Eole


Tu es venu, tendre baiser sur mes lèvres,
Tu es reparti, douce bise sur ma peau.
J'ai voulu fuir à tes côtés avec fièvre,
Hélas ! Tu as délaissé mon cœur en lambeaux.

Doux murmure, alizé imperturbable,
Tu apaises les cœurs fous et les vifs chagrins.
Tempête grondante, furie effroyable,
Soulève terre et mer, et le vil humain.

Ô Zéphyr, oiseau fou, cheval impétueux !
Adoré porteur d'espoir, charrieur de tourments,
Glisse le long des nuages, cours le long des cieux,
Étend là tes puissants bras, vole, et va-t'en.

Chante ces terres perdues et vagabondes,
Ramène avec toi les parfums du monde.

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