Chapitre 11. UN CURIEUX CAMBRIOLAGE
Sirius rentra de chez James et trouva Meredith dans la cuisine. Il l'embrassa.
- Comment va James ? Demanda t'elle.
-- Ça va, il devrait être sur pied dès demain.
- Tant mieux.
- Et Cassy ?
- Elle dort. Elle aussi devrait être en forme demain.
- Bon, dans ce cas, je prends une douche et je vais me coucher, je suis éreinté.
- On le serait à moins. Je te rejoins tout de suite.
- Mery ?
- Hum ?
- Je suis content que tu m'ais rejoint.
- Il fallait bien que je t'évite de te faire tuer. J'ai encore besoin de toi, moi. On a besoin de toi.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Il monta à l'étage, jeta un coup d'œil sur les filles endormies et sourit. Il quitta la chambre.
- Salut beau gosse
- Tu ne dors pas Velia ?
- Je ne dors jamais.
- Tu as bien de la chance. Tu as fais de l'excellent boulot, aujourd'hui.
- Merci. Mais c'est Cassandra qui était aux commandes.. Si ça avait été moi...
Sirius frémit. Il préférait ne pas y penser.
- Bonne nuit, Velia. Oh et ton message a fait une grande impression.
- Moui, j'ai été plutôt bien inspirée sur ce coup là. Bonne nuit beau gosse.
Sirius jeta un coup d'œil sur son fils.
Le bébé dormait paisiblement.
Il résista à l'envie de carresser les cheveux soyeux du bambin.
- Dors bien petit Black. Murmura t'il.
Puis il quitta la chambre silencieusement et entra dans la salle de bain.
Meredith but la tasse de thé qu'elle venait de se servir. Lorsque soudain, elle ressentit un malaise qui l'obligea à se tenir à deux mains sur le bord de la table.
Ce n' était pas un de ses mauvais pressentiments, c'était beaucoup plus fort que ça L'imminence d'un danger immédiat, l'annonce d'une terrible catastrophe. Elle se mit à trembler. Elle n'avait pas la moindre idée, de ce qui allait arriver, mais elle savait qu'elle aurait lieu. Quelque chose se préparait à détruire le monde des sorciers. Elle en avait l'intime conviction.
Elle ferma les yeux, tentant de faire le vide pour avoir une vision claire mais tout ce qu'elle voyait, c'était Londres en flammes, et au milieu, une femme inconnue, aux yeux jaunes, et aux longs cheveux blonds, qui semblait danser au milieu du désastre, et puis, soudain, elle la vit. Petite silhouette brune, aux longs cheveux noirs, qui avançait droit vers la femme, elle se tourna alors de face, et Méredith poussa un cri en reconnaissant sa fille. Cassandra s'apprêtait à affronter cette folle furieuse.
- Non ! Gronda t'elle. Cassy, non !
Elle demeura prostrée dans le noir, le souffle court, les larmes ruisselant sur ses joues. anéantie par la vision d'horreur qu'elle venait de voir.
Sirius s'éveilla avec une curieuse impression de vide. Il tatonna pour trouver Meredith, et ne la trouvant pas, il se redressa et alluma la lampe de chevet d'un coup de baguette.
Elle n'était pas là, et d'après ce qu'il voyait, elle n'avait même pas du venir se coucher. Vaguement inquiet, il se leva, et après avoir jeté un coup d'œil aux enfants, endormis, il descendit.
Il la trouva dans la cuisine, endormie sur l'îlot.
- Mery ?
Elle releva la tête, et semblait perdue.
- Quelle heure est il ?
- Huit heures.
- Il fait que je prépare le petit déjeuner.
- Pourquoi tu n'es pas montée te coucher ? Demanda t'il. Surpris de la trouver fébrile. Ça lui ressemblait si peu. Elle, toujours si calme, si réfléchie.
- Je. J'ai eu cette.. Vision et... Oh, Merlin.
Elle se mit à trembler. Sirius se précipita sur elle et la prit dans ses bras, tandis qu'elle se remettait à pleurer.
- Au ministère. Souffla t'elle... Il.. Il faut aller au ministère, tout de suite.
- Quoi ? Mais.. Pourquoi ?
Elle s'accrocha à lui. Il ne l'avait encore jamais vu aussi bouleversée.
- Mery, Mery, dis moi ce qu'il se passe ?
- Elle est le mal incarnée. Elle ne doit pas s'approcher de Cassandra. Sirius, promets moi.
- Mais de qui tu parles ?
Elle leva vers lui ses yeux bruns baignés de larmes.
- Morgane. Dit elle dans un souffle.
Les yeux écarquillés il la regardait sans comprendre.
- Morgane ? Mais.. Tu ne parles pas de la sorcière du roi Arthur si ?
Meredith hocha la tête.
- Mery, c'est impossible, voyons.
Mais à ce moment là, des flammes vertes jaillirent dans l'âtre du salon, et un bout de parchemin vola jusqu à Sirius.
Il l'attrapa au vol.
- Ministère, vite, il y a du grabuge.
Maugrey.
- Merde ! Mery, pourquoi faut il que tu ais toujours raison.
- N'oublies pas, elle ne doit pas s'approcher de Cassandra.
- Je.. Heu.. Oui. OK, mais calme toi, hein, je doute que ce que tu as vu soit la Morgane du moyen âge. Personne ne vit aussi longtemps, et puis ça se saurait, non ?
- C'est ton ancêtre. Dit elle.
- Quoi ?
- Elle a donné naissance à la lignée des Black..
- OK, mais.. Elle est morte, Mery. Je ne sais pas ce que tu as vu, mais..
- Je te dis que c'est elle !
Meredith ne pleurait plus. Elle dardait sur son mari des yeux brûlant de fureur contenue. Mais il n'en était pas la cause.
- Cassandra ne doit pas l'affronter. Promets le moi.
- D'accord, d'accord. Mais en attendant, il faut que je m'habille. J'ai reçu un ordre direct, il faut que j'y aille.
Elle hocha la tête.
- Ça va aller ? Tu veux que je demande à Lily de s'occuper des enfants ? Tu as l'air épuisée.
- Ça va, je vais bien.
Il n'en était pas convaincu, mais il fit venir ses vêtements, et jeta de la poudre de Cheminette dans l' âtre. Avant de se glisser dans la cheminée, il se tourna vers son épouse. Meredith était debout, pâle et tremblante, et elle se tordait les mains. Elle avait vu quelques chose, de cela, il était certain. Quelque chose de terrible, allait se passer, mais de là à croire qu'une sorcière morte 400 ans après Jésus Christ, serait revenue d'entre les morts ? Non, Meredith était épuisée, et l'attaque de la coupe du monde avait sérieusement éprouvé ses nerfs.
Pourtant, une petite voix lui disait que sa femme avait les nerfs les plus solides qui soient. Et jusque là, ses visions ne l'avaient jamais trompé.
Et si elle avait raison ? Il repoussa cette idée, le plus loin possible de son esprit. Ce serait trop invraisemblable.
Pas plus que l'existence de la magie, pour les moldus. Songea t'il. Et pourtant ?
Il s'engouffra dans l'âtre et se retrouva dans le salon des Potter
- Déja debout ? S'etonna Lily. Je pensais, que tu ferais la grasse matinée. James dort encore.
- Bonjour Lily. Je viens de recevoir un ordre de Maugrey, il veut nous voir au ministère séance tenante.
Elle grimaça.
- James va pas être ravi. C'est à propos d'hier, je suppose ?
- Je n'en sais rien, mais... Mery à eu une vision, et.. Ça l'a beaucoup perturbée.
- Meredith ? Perturbée ?
- Oui, je sais, ça surprend, mais... Elle est vraiment bouleversée. Je heu, tu pourrais jeter un coup d'oeil sur elle, de temps en temps ?
- Bien sûr. Mais elle a toujours fait preuve d'un sang froid à toute épreuve, même dans les pires situations.... J'ai dû mal à l'imaginer bouleversée.
- Oui, dit il sombrement. Moi aussi. Mais.. Je sais pas, c'est peut être la fatigue, ou cette attaque.
- Et cette vision, c'était quoi ?
Sirius deglutit.
- Elle a vu Londres partir en flammes.
Lily déglutit.
- Cassy ?
- Non.
- Vo.. Voldemort ?
- Non plus.
Lily fronça les sourcils.
- Qui alors ?
- Promets moi de ne pas rire ?
Elle lui adressa un regard éloquent.
- Morgane. Lacha t'il
- Quoi ? La Morgane ?
- Oui. Écoute Lily, je... Meredith ne va pas très bien, je veux dire, ses visions, et Cassandra, elle est à bout de nerfs.
- J'ai du mal à l'imaginer perdant son sang froid.
- Je sais, moi aussi.
- Elle est toujours si calme, même quand elle est en colère.
Il soupira.
- Oui, mais là, je la reconnais plus.
C'est le café qui sent si bon ?
- Oui. Tu en veux ?
D'un coup de baguette, il remplit deux tasses.
- Ou tu vas ?.
- Réveiller ton cher et tendre. Maugrey veut nous voir dans son bureau, depuis avant hier.
- Bonne chance. Lui dit elle
Tandis, qu'il montait, elle fronça les sourcils. Elle n'imaginait pas une seconde que Meredith puisse avoir perdu la tête. Même si cette histoire de Morgane, ne tenait pas debout, elle avait sûrement vu quelque chose. L'annonce d'un désastre imminent. Et il valait mieux en tenir compte.
Sirius monta dans la chambre. James, dormait profondément.
Sirius posa son café sur le chevet, et fit léviter la seconde tasse de café sous le nez de James.
- VIGILENCE CONSTANTE, POTTER ! Hurla t'il.
James se releva d'un bond, manquant renverser la tasse.
Il chercha ses lunettes à tâton, et Sirius éclata de rire.
- Oh, c'est toi ! C'est malin.
- Tu verrais ta tête.
- J'ai cru que j'étais au QG de l'Ordre.
- Ouep, bein en parlant de QG Maugrey veut nous voir manu military au ministère.
- Quoi, ce matin ? Mais on est de repos.
- C'est aussi ce que je croyais. Allez debout.
- Fais chier !
- Fais chier ! Répéta James en constatant les dégâts.
Ils étaient dans une salle du département des mystères. tout était sans dessus, dessous, et deux langues de plomb étaient morts.
- Ouep. Dit Sirius. Un avada kedavra parfaitement exécuté.
- Ils cherchaient quelque chose de précis.
- Reste à savoir s'ils l'ont trouvé et ce que c'est... Dit James.
Sirius se tourna vers Abraham Morrington, le directeur du département.
- Alors, Morington, pouvez vous nous dire ce qui a disparu ? Demanda James.
- Vous savez bien que je ne peux rien révéler de ce que nous gardons dans cette salle. Ce n'est pas pour rien que l' on utilise des langues de plomb.
- Langue de plomb ou non, on a besoin de savoir si quelque chose a été volé. Insista James.
- Je vérifierais. Dit il.
- Ils ont profité de ce qu'on était presque tous mobilisés à la coupe du monde. Dit Sirius.
- Oui, propre et sans bavure.
- Mais pourquoi prendre autant de risques ? Que cherchaient ils ?
Dans les jours suivants, James et Sirius ne parurent pas souvent chez eux. En plus de la pagaille due à ce qui s'était passé lors de la coupe du monde de Quidditch, le cambriolage du département des mystères était le plus gros problème qu'ils aient à régler. Hors, le directeur du département, leur donnait du fil à retordre. Ils avaient réussi à savoir qu'il s'agissait d'un très ancien artefact, extrèmement précieux. Mais il ne savaient toujours pas pourquoi, il avait été volé. La salle regorgeait d'objets précieux. Alors pourquoi seulement celui là ? Les deux Auror sentaient bien qu'on ne leur disait pas tout.
La gazette du sorcier faisait des gorges chaudes de ces deux événements et taillait en pièce le gouvernement de Fudge, et les directeurs des différents départements concernés.
Rira Skeeter, la journaliste, critiquait ouvertement Maugrey, insinuant qu' il était beaucoup trop vieux pour diriger le bureau des Aurors, et qu'il devait prendre sa retraite.
Bien qu'elle ne le nommait pas, elle s'en prenait aussi à ce pauvre
Arthur Weasley qui avait eu le malheur de faire une brève déclaration disant qu' aucune victime n' était à dèplorer, à la foule apeurée qui se massait près du terrain.
Mais ce qui posait problème c'était ce qu'elle disait de Velia. Bien qu' elle ignorait qui et ce qu'était la fury, elle faisait l'amalgame avec les mangemorts, comme si elle était la complice de ces monstres.
Les lettres de Poudlard étaient arrivées, et Lily avait acheté les fournitures, dont ils avaient besoin.
Meredith refusait que Cassandra se rende à Londres. Sirius affirmait qu'elle était en pleine crise paranoïaque. Mais cela ressemblait si peu à la sorcière, que Lily commençait à son tour à redouter un désastre.
Parmi les fournitures, il y avait une robe de soirée. Molly envoya celle de Ron par hibou, puisqu'il terminait les vacances chez Harry.
Ils étaient en train de déballer leurs affaires, lorsque Lily entra avec leurs robes de Poudlard fraîchement lavées et repassée.
- Ça va les garçon ? Rangez vos robes dans les valises, pour ne pas les froisser. Oh, il y a une robe de soirée, cette année. Tiens Harry, j'aimerais que tu l'essaie. Et... Ron, ta mère a envoyé la tienne.
Elle lui tendit un paquet.
Elle venait de sortir lorsque Ron, qui avait déballé le paquet envoyé par sa mère poussa un cri.
- Mais. Qu'est ce que c'est que ce truc ?
Elle m'a donnée la nouvelle robe de Ginny.
Il tenait entre ses mains, une longue robe de velours violet, ornee d'un jabot de dentelle un peu moisie et de manchettes assorties
- Madame Potter, je pourrais utiliser un peu de poudre de Cheminette ? Il faut que je parle à ma mère.
Lily sourit.
- Bien sûr
Harry le suivit. Il tenait sa robe de soirée dans les mains, il ne l'avait pas encore déballée.
Dans le salon, Ron jeta une poignée de poudre et passa la tête dans l'âtre.
- Maman ! Hurla t'il.
- Ron ? Mais. Que se passe t'il ?
Ron s'extirpa de la cheminée, la robe
à la main.
- Tu m'as donné la robe de Ginny.
Molly jeta un coup d'œil à la robe.
- Non, c'est ta robe de soirée. Cette année, tu dois avoir une robe de soirée, c'est écrit dans la liste. C'est pour les cérémonies officielles.
- Tu plaisantes ? Dit Ron, incrédule. Il n'est pas question que je porte ça !
- Tout le monde en a Ron. Repliqua Molly, avec colère. Elles sont toutes comme ça ! Ton père aussi en a pour les soirées mondaines !
- Je préfère me promener tout nu plutôt de mettre ça ! Dit Ron, buté.
- Ne sois pas idiot, je te dis que les robes de soirée sont obligatoires. Regarde ta liste. Harry aussi en a sûrement une. Tu lui as montré la tienne Harry ?
Harry entra à son tour dans le salon.
- Je ne l'ai pas encore déballée. Dit il.
Il sortit la robe, et soupira soulagé.
Elle ne portait ni dentelle ni jabot, et ressemblait aux robes de l'école, mais elle était vert bouteille.
- La sienne, ça va. Pourquoi je n'en ai pas une comme ça, moi ?
- Parce que j'ai dû acheter la tienne d' occasion, et qu'il n'y avait pas beaucoup de choix. Répondit Molly en rougissant.
Harry regarda ailleurs. Il aurait bien proposé aux Weasley d'acheter la robe lui même, mais il savait qu'ils refuseraient.
- Je ne porterais jamais ça. Dit il. Jamais.
- Très bien, répliqua sèchement madame Weasley, dans ce cas promène toi tout nu. Harry, tu n'oublieras pas de prendre une photo de lui. J'ai bien besoin de rire un peu, de temps en temps. Et elle quitta la pièce en claquant la porte.
Ils retournèrent chez les Potter
Dans la chambre, Coquecigrue, le hibou de Ron, s'était coincé le bec avec un morceau de Miamhibou, et s'étranglait.
- Pourquoi on me donne toujours ce qu'il y a de plus ridicule ?
Et il aida le petit hibou à se libérer.
Mise au courant, Lily prit la robe, et l'èchangea discrètement avec une robe de, soirée neuve qu'elle a acheta sur le chemin de traverse dans la journée. Elle brûla en partie la robe d'occasion de Ron.
- Ron, je suis vraiment désolée, je suis d'une maladresse. En voulant repasser ta robe de cérémonie, je l'ai accidentellement brûlée.
Elle tendait la robe trouée, qui sentait encore le brûlé.
- Ce n'est pas grave, Madame Potter. Je dirais même tant mieux. Maintenant j'ai une bonne raison de ne pas la mettre.
- Hum, heureusement, j'en avais acheté deux, pour Harry, au cas où. Tiens, tu n'as qu'à la prendre.
- C'est vrai ? Mais.. Je sais si..
- Et bien, il est normal que je répare mes bêtises. J'ai abîmé ta robe, je la remplace, c'est normal.
- Merci madame Potter
- De rien, voyons.
Le lendemain matin, il régnait dans le manoir, une triste atmosphère, de fin de vacances. Une pluie diluvienne martelait les carreaux pendant que Cassandra et Hermione s'habillaient.
Elles descendirent pour déjeuner.
Au moment où la tête de Arthur Weasley apparaissait dans les flammes
- Sirius ! Cria t'il.
- Oui, Arthur je suis là. Que se passe t'il ?
- C'est Fol.. Maugrey, il aurait été agressé chez lui. D'après Digorry qui m'a prévenu, des voisins moldus ont entendus des explosions et des cris. Ils ont prévenus les... Gentes Dames. Il faut absolument que vous y alliez.
Sirius soupira.
- OK, j'y vais. Merci, Arthur.
Et il fila aussitôt chez Maugrey.
L'ambiance n'était pas très festive, chez les Black. L'anxiété de Meredith ne faisait que croître.
Elle prit Cassandra à part, un peu avant leur départ pour la gare.
- Cassy, il risque de se produire des évènements dramatiques à Londres. Et.. Il se pourrait que tu veuilles aider, mais je te demande de ne pas intervenir.
- Pourquoi ? Si je peux aider...
-Non ! Cassy, ce serait beaucoup trop dangereux.
- Mais. À quoi bon être aussi puissante si je ne peux pas m'en servir pour sauver des vies
- Parce que tu es trop jeune. Et.. Cette chose est trop puissante.
- Je ne suis plus une gamine, maman. Je sais me défendre
- Mais tu l'as dis toi même.! Tu n'es pas assez forte pour maîtriser trop longtemps la magie de la fury.
- Elle s'appelle Velia, maman. Et si les choses dont tu parles se produisent, et si on me demande mon aide, j'irais. Parce que je ne suis pas une lâche. Et que je veux aider.
- Je te l'interdis, tu m'entends !
- J' irais maman. Tu ne peux pas m'en empêcher.
- C'est ce qu'on verra. En attendant, va chercher tes affaires. Ça va être l'heure.
Sirius arriva chez Alastor Maugrey.
Celui ci allait et venait, l'air furieux
- Tout va bien Alastor ?
- Mouais. grogna le vieil Auror. Pas grâce à vous.
- Je suis venu des que j'ai su. Que s'est il passé ?
- J'ai été attaqué ! Chez moi. Une bande de mangemorts.
- Mais comment auraient ils su où vous habitez.
- Comment voulez vous que je le sache ? C'est vous l'Auror.
Sirius soupira.
- Ils ont pu entrer dans la maison ?
- Bien sûr que non, qu'est ce que vous croyez ? Vous aussi vous pensez que je suis bon pour la retraite ?
- Bien sûr que non. Que s'est il passé exactement ?
- Ils sont passés par le jardin. Les poubelles les ont arrêtés.
Sirius qui venait de boire une gorgée de thé, faillit le recracher
- Les poubelles ! Demanda t'il entre deux quintes de toux.
- Oui, les poubelles. Black. Je les ensorcelées pour qu'elles attaquent toute personne qui aurait la mauvaise idée de passer par là.
- Et.. Qu'est ce qu'elles ont fait au juste ? Demanda Sirius qui avait un mal fou à ne pas éclater de rire.
- Elles leur ont jeter des ordures et ont fait un boucan d'enfer. Quand je suis arrivé, ils ont transplané presque tout de suite. Mais j'ai eu le temps d'apercevoir leur robe noires et leur cagoules, vissées sur la tête.
- Bon, je vais faire protéger la maison.
- Inutile. Je pars ce matin, de toute façon. Et je ne compte pas revenir ici. Je vais vendre, et trouver une autre maison.
- Très bien. Vous voulez une escorte ?
- Et puis quoi encore ? Je suis peut être vieux, mais pas encore sénile. Je sais me défendre tout seul.
- Très bien. Soupira Sirius. Dans ce cas, je vous laisse. Vous, avez une journée chargée, et moi aussi.
- Du nouveau au sujet du cambriolage ?
- Pour ça il faudrait que Morrington coopère.
- Ils ont beaucoup de secret, dans ce département, et ils sont paranoïaques. C'est pas pour rien, qu'on l' appelle le département des mystères.
- Ouais, bein, ça facilite pas les choses.
Maugrey soupira.
- J'ai pas le temps de m'occuper de ces choses là.
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