Gibbs arriva, le regard fatigué mais résolu.

Gibbs : "Il se fait tard. Rentrez chez vous, on continuera demain."

Tony hocha la tête, comprenant que la journée était enfin terminée. "D'accord, à demain, patron."

Ziva, toujours concentrée sur ses pensées, murmura un "À demain, Gibbs" avant de se diriger vers l'ascenseur.

McGee, fatigué mais toujours attentif, répondit également : "À demain, patron."

Tous quittèrent le bureau, se dispersant chacun vers leur propre soirée. Ziva et Tony, partageant souvent leurs trajets, montèrent dans la voiture de Tony. Le trajet fut silencieux, chacun perdu dans ses réflexions sur l'enquête.

Une fois arrivés chez Tony, Ziva se dirigea immédiatement vers la salle de bain, laissant Tony dans la cuisine à réfléchir à ce qu'il pourrait préparer pour le dîner. Dix minutes plus tard, Ziva réapparut, ses cheveux détachés encadrant son visage, vêtue d'un pyjama blanc décoré de fleurs rouges. Elle s'assit sur le canapé, alluma la télé, mais son esprit semblait ailleurs.

Tony, la regardant avec tendresse, s'approcha. "Tu veux que je te prépare quelque chose à manger ?"

Ziva, les yeux fatigués, secoua doucement la tête. "Oh, je ne sais pas... Je n'ai pas très faim, et je suis épuisée. Cette journée était vraiment longue... Je crois que je vais aller me coucher."

Tony acquiesça, comprenant son épuisement. "D'accord, bonne nuit mon cœur."

Ziva lui sourit faiblement. "Bonne nuit, mon amour."

Après l'avoir regardée partir vers la chambre, Tony prit à son tour une douche rapide. Il en sortit vêtu d'un T-shirt de Magnum P.I. et d'un short noir. Lorsqu'il rejoignit Ziva dans le lit, il la trouva déjà recouverte de la couverture, son visage paisible dans le sommeil. Il s'allongea doucement à côté d'elle, la recouvrit un peu plus et déposa un tendre baiser sur son front. Peu après, il s'endormit, rassuré par la simple présence de Ziva à ses côtés.

En pleine nuit, Tony se réveilla soudainement. Ziva bougeait à côté de lui, s'agitant dans son sommeil. Elle murmurait, sa voix tremblante, "Lâche-moi, laisse-moi..."

Inquiet, Tony tenta de la réveiller doucement. "Ziva... Ziva, réveille-toi..."

Après quelques instants d'agitation, Ziva se calma et se rendormit, sa respiration redevenant régulière. Tony resta éveillé à veiller sur elle, ses pensées troublées, avant de finalement s'endormir lui aussi une dizaine de minutes plus tard.

Le lendemain matin, Tony se réveilla vers 6h30. Il tourna la tête pour regarder Ziva, observant son visage encore marqué par l'agitation de la nuit précédente. Pendant dix minutes, il resta là, à la contempler, avant qu'elle ne commence à bouger, ses yeux s'ouvrant lentement.

"Salut ma chérie, ça va ?" demanda Tony, une lueur d'inquiétude dans ses yeux.

Ziva passa une main sur son visage, essayant de chasser la fatigue. "Je suis super fatiguée, et je suis couverte de larmes et de sueur froide. Qu'est-ce qui s'est passé, Tony ?"

Tony fronça les sourcils, cherchant les mots. "Tu t'es réveillée en sanglotant et en tremblant. Je t'ai prise dans mes bras, je t'ai rassurée en te disant que tout allait bien, et puis tu t'es rendormie."

Ziva baissa les yeux, honteuse. "J'ai fait un mauvais rêve."

Tony la regarda attentivement, devinant la cause de ses tourments. "Saleem, c'est ça ?"

Ziva hocha la tête, les larmes menaçant de revenir. "Oui... Je suis désolée, Tony..."

Elle ne put retenir plus longtemps ses émotions et éclata en sanglots. Tony l'enveloppa immédiatement de ses bras, la serrant contre lui. "Chut... Ce n'est pas grave, Ziva... C'est rien."

Tony resta silencieux un moment, puis reprit d'une voix douce. "Mais qu'est-ce qui s'est passé, Ziva ?"

Ziva respira profondément pour se calmer, puis répondit : "C'est à cause de l'enquête... Le fait de parler de la Somalie m'a fait remonter de mauvais souvenirs."

Tony, compatissant, l'embrassa sur le front. "Viens, je vais te faire des pancakes à la DiNozzo. Ce sont les meilleurs, tu vas voir."

Ziva laissa échapper un petit sourire, reconnaissante pour l'attention. Ils se levèrent, et pendant que Tony préparait le petit-déjeuner, Ziva alla prendre une douche. Elle en ressortit habillée, ses cheveux soigneusement attachés. De retour dans le salon, elle s'assit sur le canapé, où Tony la rejoignit peu après avec une assiette de pancakes. Ils mangèrent en silence, regardant une série à la télé, appréciant ce moment de calme.

Une fois le petit-déjeuner terminé, Tony alla se préparer pour la journée. Une fois prêts, ils partirent ensemble pour le NCIS. Arrivés à leur bureau, Tony jeta un coup d'œil autour de lui et remarqua l'absence de McGee.

"Pour une fois, je suis arrivé avant le bleu," remarqua-t-il, un sourire malicieux sur les lèvres.

À ce moment-là, l'ascenseur s'ouvrit, et McGee arriva, accompagné d'Abby, qui arborait son sourire habituel.

"Salut Tony, coucou Ziva," lança Abby joyeusement.

"Salut, Abby," répondit Ziva, levant les yeux de son ordinateur.

"Salut," ajouta Tony, observant la dynamique entre McGee et Abby.

Abby, toujours souriante, se dirigea rapidement vers son labo, laissant Tony et Ziva seuls avec McGee. Tony, avec son sourire espiègle, se tourna vers lui. "Tu as oublié de me dire tout ce qui se passe, McGigolo."

McGee, surpris, fronça les sourcils. "Quoi ? Mais de quoi tu parles ?"

Ziva, amusée par l'interrogatoire de Tony, ajouta : "Eh bien, vous partez ensemble, vous arrivez ensemble, et Abby sourit."

McGee, légèrement gêné, se défendit. "Déjà, de une, Abby sourit tout le temps. De deux, j'ai attendu Abby pour la raccompagner chez elle. Et de trois, c'est par hasard qu'on est arrivés en même temps."

Tony s'apprêtait à lancer une autre pique, mais Gibbs arriva dans l'open space, son café à la main. Il passa derrière Tony et lui donna une tape rapide à l'arrière de la tête.

"Aïe ! C'était pour quoi, celle-là ?" demanda Tony, se frottant l'arrière du crâne.

Gibbs, impassible, répondit simplement : "Pour avoir fouillé dans la vie privée de McGee. Bref, on a du nouveau sur l'enquête ?"

Ziva, reprenant son sérieux, répondit : "Abby est toujours en train de chercher le mot de passe. Elle n'a pas encore réussi à le trouver."

McGee, toujours concentré sur l'affaire, ajouta : "Il ne voulait vraiment pas qu'on voit ce qu'il y avait dedans."

À cet instant, le téléphone de Gibbs sonna. Il décrocha, écoutant attentivement. "Gibbs. Qu'y a-t-il ?"

La voix d'Abby résonna à l'autre bout du fil. "C'est Abby, j'ai trouvé quelque chose."

Gibbs répondit immédiatement. "D'accord, j'arrive, Abby."

Il raccrocha, se tournant vers son équipe. "Abby a trouvé quelque chose. McGee, avec moi !"

Tony, toujours prêt à agir, demanda : "On fait quoi, patron ?"

Gibbs, déjà en marche, leur lança : "Trouvez-moi l'arme du crime !"

Sans perdre un instant, Tony et Ziva prirent leurs affaires et partirent en direction du domicile du sergent Jagger. En route, ils discutèrent des possibilités, leurs esprits tournant à plein régime.

Ils arrivèrent finalement à la maison, l'atmosphère lourde de mystère. Tony observa les alentours avant de se tourner vers Ziva. "Personne n'a vu quelqu'un sortir de la maison ?"

Ziva secoua la tête. "Non, ils n'ont vu personne. C'est la voisine qui est venue pour lui donner 5 $ et qui l'a trouvé étendu sur le sol."

Tony hocha la tête, pensif. "On a vérifié les poubelles ?"

"Oui, mais il n'y avait rien," répondit Ziva, son regard balayant la scène de crime.

Tony, déterminé, proposa : "Refouillons, on ne sait jamais."

Ils se mirent à fouiller de fond en comble, passant 20 bonnes minutes à examiner chaque recoin. Alors que Ziva commençait à perdre espoir, Tony l'appela.

"Hé, Ziva, j'ai trouvé quelque chose !"

Ziva se dirigea rapidement vers lui. "Qu'est-ce que tu as trouvé ?"

Tony tenait un couteau ensanglanté et des gants, son regard grave. "Un couteau et des gants."

Ziva hocha la tête, comprenant l'importance de leur découverte. "Ramenons-les au NCIS."

Ils repartirent rapidement vers le QG, le couteau et les gants soigneusement emballés. Pendant ce temps, Gibbs et McGee étaient déjà au labo d'Abby, impatients de découvrir ce qu'elle avait trouvé.

Gibbs entra dans le labo avec détermination. "Qu'as-tu pour nous, Abby ?"