JAS155 Carmen Angelicum
Ô douceur infinie, lorsqu'au petit matin,
Les rayons du Soleil, à travers la fenêtre,
Viennent accompagner le réveil de nos êtres,
Nos corps ensevelis sous les draps de satin.
Dès les premiers instants, le parfum de sa peau
Enivre la narine et, appelant au rêve,
Retarde l'arrivée de la diurne trêve :
Voir voler vers l'azur Petite Ange au Chapeau.
Splendide Damoiselle endormie dans mes bras,
Sourire illuminant les traits de son visage,
Un murmure d'amour comme unique présage
De nos deux voix liées en un air d'opéra.
Tendrement déposer un baiser sur son front,
Esquisser sur sa joue l'ombre d'une caresse,
Goûter à ses côtés et la flamme et l'ivresse,
L'un des plus beaux instants de ceux que nous aurons.
Cruelle affection de la fuite du temps !
Puissé-je chaque nuit la retrouver en songes,
Sans paraître, l'aimer, sans feinte ni mensonge,
Pour lui chanter, en vers, le bonheur de l'instant.
Julia Anya Strauss
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