Hello Wattpad ! Je me rends compte que j'ai pas mal de retard dans la publication de mes OS, j'ai actuellement 6 textes écris entre 2021 et 2022 que je n'ai jamais posté sur wattpad. J'avais arrêté de publier sur wattpad pendant un moment, mais me revoilà, du moins pour 6 nouveaux textes.

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Ce premier texte à écrit lors de l'event d'été 2021. Comme l'année précédente, l'événement consistait à écrire sur des défis tout au long de l'été en étant en équipe. (Autant vous dire direct, je n'ai pas été aussi productive qu'en 2020 où j'avais écris 11 textes sur 11; là j'en réussi à en faire seulement 3. 

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Titre : Peur contre 

Univers : UA Vigilante

Genre(s) : euh, introspection ?

Rating : K

Personnage(s) : Eri

Ship(s) : Aucun

Première de publication : Juin 2021 

Dernière correction : Juin 2021

Nombre de mots : 854 mots

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Défi : Écrivez un texte s'inspirant de la citation suivante :

« Vous savez ce que ça peut provoquer, la peur ? Il y en a que ça pousse à la lâcheté, d'autres à l'héroïsme. » (Louis Caron, Le Canard de bois)

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Notes (2021) : Avec ce premier défi, j'ai repris le même UA utilisé pendant l'event de l'année précédente le n° 17 Illégalement Juste, un UA Vigilante avec Eri adolescente. Donc si cet OS vous rappelle certaines choses, c'est parce qu'il fait directement référence à ce défi. Mais il n'y a pas besoin de l'avoir  lu pour comprendre. 

Notes (2023) : Franchement, j'aime pas trop cette OS, c'est un peu une version résumé de Illégalement Juste (que lui j'adore) donc euh, voilà quoi (la meuf qui vends trop mal son taf) Les OS suivant son mieux promis !

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Peur contre peur 
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La peur, Eri la connaissait bien. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait toujours été là, tapis au fond d'elle. Bon en fait, elle ne se souvenait pratiquement pas de sa petite enfance, sa mémoire commençait à peu près à la période où elle avait rencontré Deku et Mirio, et où ils l'avaient sauvé. Amnésie traumatique on lui avait dit.

Mais de la peur, elle s'en souvenait bien. Celle qui lui rongeait le cœur à chaque fois qu'elle entendait des pas dans le couloir. Celle qui rampait sous sa peau quand on lui saisissait le bras. Celle qui explosait contre ses dents quand elle se retenait de hurler. Celle qui faisait trembler son corps quand elle priait dans son petit lit pour que le jour suivant n'arrive jamais.

Puis Deku l'avait sauvée, mais elle n'avait jamais cessé d'avoir peur. Elle avait juste pris une autre forme, plus insidieuse, plus sournoise. Elle avait peur d'elle-même.

Elle avait aussi peur des gens, peur des contacts, peur d'être de nouveau abandonnée, peur de la douleur, parfois elle avait même peur de certains bruits. Peur de beaucoup trop de choses. Peur de se réveiller et d'être toujours dans son lit, à craindre les bruits de pas derrière sa porte. Stress post traumatique on lui avait dit.

Mais le pire, c'était son alter.

Son alter était à l'origine de toutes ses craintes, c'était à cause de lui qu'elle avait vécu une enfance aussi affreuse. Et c'était à cause de lui que même une fois libre, elle ne pouvait s'empêcher d'être terrifiée. Pendant longtemps elle s'était empêchée de l'utiliser, allant même jusqu'à porter un bracelet anti-alter pour être sûre que jamais plus il ne cause de tort à personne.

Un jour, sa psy lui avait dit : « Vous savez ce que ça peut provoquer, la peur ? Il y en a que ça pousse à la lâcheté, d'autres à l'héroïsme. »

Eri n'avait jamais voulu devenir une héroïne. Elle avait bien trop peur de son alter pour l'utiliser. Quand elle l'avait annoncé, Izuku avait compris toute de suite, Mirio avait un peu râlé, Hitoshi avait haussé les épaules et Shouta, son père adoptif, s'était contenté de l'inscrire dans un lycée normal.

Mais quelqu'un avait dit, et cette fois ce n'était pas sa psy : « On ne peut pas fuir tout ce qui fait peur, il y a un moment où on doit faire face. »

Un jour, elle avait utilisé son alter. C'était un peu par hasard, les larmes d'une petite fille devant son chat blessé. Elle avait le choix, si elle faisait rien, le chat mourrait. Si elle faisait mal, le chat mourrait. Si elle faisait bien, le chat vivrait.

Elle n'avait pas oublié sa peur. Elle était toujours là, lui tordant le ventre, mais pendant une seconde, elle avait décidé de l'ignorer.

Le chat vivrait.

Izuku lui avait souvent dit : « On ne choisit pas d'être un héros, on le devient. »

Eri aimait aider les autres, c'était dans sa nature. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire quand quelqu'un avait besoin de son aide. Elle vivait entourée de héros, et entendait souvent des histoires dramatiques où une personne avait sombré du mauvais côté parce qu'elle s'était retrouvée livrée à elle-même. Une seule main tendue pouvait sauver une vie. La main de Deku avait sauvé la sienne.

Elle avait entendu une fois dans une série : « La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien. »

Ce n'était pas compliqué d'aider les autres. Même sans utiliser son alter. Surtout sans utiliser son alter. Elle n'en avait pas besoin pour indiquer le chemin à un passant perdu, monter les courses d'une vieille dame, chercher un chien perdu pendant des heures. C'était bien, elle se sentait utile, même sans son alter.

Un jour elle avait rencontré Kota.

Kota c'était son opposé total. Il n'avait peur de rien, il était téméraire, courageux et franc. Il était en colère aussi. Contre la société, contre les inégalités, contre les héros.

Ils s'étaient rencontrés alors que Eri venait d'assister à un accident, les voitures avaient fini dans le fleuve mais personne n'était là pour les sauver. C'était là que Kota était apparu, il l'avait entraîné avec lui dans l'eau pour déloger les victimes des décombres. Puis il l'avait encouragé à utiliser son alter pour sauver la vie d'une femme gravement blessé.

Eri avait à peine eu le temps de réfléchir, elle n'avait pas eu le temps d'avoir peur.

Kota l'avait entraîné pour s'enfuir avant l'arrivée des héros, parce ce qu'ils venaient de faire, utiliser leur alter en publique, était illégale. Puis Kota n'avait jamais cessé de l'entraîner. Il lui avait fait découvrir le monde des Vigilante. Ceux qui, lassés par l'inaction des héros avaient décidé de réagir, de ne plus laisser les choses se dégrader en attendant qu'un hypothétique sauveur viennent les aider.

Eri connaissait bien la peur, elle la ressentait depuis longtemps. Mais quand elle se tenait au côté de Kota et des autres Vigilante, elle l'accueillait comme une vieille amie un peu envahissante, puis elle la laissait de côté et s'élançait pour changer le monde.