Au pays d'octobre
Au pays d'octobre, les feuilles d'ocre
S'emmêlent dans la laine de mon pull rouge.
Au pays d'octobre, les feuilles jaunes
Sèchent mes larmes mortes.
Au pays d'octobre, rien ne bouge.
Les arômes de la faune embaument les fantômes.
Leurs cris ténébreux n'atteignent pas les cieux.
Voilà bien longtemps qu'ils ont fermé leurs yeux,
Eux qui jadis virevoltaient parmi les feux malicieux.
Voilà bien longtemps que je suis comme eux,
Moi qui croyais au merveilleux.
— au pays d'octobre, les rêves sont névrosés.
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