Chapitre 3- Masochisme.

⚠Bug dans l'ordre des chapitres : Rendez vous au deuxième chapitre avant celui-ci

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Kate était choquée. Horrifiée. Épouvantée.

Elle venait de découvrir une photo d'elle s'essuyant le derrière dans les WC du lycée sur Instagram ! 

On voyait une assez grande partie de sa fesse gauche ! 

Comme légende, il était inscrit :

"La carotte essuyant ses précieuses fesses."

Et on l'avait identifiée ! Kate décida alors de changer le nom de son compte puis de la bloquer. Beaucoup de gens avaient déjà commenté la photo, mais elle le fit quand même par mesure de précaution. 

Malgré tout, elle reçu un grand nombre de messages moqueurs et obscènes sur son portable.

Kate, incontrôlable et brûlante de rage, jeta son portable dans les WC. Il était assez basique, c'était un petit Samsung à 60 $, mais elle savait que sa mère ne roulait pas sur l'or depuis la mort de son père et qu'elle serait furieuse. Elle décida donc de lui dire qu'elle jouait à un jeu dessus et qu'il lui a glissé des mains. Elle n'était pas censée prendre son portable aux WC, mais c'était la meilleure excuse possible. Mais, en vérité, Kate s'en fichait complètement. Si c'était pour voir des photos de ses fesses et recevoir des messages pareils...

***

Kate pleurait depuis assez longtemps. Elle avait mal. Intérieurement. Il lui fallait évacuer tout ça. Elle devait se soulager. L'alcool ? Pas question. Elle s'était jurée de ne jamais en boire de sa vie. Fumer ? Jamais. Elle ne voulait pas mourir d'un cancer du poumon.

Elle avait trouvé. Elle allait se mutiler. Kate avait déjà entendu parler de cette méthode, et ça avait l'air de fonctionner. Alors elle chercha son compas. 

Elle commença à l'enfoncer dans sa peau. Cela lui faisait affreusement mal. Elle traça des lignes dans l'intérieur de son bras gauche, le pic du compas toujours enfoncé dans son bras et la manche relevée. Cela commençait à la soulager. Elle souffrait, mais cela lui faisait du bien. C'était complètement contradictoire, mais c'était comme ça.

Il sonna.

Kate sursauta. C'était sa mère. Elle rangea son compas, releva sa manche et lui ouvrit. Elle se jeta dans ses bras, au bord des larmes.

Lorsque Kate lui parla de son portable, bizarrement, sa mère ne se fâcha pas. Cette dernière avait l'air soucieuse. Mais d'une manière étrange. Lorsque Kate le lui fit remarquer, elle se contenta de répondre :

- Le travail, c'est tout... On a beaucoup de boulot, en ce moment...

Kate connaissait sa mère. Elle savait que celle-ci ne mentait jamais, mais étrangement, elle n'en croyait pas un mot.

Elle avait un drôle de pressentiment.

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