Chapitre 6
« Monsieur Stark ? » Demanda Coulson en se présentant à la tour.
« Encore vous ? Vous êtes amoureux ou quoi ? » S'étonna Tony Stark.
« Malheureusement pour votre égo,non. Je suis là par rapport à votre père »
« Mon père ? » Souffla Tony, agacé « Et en quoi mon « père » peut-il vous aider ? »
« Nous cherchons ses dossiers »
« Ah oui parce qu'il a fait parti de votre, comment ça s'appelle déjà ? »
« SHIELD »
« Ah vous avez enfin réduit le nom ? »
« Oui, nous avons suivis votre conseil vous savez après votre petite conférence dévoilant à tout le monde que vous étiez Iron Man »
« Un de mes meilleurs moments, bref, voilà ses dossiers, faites-en ce que vous voulez, lisez les ou brûlez les je m'en fiche »
« Vous êtes sûr ? »
« Pour tout le monde, mon père était un homme génial, mais le fait est qu'il était soit un père absent soit un père totalement largué ne sachant comme réagir avec moi. Je ne sais comment j'ai échappé à l'école militaire mais bon, ça n'a pas arrangé les choses pour autant. Mon père n'était pas un saint, il avait juste la chance de vivre au moment où les médias n'étaient pas à leurs apogées »
« Je comprends, essayez quand même de ne pas trop risquer votre vie, se serait dommage de vous perdre » Fit Phill avec un sourire poli en attrapant les caisses contenant les affaires et dossiers d'Howard StarK « Vous ne les avez jamais ouverts ? »
« Une fois, mais je me suis arrêté au moment où j'ai vu mon père rire aux éclats avec une femme qui n'est pas ma mère sur une photo »
« Il y avait l'année ? »
« 1943, pourquoi ? »
« Simple curiosité »
« Je vais faire comme si je vous croyais, maintenant si vous pouviez partir ça m'arrangerait »
Phil parti après avoir déposé les trois caisses dans le coffre de sa magnifique voiture rouge, puis il partit. En retournant au SHIELD, Phil tenta de comprendre ce qui était arrivé à Jill. Il reprit donc les choses dans l'ordre chronologique :
1- Départ pour une mission.
2- La laisse partir seule.
3- Disparait
4- Sans nouvelles depuis des mois
5- La recherche depuis sa disparation
6- Découverte de Jill dans le passé
7- Jill mariée à Captain America (inconnu du grand public)
8- Jill lié à Howard Stark (Pour quelles raisons ?)
9- Toujours pas de nouvelles
10- Découvertes de Captain America et Bucky Barnes
11- Phil extrêmement jaloux
Bon sang ! Mais que s'est-il passé ? Avait-elle changé le futur ? Tout le monde sait que Bucky Barnes a été déclaré mort en même temps que Captain America. Pourquoi avait-il lui aussi le sérum d'Erskin ? La formule est morte en même temps que lui ! En réalité, Phil ne savait pas s'il devait être jaloux où non de voir l'un de ses meilleurs agents lié à Captain America, après tout, il était SON héro depuis l'enfance !
Lorsqu'il arriva au SHIELD, le directeur Fury l'attendait déjà de pieds fermes. Aussitôt installés, ils commencèrent à se plonger dans les dossiers d'Howard Stark. Plans pour le matériel de Captain America, quelques rapports de missions, travail sur un cube cosmique (dossier qui intéressa particulièrement Fury) etc etc ...
Cependant le dernier dossier attira leurs attentions. On y revoyait la photo de mariage de Jill et Steve Rogers. Des photos de James Bucchanan Barnes en compagnie de Steve Rogers et une fois encore de Jill. Une photo où l'on voyait l'Agent Carter en grande discussion avec Jill, une autre du commando hurlant où Jill se trouvait également présente.
« Je pense qu'elle a changée le futur » Fit Phill.
« Vous croyez ? Il n'y a qu'elle seule qui sait ce qui a changé et nous ne pouvons pas la retrouver ! » Répondit sarcastiquement le directeur Fury.
« Monsieur ! » Fit un agent en entrant essoufflé dans le bureau.
« Oui ? »
« Nous venons de retrouver l'agent Lacroix »
« Où ?! » S'écrièrent en même Coulson et Fury.
« Dans l'ancien QG du SHIELD pendant la deuxième guerre mondiale, dans le laboratoire d'Howard Stark »
« Son état ? »
« En stase »
« Merci, prévenez-nous quand elle est là » Ordonna Fury.
« Monsieur regardez » Fit Coulson en tendant un dossier au directeur.
« Après la chute du Sergent Barnes et de Captain America, pour sa sécurité j'ai placé le docteur Lacroix en stase pour les derniers moments de sa présence à cette époque. » Lut Fury.
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-PDV JILL-
Je sentais du mouvement autour de moi, je sentais qu'il y a avait du monde et beaucoup de discussion, cependant je n'arrivais pas à me sortir de mes rêves, ou de mes souvenirs, je n'étais plus sûre de rien :
« Que tout le monde se rassure, je suis rétablie à 100%, trois médecins ont vérifiés ... en plus de moi » Dis-je avec un sourire arrogant avant de m'installer à côté de Montgomery, sous les regards plus qu'attentif des autres.
« Agent Lacroix, content de vous revoir sur pieds, partante pour faire un peu le ménage chez les nazis ? » Me demande Phillips.
« Toujours » Souris-je tandis que Steve et Howard me lançaient tous les deux des regards noirs, bah ... ils savaient dans quoi ils s'engageaient avec moi.
« Je m'occuperais de percer les barrières extérieures et de fracturer l'installation » Commença Steve « Je passerais par la forêt, en moto, et après je n'aurais plus qu'à attendre de me faire capturer »
J'avais vraiment déteint sur lui, d'ailleurs Bucky dut penser pareil puisqu'il me regarda en haussant un sourcil l'air de dire « tu vois ce que tu as fait de lui ? », ce à quoi je répondis par un merveilleux haussement d'épaules. Dugan qui nous observait se contenta de sourire, combien de fois avait-il vu ce genre d'échanges ? J'en avais perdu le compte !
« Ils me prendront mon bouclier »
« Je m'occuperais de te le rapporter, j'ai toujours rêvé de traverser les fenêtres » Fit Montgomery.
« Moi aussi » firent Gabe et Dugan.
« Je suppose que nous on s'occupe de vider les couloirs ? » Fit bucky en me regardant.
« Comme toujours, on ne change pas une équipe qui gagne » Souris-je.
« Vous devrez quand même rester prudents » Rappela Steve en nous donnant un regard lourd de sens.
« Je me chargerais de la sexion d'assaut avec l'agent Carter, nous attendrons votre signal » Fit Phillips.
« Je m'occupe de Crâne Rouge »
« Ça tombe sous le sens » Confirmais-je.
Et c'est comme ça que je me retrouve maintenant face à Steve, en plein milieu du complexe qui commence à être gravement endommagé :
« Vous êtes en retard » Nous fit Steve à Bucky et moi.
« Tu n'étais pas en train de ... » Fis-je en montrant de la tête l'endroit où avait fuit Crâne Rouge.
« Ah si ! » Fit Steve avant de m'embrasser rapidement et de partir en courant.
Bucky était de plus en plus pâle, je n'aimais pas ça, nous avions tenté de faire bonne figure devant Steve et de ne pas lui montrer que Bucky était gravement blessé et risquait de mourir. Je le poussais dans une pièce où je me débarrais des personnes présentes :
« Laisse ... tomber » Fit difficilement Bucky.
« Ecoute j'ai risqué ma vie pour te sauver une fois, alors crois-moi, je suis capable de le faire une deuxième fois, seulement je ne sais pas si tu vas aimer ... »
« De quoi tu parles ? »
« Je vais t'injecter le même sérum qu'à Steve, sauf que comme je n'avais pas accès aux machines j'ai dût le retravailler pour l'adapter, donc ça à 75% de chances de te sauver sauf que tu risque de souffrir le martyr le temps que le produit agisse »
« Je serais capable de lui en coller une comme avant ? » Demanda bucky en crachant du sang.
« Oui »
« Alors vas-y »
Sans hésitations, je lui injectais le sérum qui ne mit que quelques secondes à agir. Bucky hurla de douleur, heureusement j'avais pensé à couper la communication entre le groupe et nous. La blessure de Bucky se refermait, il reprenait des couleurs mais tous ses muscles prenaient de la masse, il devenait imposant, moins que Steve car j'avais dut remodifier le sérum, mais impressionnant quand même. Pendant dix minutes il hurla et pleura de douleur avant de finalement se calmer, je vérifiais ses signes vitaux ... je venais de sauver Barnes pour la deuxième fois, ses blessures s'étaient soignées à vitesse grand V, puis une envie de vomir me pris :
« Je croyais que les médecins n'étaient jamais malades » Fit Bucky en se relevant plus que facilement.
« Légende urbaine » Marmonnais-je, toujours vaseuse.
« Tout va bien ? »
« C'est à cause de la nourriture de l'infirmerie » Mentis-je, sachant très bien ce que j'avais, et honnêtement, ça m'effrayais plus qu'une guerre.
« Ok. On peut avancer où tu as besoin de te reposer ? »
« Vas-y, je te rejoins je dois vérifier certaines choses » Dis-je.
Bucky partit et j'en profitais pour reprendre ma respiration, je comptais mon nombre de battements par minute, j'ai besoin de me calmer. J'inspirais et expirais. Il me fallut au moins cinq minutes avant d'être complètement remise. Je sortis de la pièce et retournait dans les couloirs où j'aperçus Dugan, Montgomery et Jim :
« Baissez-vous » Ordonnais-je avant de vider un chargeur sur ceux qui allaient les attaquer par derrière, bande de lâches !
« Ont s'en seraient sortis » Fit Dugan en faisant le fier.
« Je n'en doute pas, Carter et Phillips ? » Demandais-je.
« Là-bas » M'indiqua Jim.
« Sois prudente » m'exhorta Montgomery.
« Vous aussi ! » Criais-je en partant de la direction que l'on venait de m'indiquer.
Je passais des portes qui se refermèrent juste après mon passage, n'ayant plus de balles je jetais mon arme et récupérais celle d'un soldat de l'hydra mort. Je courus encore plus vite et trouvait Phillips et Carter, je montais derrière Phillips, à côté de Peggy, en voiture, celle de Crâne Rouge.
« On en est où ? » Demandais-je.
« On gagne, mais Crâne Rouge s'est enfuit » M'informa Peggy.
« Steve ? »
« En face » Me fit Phillips.
Je regardais droit devant moi et aperçue Steve courir après l'espèce d'avion dans lequel se trouvait Crâne Rouge. Phillips rattrapa Steve et s'arrêta à côté de lui :
« MONTEZ ! » Ordonna le général.
Dès qu'il fut monté, Phillips démarra plein gaz. Les portes du hangar s'ouvrirent pour laisser passer Crâne Rouge et Phillips tenta d'accélérer pour ne pas se faire larguer, il appuya ensuite sur un bouton qui déclencha le turbo de la voiture :
« Howard va être jaloux ! » Criais-je pour me faire entendre.
« On lui en parlera » Rit Peggy.
« Vous croyez que c'est le moment ?! » Hurla Phillips.
Steve se mit debout lorsque nous nous rapprochâmes de l'avion, au moment où il allait sauter je l'attrapais comme je pus et l'embrassais :
« vas-y » Lui dis-je.
Il me sourit et se tourna vers Phillips :
« J'embrasse pas »
Steve installa son bouclier sur son dos et sorti de la voiture, il resta sur le rebord et avança vers le capos, l'une des ailes de l'avion effleura le bouclier, Steve s'accroupit et s'élança de toute ses forces vers l'une des roues de l'avion tandis qu'au même moment Phillips freinait en tournant pour que nous évitions le vide. A cause de la glace, la voiture glissa et les roues arrières se retrouvèrent dans le vide. Je me retournais pour regarder Steve, j'étais morte d'inquiétude, je le sentis me regarder également, je posais une main sur mon estomac et tenta de lui donner un sourire rassurant.
Phillips reparti vers le hangar, dès qu'il s'arrêta nous descendîmes et partîmes vers le centre de commandement, le chemin fut semer d'ennemis. Lorsque nous y arrivâmes je tentais directement de rétablir la communication avec Steve, il me fallut plusieurs minutes. Quant à Peggy elle, elle s'occupa de nous redonner la vue :
« Steve, tu m'entends ?! » Demandais-je tandis que Phillips redonnait des ordres.
« Est-ce que c'est Barnes ?! » S'écria Peggy.
Je fis rouler mon siège jusqu'à elle et en effet, on pouvait apercevoior Bucky rentrer dans l'avion, comment y était-il parvenu ?!
« Qu'est-ce que vous lui avez fait ?! » Me cria Phillips.
« Il a reçu une forme différente du sérum » Lui répondis-je.
« Comment ?! »
« injection, une seule prise. Il sera juste légèrement plus faible que Steve, mais pas de beaucoup »
« On discutera de ça après ! Qu'est-ce que l'on sait ? » Demanda Phillips.
« Crâne Rouge vise New-York » Annonça Peggy, livide.
« On peut faire quelque chose ?! »
« Non » Murmurais-je, dépitée.
« je suis dedans » Nous fit alors la voix de Bucky.
« Qu'est-ce qu'il se passe là-dedans ?! » Cria Phillips.
« L'avion tombe en piquet ! » Hurla Bucky, paniqué.
« Redresse ! » Hurlais-je à mon tour.
« Je ne peux pas ! Je vais chercher Steve ! » Nous fit Bucky.
Impuissants, Phillips, Peggy et moi vîment l'avion descendre en piquet petit à petit. Jim, Dugan et les autres nous rejoignirent. Nous n'eûmes pas plus de renseignements depuis que Bucky décida d'aller aider Steve. Nous vîmes cependant l'avion regagner une forme de stabilité. Jim me remplaça et je commençais à faire les cents pas, je me retenais de pleurer, je savais ce qui allait se produire, que Bucky soit avec lui ou non, Steve va mourir aujourd'hui et son corps sera introuvable. Peggy s'approcha de moi et me stoppa en posant une main sur mon épaule :
« Qu'est-ce qu'il y a ? » Me chuchota-t-elle.
« Rien, je suis inquiète c'est tout » Mentis-je, j'avais envie de hurler, mon cœur commençait petit à petit à se briser, je savais que je n'aurais jamais dût me laisser aller à l'aimer, j'ai fais la plus grosse erreur de ma vie et maintenant j'en paie le prix. Je sortis ma chaine avec mes plaques militaires et y récupérait mon alliance et ma bague de fiançailles que je mis à mon annulaire avant de rattacher mes plaques. Puis je me tournais pour regarder Peggy et mis mes mains sur mon estomac, ses yeux s'écarquillèrent :
« Est-ce qu'il le sait ? » me demanda Peggy à voix basse.
« Non, sinon il ne m'aurait jamais laissé venir » Murmurais-je.
« Qui le sait ? »
« Toi et Howard »
« Combien de temps maintenant ? »
« Deux mois »
« Qu'est-ce que tu vas faire ? »
« Je t'en parlerais après » Chuchotais-je.
« Allô, ici le Capitaine Rogers, est-ce que vous me recevez ? » Fit la voix de Steve, brisant ainsi le silence. Je me précipitais à côté de Jim qui me laisse sa place :
« Steve c'est toi ?! ça va ? » Demandais-je.
« Oui ça va, Bucky et moi n'avons rien. Schmidt est mort »
« Et l'avion ?! »
« C'est un peu plus compliqué à expliquer ! »
« Steve ne joue pas à ça avec moi ! Quelle est ta position, que je te trouve un terrain pour atterrir »
« Il ... Il n'y aura pas d'atterrissage » M'avoua Steve. Je baissais la tête, sentant les larmes monter « je peux le faire piquer du nez c'est tout »
« Je contacte Howard ! Il pourra nous dire que ce que l'on peut essayer de faire » Tentais-je des trémolos dans la voix, sachant que cela ne servira à rien.
« On a pas le temps, l'appareil va trop vite et se dirige vers New-York » Expliqua Bucky.
Je sentis que la pièce dans laquelle j'étais ce vidais, surement grâce à Phillips , je le remerciais intérieurement.
« Tu sais ce qu'il va se passer n'est-ce pas ? » me fit tristement Steve.
« oui » murmurais-je.
« On ne peut pas avoir de regrets » Me fit fermement Steve « Nous avons vécu notre vie à deux comme elle le méritait »
« Steve ... » C'était le moment où jamais « Je ... je suis enceinte »
Steve ne me répondit pas mais j'entendis un bruit sourd, surement Bucky qui venait d'échapper quelque chose.
« Tu rentres bientôt n'est-ce pas ? » Me demanda Steve.
« Oui »
« Alors tu offriras la plus belle vit qui soit à ce bébé »
« Steve ... » Pleurais-je.
« Ne pleurs pas s'il-te-plait » Me pria-t-il, il ne devait pas être en meilleur état que moi « Jill, c'est ma décision »
« Je sais et je la comprends »
« Je suis désolé, pour toi tout comme pour notre bébé. Je sais que tu me crois égoïste mais je fais ça pour te protéger toi, notre bébé et les gens à New-York »
« Je déteste cette ville » Marmonnais-je.
« Je sais, c'est pour ça que je nous avais trouvée une maison dans le New-Jersey, elle sera toujours à toi, même de retour à ton époque, tu y seras bien »
« Je ne peux pas faire ça toute seule »
« Tu y arriveras, j'ai confiance en toit tu te rappelles ? »
Je fermais les yeux :
« Je t'aime » Me fit Steve.
« Je t'aime aussi » Répondis-je aussitôt.
« Merci Jill » Fit Bucky.
« De quoi ? » marmonnais-je.
« De tout »
« Vous vous en sortirez peut-être, vous me devez toujours une journée à la Stark Expo » Rappelais-je.
« On risque d'être en r.... »
Puis plus rien. Je répétais le prénom de Steve plusieurs fois avant de m'effondrer en pleurs. Les jours suivant passèrent dans le noir, je pleurais, ne mangeais que pour le bébé. Howard et Peggy venaient me voir tous les jours, je m'étais installée chez Howard après m'être retirée de l'armée, Phillips ne tenta pas de m'en dissuader, il comprenait. J'enfilais les affaires dans lesquelles j'étais arrivée, j'y étais un peu plus serrée qu'avant :
« J'ai envoyée toutes les affaires chez toi, dans la maison de St.... Dans ta maison » Se rattrapa Peggy.
« Tu es sure de vouloir faire ça ? » Me redemanda Howard en préparant le caisson.
« Oui » Dis-je fatiguée, fatiguée de tout, je n'avais plus la force de me battre pour quoique se soit.
« Personne ne saura que tu es là, si jamais je dois te déplacer je rédigerais un dossier pour que l'on te retrouve »
« On ira surement voir ton fils pour me retrouver, sauf si on me retrouve avant »
« Je ferais ce que je peux » Me promit Howard vis-à-vis de son fils.
« J'en suis sure » Assurais-je.
« Prends soin de vous deux » M'exhorta Peggy en me prenant dans ses bras « Et si je ne suis pas morte à ton époque, vient me voir ! »
« Promis »
« ça va t'endormir, puisque nous ne savons pas comment tu vas rentrer à ton époque, c'est sûrement la méthode la moins dangereuse » M'annonça Howard.
« Tu me l'as déjà expliqué »Rappelais-je.
« Je sais ... j'ai juste pas envie de te voir partir » Marmonna Howard.
« Howard ... »
« Non je sais je comprends. Je m'occuperais de gérer le compte de Steve, que tu ne manques de rien dans le futur, tu auras également des parts de Stark Industries. »
« Tu n'as pas à faire ça »
« J'en ai envie » Dit-ilavant de se corriger « J'en ai besoin »
Il se retourna et vérifia plusieurs machines, il voulait être certain que tout se passerait comme prévu, il n'avait vraiment aucune envie de renvoyer à ton époque, tu étais devenu un pilier pour lui, tout comme il en était devenu un pour toi.
« Bon ... et bien, tout est prêt » Annonça Howard en se retournant vers moi.
« Alors allons-y » Dis-je sûre de moi, prête.
« Tu prendras soin de toi ? » Me fit promettre Peggy.
« Seulement si tu me promets de continuer ? »
« Alors nous sommes d'accord » Conclut Peggy en me prenant dans ses bras avant de partir avec un dernier regard.
« Bon ... c'est le moment des au revoir donc ? » Me fit Howard.
« J'en ai bien l'impression »
« Feras-tu enfin attention à toi maintenant que tu dois penser à quelqu'un d'autre ? »
« Je ferais de mon mieux » Souris-je tristement.
« Tu n'es obligée de faire ça tout de suite, tu sais je travaille sur un nouveau projet et j'aurais bien besoin de ton avis et de ton aide » Tenta Howard.
« Nous savons tous les deux que tu t'en sortiras parfaitement bien tout seul »
« Je ne veux pas perdre ma sœur » Avoua Howard.
« Tout comme je ne veux pas perdre mon frère » Dis-je, aussi triste que lui. Ce milliardaire égocentrique était devenu quelqu'un d'important à mes yeux, il était devenu mon frère et je l'aimais. Il me manquerait. En plus de Steve, il sera l'une des personnes que je regretterai le plus de retour à mon époque.
« Si ce bébé est un garçon, promets-moi qu'il s'appellera Howard Jr ! »
« Hors de question » Riais-je « Et puis, ce bébé pourrait être une fille »
« Alors Howardette »
« C'est hideux » Commentais-je en retenant un rire.
« Tu as raison »
Howard me parla encore pendant dix minutes, tentant à de multiples reprises de me faire rester un peu plus longtemps. Finalement, nous nous prîmes dans les bras l'un de l'autre avant qu'il ne me plonge en stase.
Lorsque je me réveillais j'eus l'impression que seulement dix minutes étaient passées. Seulement je fus éblouie par la lumière qui envahissait la pièce, j'ouvris et fermais les yeux plusieurs fois, essayant de me réhabituer :
« Agent Saint-James ? » Fit une voix que je connaissais mais dont je n'arrivais pas à remettre le nom dessus « Agent Saint-James ? » Répéta la voix.
Je voyais trouble, je tentais de parler mais, ayant la gorge complètement desséchée une quinte de toux me pris. On me donna de l'eau que je bus d'une traite. Je tentais à nouveau de parler mais j'avais la voix cassée, c'était toujours mieux que rien.
« Où suis-je ? » Demandais-je.
« Vous êtes à la maison Agent, il est bon de vous revoir » Me fit un homme en s'asseyant sur le fauteuil à côté de mon lit.
« Directeur Fury ? » Fis-je incertaine, je devais rêver ? Je ne pouvais pas être déjà réveillée, je venais à peine d'être mise en stase ! « Combien ... »
« Vous avez disparue pendant cinq mois, et nous vous avons retrouvés il y quatre jours »
« Je ... j'ai l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes »
« Les médecins ont pris soin de vous, vous et votre ... bébé allez bien. Je crois néanmoins qu'une discussion s'impose, mais nous avons le temps »
« Je veux qu'on en parle maintenant, je veux rentrer chez moi » Ordonnais-je, avant je n'aurais jamais parlé au Directeur Fury de cette façon, mais après tout ce que j'ai vécu, j'avais pris l'habitude de donner des ordres.
« Bien ... habillez vous et rejoignez moi dans mon bureau, Coulson y sera aussi et d'après ce que nous avons vu il a des raisons d'être jaloux » Fit Fury en sortant.
J'enlevais ma perfusion et me levais, mes jambes étaient vraiment douloureuses. J'aperçus des vêtements avec le logo du SHIELD qui étaient posées sur une chaise, je les pris et allais dans la petite salle de bain adjacente me changer. Lorsque j'enlevais ma blouse et me retrouvais en sous-vêtements, j'aperçus une petite bosse au niveau de mon ventre, preuve qu'une vie y grandissait, je posais ma main dessus et murmurais :
« On s'en sortira »
Finalement je me décidais pour une douche et un shampoing qui furent un vrai bonheur. J'enfilais le survêtement, le tee-shirt du SHIELD ainsi que la veste, j'enfilais mes chaussettes et y remarquais mes vieilles converses, cela devait être une attention de Phill, ce qui me fis sourire. Je refermais ma veste pour masquer mon début de grossesse, je ne veux pas que tout le SHIELD soit au courant, le fait que Fury soit au courant est déjà beaucoup trop. Je touchais mes plaques militaires, quand je pense que maintenant elles ont presque 80 ans ! Je les regardais, l'une avait mon nom, l'autre celle de Steve, ce n'était pas en accord avec les règles militaires, mais honnêtement, qu'est-ce qui dans notre couple avait un jour suivit les règles ?
Je trouvais le bureau de Fury avec difficultés, j'avais complètement oubliés les plans des bâtiments. Lorsque j'entrais, Phil me sauta dessus en me prenant dans ses bras, il se recula instantanément, ayant senti la bosse, il me regarda l'air de dire « Est-ce que c'est un bébé ? Et Captain america en est le père ?! » Ce à quoi je répondis par un hochement de tête. Nous passâmes la journée à discuter de ce que j'avais vécu, les circonstances, les gens que j'avais rencontrée... Bien sûr j'omettais certaines choses, mes liens étroits avec Stark Industrie, ma relation avec Steve, mes liens étroits avec le commando Hurlant, mon amitié avec Peggy, et évidemment j'évitais de raconter ce qui avait changé par rapport à ce qui aurait dut se passer sans ma présence et surtout je n'avouais pas que je connaissais la composition du sérum de super-soldat inventé par Erskine, plus de personnes seront au courant plus mon bébé et moi seront en danger. J'étais plus épuisée que je ne le croyais :
« Nous ne vous dérangerons plus qu'en cas de problèmes majeurs, cependant j'attends de vous de continuer à travaillez sur vos recherches depuis chez vous. Votre voiture est sur le parking » M'annonça Fury.
« Des nouvelles de ... Captain America ? » Demandais-je la gorge serrée.
« Non » Me répondit Fury, mais je sentais qu'il ne me disait pas tout.
Je partis le plus vite possible en direction du parking et entrais dans ma voiture, je sortis que mes clés, clés que Phil m'avaient données avant de repartir et roula en direction de mon appartement. J'y entrais et pris ma valise. A l'intérieur j'y mis mon ordinateur portable, mon téléphone, quelques vêtements, un peu de nourritures et les papiers importants puis j'attrapais mon GPS. J'y enregistrais une adresse, celle de la maison que Steve nous avait achetée pour après la guerre, j'avais trouvé les papiers dans ses affaires, elle était immense mais n'avait pas coûtée chère à l'époque, j'avais demandé à Peggy d'y faire envoyer toutes les affaires de Steve en plus des miennes.
Je mangeais quelque chose, pris une bouteille d'eau, puis pris mes dispositions pour faire livrer toutes mes affaires là-bas, cet appartement sera vendu avant la fin de la semaine. Je mis ma valise dans le coffre de ma voiture et prit la direction de ma maison. Je roulais toute la nuit et une partie de la journée du lendemain. Lorsque j'arrivais j'étais complètement KO, mais je fus néanmoins ébahie devant la beauté de la maison, elle était éloignée de tout, elle avait un jardin, un garage, elle était conviviale et étrangement adaptée à l'époque mais également étrangement propre.
Lorsque j'approchais de la porte j'y trouvais une enveloppe avec une clé à l'intérieur et une lettre :
« Jill, sache que moi, Howard Stark, j'ai fais en sorte que ta maison soit la plus belle et la plus accueillante possible en gardant son ambiance, j'espère qu'elle te plairait, Oscar est la personne qui l'a entretenu, il partira aussitôt que tu emménageras. Je suis désolé pour tout ce que tu as perdu mais sache tu t'en sortiras. H.S »
« Vous devez être le docteur Rogers ? » Me demanda un homme d'une cinquantaine d'années.
« Vous êtes Oscar ? »
« C'est exact, bienvenu chez vous, les placards sont pleins, et la maison propre, vous devriez vous reposer Madame, je viendrais dans quelques jours » Me fit gentiment Oscar avant de partir sans que je n'eus le temps de lui répondre.
Je mis une heure pour visiter toute la maison, il y avait plusieurs chambres et salles de bains, une bibliothèque, un bureau qui m'était clairement destiné, une véranda, une cuisine aménagée avec une fenêtre donnant sur le jardin, il y avait même une piscine à l'extérieur, cadeau d'Howard, une pièce vide aux couleurs douces et calmes, seulement, lorsque j'entrais dans la dernière pièce je m'effondrais.
Il s'agissait d'une chambre d'enfant qui était déjà prête, les meubles dataient des années 40 mais ils avaient été rafraichis. Je me mis à pleurer au beau milieu de la pièce, je lâchais un hurlement de souffrance, j'avais tout perdu, tout, je n'avais plus envie de me battre si ce n'est pour ce bébé. Sans m'en rendre compte je m'endormis, épuisée, lessivée.
Lorsque je me réveillais c'était l'aube. Je descendis et récupérais ma valise dans le coffre avant de garer la voiture dans le garage, puis je m'offris un petit-déjeuner qui passa difficilement, je n'avais pas envie de manger, mais je le devais. Je repris une douche et lorsque je m'observais dans le miroir, je ne vis que tristesse et douleur. Je retournais dans le salon et allumais mon ordinateur, je me connectais sur mon compte en banque et lorsque je vis la somme qu'il y avait je crus tomber dans les pommes, mes comptes de 1940 avaient fructifiés, tous comme les investissements dans Stark Industrie. Et bien, je pourrais payer sans problèmes les études de mon enfant pensais-je. Je relevais la tête quelques secondes et j'aperçus sur la cheminée des photos, Steve et moi, le commando hurlant, Bucky, Howard Peggy et moi ...
Je ne pus supporter la vue plus longtemps et retournais sur l'ordinateur, on m'avait envoyé un mail pour dire que mes affaires seraient livrées demain, mon téléphone vibra plusieurs fois, Natasha et Clint avaient essayés de m'appeler, je ne répondis pas. Puis je fis des recherches, sur moi et sur Steve ainsi que Bucky. Les articles disaient que l'on ne les retrouva pas, jamais. Ce qui brisa mon cœur une nouvelle fois. Howard était mort d'un cancer du Pancréas, ses relations avec son fils n'étaient pas au beau fixe mais était tout de même mieux qu'à l'origine. Peggy était en vie, j'irais la voir plus tard.
En approfondissant mes recherches, je remarquais que plusieurs articles faisaient rapport d'un autre membre de l'équipe de Captain America, on me surnomme le membre fantôme, lorsque mon nom de couverture apparut, je crus avoir un fou rire, George Lucas avait prit mon nom de code pour le donner à son héroïne ... Cocasse.
Durant le mois qui suivit je réaménageais la maison avec l'aide d'Oscar afin de moderniser le tout, la cuisine eut un coup de jeune tout comme les autres pièces, la seule pièce qui ne changea pas fut celle dut bébé. Mon ventre était de plus en plus rond. Grâce au soutient d'Oscar, en plus de mes recherches pour le SHIELD il m'encouragea à travailler à l'hôpital afin de me donner un but. Peu à peu je refaisais surface, mais toutes les nuits je me rappelais Steve. Phil m'appelait tous les jours, Natasha et Clint une fois par semaine. J'appelais Peggy plusieurs fois, elle m'avait ordonnée de venir la voir la semaine prochaine, son ordre me fit sourire, elle n'avait pas changée.
Lorsqu'enfin j'eus trouvée le courage, j'ouvris les cartons contenant les affaires de Steve. Je rangeais ses vêtements dans une malle, celle qui se trouvait dans ce qui aurait dût être notre chambre. Chaque photo, chaque certificat, médaille, affiche, albums, livres trouva sa place, même si il n'était plus là, cette maison était aussi la sienne. J'étais fière de ce que j'en avais fait, la maison était chaleureuse avec des touches de couleurs ici et là, quelqu'un s'occupait du jardin et de la piscine, Oscar venait parfois m'aider. J'envisageais même de prendre un chien.
Lorsque je rentrais, je me changeais et me reposais. Plus tard dans la journée, alors que je lisais le livre préféré de Steve en écoutant un morceau de jazz, on sonna. Inquiète, je reposais le livre et coupais la musique. Je pris une arme qui était à portée de mains sur le meuble à côté de la porte d'entrée puis ouvris. Mes yeux s'écarquillèrent, mon cœur se mit à battre la chamade, je crus pendant un instant que j'allais m'évanouir :
« Steve ... » Murmurais-je « Bucky ... »
« Surprise » Fit Bucky avec un sourire gêné.
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Voilà pour ce chapitre qui a mit du temps à arriver (désolé), alors la question qui se pose, puisque nous approchons de la fin, est :
Est-ce que je continue ? Avec genre l'attaque de New-York, ce qui entraînera la rencontrer Tony/Jill, etc ...
Donc en en gros, est-ce que j'en fais une longue fiction où je l'arrête au prochain chapitre ?
PS : N'hésitez pas à donner des idées de prénoms pour le bébé, aussi bien pour fille que pour garçon ? Je n'ai pas encore décidé du sexe du bébé ^^
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