Chapitre 40


Bonsoir,

J'espère que vous allez bien ?

Vous devez certainement vous poser de nombreuses questions car en ce moment les chapitres ne sont pas régulier. Je suis toujours malade et je passe des nuits affreuses, je fais une bronchite asthmatique qui ne me laisse aucun répit. J'espère pouvoir retrouver un rythme régulier d'ici samedi en espérant retrouver un peu de force. J'espère que vous ne m'en voulez pas, je fais au mieux pour écrire quand mon esprit me le permet. Et surtout j'espère que l'histoire vous plaît.

Je vous fais un gros bisous.

Prenez soin de vous !



Lâchant la bride du cheval maladroitement, Nessa remonta la pente avec du mal. Sans même avertir Ivar elle s'était enfoncée dans la forêt et elle ne le regrettait pas. Car derrière se paysage presque inquiétant se trouvait une immense clairière dans laquelle Nessa avait découvert des chevaux abandonnés. L'un d'eux portait encore une selle usée et elle avait deviné aisément à qui elle appartenait. Tristement elle avait tenté de les regrouper en vain. Alors elle était répartie avec le cheval noir dans l'espoir d'atteindre le château avant la nuit. Quand elle aperçut le château, Nessa se pinça les lèvres nerveusement et descendit du cheval. Ivar se fondait sur elle les traits à la fois tourmentés et sévères.

- J'étais mort d'inquiétude ! Grogna-t-il sans même faire attention au cheval.

Nessa lâcha les rênes les yeux baissés.

- Tu entends ? Gronda le viking en agrippant ses épaules ; Où étais-tu ? As-tu la moindre idée de ce que je ressens ?

- Pardonne-moi mon amour, parvint-elle la gorge serrée ; Je suis partie me promener et je suis tombée sur une clairière avec des tas de chevaux regarde.

Ivar était tellement proche de la folie qu'il n'accorda aucun regard à ce cheval. Il avait eu si peur de la perdre....qu'elle se soit enfuie.

Il pressa doucement ses épaules songeant sérieusement à la punir pour lui avoir fait si peur. Ivar ne craignait plus rien sur cette terre, à une chose près....Nessa.

Il l'embrassa avec force pour la punir mais au lieu de se débattre elle s'ouvrit à lui en s'accrochant désespérément à ses épaules...

Fougueux, il prit son visage en coupe et la força à le regarder.

- Ne recommence plus jamais Nessa est-ce que tu m'as compris ?

- As-tu confiance en moi ? Parce que moi oui.

Elle s'écarta soudain le laissant confus. Il déglutit désarmé devant le regard éteint de sa femme.

- Ce n'est pas une question de confiance Nessa, répondit Ivar fermement ; Il s'agit avant tout de ta sécurité !

- Je n'ai pas peur ! En...enfin si peut-être un peu...balbutia-t-elle quand il s'approcha la bouche déformée.

Son visage était blême, peu importe, Ivar était déterminé à lui faire comprendre à quel point elle était importante pour lui.

- Tu n'as pas idée du mal que je pourrais ressentir si quelqu'un venait à te faire du mal.

Elle ferma les yeux pour les rouvrir larmoyant.

- J'ignorais qu'il ne fallait pas que je m'éloigne.

- Pas toute seule, rectifia-t-il en réalisant qu' il agissait comme un fou furieux.

Il se passa une main nerveuse dans les cheveux en exhalant un soupir puis se tourna vers le cheval noir.

- Il est pour toi c'est un cadeau, déclara-t-elle d'une voix distante comme si elle cherchait à lui faire comprendre qu'elle lui en voulait.

- Vraiment ? Murmura-t-il en s'approchant d'elle.

Timidement elle recula pour aller rencontrer le flanc du cheval. Elle le boudait pour avoir gâcher sa surprise et Ivar lui, en voulait aux dieux de le malmener si cruellement. La seule et unique femme qui l'acceptait comme il était lui tournait le dos, cherchant à le défier...à montrer à quel point elle était furieuse.

- C'est un très beau cadeaux, murmura-t-il d'une voix plus amène.

Il l'empêcha de faire plus ample mouvement et prit son menton pour l'obliger à le regarder. De là, nimbée de lueurs rougeoyantes, sa belle épouse était plus belle que jamais. Si belle qu'il ne parvenait plus à dompter les désires impérieux qui inondés ses chaires.

- Je regrette de m'être emporté, s'excusa Ivar en l'obligeant à rejeter sa tête en arrière ; Tu es ma femme, tu m'appartiens Nessa...

- Oui, murmura la jeune femme d'une voix à peine audible ; Seulement il faut que tu apprennes à me faire confiance.

- Je n'ai pas confiance en ceux qui m'entoure, chuchota-t-il en posant un baiser sur sa mâchoire.

- Ena ? S'enquit-elle en se tournant vers le château.

- Particulièrement oui, grogna-t-il à son oreille.

- Que pense Gunard ?

Ivar serra ses mâchoires, dévisageant sa femme se fondre contre lui en ignorant que ce simple contact suffisait à la rendre fou. Il avait envi de se perdre en elle à jamais.

- Il est distant, j'ignore ce qui incombe ses pensées, pour l'instant je vais me concentrer sur les miennes.

Elle hoqueta, lâchant enfin toutes prises.

- Ivar....pas...

Les muscles écartelés par le plaisir de la faire à nouveau sienne, Ivar l'entraîna au cœur de la forêt près de la rivière et commença à l'embrasser avec fougue.

Allongée dans les herbes, elle se cambra les yeux grands ouverts.

- Ivar...Qu'est-ce que tu...si quelqu'un nous voyais ?

Ayant grande confiance en ses guerriers Ivar se laissa tomber à genoux et vint l'embrasser.

- Tu es à moi, Nessa par tout les dieux tu m'es si cher.

Les larmes aux yeux Nessa répondit aux baisers du viking et son cœur se serra. Chargée de frissons, le ventre grisé par ses caresses elle gémit au cœur de la forêt, dans un silence funestes. Non il n'y avait personne si ce n'est la présence du vent sur les feuilles rêches.

- Dis-le, exigea-t-il en embrassant son cou.

Nessa rejeta sa tête en arrière et cessa de respirer.

- Ivar, je crois que nous ne sommes pas seuls, parvint-elle à dire.

Le géant au regard acéré se redressa, le poing refermé sur sa robe. À grande peine elle se releva en remontant sa robe, le cœur battant.

- En es-tu sûre ?

- Oui, j'ai vu une silhouette Ivar.

Devant son affirmation il se releva en l'aidant à se remettre sur ses jambes.

- Viens, murmura-t-il d'une sombre voix sans jamais cessé de regarder l'horizon.

- Tu sembles déçu, remarqua Nessa elle-même déçue de ne pas avoir pu poursuivre leur étreinte.

- Je ne suis pas déçu, je suis songeur, je n'aime guère ce genre de comportement.

Nessa était de son avis mais ne désirait pas attiser sa colère. Il ne se passait pas un seul jour sans que l'un l'autre se retrouve arraché. Comme si quelqu'un refusait leur union...comme si son statu d'esclave lui collait à la peau.

- Je suis désolé Ivar, j'espère néanmoins que la découverte des chevaux abandonnés te ravi ?

- Tu as découvert un trésor, admit-il en rattrapant l'étalon qui tentait de s'enfuir ; Il est magnifique et indomptable.

Nessa esquissa un moue lorsqu'il leva un sourcil qui en disait long sur le cours de ses pensées.

Rougissante elle lui tourna le dos pour remonter la colline alors que déjà, Gunard et Hayar se dirigeaient vers lui. Prise dans ses songes, Nessa ne remarqua pas la silhouette sur son chemin et recentra une jeune femme qui n'était autre que Hava.

- Oh pardon, balbutia Hava en s'inclinant.

Nessa darda son regard sur elle et reconnut les pans des tissus qu'elle...

- Hava, est-ce que c'était toi dans les bois ?

Prise de peur la jeune femme se mit à courir vers le château mais Nessa parvint à la rattraper.

- Je ne vais pas te faire du mal Hava, tu peux te confier à moi, tu ne crains rien.

Le regard percé de honte, la jeune femme à la crinière semblable aux blés d'or se cacha le visage.

- Je suis si navré je ne voulais pas vous observer je voulais...

Suffit...elle la prit dans ses bras pour l'apaiser.

- Allons ça ne fait rien Hava, tu n'as rien fait de mal.

Hava essuya ses yeux en se reculant jusqu'à toucher le mur de pierre.

- Je suis si perdue, lui confia-t-elle en baissant les yeux quand un viking passa à côté d'elles.

- Je sais, j'ai déjà ressenti ça Hava et tu ne crains rien, je vais t'aider.

Terrifiée l'ancienne esclave baissa les yeux tout en lui serrant la main. Bouleversée de se voir autant dans Hava elle décida de la prendre sous son aile.

- Que se passe-t-il ? S'informa Ivar en se dirigeant vers elles.

- Rien, tout va bien, c'est une discussion entre femmes.

Il plissa des yeux pour tenter de lire en elle. Alors elle s'empressa de sourire.

- Laissons les femmes vaquer à leur secret mon ami, intervint Gunard en posant sa main sur son épaule tout en les considérant ; Nous avons des chevaux à rattraper.

Soulagée par cette intervention, Nessa se tourna vers Hava avant de sentir le souffle du viking contre son cou.

Il ne dit rien...ne posa aucune question. Il embrassa sa joue devant témoin et les quitta. Ce silence...elle finissait par le connaître.

Ce soir elle lui devrait une explication...

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