Le soldat de l'hiver. 2ème partie.


-PDV JILL-

Le sol était dur et humide, et vraiment très inconfortable. J'ouvris partiellement les yeux mais n'y voyais quasiment rien, il faisait trop sombre. Bon sang ! Où suis-je ? Je tentais de me lever mais vit que j'avais les mains attachées. Je réussissais malgré tout.

« Bienvenu » Me saluèrent deux voix.

« Qui êtes-vous ? » Demandais-je en tentant de trouver la source.

« Je suis Pietro, et elle c'est ma soeur Wanda » Se présenta un jeune homme en apparaissant devant moi.

« Mon dieu ! Mais qu'est-ce qu'ils vous ont fais ?! » M'exclamais-je en apercevant leurs bras « Quels bouchers vous ont fais ça ?! »

« Vous ... vous êtes gentille ? Mais pourtant vous êtes une avenger ! » S'étonna Wanda.

« Et bien ... oui ... » Répondis-je « Que s'est-il passé ? »

« On vous a jeté ici, avec nous » Répondit Pietro tandis que j'examinais ses bras puis ceux de sa soeur.

« j'ai été dans les vapes pendant combien de temps ? »

« ça va faire deux jours»

« Comment sort-on d'ici ? Avez-vu des enfants ? Un archer ? »

« Des enfants ? Oui, brièvement avant que l'on nous enferme ici pour notre sécurité mais ça remonte à un moment et que quelqu'un avec un arc ne les emmène»

« Je dois sortir d'ici ! » M'écriais-je en tentant de réprimer ma panique.

« On ne peut pas » S'exclama Pietro.

« Pourquoi ai-je l'impression que vous ne voulez pas partir ? »

« Parce que c'est notre choix »

« Mais pourquoi ? Pourquoi rester ici ? Vous pourriez venir avec moi ? »

« Non, nous avons fais un choix, nous devons être transférés » Répondit Wanda.

Je me servis de mes pouvoirs, je les sentais effrayés mais aussi ... résignés. Ils avaient un but à atteindre, je ne pouvais pas exactement dire ce que c'était mais ils se sentaient habités d'une mission. J'observais la pièce et y trouvais un peu d'eau et du linge. Je dois partir, mais vu où j'en suis, attendre quelques minutes de plus ne changerait rien, alors je m'attelas à nettoyer leurs plaies et à leur éviter de possible cicatrices du mieux possible avec mes mains liées.

« Ces enfants, se sont les votre ? » Demanda Wanda.

« Oui » Dis-je simplement.

« Je suis désolé » fit soudainement Pietro.

« Pourquoi ? » M'inquiétais-je.

« Nous avons entendus des rumeurs ... des scientifiques auraient expérimenter sur eux »

« Je vais les tuer » Dis-je froidement avec un regard assassin.

« Si ... si vous voulez vous échapper on doit venir dans une heure pour vous transférer se sera votre seule chance » M'informa Wanda.

« Si vous avez choisis d'être là, pourquoi est-ce que vous m'aidez ? Nous sommes pas exactement du même camp »

« Parce que vous avez été gentille et que ... vous avez des enfants » Répondit Pietro à la place de sa soeur.

« Je vois »

Attendant le dit moment, je fis connaissance avec les jumeaux, de toute évidence ils avaient beaucoup souffert. Quand on vint finalement me chercher, je laissa ma bague fétiche à Wanda et lança un sourire de réconfort à Pietro, c'était le mieux que je pouvais faire :

« Si jamais vous vous en sortez et que vous voulez vous recommencer à zéro, retrouvez-moi d'accord ? »

« D'accord Jill »

Je me fis escorter par seulement deux gardes jusqu'à une jeep, je fis semblant d'être mal en point pour m'assurer d'endormir leur attention. Ils m'installèrent à l'arrière. Nous devions rouler depuis dix minutes quand je me décidas à agir. J'écartais mes mains l'une de l'autre au maximum, laissant du mou à la corde :

« Désolé pour ta famille si tu en as une » Dis-je avant de placer la corde autour du cou de celui qui ne conduisait pas.

Il n'avait aucune chance de s'en sortir le pauvre, il était collé au siège, et je me servais de mon poids pour ajouter de la force à mon action. Le conducteur pila net mais trop tard pour sauver la vie de son copain. Je le vis sortir son arme mais je fus plus rapide, et profita de l'espace entre leurs deux sièges pour lui mettre un coup de pied en pleine tête, la faisant se taper contre la vitre. Je le désarmais et lui plantais une balle en pleine tête. Je sortis de la voiture en donnant un coup à la portière. En sortant j'ouvris la porte côté conducteur dont l'ancien conducteur s'effondra sur le sol, je trouvais un couteau et m'en servit pour couper la corde qui liait mes poings. J'utilisais mes pouvoirs afin de déterminer si il y avait un danger immédiat mais rien pour le moment. Je me débarrassais du deuxième cadavre après les avoir fouillé tous les deux. Je trouvais une carte, deux armes à feu, des cartouches, une boussole et un talkie-walkie.

Je m'installais au volant, je regardais la carte ... la Sibérie ...formidable. J'en avais pour des jours et des jours de route pour rejoindre Magadan si je ne me trompais pas. J'espère que mon ami y vit encore. Je roulais depuis à peine cinq minutes quand j'entendis le responsable des deux gugus qui servaient désormais d'engrais, demander des nouvelles. n'obtenant aucune réponse, mes pouvoirs se déclenchèrent, je vis deux motos et un tank arriver de l'est. L'ayant présager, je déviais et prit un chemin qui m'allongea le trajet de deux jours.

Le trajet jusqu'à Magadan fut des plus stressant, je dus changer de voiture avec l'une de celles qui me poursuivaient. Quand j'arrivais à Magadan je me sentais mal, j'étais fiévreuse et sur le point de tomber. En titubant j'atteignis la maison d'un vieil ami :

« Jill !! » S'exclama-t-il.

« Je dois ... rentrer ... chez moi » dis-je en russe avant de m'effondrer.

Lorsque je repris connaissance, quelqu'un était à mon chevet dont les pensées n'étaient remplies que de formules mathématiques, je me redressa brutalement avant de le saisir à la gorge :

« Hey tout doux ! Princesse ! »

« Vladimir ?! » M'exclamais-je avant de la lâcher et d'arrêter d'envahir son esprit.

« Tu m'as fait peur, que t'est-il arrivé ? »

« Hydra, je dois rentrer »

« Tu dois d'abord te reposer ! Je t'ai fait des analyses, tu es au plus bas, on dirait que tu ne t'es pas nourrie depuis des jours, ni hydrater et je ne te dis pas les kilos que tu as perdue, et j'ai l'impression que l'on a expérimenté sur toi »

« Je dois être en cavale depuis au moins un mois. Comment ça expérimenté ? »

« Tu m'envoyais de drôle d'images dans ton sommeil »

« Oh ce n'est rien j'ai découvert que j'avais des pouvoirs d... attends ! Je t'ai envoyé des images ? Je n'en étais pas capable avant ! Que m'ont-ils injectés ? »

« Je n'en ai aucune idée, mais du peu que je sache, je pense que c'était pour accroitre tes capacités. Maintenant voilà ce que l'on va faire, je vais aller te chercher des vêtements en ville pour que tu ressembles à une vraie russe, ensuite je te trouverais un moyen de partir d'ici dans la nuit »

« Tu sais à quel point je t'adore ? »

« N'est pas le plus grand chimiste de notre siècle qui veut » Rit-il « Je me demande juste qui va m'aider pour mes recherches maintenant que le SHIELD est tombé »

« Je pourrais »

« C'est une discussion pour une autre fois, je vais y aller, si je reviens avec une écharpe autour du cou ... »

« Je me préparerais à tous les abattre »

« Ravi que tu t'en souviennes »

« Je suppose que je ne peux pas appeler aux USA ? »

« Je suis sous surveillance audio alors non »

A mes débuts au SHIELD, j'avais rencontré Vladimir, un chimiste de génie. Grâce à notre collaboration de nombreux progrès avaient été fais. Vladimir était un homme dans la quarantaine, son air était toujours sérieux, sauf après quelques verres, et ses yeux bleus trahissaient un très grand sens de l'humour. Nous avions vaguement eu une histoire mais nous n'étions pas fait l'un pour l'autre.

Vladimir sorti et moi je me jeta sur ma nourriture. Une fois terminé, je me levais difficilement vers un miroir :

« Oh bordel ...Steve va vouloir me gaver comme une oie ... »

Puis, je réfléchis, j'avais envoyé des images à Vladimir ? Pouvais-je le refaire ? Je sentais que mes pouvoirs étaient bien plus fort qu'avant, même beaucoup plus fort. Je m'installas en position du lotus sur le sol et suivit les instructions que professeur Xavier m'avait donné :

Première étape faire le vide.

Seconde étape ressentir toutes les personnes sur la planète, c'est là que ça commence à se corser. Je sentais toutes les présences sur terre, c'était un poids écrasant.

Troisième étape, couper le flux de pensées, amen !

Quatrième étape, trouver la personne souhaitée, pour cela il fallait que je fasse une sorte de chaine, je trouve une première personne que je lie à une autre jusqu'à trouver Steve.

Je cherchais depuis au moins vingt minutes quand je finis par trouver Steve. Je ne voyais pas son visage mais je connaissais son aura par coeur, d'un bleu profond montrant une force, une loyauté et une volonté inébranlable.

MAIS POURQUOI TU FERMES TON ESPRIT ?! Raaaaah! Déjà que je suis épuisée mais si il n'y met pas du sien je suis censée faire quoi moi ?! Je me heurtais à un mur en béton appelé chagrin. Lentement je cherchais des failles et fini par en trouver une, celle liée à ma disparition, il se sentait coupable ! QUEL ABRUTI ! Aie il va avoir mal au crâne ... désolé mon amour. Je poussais de plus en plus mes capacités, je lui envoyais des flashs de moi, de Vladimir, je tentais de le rassurer, mais petit à petit la connexion s'effaçait, j'étais bien trop épuisée et c'était un exercice nouveau.

Je finis par m'effondrer, black out complet. Je ne sais pas combien de temps j'y restais mais je fus réveillée par une vision brutale, Vladimir égorgé devant mes yeux alors que j'étais à la fenêtre. Je me levais en vitesse, tentant d'oublier le tournis que j'avais, je cherchais une arme. Les russes ont toujours des armes ! Allelujah ! Je trouvais un fusil de chasse, je récupérais des cartouches, et je me positionnas à la fenêtre que j'avais juste assez entrouverte.

Je vis soudainement Vladimir apparaitre, tenu par une dizaine de soldat. Je cherchais alors la tête de celui qui allait l'égorger, évidemment, c'était le chef !

« Docteur Lacroix, sortez tout de suite où nous tuons votre ami ! » M'ordonna-t-il en russe.

Je pris une profonde inspiration, puis parlais mentalement à Vladimir :

« Je vais lui tirer en pleine tête, dès qu'il te lâche tu m'assommes les deux à ta gauche ensuite tu cours »

Je vis Vladimir regarder droit devant lui, un immense sourire sur le visage et ses yeux brillants de curiosité, c'est pas le moment de faire sortir le scientifique qui est en toi !!!

J'entendis l'autre russe me parler encore et encore jusqu'à ce qu'il s'arrête ... d'une balle en pleine tête. Merci Bucky pour le renforcement au tir ! Il s'effondra directement, Vladimir récupéra le couteau qu'il avait à la main et tua les deux que je lui avais indiqués, à ces russes ! Pendant ce temps je faisais un carton plein. Clint prête moi ton oeil du faucon ! Quand Vladimir arriva à la porte, ils étaient tous morts :

« Enfile ça, on doit s'en aller, mais avant, comment as-tu fait ça ? Il n'est humainement pas possible d'abattre autant d'hommes dans ton état avec autant de forces opposées, rien qu'avec le vent ! »

« Mes pouvoirs sont plus rapides et plus forts » Dis-je simplement avant de prendre les vêtements et de partir me changer.

« Que sais-tu de la situation ? Du SHIELD ? »Demandais-je en revenant.

« le SHIELD est totalement compromis, ta veuve noire à balancer tous les dossiers du SHIELD au public, tu es recherchée pour terrorisme, crime de guerre enfin ça c'est le mauvais côté, mais certains pays te veulent pour tes talents de médecin, comme un pays s'appelant le ...Wakanda ? Je crois. Ah, il y a aussi une politique anti-avengers qui commence, et le public sait pour tes pouvoirs  et je suis également recherché, donc je vais accepter ton offre d'il y a quelques années et revenir aux USA» Expliqua Vladimir avant de me donner un casque de moto « En route, JE conduis »

Je ne sais pas qu'elle distance nous parcourûmes, mais j'eus le temps de dormir et de récupérer assez de force pour être désormais stable. Pas de pouvoirs avant un petit moment.

Lorsque je me réveillas, nous volions ... littéralement :

« Pas de panique, mon ami ici présent me devait en service en toute discrétion et il nous emmène en Inde. Tu avais besoin de repos. Nous arrivons dans une heure »

Je hocha la tête et regarda le ciel, c'était apaisant :

« Pourquoi l'Inde ? » Demandais-je soudainement.

« Parce que personne ne pense jamais à l'Inde, et qu'une des personnes que j'ai recruté de chez l'... enfin tu vois, me dois un service »

« Pourquoi ai-je l'impression que beaucoup de monde te doivent beaucoup de choses ? »

« Parce que c'est le cas ! »

Lorsque nous arrivâmes à New Delhi, quelqu'un nous attendait :

« Qui est-ce ? » Demandais-je.

« Un ami à toi »

« Je n'ai pas d'amis en Inde »

« Je crois que tu as sauvé ses enfants lors de ton unique séjour »

« Docteur Lacroix, je suis ravi d'enfin pouvoir vous rencontrer, je m'appelle Anupam, il y a de cela quelques années vous avez sauvés mes deux enfants, depuis je cherche un moyen de vous rembourser, alors quand j'ai entendu que vous aviez besoin d'aide ... je n'ai pas hésité »

« Je vous remercie, j'espère que vos enfants se portent bien ? »

« Extrêmement bien, ma fille est à l'étranger pour ses études, tout comme mon fils »

« C'est formidable » Dis-je « Mais comment allez-vous pouvoir nous aider ? »

« Déjà, je vais vous guérir, ensuite je m'occuperais de préparer mon jet pour vous renvoyer chez vous, mais seulement quand le contact de votre ami vous aura fourni les papiers dont vous avez besoin »

« Je vous en remercie de tout coeur » Souris-je. 

« Moi de même » Remercia Vladimir.

« Sachez tous les deux, que vous aurez toujours un ami en Inde. Maintenant suivez-moi, je vais vous mettre à l'abri »

Il nous fit monter dans sa limousine et nous roulâmes pendant un long moment. Je savais depuis quelques temps que je souffrais d'une infection, dut à ma longue traversée de la Sibérie. Anupam me regardait comme si il le savait déjà. Lorsque nous arrivâmes, je restais bouche bée devant sa maison :

« Vous aviez oubliés de préciser que vous étiez riches » Fit Vladimir.

« Un léger petit détail » Rit Anupam.

« Qui a son importance » Ajoutais-je « nous ne voulons pas vous créer d'ennuies »

« Vous ne m'en créerez pas, je suis bien trop important pour ce pays. Je suis intouchable, je fais construire des habitations, et je gère une compagnie qui

emploie le plus de monde dans ce pays, ils ont trop besoin de moi et personne n'oserait tenter quoique se soit contre moi »

« Si, Hydra »

« Certes, mais le SHIELD sera toujours là pour me protéger »

« Il n'y a plus de SHIELD »

« Tant que vous serez en vie, si il continuera. Maintenant venez, vous avez besoin d'une très longue nuit de repos, je vais vous faire apporter un thé qui vous aidera à dormir, à vous détendre et à vous soigner »

Je crois n'avoir jamais aussi bien dormi jusqu'à ce que je me réveille en pleine nuit, en pleurs. Je voulais mon mari, je voulais mes enfants. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y est quelque chose ? Je me mis à tout remettre en question, avais-je fait les bons choix ? Ce moment de paix m'obligeait à penser à ce que je mettais de côté le temps de réussir ma mission. Voilà pourquoi on ne voulait pas que les agents aient une famille. Dans ma tête, de nombreux souvenirs se mirent à me revenir, avec mes enfants, avec Steve, avec Bucky même avec ces idiots du Commando Hurlant. Je riais et je pleurais en même temps. La tension et l'adrénaline retombait, je coulais.

Je finis toute fois par me rendormir, avec beaucoup de mal, mais au maintenant je n'eus pas la force de me lever, je n'avais comme plus de force du tout.


Je me rendormis une nouvelle, pour finalement me faire réveiller par quelqu'un qui me secouait. J'avais chaud et froid, j'étais en sueur, je pleurais. Je voyais Anupam au-dessus de moi qui me tenait les épaules. Il me parlait mais je n'entendais rien, tout était sourd, j'avais la tête dans du coton. Je n'arrivais pas à me concentrer sur un point fixe. Anupam prit ma tête entre ses mains, avant de me regarder droit dans les yeux et de prononcer quelque chose que je ne compris pas et que je n'entendis pas. Tout ce que je sais, c'est que cela m'alourdissa les paupières, que mon corps était vidé de toute énergie et qu'après se fut le néant.

Je ne sais pas combien de temps passa, mais j'avais l'impression d'être dans une grande salle, dans les années 40, les gens dansaient et s'amusaient. Nous avions gagnés, je savais que j'attendais quelqu'un, mais qui ? Soudain cela me revint, je vis Steve entrer avec Grace dans les bras, et Alastar qui s'accrochait à lui pour arriver à avancer. Soudain tout devint noir et ce que j'avais appris en allant me chercher mes enfants me revint.

J'étais entrée dans un immense laboratoire où je trouvais un dossier, celui du Soldat de l'hiver. Tout y était marqué, notamment son nom ... je me revoyais pleurer en apprenant que c'était le petit garçon que j'avais sauvé en Allemagne. Il l'avait récupéré à l'âge de 18 ans, faisant de lui une machine à tuer. Il lui avait effacé la mémoire, l'avait rendu vindicatif. Une grande montée de rage se fit en moi, avant qu'un écran ne s'allume, on y voyait quelques moments, son conditionnement, les crises de paniques, les personnes qu'il avait put tuer ... Je me sentais coupable puis ... plus rien, tout devint blanc et les couleurs revinrent petit à petit. J'étais dans ma chambre chez Anupam. Mon corps était bandé sur plus de 75%, la lumière était tamisée, et à mon chevet se trouvait Anupam :

« Bienvenu parmi nous » Sourit-il.

« Que s'est-il passé ? » Demandais-je, la voix cassé par le manque d'hydratation.

« Vous avez eu une forte fièvre et j'ai bien cru que j'allais vous perdre, votre esprit était parti trop loin. Vous avez enchainé cauchemar sur cauchemar »

« Oh .. »

« j'aurais besoin que vous vous asseyez »

« Bien sûr »

Je me positionna comme à mon habitude en lotus et lui fit face. Il plaça ses mains devant moi et une lumière dorée et réchauffante en partit :

« Comment ... Que ... » Bégayais-je.

« C'est un talent qui me vient de mes ancêtres. Je vais totalement remettre votre corps et votre esprit sur pieds. Je vais le renvoyer au moment où il allait bien, d'accord ? »

« D'accord »

« Ensuite, vous irez manger puis vous irez vous défouler dans ma salle de sport pour évacuer toutes vos mauvaises pensées et émotions »

« ça me va ... »

« Vos pouvoirs vous ont desservis ces trois derniers jours, ils vous emmenés dans le monde des cauchemars, vous ne les contrôlez pas assez où alors, vous ne vous en servez pas assez »

« C'est surement que j'ai peur d'eux ... Waouh ! ça fait un bien fou ! »

« Mais c'est extrêmement fatiguant vu l'ampleur de vos blessures physiques et psychologiques, je vais devoir me reposer, vous êtes ici chez vous »

« Merci beaucoup, où est Vladimir ? »

« Partit rejoindre son contact, après vous avoir veillé pendant trois jours »

« Je vois ... »

« Je vous laisse des vêtements, prenez votre temps »

Lorsqu'il partit, je récupérais une tenue de sport puis me dirigea dans la salle de bain où m'attendais un bain au pétales de roses. Lorsque j'y entrais ce fut le nirvana. Lorsque j'avais ôté les bandages, je remarquais que je n'avais plus une seule marque sur le corps. Je me dirigeais ensuite vers la salle à manger où m'attendais tout un buffet. Puis une fois repue, on me donna une bouteille d'eau et on me dirigea vers la salle de sport qui était déserte.

Je m'attachais les cheveux en une natte serrée et enfila des gants renforcés, je devais frappé ce sac depuis quelques minutes quand j'eus l'impression qu'on allait essayé de me frapper par derrière. Je me retournais rapidement positionnas mes mains et effectivement, un poing me frappa mais ce poing, qui était en métal m'envoya valser contre le mur d'en face. Je relevais la tête et vit Samuel. Il avait la peau très claire, des yeux verts et des cheveux auburn mi-long. Il était extrêmement musclé et surtout très létal :

« Samuel ? Tu me reconnais ? »

« Il a dit que c'était mon prénom »

« Qui ? »

« Captain America »

« Tu lui as fait du mal ? »

« C'est vous la cible »

« Pardon ? »

« Hydra vous veut et ... »

« Et quoi ? »

Je pouvais voir une sorte de débat interne, il n'avait plus de souvenirs mais seulement des flashs, ses pensées étaient quasi inexistante, sauf pour se demander si il devait me tuer ou seulement me ramener à ses ... maitres. La personne que j'ai en face de moi n'est plus un homme mais une machine faite pour tuer. Je tentais alors de creuser dans ses souvenirs, de les déterrer, mais il y avait comme un mot de passe :

« Pourquoi être venu pour moi ? » Demandais-je pour gagner du temps, et me relever.

« Vous êtes la mission »

« Est-ce que Samuel se souvient de moi »

« Qui est Samuel ? »

« Toi »

« Non »

Je pensais alors à quelque chose, tandis que je récupérais une arme, car la salle de sport faisait aussi office de salle de tiret d'armurerie. Soudain, les yeux de Samuel qui s'était l'espace d'un instant éclairé d'une faible lueur d'humanité redevinrent entièrement durs et froids. Il fondit alors vers moi, j'évitais le coup avant de m'en prendre un que je n'avais pas vu venir. Je repensais aux paroles d'Anupam.

« Allé mes pouvoirs chéris, montrer à maman ce que vous savez faire ! » Marmonnais-je en d'esquiver un autre coup en faisant presque le pont. Je me laissais glisser sur le sol et passa entre ses jambes, je voulais récupérer l'arme que j'avais fait tomber à cause de l'impact. Seulement il me rattrapa par les cheveux et me projeta contre un mur de sa main robotique. L'ayant prévu, merci mes pouvoirs chéris, je m'agrippais à une poutre, évitant l'atterrissage. Il me cherchait :

« Par ici » Dis-je bien fort, avant de me laisser tomber, me rattrapant à la poutre grâce à mes deux mains pour lui mettre un coup de pieds en pleine tête, à pleine vitesse et de toutes mes forces. Il eut la bonne grâce d'avoir un mouvement de recul. Je me laissais tomber et plongea jusqu'à mon arme. Je tournais sur ma gauche pour éviter une balle, puis fit une roulade jusqu'au cheval d'arçon pour me mettre à l'abri, pour un temps limité. Une fois en position je lui tirais dans les épaules, je ne voulais pas le tuer, je veux qu'il se souvienne de qui il est ! Je me sens coupable, aurais-je dut le chercher à mon retour ? J'étais légèrement préoccupé par un mari disparu, un meilleur disparu aussi et un bébé en route... ça fait une bonne excuse, non ?

Puis soudain, il m'attrapa par le cou et me tint en l'air, j'étouffais. Je jouais alors le tout pour le tout, au point où j'en suis je n'avais plus rien à perdre. Je force l'intérieur de mon esprit et y fit rentrer tous les souvenirs que j'avais de lui, si lui ne pouvait pas s'en rappeler par lui-même, alors peut-être le pouvais-je en lui donnant les miens. Cela lui fit l'effet d'une bombe, les pensées traversaient son esprit à la vitesse de la lumière, il se posait mille et une question et il en perdit le contrôle qu'il avait sur moi. Lorsqu'il me lâcha, il recula puis me regarda avec précaution. Son regard se perdit ensuite dans le vague, je poussais alors ses pensées à chercher qui il était vraiment, je le poussais à se questionner sur ses origines.

Il me regarda avant de s'enfuir, je ne tentais pas de le rattraper, premièrement parce que c'était inutile, ensuite parce qu'il a besoin de se redécouvrir sans mon aide mais dernièrement, parce que j'ai mal partout. Et oui, les murs ça fait mal ! 

« Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?! Anupam t'avait soigné » me demanda Vladimir alors que je méditais depuis quelques heures devant l'immense piscine.

« Entrainement trop intensif. Ton contact ? »

« Il va nous aidé, se sera prêt dans 5 jours »

« Qui est-ce ? »

« Tu veux vraiment le savoir ? »

« Je préfère te le demander plutôt que de fouiller ton cerveau »

« C'est un agent double que j'ai recruté chez l'Hydra, il n'était pas encore totalement corrompu quand j'ai dut les infiltrés il y a quelques années »

« On peut avoir confiance en lui ? »

« Oui »

« Alors ça me va »

Lorsque nous rentrâmes ce soir là, Anupam dut encore me soigner, lorsque l'on me demanda ce qu'il m'était arrivé, je parlais d'un entrainement trop intensif. Pendant les 5 prochains jours, Anupam engagea le meilleur combattant d'Inde pour que je puisse apprendre de nouvelles techniques, au moins je ne m'ennuyais pas. Nous ne pouvions pas appelés nos proches car toutes les lignes téléphoniques du monde sont surveillées et qu'acheter un téléphone prépayé serait bien trop suspect. Avers Vladimir nous n'avions pas le droit de sortir.

Le dernier jour, Anupam m'envoya des domestiques pour m'habiller. Ou plutôt me déguiser, j'allais jouer le rôle de sa fille qui était venue quelques jours pour voir son papa et qui maintenant repartait à New-York pour ses études (qu'elle fait en réalité à Los Angeles) le temps du trajet jusqu'à l'aéroport. Vladimir devait nous rejoindre sur le tarmac avec nos papiers.

Lorsqu'Anupam et moi arrivâmes je remarquais la valise qu'ils mettaient dans l'avion :

« Qu'est-ce que c'est ? » Demandais-je doucement pour ne pas attirer l'attention des employés.

« Des souvenirs, des robes, des bijoux ... une tenue américaine et des armes »

« Tout ce qui me plait donc »

« Je suis là ! » Fit Vladimir « Tessa j'ai retrouvé ton passeport et ta carte d'identité, ce n'est pas bien de laisser ses papiers trainer ! »

« Oh merci ... Andrew » Dis-je en lisant rapidement sa carte.

« Vos papiers » Exigea un employé.

« Les voici » Fit Vladimir.

« Docteur Andrew Coleman et Docteur Tessa Foster, je ne savais pas que vous étiez amis avec des américains » Fit l'employé à Anupam.

« Je suis international » Plaisanta-t-il.

« Je pensais que nous devions raccompagnés votre fille ? » S'étonna l'employé.

« Je pense que je le saurais si ma fille était avec moi »

« Je vois ... et bien tout me parait en ordre » Fit l'employé avant de s'en aller.

« Merci pour tout ce que vous avez fait pour nous » Dis-je à Anupam en me tournant vers lui.

« C'était tout naturel, sachez que vous aurez toujours au moins un ami en Inde »

« ça me touche » Sourit Vladimir/Andrew.

« Je suis quand même bien contente de rentrer, la nourriture devenait difficile à supporter, comment survit-on à tant d'épices ? » Plaisantais-je, faisant rire les deux hommes.

« Retrouvez votre famille, et n'oublier pas de me donner de vos nouvelles »

« Je ferais mon maximum.

après une quinzaine d'heures de vol, nous atterrisse à JFK. Entre temps je m'étais changée, j'avais remis les vêtements que m'avais apporté Vladimir lorsque nous étions en Russie. Anupam n'avait pas put faire disparaitre toutes les ecchymoses cette fois, j'avais la marque de la main robotique de Samuel autour du cou et quelques ecchymoses sur les poignets, j'avais réussi à maquiller celle sur mon visage.

Lorsque nous fûmes dans l'aéroport en lui-même, je récupérais ma valise tout comme Vladimir, puis j'allais dans un cyber café, il y avait toujours un ordinateur en libre service. Je regardais les nouvelles, Washington à prit cher, et les avengers ont refais une mission ensemble ... donc mes enfants et mon mari sont ... à la tour Stark ... oh qu'elle horreur !!! 

Je tirais rapidement Vladimir derrière moi, l'engouffrais dans un taxi, j'avais d'ailleurs poussez la petite vieille qui voulait le prendre, et donnait la direction de notre maison à New-York. Je dois récupérer mes papiers, me changer, et aller à la tour Stark :

« Qu'est-ce que je vais faire moi maintenant ? »

« Je vais voir avec une amie à moi pour te trouver un poste de recherche »

« Quelle amie? »

« Hope Van Dyne, nous sommes amies depuis une dizaine d'années je crois, il y aussi Pepper Potts mais le seul problème c'est celui avec qui elle sort »

« C'est-à-dire ? »

« Tony Stark »

« Il n'a pas que des amis dans les pays Slaves ... »

« Je suis au courant, mais je ne l'aime pas déjà, à cause de son égo, parce qu'il se méfie de moi et parce qu'il ne m'aime pas »

« C'est très mature »

« Chut, j'appellerais Hope demain »

« Merci ! »

Lorsque nous arrivâmes chez moi, je pria pour que Steve est encore oublié l'alarme et ... HALLELUJAH !!! Je dis à Vladimir de faire comme chez lui pendant que je montais me changer. Je pris une douche, récupéra mon alliance qui était toujours avec moi, ainsi que mes plaques militaires puis me changea. Un jean boyfriend, des baskets, une chemise blanche, une veste un sac avec tous mes vrais papiers, mes clés de voiture et j'étais prête.

Je pressa Vladimir de me rejoindre.

-A la tour Stark-

-PDV INDETERMINÉ-

« Il va rester comme ça pendant encore longtemps ? » S'agaça Tony  « je lui ai trouvé la meilleure babysitter, je lui ai fait aménagé tout un étage rien que pour lui et ses gosses, je passe sur le fait qu'ils sont super flippants, parce qu'entre un qui manipule déjà deux/trois éléments et l'autre qui joue avec la gravité sur mes affaires je ne suis pas fan ! »

« hey ! Un peu de respect ! Il a perdu sa femme ! » Fit Bruce.

« On ne sait pas si elle est morte ! Elle est portée disparue » Rappela Clint.

« Hey ! Je tiens quand même à signaler, que si elle est disparue et toujours en Russie, pour revenir aux USA ça va être pire que difficile, quasiment impossible. » Répondit Natasha.

« Il pourrait au moins dire merci ! Il sourit pas, il mange presque pas, il passe tout son temps avec ses enfants, même ses deux amis n'arrivent pas à le sortir de son état végétatif » Ajouta Stark.

« Vous êtes au courant qu'il vous entend n'est-ce pas ? » Demanda Bucky.

« j'avais oublié ce détail » Avoua Stark.

« Quand vous aurez fini vous me le direz » Fit Steve.

Soudain, l'attention fut dirigé vers Alastar qui babillait dans tous les sens, qui tentait d'expliquer quelque chose à son père :

« aman ! Aman !!! »

« Mais qu'est-ce qu'il raconte ? » Soupira Tony en levant les yeux au ciel.

« Monsieur Stark , il y a quelqu'un à la porte qui demande à entrée » Fit Jarvis.

« Dites-lui que c'est pas le moment »

« La jeune femme insiste Monsieur »

« La jeune femme ?! Demanda soudainement Captain en fixant son fils les yeux grands ouverts.

« Peux-tu déterminer de qui il s'agit ? » Fit Clint, tout aussi stressé que Steve.

« Je crois qu'il s'agit du Docteur Rogers Lacroix monsieur Barton »

Steve se leva à la vitesse de l'éclair, il déposa Alastar dans les bras de Clint, Alastar pleurait et boudait en même temps car il voulait veni, puis Steve courut jusqu'à l'ascenseur et se dépêcha d'atteindre la porte d'entrée.

Lorsque la double porte s'ouvrit, il crut que son coeur allait lâcher, elle était là, les larmes lui montèrent aux yeux et lorsque Jill se tourna vers lui, elle lui sourit :

« Je suis rentrée, je t'ai manqué ? »

Steve pleurait et riait en même temps, n'y tenant plus il la prit dans ses bras, puis l'embrassa encore et encore, pendant ce qui semblait être des heures :

« Quand tu auras fini le bouche à bouche, tu pourras me laisser voir ma soeur où pas ? »

« Attends un mois et demi et on en reparlera » Fit Steve avant d'embrasser encore et encore sa femme, ponctuant ses baisers de « je t'aime ».

Il se décida finalement à la lâcher, mais pas trop quand même. Bucky l'engouffra dans ses bras, l'étouffant presque. Cependant Jill se détacha de lui quand elle vit Clint arriver avec son fils. Et là, elle ne put retenir plus longtemps les larmes qu'elle contenait depuis des semaines. Elle prit son fils dans ses bras, alors qu'il l'appelait encore et encore. Son esprit était fou de joie, les pensées de son fils étaient emplies de chaleur et d'amour. Une fois Alastar dans ses bras elle se tourna vers Clint, en pleurant :

« Merci, merci de les avoir sauver »

« Je crois qu'il t'en manque une » Fit Natasha en arrivant avec une Grace agitée dans ses bras.

Jill pleura de plus belle, une fois que ses deux enfants furent dans ses bras.

« Vous êtes ? » Demanda Bucky à Vladimir.

« Vladimir ?! » S'étonnèrent Natasha et Clint.

« Maintenant c'est Andrew » dit-il, mal-à-l'aise.

« Je crois qu'il y a des choses à raconter » Fit Tony qui était lui aussi descendu, avec Bruce, Thor étant absent pour le moment.

« ça attendra demain »Décida Steve, qui n'arriva pas à retirer Alastar ou Grace de leur mère, les deux enfants s'accrochaient à elle comme si elle était l'unique bouée au milieu de l'océan.

« Mais ... » Tenta Tony.

« Pas maintenant ! » Intima Bucky.

« On pourra au moins fêter son retour ? »

« Parce que tu as besoin d'une raison pour organiser une fête maintenant ? » Demanda Bruce.

« Jarvis, autorise l'accès du Docteur Rogers Lacroix dans la tour et dans l'étage du Captain »

« Se sera fait monsieur »

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