Petipetipeton.

Petipetipeton,
Tout doux, tout mignon,
Avec tes yeux tout ronds,
Tout ronds comme des billes.

Et tu avances à tâtons,
Petipetipeton,
Et tu regardes l'horizon,
Les oiseaux qui s'égosillent.

Et tu te dresses,
Tu fais le dos rond.
On dirait un ballon,
Un tout petit ballon.

Puis tu lèves ton museau,
Et tu fais le beau,
Petipetipeton,
Quel fripon !

Mais aujourd'hui, tu es surpris.
Tu regardes dehors d'un air ébahi.
Dehors, il fait tout blanc.
Quel étonnement !

Une drôle de brise,
Elle te prend par surprise.
Elle te pique le nez,
Ce n'est pas très gentil.

Atchoum !
Bouh ! Quelle vilaine brise !
Et petipetipeton,
À l'assaut de ce vent félon !

Et tu dresses la tête,
Et tu dresses la queue,
Prêt à prendre ta revanche.

Mais quelle est cette chose toute blanche ?

Ce mystère, subitement, est bien plus intéressant !

C'est tout blanc, comme maman.
Ça a l'air tout doux, comme maman.
C'est maman ?
Et tu ronronnes, tout content.

Alors tu t'avances,
Petipetipeton.
Et tu tends la patte,
Dans un petit bond.

Et pouf ! Je te tiens !

Ah ! Mais ce n'est pas maman !

C'est tout froid,
C'est méchant.
Qu'est-ce donc que ce truc blanc ?
Où est ta maman ?

Vite, petipetipeton,
Tu te détournes de l'ennemi glacé.
La vilaine chose blanche a gagné.

Miaou ! Maman, viens me sauver !

Enfin, elle apparaît,
Et tu ronronnes, tout rassuré.
Te voilà hors de danger.

Et tu baignes dans sa douceur,
Et tu n'en ronronnes que plus fort.

Et petipetipeton,
Tu rentres à la maison.

Petipetipeton.