa les épaules.
- Te plains pas, dit elle. Au moins tu sers à quelque chose, parce que avec ma mère, t'es pas prête de faire quoi que ce soit d'autre.
Avançant avec difficulté, les diligences franchirent le grand portail, flanqué de statues représentant des sangliers ailés, et remontèrent l'allée du château, dans une véritable tempête, qui les faisaient osciller dangereusement.
Enfin, à leur vif soulagement, leur diligence s'arrêta devant les grandes portes de chênes auxquelles on accédait par un grand escalier de pierre. Les passagers des premières diligences montaient déjà les marches quatre à quatre, pour entrer au plus vite dans le château.
Harry, Ron Hermione et Cassandra, montèrent tranquillement, abrités par Velia.
Ils étaient enfin à l'abris entre les murs de l'école.
- Ah, s'exclama Ron. C'est pratique d'être ami avec une fury. Je suis même pas mouillé.
SPLASH ! Un énorme ballon rouge rempli d'eau tomba du plafond, et d'explosa sur la tête de Ron. Il tituba et heurta Harry, au moment ou un second ballon explosa aux pieds de Harry, dont les chaussures furent
submergées, par une vague d'eau glacée, qui pénétra jusque dans ses chaussettes. Autour d'eux, des élèves s'enfuyaient en tout sens, se poussant les uns les autres, lançant des cris stridents. Cassandra leva les yeux, et aperçut Peeves l'esprit frappeur qui Flottaient à cinq mètres du sol, il avait l'apparence d'un petit homme coiffé d'un chapeau à clochettes, une cravate orange autour du cou, son gros visage malveillant tendu par la concentration, pendant qu'il visait.
- PEEVES ! Hurla une voix furieuse. Peeves descend IMMÉDIATEMENT !
Le professeur McGonagall sortait en trombe de la grande salle. Elle glissa sur le sol humide, et se retint au cou d'Hermione.
- Aie ! Désolée miss Granger.
- Il n'y a pas de mal, professeur. Bredouilla Hermione en se massant la gorge.
- PEEVES descend tout de suite.
Elle redressa son chapeau pointu, et lança à l'esprit frappeur un regard noir, derrière ses lunettes rectangulaires.
- Je ne fais rien de mal, caqueta Peeves.
Il s'apprêtait à lancer une nouvelle bombe, lorsqu' une force invisible le saisit et le força à redescendre.
Il se mit à brailler.
- Lache moi ! Saleté de fury, lâche moi. Tu me le paieras !
- Merci Cassandra. Dit le professeur.
- J'ai rien fait de mal. Glapit Peeves. Ils sont déjà trempés de toutes façon.
- J'en réfèrerais au baron sanglant, ainsi qu'au directeur. Dit le professeur. Et maintenant, file, que je ne te revois plus.
Les deux derniers ballons éclatèrent sur la tête de Peeves, qui glapit de plus belle, puis Velia le conduisit le plus loin possible du grand Hall.
- Bon, assez perdu de temps, tout le monde dans la grande salle.
Ron, Harry, Hermione et Cassandra traversérent le hall d'entrée, glissant et trébuchant sur le sol mouillé, et franchirent les doubles portes qui menaient dans la grande salle. Ron marmonnait d'un air furieux, en relevant ses cheveux trempés, qui lui tombaient sur le front.
Il sentit soudain un souffle chaud, et il sècha aussitôt. Il jeta un coup d'œil autour de lui, et aperçut Cassandra, qui agitait ses mains. Aussitôt, tous les élèves de Gryffondor, assis autour de la grande table, furent sec en une fraction de secondes.
- Merci Cassy. Glissa Hermione.
- De rien.
Tous les regards convergèrent sur elle, et elle entendit des chuchotements et des murmurs. Elle rougit.
- Pourquoi est ce qu'ils me regardent tous comme ça ? Demanda t'elle
- C'est à cause de l'article de la gazette du sorcier. Dit Harry. C'est à ton tour d'être célèbre. Ça devrait me faire des vacances.
- Mais.. J'ai rien demandé, moi ! Protesta t'elle.
- Moi non plus dit Harry, mais c'est ce qui arrive quand on sauve le monde.
- J'ai pas sauvé Le monde. Grogna t'elle.
- Pas le monde, non, mais une petite partie. Ça compte.
- Fais chier ! Qu'est ce que tu regardes, toi ? Gronda t'elle a Colin Crivey qui la fixait.
- Fais gaffe, Cassy, il va te demander un autographe et te prendre en photo. S'esclaffa Ron.
- Alors là ! Même pas en rêve ! S'exclama t'elle.
D'habitude, le choixpeaux chantait sa chanson, puis avait lieu la répartition.
Mais ce jour là, le professeur Dumbledore, se dressa derrière son pupitre, pour prononcer un discours.
- Bien, dit il, avant que la répartition ne commence, je dois vous annoncer que nous avons un nouvel élève qui nous arrive dès États Unis. Il sera réparti avec les premieres années bien qu'il soit en quatrième année. Je vous demande de lui faire un accueil chaleureux.
- Monsieur Ethan Mckay. Appela le professeur McGonagall.
À la table des Gryffondor, Cassandra palit.
- Oh non, pas lui ! S'exclama t'elle.
- Pourquoi, tu le connais ? Demanda Ron.
- Oui, il était à la coupe du monde. C'était notre voisin de tente. Répondit elle avec une grimace de dégout.
- Ah oui, celui que tu as fait tomber sur la tente.
- C 'est ça !
Ils le suivirent jusqu'au tabouret. Il marchait avec nonchalence, et s' il était nerveux il le cachait bien.
- Pourvu qu'il n'aille pas à Gryffondor. Murmura Cassandra.
- GRYFFONDOR ! Hurla le Choixpeaux.
- Et merde ! Jura t'elle
Harry esquissa un sourire.
Ethan gagna la table des Gryffondor. Hermione lui fit de la place, pour qu'il s'installe entre Cassandra et elle.
La jeune fury grogna.
- Hermione !
- Quoi ?
- Salut. Lui glissa Ethan. Tu te souviens de moi ?
- Pourquoi ? Lui demanda Cassandra, d'un ton sec, je devrais ?
- Bein, on a sauvé des gens ensemble, ça compte, non ?
Elle haussa les épaules.
- Il y avait beaucoup de monde, et j'ai sauvé pleins de gens. Je peux pas me souvenir de tout le monde.
- OK...
- Je peux écouter le discours, s'il te plaît ? Dit elle.
Il se tut, contrarié.
Le choixpeaux entonna sa chanson, différente chaque année, et la répartition eut lieu.
Puis, le professeur Dumbledore entama son discours.
-... Et j'ai le regret de vous annoncer que cette année, il n'y aura pas de coupe des quatre maisons
- Quoi ! S'exclama Harry.
- Cela est dû, poursuivit, Dumbledore, à un événement particulier, qui commencera en octobre, et se poursuivra tout au long de l'année scolaire, en exigeant de la part des professeurs beaucoup de temps et d'énergie. Mais je suis sûr que vous en serez tous enchantés. J'ai en effet le grand plaisir de vous annoncer que cette année, à Poudlard,
Mais au même instant, un coup de tonnerre assourdissant, retentit, et les portes de la grande salle s'ouvriront à la volée.
Un homme se tenait sur le seuil, appuyé sur un grand bâton, et enveloppé d'une cape de voyage noire. Toutes les têtes se tournèrent vers le nouvel arrivant.
Soudain, un éclair zébra le ciel magique. L'homme ôta son capuchon, secoua une longue crinière de cheveux gris sombre, puis, s'avança en direction de la table des professeurs.
Un claquement sourd, régulier, résonnait en écho dans la grande salle, ponctuant ses pas.
Lorsqu'il eut atteint l'extrémité, de la table des professeurs, il se dirigea vers Dumbledore, d'un pas lourd et claudiquant. Un autre éclair illumina le plafond et Hermione eut un haut le cœur.
- Maugrey fol œil. Murmura Cassandra.
- Qui ? Demanda Hermione.
- Alastor Maugrey, reprit Harry. Le directeur du bureau des Auror. Le patron de mon père.
L'éclair avait jeté une lumière crue sur le visage de l'étranger. Un visage comme celui là, ne passait pas inaperçu. On aurait dit qu. Il avait été taillé dans un vieux morceaux de bois usé, par quelqu'un qui n'aurait eu qu'une très vague idée, de la physionomie humaine et de l'art de la sculpture. Chaque centimètres carrés de peau était couturé de cicatrices. Sa bouche avait l'air d'une entaille, tracée en diagonale et il lui manquait une bonne partie du nez. Mais c'était surtout ses yeux qui le rendaient effrayant.
L'un d'eux était petit, sombre, perçant. L'autre était grand, rond, comme une pièce de monnaie et d'un bleu vif électrique. L'œil bleu bougeait sans cesse, sans jamais ciller, roulant dans son orbite, d'un côté ou d'autre. de haut en bas, indépendant de l'œil normal. Il pouvait également se retourner complètement pour regarder en arrière. On ne voyait plus alors qu'un globe blanc.
Dumbledore lui serra la main, ils échangèrent quelques mots à voix basse, puis, il lui désigna la chaise vide, du côté droit de la table.
- Je vous présente notre nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Déclara Dumbledore le professeur Maugrey.
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