Commande de Kido-Kitsune + SHIGATSU-Nakamura

Jour à marquer d'une pierre blanche : deux commandes qui peuvent se retrouver comblées par un seul et même chapitre ! 00 <3

Il s'agit bien d'un "x Reader" ;)

Lemon = contenu à caractère sexuel, pas avant 15 ans selon la loi.

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Il était une fois une jeune fille comme les autres. Elle vivait dans son petit monde, sa petite bulle, bien à l'abri des méandres de la société. Sa chambre regorgeait de milliers de livres, de dessins, de figurines de ses héros préférés...

Quand elle sortait, elle avait toujours dans son sac un ou deux livres, ainsi que son téléphone et ses précieux écouteurs. Cela lui permettait de fuir le monde autour d'elle, à la place, elle vivait la tête dans les étoiles. Les gens, la société, tous plus hypocrites et malsains les uns que les autres, ne lui manquaient pas le moins du monde. Ses parents la poussaient à sortir dehors, de lâcher enfin ses bouquins et d'aller voir ses amis. Sauf qu'elle n'en avait pas envie, des amis, voilà bien un moment qu'elle s'en passait merveilleusement bien. Même en cours ça ne lui manquait, elle était assez intelligente pour se débrouiller.

Aussi peut-être que sa bulle était bien trop efficace, bien trop fascinante et infinie pour la protéger ce jour là. La voiture ne l'a pas raté. Sur le passage piéton, son corps s'était vu projeté au sol, et sa tête a rencontré la cruelle bordure du trottoir. Cette jeune fille au destin tragique c'était toi. Rien que toi.

Tu n'as pas eu le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer, ni même combien ton destin allait soudainement être changé radicalement.

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Bip.... Bip....

Tu as mal au crâne. C'est épuisant. Ta gorge est si sèche qu'elle te brûle inlassablement. Déglutir ne t'est d'aucune aide. Autour de toi, le monde est flou, ta vue semble faire grève depuis que tu as réussi à ouvrir les yeux. Pourtant, tu devines de grosses machines et des tuyaux colorés qui embarrassent ta chambre. Ce sont elles qui te maintiennent en vie.

Tu te demandes où sont tes parents. Savent-ils que leur fille est à l'hôpital ? Tes parents... Qui sont-ils déjà ? Tu plisses fortement les yeux, tachant de te souvenir d'eux. Rien ne remonte. Pas un nom, pas un visage. Tu tentes alors de te rappeler d'autres choses. As-tu un frère ? Il te semble que oui mais tu n'en ais pas certaine. Et ta ville, comment s'appelait-elle déjà ? Ou plutôt n'est-ce pas un village ?

Trop de choses se bousculent dans ta tête, tous s'embrouillent et se mélangent, tu n'arrives à rien. Des larmes se mettent à perler au bord de tes cils, tu te sens seule, perdue et abandonnée dans un endroit froid qui n'a rien d'un rêve. Nul moyen de revenir dans ta bulle, du moins pour le moment.

Soudain la porte de la chambre s'ouvre, une voix féminine jaillit : "La voici monsieur, c'est cette jeune fille."

Un homme rentre, tu fais mille efforts pour ajuster ta vue : il a l'air vraiment grand. Il s'approche du lit et se penche au-dessus de ton visage. Il a des yeux d'or perçants, mais son regard est doux, encadré par des mèches argentées. Il sourit doucement, pose une main sur ta joue et très posément commence à parler : "Tu es sauves, cependant tu ne rentreras pas chez toi. Tes parents sont au courant et ont accepté le marcher que je leur ai proposé."

Ses paroles mettent du temps à faire sens dans ton esprit encore bouleversé. L'homme pose sa main devant tes yeux, te faisant sombrer dans un sommeil sans rêve.

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8 heures du matin, deux mois se sont écoulés depuis l'accident, ta mémoire est revenue. Depuis ce tragique évènement, tu as appris que si tu avais survécu, ce n'était que parce qu'une famille noble avait payé l'intégralité des soins révolutionnaires. Dont tu as bien sûr bénéficié tout le long de ta convalescence. Ce que tes parents ont donné en échange, c'est toi. Oui toi. Le jour où tu t'es retrouvée en condition pour prendre l'avion, tu es partie pour le Japon. Rien que ça.

Tu ne connais pas le détail du contrat, mais toujours est-il que tes parents t'ont fait un très gros câlin avant de te laisser partir. La seule chose que tu as pu tirer d'eux c'est "tu te porteras très bien là-bas, envoie nous de tes nouvelles surtout."

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La famille qui t'a donc embarquée est celle des Tsukinami. Deux frères qui vivent ensemble. L'un se nomme Shin et l'autre, de loin ton préféré, Carla. Allure digne, regard pénétrant, gestes captivants. Tu viens souvent passer du temps avec lui, entre ses bras aussi. Il est la seule personne sur Terre qui par sa présence ne brise pas en mille morceaux ta bulle de rêve. Un ami parfait n'est-ce pas ? Voilà trois mois que tu vis avec eux.

Ils vivent dans un manoir au style japonais qui tu combles de joie. Il est magnifique en tout point ! Le cadre est des plus propices pour reconstruire ta bulle et laisser vagabonder ton esprit sans limite. Ta chambre est par ailleurs tout aussi géniale, les frères t'ont laissé carte blanche pour l'organiser selon tes envies. Résultat, tu as un véritable petit sanctuaire à toi toute seule, et spacieux qui plus est ! Ta bibliothèque n'a jamais été aussi garnie de ta vie.

Les seuls moments où tu redescends un peu sur terre, c'est pour envoyer de tes nouvelles aux parents. Et pour suivre des cours par internet aussi. Pour résumer la situation simplement, ta vie loin du reste du monde est parfaite.

D'ailleurs, en parlant de parfait il est l'heure de ta séance lecture dans l'immense salon rouge et doré du manoir. Tu embarques ton roman et bientôt te voilà installée confortablement dans un gros fauteuil de cuir sombre. Les heures passent, et peu à peu tu t'endors dans cet immense fauteuil... Dans ton sommeil, tu sens quelqu'un effleurer ta joue, peut-être même murmurer ton nom. A moitié consciente, tu comprends que cette personne te porte un instant fugace avant de te reposer sur elle, t'enveloppant de son corps.

Cela t'intrigue assez, normalement quand cela arrive, tu te retrouves posées au fond de ton lit. Tu ouvres donc des yeux larmoyants de sommeil, et ton regard se retrouve plongé dans l'or liquide de iris de Carla. Il te regarde intensément, son visage est terriblement proche du tien, ses lèvres beaucoup trop proches des tiennes. Lui-même semble perdu dans un rêve en te contemplant. Ses lèvres se posent lentement sur les tiennes.

Tu fermes les yeux, ton esprit encore habité des brumes du sommeil décrète ce rêve comme inespéré et fantastique. Tu te laisses porter par l'instant, par la sensation des lèvres qui lentement dégustent les tiennes. C'est un sentiment confortable qui te fait soupirer de bien-être, Carla vient de glisser ses doigts fins entre tes cuisses. Il masse longuement ton entrée, c'est un plaisir nouveau et inconnu qui s'empare de toi. C'est embarrassant mais ça fait du bien, et puis tu es trop immergée dans ta bulle deux places pour penser à repousser cet homme.

Un léger gémissement s'échappe d'entre tes lèvres, Carla s'empresse de glisser un doigt en toi pour t'en tirer un autre qui ne se fait pas attendre. Le vampire sent monter en lui un désir irrépressible. Depuis des mois il n'attend qu'une chose, que tu quittes ton petit nuage pour enfin poser les yeux sur lui. Et ce jour est semble t-il venu. Tu commences à être noyée, tes jambes bougent doucement pour être plus à l'aise sur l'homme. Il peut enfin te mettre un autre doigt, tandis que tu ne peux t'empêcher d'attirer à toi le vampire pour approfondir le baiser. Ta fleur palpite de vie, la virilité du vampire est prête à te combler. Il la libère et vient la placer entre tes cuisses, sous ta jupe, pour se frotter à toi. Bientôt, il écarte ta culotte et lentement te pénètre.

Tu sens que son épaisseur va prendre toute la place en toi alors qu'il s'enfonce par petits coups de bassin bien placés. C'est grisant, terriblement bon, ta voix gémissante lui demande "encore", ayant pour effet un renforcement plus qu'évident de la cadence charnelle qui se joue entre tes cuisses. Faire l'amour, comme ça, même pas déshabillés, tout ce jouant sous ta jupe rouge, c'est inoubliable. Au moment de jouir ensemble, Carla enfonce profondément ses crocs dans ta nuque, ton cri de plaisir bref n'en ait que plus fort et jouissif, le cœur de Carla est comblé, visiblement il a réussi à te satisfaire pour cette première fois avec lui.

L'homme termine cette "petite séance" par un baiser tendre et doux contre tes lèvres. Tu le regardes maintenant comme une personne nouvelle. Désormais, Carla n'est plus à tes yeux un simple élément de décor non perturbateur de ta bulle de rêve. Il est le rêve, ton nouveau rêve... Ce visage pâle, ces traits fins, cette aura pleine de grâce, tous cela t'appartient maintenant, et pour rien au monde tu ne le laisseras s'échapper.

Jamais.

Bonus :

*Baîllement féminins*

"Ojou-sama..."

*Grognement de personne qui refuse de sortir du lit*

"Ojou-sama........."

"Nooooon....... Dodooo....."

"... Et si on prend le bain ensemble tu refuses toujours ?"

"... J'arrive immédiatement."

"Ma petite Ojou-sama est si prévisible..." *sourire narquois*

"Non excellente négociatrice plutôt ! <3 "