Chapitre VIII

Voici la seconde surprise : la bande-son originale des jeux Is It Love 😊 J'espère que vous aimez. Bonne lecture 😘

***

Précédemment :

Je sens la rage monter en moi, je suis à deux doigts d'exploser. Marie me regarde avec inquiétude.

Colin : "Je vais le buter !"

(Où est-ce que t'es passé connard ?! Je sais que tu es ici, quelque part. Aujourd'hui va être ta fête.)

Marie me retient par le bras.

Marie : "Tu n'as pas à faire ça ! Je vais bien ! Concentre-toi sur ta performance. Je suis venue exprès rien que pour te regarder !"
Colin : "E-Exprès ?"
Marie : "Je ne vis plus à New-York. Je suis retournée chez moi. J'ai toujours regardé le site depuis mon licenciement. J'étais vraiment heureuse de voir les progrès du projet ainsi que de voir le nom de ton groupe participer à l'évènement. <<Il faut que j'y aille coûte que coûte !>> c'est ce que je me suis dit et répété... Avant de complètement dire adieu à New-York."

Un sourire radieux illumine son visage. Malgré ce qui lui arrive, elle sourit. Elle est vraiment courageuse.

(Attends... Dire adieu à New-York ?!)

J'allais parler quand un membre du staff crie.

Staff : "Il reste 5mn avant de monter sur scène !"

(Merci de pourrir l'ambiance, mec. Te gêne surtout pas.)

Marie prend mes mains et les serre.

Marie : "Tu l'as entendu, vas-y et épates-nous !"

(Non, attends...)

Colin : "Mais..."
Marie : "Il ne reste pas beaucoup de temps."

(Pourquoi... )

Colin : "Tu... ne reviendras plus à New-York ?"

Elle sursauta légèrement et baisse les yeux.

Marie : "O-Oui... C'est aujourd'hui qu'on se voit... pour la dernière fois. C'est pourquoi je tiens à ce que tu fasses une prestation exceptionnelle. Haha... ma grand-mère a besoin de moi."

(Je dois être compréhensif.)

Colin : "On n'y peut rien."
Marie : "Mais avant... Je... J'ai..."

Elle tremble, me regarde mais m'évite par la suite. Elle veut dire quelque chose mais les mots ne sortent pas. Pourquoi elle se retient ?

Staff : "3mn !"

(Oh la ferme ! Il est chiant à la longue.)

Tant pis, j'ai plus le choix. Je dois monter sur scène. Je lui souris et m'apprête à partir.

Colin : "Marie, je crois que je dois vraiment-"
Marie : "A-Attends !"

Elle me tire par le bras et dépose un baiser furtif sur mes lèvres. Je m'y attendais pas. C'était léger, ses lèvres étaient douces. De plus, vu qu'elle est plus petite que moi, il a fallu qu'elle se mette sur les pointes pour m'atteindre. Elle vire au rouge par la suite.

Colin : "Que..."
Marie : "C-C'est un porte-bonheur... Pour que t-tu assures sur scène. Maintenant vas-y !"

Elle me pousse vers la scène et j'ai eu à peine le temps de parler qu'elle s'est enfuie et a disparu.

(Merde, j'ai raté ma chance.)

De loin, j'entends : "Si je vois que tu ne t'es pas donné au max, je ne te pardonnerai pas !"

Je soupire mais ça m'a encouragé. J'espère vraiment te revoir mais... Ça n'arrivera pas, hein ?

Comme je lui ai promis, j'ai donné le meilleur de moi-même, je me suis surpassé. Le public me suivait. Je me suis jamais autant amusé. J'ai aperçu Marie, tout sourire, déchaînée au fond du public. Ça me motive encore plus. Mais à la fin de notre prestation, elle a encore disparu. Est-ce pour de bon ?

Tout le monde m'a félicité. J'en suis ravi cependant je ne suis pas tellement dans le mood... Peut-être que finalement, je... j'ai des sentiments pour elle... Enfin, j'ai eu. Maintenant c'est impossible. La revoir serait un miracle.

La semaine d'après l'inauguration, on appela tous les concernés du projet dans la grande salle de conférence. Gabriel est avec ce Mark Leviels et d'autres types d'en haut. Quand je balaye la salle du regard, il restait peu de monde... Ils ont en renvoyé autant que ça ? Je pris place et les écoute.

Mark : "Mesdames et Messieurs, bonjour à vous. Tout d'abord, je vous remercie à tous d'être venus. Durant cette réunion, nous allons faire le briefing du projet de construction nommé <<Pink Garden>>. Pour cela, je donne la parole à Mr Simons ici présent.
Gabriel : " Merci, Mr Leviels. J'ai été désigné comme administrateur du projet et pendant presque une année, moi et mon équipe avons fait notre maximum pour son inauguration. Le chemin a été rude, mais nous sommes arrivés au bout. Nous avions un quota à atteindre, je crois qu'il a été rempli. 2500 personnes devaient venir et dans mon document..."

Il s'arrêta de parler un instant, vérifiant ses documents. Puis il affiche un air ahuri (pour ne pas dire débile).

Gabriel : "Eh bien... Je ne m'y attendais pas. Mesdames et Messieurs, je suis au regret de vous annoncer que le quota n'a pas été rempli. Seulement 2430 personnes y étaient. Bien que le festival de musique ait été un succès complet, le quota, lui, ne l'est pas. Dans ce cas... Il est de la responsabilité des supérieurs de décider de votre sort, ici et maintenant."

Il descend du pupitre et ils ont organisé une petite réunion perso improvisée.

(Bordel ça n'en finit jamais ! Tu veux dire qu'on peut toujours être viré, malgré ce qu'on a fait ?! C'est l'hôpital qui se fout de la charité là ! Qu'il nous manquait une toute petite poignée de personnes, où est le problème ? On a rempli le contrat !)

Ça me fout les boules. Des chuchotements se font dans toute la salle. Qui pourrait accepter de telles conditions ?

Alors que le bruit dans la salle se fait plus fort, la porte s'ouvrit et un homme entra. Cheveux bruns, yeux gris -perçants-, à la vue de son costume "chic", je remarque que c'est pas n'importe qui... D'ailleurs, je ne l'ai jamais vu.

Il rejoint les autres " supérieurs " et est immédiatement informé de la situation. Les gens commencent à perdre patience. Mr Leviels reprend la parole.

Mark : "Hum... Bon, nous venons de trancher. Je laisse donc le verdict à Mr Carter ici présent.

(Son boulot c'est de toujours dire qu'il passe la parole à quelqu'un d'autre ou...? Mr Carter ?! "Ryan Carter" ?! Il est ici ?)

Personne n'en croyait ses oreilles. Chacun se prépare mentalement au verdict. Faut se résigner, le PDG lui-même va parler, on va se retrouver au chômage.

L'homme qui vient d'entrer s'avança aux côtés de Leviels. Une vague de stupeur se fait ressentir dans toute la salle. Ryan Carter est le mec qui vient d'entrer ? J'le pensait pas aussi jeune.

Carter : "Bonjour, je suis Ryan Carter, fondateur de la Carter Corp. Notre verdict concernant le projet Pink Garden est..."

Suspens, la pression est à son comble. Que va-t-il dire ? J'avoue que j'ai peur pour mes fesses.

Carter : "... est que je vous souhaite à tous la bienvenue à Carter Corporation en tant qu'employés officiels !"

La salle hurla instantanément. Personne n'a pu retenir un cri de joie.

Mark : "S'il vous plaît, du calme."
Carter : "Je l'approuve, ce n'était pas un projet facile. Mais vous l'avez accompli à disons... 80-90% ? Pour de nouveaux arrivants, c'est acceptable. Cependant, retenez ceci : vous êtes officiellement des nôtres, nous ne ferons aucun cadeau. Une erreur, c'est la porte sans avertissement ni préavis. Sur ce, je clos la réunion. Retournez à vos postes. Au revoir."

J'ai gardé mon boulot... Je peux enfin respirer, merde... C'est pas trop tôt !
Matt vient à moi.

Matt : "Soulagé ?"
Colin : "Comme tout le monde."
Matt : "Tu vis dans le commun des mortels maintenant ?"
Colin : "Non, je tiens toujours à être distant de cette entreprise... Surtout de toi."
Matt : "Que tu es dur. Tu viens de gagner ta place si ? Donc tu ne vas nulle part."
Colin : "La ferme."

Il rit.

Matt : "Ça te dit de déjeuner ? J'ai dégoté un vendeur de sandwichs dans une camionnette pas loin."
Colin : "Je prends ma veste."

***

Blabla de l'auteur : Alors ? Comment avez-vous trouvé ce chapitre ? Nous sommes presque à la fin ! Merci de m'avoir suivi durant toutes ces semaines. Et j'espère que vous continuerez. En ce moment, je suis en pleine écriture des prochaines fanfictions. Il ne me tarde de les publier mais comme on dit : les bonnes choses prennent du temps.
Restez à l'affût ! Sur ce, on se revoit au prochain chapitre, bisous 😘😘😘

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