Chapitre VII
Tadaaaaaaaaaaaaaa ! Comme promis, voici la surprise : La mélodie de piano que joue l'héroïne dans "Is It Love - Colin" 😊 J'espère que ça vous a fait plaisir. Bonne lecture et merci d'avoir patienté 😘 Il y a encore une notice à la fin de ce chapitre 😋
***
Comme Gabriel m'a désigné comme "directeur de projet", je vais organiser ce festival à ma manière. Chacun de notre côté nous appelons nos contacts. J'ai commencé par mon manager. Je ne sais pas qui Matt a appelé. Je lui ai expliqué la situation et m'a répondu qu'il " allait voir ce qu'il pouvait faire", m'a-t-il dit.
Je reviens vers le directeur de construction pour lui demander les plans de la scène, du jardin en entier même. Je dirige donc mes façons et mes règles. J'ai modifié tout c'qui me plaisait pas : la disposition de la scène, son architecture, la déco, les places des invités,... Tout. J'ordonne à Matt d'appeler les organisateurs de grands événements. Je sens que ce festival va être... rock. Mais aucun soucis, c'est pour tout le monde, y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. Ce festival va faire ressortir la bête en chacun de nous. Cependant, je sais pas pourquoi... Y'a un truc qui manque... J'ai beau cherché, rien.
Je rends mon rapport à Gabriel et retourne à mon PC. D'ici deux mois environ, cet enfer sera terminé. Plus la peine de s'inquiéter pour sa peau. J'ai posté les dernières mises à jour puis je rentre. Soudain, un étrange malaise vient à moi quand je passe devant le bureau de Marie. Je l'effleure des doigts. Ça fait des jours qu'elle n'est plus venue au bureau. Je décide de lui envoyer un SMS.
" 'lut, c'est Colin. Quand tu reviens au bureau ? On a pas mal de taf. De plus, dans les prochains jours je risque de plus être au bureau mais sur le terrain. Le projet avance en partie grâce à toi. Bon ben... Porte-toi bien."
La semaine suivante, j'étais carrément devenu "l'agent sur terrain". Même le directeur de construction se relayait sur moi. C'est lourd à un moment d'être le centre de la Terre mais j'y peux rien, c'est le taf. Semaine après semaine, j'ai jamais posé un pied au bureau. Et ça continue... Jusqu'au jour fatidique, le jour du jugement dernier. À deux jours de l'inauguration, ce n'est que là que je reposais un pied à Carter Corp. C'est bizarre de revenir. Bizarre... Parce que notre département est presque totalement vide.
(C'est quoi ce bordel...?)
Colin : " Où sont les autres ?"
Collègue : "Ah t'es revenu. Il s'est passé pas mal de choses durant ton absence. Les autres... Ils ont été virés."
J'en crois pas mes oreilles... Juste au moment où nous approchons de la ligne d'arrivée ?
Collègue : "Les ordres viennent d'en haut. C'est une élimination du surplus, la destruction des mauvaises herbes. Ceux qui ont rien foutu, quoi. Carter Corp s'est bien fichu de nous : ils recrutent des gens mais au moindre faux pas, c'est la fin. Ce n'était qu'une façade pour qu'on travaille presque <<bénévolement>> pour eux. Ils ont été indulgents jusqu'à la moitié du projet mais plus la date limite approchait, plus ils éliminaient les inutiles. T'as eu de la chance, tu t'es avéré leur être utile, tu ne crains rien. Par rapport à nous... Les derniers survivants... Ta carrière ici est déjà assurée."
(Attends, tu veux dire qu'ils se sont juste servis de nous ? Ha ! C'est typique de la "haute société"...)
Je m'installe sur mon siège et soupire. Je regarde le ventilateur juste au-dessus de ma tête.
Colin : " C'est ironique... Celui qui devrait être viré, c'est moi. J'ai pas mal foutu la merde et glandé un peu partout. "
Collègue : "E-Eh bien..."
(Pas la peine d'en rajouter, je sais que je ne mérite pas ma place.)
Colin : "Quand j'suis entré, mon seul et unique but était de réussir ce projet à la con."
Collègue : "À ce propos... Le compteur stagne de nouveau."
(Jamais tranquille hein ?)
Colin : "Combien ?"
Collègue : "2100 personnes..."
Je fronce les sourcils et mon collègue recule, effrayé. Ils se sont bien habitués à moi durant cette année. Je reprends mon calme et souffle. On va bien trouver un moyen d'augmenter ce nombre. C'est bientôt la fin, c'est surtout pas au dernier moment qu'il faut lâcher. Je demande conseil à mon manager.
Manager : "400 personnes donc... Une fête foraine ça ira ?"
Colin : "C'est pas écolo."
Manager : "Toujours aussi dur... Écoute, on est à deux jours. Des gens vont venir d'ici-là. Aie confiance. C'est pas ton genre d'être aussi stressé."
Colin : "Ok"
Oui c'était pas mon genre. Normalement tout ce que j'entreprends est un succès. C'est pas maintenant que ça va dérailler. Reste plus qu'à espérer qu'on atteindra le quota.
Finalement, le jour J, tout est prêt. J'ai plus vérifié le compteur. Je vis au jour le jour, je fonctionne comme ça.
Je me trouve dans les coulisses derrière la scène, discutant avec les autres artistes et mes connaissances. Nightmareden jouera en mi-temps, au moment où le public sera déjà échauffé pour passer au lourd... C'est-à-dire nous. J'ai jamais été devant un public aussi grand. Sérieux, 2500 personnes... Je m'y attendais pas !
Peu de temps avant mon entrée sur scène, j'entends des chuchotements.
... : "Psst... Psst...!"
(Huh?)
Je me tourne et...
Marie : "Psst... Colin ! Viens une seconde."
(J'y crois pas...)
Colin : "Toi... T'étais où tout ce temps ?!"
Je suis énervé mais également soulagé de la voir. Énervé parce qu'elle n'a donné aucun signe de vie. Soulagé parce que... Parce que... Parce qu'elle est vivante, voilà. Vous faites pas d'idées.
Elle se rapproche et devient toute gênée. Elle ne reste pas en place et gigote, mains au dos. Elle ne me regarde pas dans les yeux non plus.
Marie : "Hum, salut. Il s'est passé... Pleins de choses."
Colin : "Sérieux, pourquoi tu reviens que maintenant ? J'me suis emmerdé."
Marie : "Pardon... Ce n'était pas intentionnel. La vérité... Je... Je me suis faite virée..."
Je crois que ma bouche est tombée par terre. Comment est-ce possible ? Elle se fait toujours petite au bureau mais travaille d'arrache-pied. J'comprends pas.
Colin : "Mais... pourquoi ?"
Marie : "J'ai.. Des raisons personnelles. Aussi..."
Elle hésita et mordit sa lèvre inférieure. Elle serra son poing et regarda ailleurs. Elle ne veut pas me faire face.
Colin : "Ça va ?"
Marie : "Je..."
Elle inspire et me regarde droit dans les yeux cette fois-ci.
Marie : "Colin, je vais te faire confiance et tout te raconter. À cette soirée au Starlite, Gabriel... Il m'a fait des avances et j'ai catégoriquement refusé. Et le jour d'après au bureau... Il a commencé à me maltraiter."
(Le salaud... Dire qu'il se la jouait cool devant moi avec son air hautain.)
Marie continue de parler.
Marie : "Par exemple, il me donnait un travail et quand je l'ai fini, soit il me dit qu'il n'en a plus besoin, soit il me réprimande parce que ce n'est pas ce qu'il voulait. C'était constamment comme ça. Je le voyais dans la lueur de ses yeux qu'il mentait. Je l'ai juste ignoré. Ensuite, l'autre raison pour laquelle j'ai disparu... C'est que... J'ai reçu un coup de fil de chez moi. Ma grand-mère est très malade. Elle fut la seule à s'occuper de moi après la mort de mes parents. Pour pouvoir subvenir à nos besoins, j'étais obligée de déménager ici à New-York. Et depuis que je suis à Carter Corp, je lui envoie régulièrement de l'argent. Avant de partir, elle allait bien pourtant..."
Sa voix commençait à trembler, elle baisse la tête et la prend dans ses mains. Elle sanglote. Pauvre petite... Là tout de suite j'ai une envie de la prendre dans mes bras mais c'est impossible.
Marie : "J'ai profité d'une absence de Gabriel pour filer en douce et rejoindre ma grand-mère en campagne et m'occuper d'elle. Mais je me suis faite attrapée. Parce que Gabriel a une dent contre moi, il n'a eu aucune pitié et ne m'a fait aucun cadeau. Il m'a renvoyé en personne."
Je serre mes poings.
Colin : "Depuis quand ?!"
Marie : "Q-Quand tu as visité le chantier."
(C'est le moment où il voulait un rapport des progrès, et m'a désigné comme chef de projet...)
Je sens la rage monter en moi, je suis à deux doigts d'exploser. Marie me regarde avec inquiétude.
Colin : "Je vais le buter !"
(Où est-ce que t'es passé connard ?! Je sais que tu es ici, quelque part. Aujourd'hui va être ta fête.)
***
Blabla de l'auteur : Votez/Commentez si vous aimez et abonnez-vous pour d'autres histoires 😊 les autres personnages de la Carter Corp viendront. Qu'avez-vous pensé de la surprise ? Du chapitre ?
Restez à l'affût, une autre surprise se trouve au chapitre suivant (≧▽≦) je veux vos avis. Rendez-vous à la prochaine publication, bisous 😘😘
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