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Je suis sur le terrain d'un concours d'équitation. Je commence par me promener dans la petite forêt à côté du centre. Je dois me présenter dans trente minutes sur un parcours de CSO.
Le concours se passe bien. Ma jument enchaîne sans soucis (le saut d'obstacle n'est pas du tout ma discipline de prédilection) et je suis avec une facilité qui me déconcerte presque.
Apparemment il y a d'autres épreuves de prévues puisque nous dormons dans les étages d'un château qui sont aménagés en dortoirs.
J'entends des bruits de couloir. On se moque de moi, on parle dans mon dos. Je ne comprends pas ce qu'on me reproche, je mets ça sur le compte de la méchanceté ou de la jalousie.
Je suis dans les escaliers quand je vois Romane monter derrière moi sa pouliche en main. Elle ricane avec deux autres filles en le regardant.
Ça le rend folle et j'interviens. Je redescends les marches et je l'empoigne d'une main au col (je n'aurais jamais de la sorte, j'irai discuter mais je n'utiliserai pas les mains).

-Mais qu'est ce qui t'arrive? Pourquoi tu fais ça? J'ai pourtant toujours été sympa avec toi, je t'ai aidé pour tes chevaux, je t'ai rapporté du matériel neuf... C'est quoi ton problème? C'est quoi votre problème à toutes aujourd'hui???

Les filles me regardent, interdites, et je remonte les escaliers. Les bruits de couloir semblent cesser.
Je jette mon sac sur mon lit et je vais me promener sur les bordures du toit qui donnent accès sur divers débarras du château.
Là je trouve Monsieur P. (un homme d'affaires internationales que je soignais et avec qui j'avais un noué un lien de sympathie). Il me prend dans ses bras et m'attire vers un recoin. Je lui dis (visiblement nous avons une relation qui n'a plus rien de professionnelle) que je descends de cheval et que donc je préférerais prendre une douche avant de le laisser profite moi.
Il me répond que la saleté de certaines jeunes femmes ne l'a jamais rebuté. Je ne suis pas certaines jeunes femmes. Il insiste avec un sourire coquin (il est plutôt bel homme et il a du succès avec des femmes plus jeunes que lui).
Je me dégage et répond sans ciller:

-Je suis sale et j'ai très faim. Laisse-moi prendre une douche et me changer, après tu m'emmènes dîner et ensuite je te suce.

Il rit et accepte. Je quitte le toit et me rends dans mon dortoir où je cherche une tenue correcte pour sortir dans mon sac de voyage. Je ne trouve que mon uniforme de ville classique, jean slim/chemise/bottines. Il y a aussi une robe d'été blanche que j'adore et que j'ai depuis des années mais que je n'ai jamais osé porter.
Un homme de 70 ans rentre dans le dortoir et vient s'installer sur mon lit. Il tente une suggestion salace et je l'envoie chier vertement. Je circule dans les dortoirs. De toutes petites filles sont en train de supplier leurs mamans de les laisser sortir ce soir:

-Aller Maman! En plus dans quelques mois vous serez tous ministres! S'il te plaît!!!

La maman sourit et repart avec d'autres mamans des vêtements blancs sous le bras.

RÉVEIL.