Nuit du 21 au 22 juillet 2022

Hôpital.

Je ne sais pas pourquoi j'étais là. Je crois bien que personne ne le savait réellement. Et plus qu'un vulgaire hôpital, nous étions traité comme dans hôpital psychiatrique.

Non. Pire encore.
En hôpital psychiatrique, il y a un vrai suivi. Ici, nous étions traité comme du bétail. Les lits superposés n'etaient pas séparé de plus d'un mètre les uns des autres. Nous étions entassé par vingtaines comme des poules en élevage intensif. Nous ne réveillons seulement pour manger et on nous rendormais juste après a l'aide de sédatifs et de somnifères contenu dans des seringues.

Il était temps de se rebeller. Cela s'est fait très vite, mais au moment de devoir nous remettre sur les lits pour qu'on puisse nous injecter les sédatifs, nous avons à notre tour arraché les seringues des mains de nos médecins et les planter dans leurs coups pour les endormir.

Chaque médecin présents dans cet hôpital possède au moins une seringue remplie de sédatif à porté de main dans sa veste. Il ne tenait qu'à nous d'en profiter à notre tour.

Nous sommes sortie des salles et courons dans les couloirs à la recherche de notre liberté. Tout se déroulait si vite, l'erreur n'était pas une étape comprise dans notre parcours, notre chemin vers la liberté été tout tracé.

A chaque médecin vu par l'un de nous, une seringue fut utilisé, puis les seringues sur leurs corps endormi furent subtilisé.

Un médecin se trouvant au tournant du couloir était là. Lui ne me voyant pas, me tournant le dos et moi, dos à lui, mon regard rivé sur sa gorge.

Je me saisit de la seringue en ma possession, arracha mon plus beau sprint et me jeta sur lui, lui arrachant un cri de surprise puis de douleur à la sensation de la seringue et du liquide rentrant dans son corps.

En continuant mon chemin, je tomba sur un médecin avec un des parents d'une connaissance à sa droite- la mère de Sarah, visiblement.

Elles sont assise à regarder un livre que je peux facilement identifier comme étant un de ces livres de cours. La maman de Sarah a toujours eu beaucoup d'attente vis-à-vis de sa fille; les études comptent beaucoup pour elles, mais le type d'étude qu'elle souhaite pour sa fille sont au dessus de tout.

Elle a toujours été une fille très organisé dans son travail. Mais depuis qu'elle est rentré dans cette établissement, elle n'est plus que l'ombre d'elle même, passant sa journée à dormir comme nous tous.

En me faufillant derrière les deux femmes, j'appercue son cahier.

Fidèle à elle-même.

Droit, colorée, organisé.

Oui, fidèle à elle-même.

Malheureusement, j'ai jamais eu la fin de ce rêve. Je ne sais pas si on a tous pu quitter l'hôpital ou si cette mère et sa fille se sont retrouvé. Mais j'espère que si ce rêve est réel quelque part, que tout c'est bien finis pour tous ces enfants.