Chapitre 5
Bon sang ! La prochaine fois que Dugan me propose un verre je dis non ! Parce que, ça avait commencé par un verre puis un deuxième et ça n'en avait plus fini .... J'ai mal au crâne ! Je regardais l'heure : 10h30, ouah première cuite, première gueule de bois et première grasse-mâtiné à cette époque. Heureusement que Steve n'était pas là pour voir ma tête ...
Finalement, je m'enfonçais encore plus dans ma couette, prête à me rendormir sur le champ ! Mais ça c'était sans compter sur mon abruti de meilleur ami de milliardaire :
« Bonjour mon rayon de soleil ! Il faut se lever le soleil brille, les oiseaux chantent ! »
« La ferme ! »
« Mais regardez qui a une gueule de bois, CA DONNE QUOI SI JE TE HURLE DANS LES OR .... AIE !! Ça va ça va !!! J'ai compris ! Laisse-moi respirer ! Non pas les bijoux de famille j'y tiens !! »
« Tu recommences ça je t'arrache les yeux à la petite-cuillère avant de te couper les bijoux avec un canif émoussé ! Pigé ?! »
« Oui oui, je promets de ne plus jamais faire ça ! »
« Je préfère ça ! Nous sommes quel jour ? »
« Vendredi »
« Non ! Ne me dis pas que j'ai dormi longtemps un jour de travail !!! »
« Mais non je rigole ! C'est samedi, cependant j'ai quand même besoin de toi »
« Je te déteste ... sache que le week-end je suis hors-service »
« Si tu ne te dépêches pas je dis au Captain que tu m'as embrassée ! »
« Tu n'oserais pas ?! »
« Tu veux tester ? »
« Laisse –moi vingt minutes ... » Soupirais-je.
Je sortis tant bien que mal de mon lit, pendant que Howard s'y avachissait, j'entrais dans la salle de bain et me préparais en vitesse, tant pis pour la coiffure bien faite, aujourd'hui se sera chignon pourri. Lorsque je sortis, Howard se moqua :
« Alors c'est ça, la mode capillaire du 21ème siècle ? »
« La ferme »
« D'ailleurs c'est quoi ton style vestimentaire à ton époque ? »
« Pourquoi est-ce que ça t'intéresse ? »
« Simple curiosité »
« Et bien, quand je ne travaille pas, jean, bottes chemise et veste en cuir, quand je travaille et bien ... talons hauts, robes, jupes, chemises, blazers, manteaux longs, bijoux ... »
« J'adorais voir ça »
« Même pas en rêve »
« J'ai pensé à quelque chose, puisque tu m'as parlée de tes parents je pourrais les retrouver et m'arranger pour que ça se passe mieux pour toi » Fit-il timidement.
Je le regardais, considérant ses mots :
« Non, si tu le fais tout ce que j'ai réalisé ici n'arrivera surement jamais, et tu as vu à quel point je suis indispensable »
« Quel égo !
« Ton fils sera pareil » Riais-je avant de me rendre contre de la bourde que je venais de faire.
« Mon fils ?! »
« Ah heu ... Oublie ce que j'ai dit »
« Non dis-moi »
« J'ai étudié le dossier de ton fils, et honnêtement, plutôt que de chercher à améliorer ma vie, tu devras plutôt essayer d'améliorer la sienne »
« Qu'est-ce que je suis censé comprendre ? »
« Ne prend pas la solution de facilité, bon pourquoi avais-tu besoin de moi au juste ? » Demandais-je pour changer de sujet.
« Madame ? » Fit Howard en me tendant son bras.
« Monsieur » Souriais-je en lui prenant le bras.
Howard me conduisit jusqu'à son laboratoire :
« Après vous Milady » Fit-il en m'ouvrant la porte.
« Merci milord » Dis-je avec un accent snob avant d'entrer.
« Bon, que je t'explique, on m'a chargé de faire le costume de Rogers pour les combats mais Monsieur le sauveur est demandé partout, donc j'ai besoin de toi »
« Tu veux que je t'aide à lui fabriquer son armure sans avoir ses dimensions ? »
« Voilà pourquoi j'ai besoin de toi »
« Qu'est-ce que je suis censé comprendre ? »
« Au boulot esclave ! »
« tu sais ce qu'elle te dit l'esclave ? »
« J'attends qu'elle me le dise »
« Qu'elle voudrait un thé glacé »
« Vos désirs sont des ordres »
Nous passâmes la journée à travailler sur les plans sans nous rendre compte du temps qui passe, nous y passâmes même la nuit, ce fut finalement le lendemain matin vers dix heures que nous nous rendîmes compte que nous n'avions pas mangés ou fait quoique se soit d'autre que travailler, nous décidâmes finalement de rentrer dans nos quartiers et de se revoir demain pour le départ pour Londres. Howard embarqua les schémas, me souhaita la bonne nuit et partit. Je fonçais vers mes quartiers, dans un coin je vis le commando hurlant, je me doutais qu'ils me cherchaient, mais finalement je préférais faire celle qui ne les avait pas vu et parti me coucher.
Je devais dormir depuis deux ou trois heures quand je sentis quelqu'un embrasser mon épaule, je tournais la tête et aperçus Steve :
« Tu veux aller faire un tour ? »
« Non » Dis-je en le forçant à s'allonger pour me servir d'oreiller :
« Ce n'est pas l'heure de dormir » Fit Steve en me caressant les cheveux, me berçant.
« J'ai pas dormi la nuit dernière, première fois que je dors du week-end »Expliquais-je avant de me rendormir aussi sec.
Lorsque je me réveillais, je vis qu'il restait une heure avant le départ, je remarquais ensuite que Steve s'était lui aussi endormi, donc opération réveiller le supersoldat ...
« Steve, debout »
Steve remua légèrement avant de s'écraser sur moi façon étoile de mer et de me serrer dans ses bras comme si j'étais un ours en peluche. Bon... employons les grands moyens ...
Un ...
Deux ...
BOOUM !
« Hein quoi ?! » S'écria Steve qui venait de se retrouver sur le sol comme par magie, je le regardais de haut depuis le lit :
« ça arrivera à chaque fois que tu essaieras de m'étouffer dans ton sommeil ! »
« Je t'ai fais mal ?! »
« Non, tu t'es juste accroché à moi comme si ta vie en dépendait ! »
« La méthode douce tu connais ? »
« Tu apprendras très vite mon jeune padawan que TU ES LOURD ! Au sens propre j'entends » M'écriais-je.
« Padawan ? »
« Rien, laisse-tomber, bon ... Buckingham nous voilà »
« On ne va pas rencontrer la famille royale anglaise je te rappel »
« Ah mais moi si ... un des généraux m'emmène avec lui pour « assurer sa sécurité » donc on se bouge les fesses mon amour »
« Redis-le »
« De ? »
« Le surnom que tu viens de me donner » Fit Steve avec un sourire d'idiot.
« Je t'aime mon amour » Avouais-je.
« Je t'aime aussi » Me sourit Steve, les yeux brillants « Je t'attends dehors »
Je rafraichis ma tenue rapidement, me coiffa du mieux que je pus et pris ma valise, allons botter les fesses de l'Hydra depuis Londres !
Je pris le premier avion avec Howard, Peggy et Phillips. Steve et les autres durent prendre un autre appareil, trouvant cela injuste d'être séparé. Mais honnêtement, j'étais plutôt heureuse de ne pas passer des heures enfermés avec seulement des hommes, aussi gentils soient ils.
Lorsque nous atterrîmes, Dugan s'assura que je sois dans la même voiture qu'eux, enfin, bus :
« On devrait fêter notre arrivé à Londres » S'écria Dugan.
« Même pas en rêve » Soupirais-je, me calant contre Steve.
« Mais qu'ils sont adorables ! » Se moqua Bucky en nous regardant.
« Jaloux » Fit Steve en souriant de toutes ses dents.
« Regardez comme il est fier ! » S'écria Jacques.
« Jill, c'est quoi sur ton épaule ? » Demanda Montgomery.
« Un tatouage » Dis-je sans comprendre pourquoi tout le monde fixait ça comme si ce n'était pas normal ... et là, je compris, les femmes de l'époque ne sont pas tatouées ...
Steve et moi nous nous regardâmes, paniqués, que devait-on faire ? Leur dire vérité ? Nous nous mîmes d'accord d'un seul regard :
« Ce soir devant la base » Ordonna Steve.
« Pourquoi je sens que ça va être la soirée révélation ? » Sourit Gabe.
« Parce que c'est le cas » Répondis-je.
Lorsque nous arrivâmes ont nous montra nos quartiers :
« Je n'ai jamais dormi dans un lit aussi grand » S'exclama Jim.
Je contenais un sourire, j'avais vu des lits bien plus grands et disons que c'était ... pratique. Comme si Steve lisait mes pensées il me lança un regard préventif.
« Où est ta chambre ? » Me demanda Jacques.
« A l'autre bout du couloir »
« Pauvre Stevie ! Il va devoir dormir tout seul ! » Se moqua Bucky.
« Docteur Lacroix ? » Demanda un soldat en arrivant.
« Oui ? »
« Monsieur Stark requiert votre présence »
« je vous suis, à plus tard vous autre »
« Pas de bêtises ! » Rit Gabe.
Je suivis l'officier et retrouva Howard qui voulait se remettre à travailler sur l'armure. Finalement, la semaine passa assez vite, tout le monde avait une semaine de permission ... sauf moi ... ce qui ennuyait quelque peu Steve, et finalement nous n'eûmes pas le temps d'expliquer ma situation aux autres. Un matin alors que je devais rejoindre Steve dans le labo de Howard, je le vis en train d'embrasser une des secrétaires, une espèce de blonde. Je vois à quoi m'en tenir maintenant ... Je lui plaisais parce que j'étais la seule à m'intéresser à lui quand il était maigre et malade, mais maintenant qu'il est Captain America il passe à autre chose ... Peggy qui m'accompagnait regardait la scène avec dégoût :
« Captain Rogers quand vous aurez terminés Howard Stark nous attend » Dis-je froidement.
« Jill attend je ne ... »
Je l'ignorais et entrais là où on nous attendait. Steve et Peggy me suivirent :
« Ah Captain ! J'ai fini votre costume ! »
Howard lui expliqua tout ce qu'il avait mit au point pour lui, mais Steve ne l'écoutait que d'une oreille, je sentais qu'il essayait de capter mon attention, mais ça ne va pas arriver. Steve s'empara d'un bouclier, posé entre deux étagères :
« Ah non ça c'est un prototype ! » Fit Howard.
« Vous en pensez quoi ? » Nous demanda Steve à Peggy et moi.
Avec Peggy nous nous regardâmes et eûmes la même idée, se saisissant d'une arme, nous tirâmes sur le bouclier sur lequel nous vidâmes chacune un chargeur :
« Pas mal » Commenta Peggy avant de me suivre quand je sortis de la pièce.
« Quelles femmes »Souffla Howard « Bon courage »
« Merci ... J'ai quelques idées ... » Fit Steve en lui tendant une liste.
« Tout ce que vous voulez » Répondit Howard a bout de souffle en acceptant ce que Steve lui tendait.
J'étais en pétard, genre vraiment énervée et j'avais un furieux besoin de frapper quelque chose, c'était donc tout naturellement que je partis dans le gymnase, Phillips s'était assuré que l'une des salles me soient réservées. Je me changeais en tenue de sport et m'échauffa. Puis j'enchainais les coups de pieds et les coups de poings quand Steve me retrouva :
« Je peux te parler ? »
« non parce que sinon je vais t'en coller une »
« Alors vas-y, frappe-moi »
« Va-t-en »
« Parle-moi ! »
« Tu as aimé l'embrasser ? » Demandais-je directement, me retenant de lui en coller une.
« Quoi ?! Bien sûr que non ! C'est elle qui m'a embrassée ! »
« Pourquoi tu ne l'as pas repoussée ? »
« Parce que je n'ai pas eu le temps »
« Mets-toi là » Dis-je en lui montrant le centre de la pièce. Je me mis devant lui et le frappa, une fois, deux fois, trois fois puis une quatrième fois, je vis qu'il retenait une grimace de douleur :
« Aïe »
« Voilà ce que j'ai ressenti »
« Je suis désolé »
« Je m'en fiche ! »
« Ne dis pas ça ! »
« Tu peux me dire pourquoi on fait ça ? »
« Faire quoi ? »
« Être ensemble ! Bon sang ! Je retourne à mon époque dans genre quoi ? Deux, trois ans ? Parce que crois-moi, je vais trouver un moyen ! Tu sais quoi, tu ferais mieux de retourner voir cette fille et faire ta vie avec ! » Dis-je en récupérant mes affaires.
Steve m'attrapa la main et me fit tourner vers lui et là je vis avec horreur que Steve avait un genou à terre ... qu'est-ce que ... Non non non non non NON ! ça ne peut pas arriver ! Respire Jill, inspire, expire.
« Steve ne fait pas ça ... »
« Si je vais le faire. Je sais que notre situation est compliquée, que nous ne nous sommes pas rencontrés dans la bonne période, je remercie Dieu de t'avoir envoyé à mon époque. Je le remercie de m'avoir fait rencontrer la femme de ma vie. Je ne sais pas comment nous allons gérer ça, j'ai demandé l'avis aux autres ils m'ont dis de foncer et Bucky m'a aidé à choisir la bague donc, Jill Caem Lacroix, veux-tu m'épouser ? »
Je restais figée sur place, je pensais aux conséquences, à ce que ça allait engendrer :
« Ce n'est pas une bonne idée »Soufflais-je.
« Jill ne me fait pas ça, je t'en prie, qu'est-ce que je dois faire pour te persuader de m'épouser ? »
« Steve je ... oui ... »
« Oui ? »
« Oui » Dis-je en souriant.
Steve me mit la bague à l'annulaire, se releva et me fit tournoyer, je crois que la dernière fois que je l'ai vu aussi heureux c'était... hum bref.
« je vais me changer » Fis-je une fois remise de mes émotions.
"Je t'attends dehors"
Avec Steve nous passâmes le reste de la journée ensemble, je portais ma robe préférée, ma bleue ciel. Nous venions tout juste de dîner dans le cœur de Londres quand Bucky nous retrouva :
« Venez »
Intrigués nous le suivîmes jusqu'à une petite église, où tout le monde nous attendais, même Phillips, Howard et Peggy étaient là, il y avait même un prêtre !
« Qu'est-ce que ... » Commençais-je.
« On ne voulait pas que vous ayez à attendre la fin de la guerre pour vous marier, donc maintenant chacun de votre côté, allez vous changer ! » Fit Howard tandis que Bucky trainait Steve à l'arrière de l'Eglise et que Peggy m'emmenait de l'autre côté :
« J'ai choisi ta robe, je me suis dit que tu l'aimerais, Stark à tenu à te l'offrir »
« Peggy ... elle est magnifique ! »
« Et voici la coiffeuse qu'Howard à engagé »
On passa une demi-heure à me préparer, j'allais être fiancée et mariée dans la même journée ...
« Il y aura des photos de prises, mais nous serons les seuls à les avoir » Me rassura Peggy.
« Alors, à quoi je ressemble ? » Demandais-je, une fois prête.
« Tu es magnifique ! » Sourit Peggy.
« Absolument parfaite ! » S'enthousiasma la coiffeuse.
Bon je suppose que c'est le moment d'y aller ...
« Tu es époustouflante ! » Me fit Howard en arrivant « prête à te marier ? »
« Pas vraiment non » Dis-je, le stress visible sur mon visage.
« Tant mieux ! » Sourit Howard « Nous sommes prêts »
Lorsque je sortis tous les regards se posèrent sur moi, quand je passais devant Bucky ce dernier me fit promettre de prendre soin de Steve, ce que je promis de faire. Steve me regarda arriver, des étoiles dans les yeux. Après une demi-heure nous étions mariés ... je suis désormais Madame Rogers ... Qu'est-ce que je viens de faire au juste ?
Dans les mois qui suivirent, lorsque nous n'étions pas ensemble Steve et moi, nous enchainions les missions contre l'Hydra, le commando hurlant faisait de plus en plus parler de lui. Je servais de lien entre les membres de la résistance des différents pays occupés. Aujourd'hui nous étions en mission à la frontière Allemande, lorsqu'ils commencèrent à entrer je trouvais un résistant dans une sorte de hangar un peu en retrait, les bombes pleuvaient, tout comme les balles. Je ne pouvais pas laisser un homme mourir ! Pas si je pouvais l'empêcher.
J'arrivais en me laissant glisser sur le sol, je posais mon sac à dos sur le sol, et y cherchais de quoi soigner et peut-être sauver cet homme :
« Comment vous vous appelez ? »
« Brody » Fit-il difficilement.
« Très bien Brody, j'ai besoin que vous restiez éveillé d'accord ? »
« Je ne peux pas »
Mon dieu ce que je regrette de ne pas avoir de doses d'adrénaline à disposition ! Je voyais Brody commencer à s'endormir :
« Brody ! Dîtes-moi, que faites-vous ici ? »
« On m'a envoyé ... en ... repérage » Dit-il difficilement.
« Attention ça va faire mal » Prévins-je .
Brody se mit à hurler, heureusement que nous étions éloignés des combats, enfin je l'espère !
« Bon sang Jill ! Qu'est-ce que tu fais ?! » Me demanda Bucky en débarquant, montant la garde pendant que je faisais tout mon possible pour Brody.
« Je sauve la vie de quelqu'un ça ne se voit pas ? Va-t-en ! Va les aider ! » Ordonnais-je « Je n'ai pas besoin de toi ici ! »
« Si Steve apprend que je t'ai laissé toute seule ici il va me tuer ! » Fit Bucky en tirant sur un agent de l'hydra.
« Je ne peux pas abandonner cet homme et je peux encore moins le déplacer, alors fais moi confiance je vais m'en sortir et puis si jamais ce n'est pas le cas, je ne serais plus là pour t'entendre dire « je t'avais prévenue » » Fis-je en étudiant les blessures du jeune soldat que l'on venait de retrouver « Bon sang mais tu vas aller faire ton boulot où est-ce qu'il faut que je t'y envoie moi-même ?! »
« je ne te laisse pas seule ! »
« BUCKY VA AIDER STEVE ! » Hurlais-je.
Bucky me regarda, ne sachant pas quoi faire, devait-il oui ou non m'abandonner ici avec un homme à moitié mort ? Il hocha finalement la tête et parti. Je réussis à stabiliser cet homme comme je pus, elle est joyeuse cette veille de noël ...
« Debout ! » m'ordonna-t-on en allemand.
« ça recommence » Soupirais-je en français.
Je sortis discrètement mes couteaux de mes gants avant de les lancer en pleine tête à deux des membres de l'hydra. Quand ils tombèrent raides morts, les autres commencèrent à me canarder, je mis le corps de Brody à l'abri derrière un tank qui était garé ici. Je regardais mes armes ... il me reste deux balles et ils sont encore huit et j'ai un blessé sur les bras ... je suis morte ...
-PDV STEVE-
« Où est Jill ?! » Demandais-je à Bucky en le voyant revenir pendant que j'assommais différents ennemis.
« On doit vider cet endroit ! » Me répondit mon meilleur ami, évitant de me répondre.
« Où est Jill ? » Redemandais-je.
« Elle va bien ! » Me fit Bucky, mais je sentais qu'il me mentait, il était inquiet, très bien, alors terminons cette mission rapidement que je la retrouve !
« Gabe ... » Commençais-je.
« Je m'en occupe, comme d'hab' »
« Bucky ... »
« Je te couvre ! »
« Dugan ... »
« Les prisonniers, t'inquiète je connais le plan maintenant »
« Nous aussi» Firent Montgomery, Jim et Jacques.
Nous fîmes rapidement le ménage, nous étions bien rôdés, cependant sans Jill comme éclaireur la situation était plus dangereuse que d'habitude. Lorsque nous ressortîmes, et que les prisonniers étaient libérés je ne voyais toujours pas Jill :
« Le hangar! » Nous fit Bucky.
Lorsque nous arrivâmes, nous vîmes neuf hommes à terre et un dixième qui était au sol avec Jill lui donnant des coups de poings :
« Abruti de nazi ! On ne tue pas les gens ! On m'appel pas chérie et je déteste .... Qu'on .... Essaie ... de me ... tuer ... tout le temps ! » Fit-elle, interrompant ses phrases pour frapper l'homme qui avait désormais le visage cassé d'un peu partout. En relevant la tête elle nous vit :
« Quoi ? Fallait que j'étrenne mes nouveaux gants » Expliqua-t-elle, nous faisant tous contenir un rire « J'ai besoin d'aide » Nous dit-elle en désignant un homme par terre.
« Je croyais que tu étais une femme forte et indépendante ? » Me moquais-je en soutenant l'homme par une épaule pendant que Dugan le soutenait de l'autre.
« Je croyais que tu n'aimais pas le canapé ? » Me contra-t-elle.
« touché » Commenta Jacques.
« Tu es vraiment très .... Quand tu te bas ... » Fit Bucky à ma femme, qu'est-ce que j'aime dire ça ! Ma femme ...
« Bucky amour de ma vie et soleil de mes nuits, si tu continues comme ça je ferais en sorte que plus aucune femme que tu rencontreras ne soit satisfaite » Menaça-t-elle.
« Le charme français, j'adore » Rit Gabe.
Nous rigolâmes tous en rejoignant notre moyen de locomotion. Nous étions tous épuisés, avant d'avoir pût vider ce boomker nous avions dût traverser tout un no man's land et affronter beaucoup d'épreuves. Jill était allongé la tête sur mes genoux, les yeux fermés, je pensais qu'elle dormait jusqu'à ce que je l'entende chanter un chant de noël, nous laissant bercer, cela nous détendit tous. Elle devrait chanter plus souvent, elle est très douée, mais bon, n'était-elle pas douée pour tout ?
Lorsque nous arrivâmes, l'homme que Jill avait stabilisé fut envoyé à l'hôpital militaire le plus proche, et nous partîmes dormir, demain nous devions repartir, et plus l'heure du départ approchait, plus je sentais Jill devenir de plus en plus angoissée. Puisque nous étions mariés mais que personne ne le savait en dehors du cercle proche, nous devions être discrets en rejoignant nos quartiers communs :
« Qu'est-ce qui ne va pas ? »
« Tout va bien » Me fit-elle avec un sourire peu convainquant.
« Et sans mentir ça donne quoi ? »
« C'est la mission de demain ... Il va se passer quelque chose, quelque chose que je pourrais empêcher mais qui, si je l'en empêche changerait énormément de choses »
« Jill, tu ne dois pas oublier que rien que ta présence ici a tout changé » Rappelais-je.
« Mais ai-je vraiment le droit de changer un évènement aussi important ? »
« Je suis certain que tu prendras la bonne décision »
« Tu as beaucoup trop confiance en moi »
« Parce que tu fais les bon choix » Fis-je en la prenant dans mes bras.
« J'en ai assez des missions dangereuses »
« Tu n'es pas la seule » Soupirais-je.
Lorsque le lendemain matin arriva et que nous partions pour une mission essentielle, autrement dit, trouvé le bras droit de Crâne Rouge, nous étions tous un peu à cran. Nous n'étions plus très loin de l'arriver, et alors que d'habitude nous étions tous de relativement bonne humeur, aujourd'hui ce n'était pas le cas et c'était en parti dû à Jill. Elle était sur les nerfs, elle n'arrêtait pas de cogiter, son stress se lisait sur son visage et elle n'arrivait pas à le cacher, ce qui bien sûr rendit tout le monde inquiet, moi d'autant plus. Connaissant son secret, je savais qu'elle se doutait de ce qui allait se passer aujourd'hui et honnêtement, en la voyant je n'étais pas rassuré.
« Je ne suis pas de cette époque » Lâcha Jill, faisant sursauter tout le monde.
« Pardon ? » Demanda Montgomery.
« Jill tu n'as pas à ... » Commençais-je.
« Ils ont le droit de savoir ! » Me coupa-t-elle.
« Savoir quoi exactement ? » Fit Dugan.
« Lorsque vous m'avez demandé ce que j'avais sur l'épaule et que je ne me suis pas formalisée en vous répondant que c'était un tatouage, c'est pour la simple et bonne raison qu'au 21ème siècle, c'est monnaie courante »
« Tu veux nous faire croire que tu n'es pas de cette époque ? » Fit Gabe.
« Parce que vous connaissez beaucoup de femme comme moi ? Qui savent se battre ? Être médecin ? Préparer des plans de batailles ? » Demanda-t-elle.
« C'est ridicule ... » Commenta Jim.
« Regarde » Fit Jill en lui lançant ses papiers d'identités, papiers qu'elle surveillait tout le temps.
Ils regardèrent sa date de naissance :
« Mais ... Comment ? » Fit Bucky.
« Surprise, la magie existe » Fit-elle.
« Steve tu étais au courant ? » Me demanda Jacque.
« Oui »
« Pourquoi nous le dire maintenant ? » S'inquiéta Gabe.
« Parce que c'était le moment où jamais ... »
« Je trouve ça cool » Commenta Bucky.
« Plutôt sympathique oui » Ajouta Montgomery.
« C'est pour ça que tu n'étais pas dans ton état normal ? Tu avais peur de nous l'avouer ? » Demanda Jim.
« Non, c'est pour autre chose »
« On arrive ! » Fit Gabe qui conduisait.
« Je répondrais aux questions lorsque l'on s'en sortira tous vivants ! » Fit Jill.
« En position, on arrive »Ordonnais-je.
Nous avançâmes aussi rapidement que possible, j'étais en tête, Jill au milieu et Bucky fermait la marche. Finalement nous atteignîmes un des rebords de la montagne. Jim écoutait la radio allemande.
« Tu te rappels de la fois où je t'ai embarqué sur le grand huit à Coney island ? » Me demanda Bucky en regardant l'horizon.
« Ouais ... et j'ai vomi » Me rappelais-je.
« Tu veux toujours me le faire payer c'est ça ? » Fit-il en regardant dans le vide pendant que j'observais le câble qui nous servirait de tyrolienne.
« C'est pas du tout mon style »
« C'est confirmé, le docteur Zola est dans le train » Nous informa Gabe « Le centre de commandement d'Hydra les a apparemment autorisés à accélérer, je sais pas où il va mais ils sont pressés de le recevoir »
« Allez-y alors, parce qu'ils vont à une vitesse du tonnerre » Fit Montgomery pendant que nous nous mettions tous en place. Je jetais un coup d'œil à Jill :
« ça me rappel Istambul » Soupira-t-elle.
« Développe » Pria Bucky.
« Un saut de l'ange depuis le plus haut bâtiment pour pouvoir m'échapper ... C'est un bon souvenir »
« Je préfère me souvenirs des moments calmes » Répliquais-je, pourquoi avais-je l'impression que ses "bons souvenirs" allaient me donner des crises cardiaques ?
« La vie est une montagne russe Steve ... »
« Bon ... On a une fenêtre de dix secondes, si on le loupe ont s'écrasent comme des moustiques sur un pare-choc »
« Faites attention à la marche » Fit Montgomery avec un sourire en coin.
« Allés les moustiques c'est parti ! » Fit Dugan.
« Maintenant ! » Cria Jacques me donnant le signal pour m'élancer.
Gabe, Bucky, Jill et moi atterrîmes chacun sans un wagon, sans problème. Nous avançâmes vers l'avant du train, pour finalement descendre le long d'une échelle afin de rentrer dans un des wagons, Jill, Bucky et moi. Je peux rayer ça de ma liste de choses à faire. Nous avançâmes prudemment mais la porte du wagon dans lequel je venais d'entrer se referma sur Bucky. Jill me regarda paniquée, et je compris tout de suite que c'était l'évènement dont elle parlait :
« C'est Bucky ... »
« Oui » Murmura-t-elle.
« Arrêtez-le ! » Cria Zola, nous ramenant à la réalité.
-PDV JILL-
Je dois trouver un moyen d'empêcher sa mort ! Réfléchit Jill, réfléchit ! Ne pas se préoccuper de Steve qui est en train de se battre, se concentrer sur Bucky ! Tu as lu le rapport, tu sais comment ça va se passer ! Anticipe ! Steve ouvrit la porte et Bucky nous rejoignit. Steve poussa une caisse vers un soldat et Bucky l'abattit :
« J'allais en faire qu'une bouché ! »
« Je sais » Fit Steve.
J'entendis un bruit puis vis une autre armure comme celle que Steve venait de mettre KO, l'homme chargea son arme et Steve mit son bouclier en avant, je poussais Bucky de toute mes forces qui se retrouva à terre. Je ramassais le bouclier de Steve et m'en servit pour me protéger de la décharge, ce qui m'expulsa à travers le trou que le soldat avait créer en nous tirant dessus.
Je me rattrapais comme je pouvais, mes chances d'en sortir vivante étaient quasi-nulle, voir inexistantes :
« Jill ! » Entendis-je avant de voir Steve s'accrocher à la paroi du wagon, se rapprochant de moi :
« Tiens-bon ! » Me fit-il alors que ce à quoi j'étais accroché était sur le point de lâcher « Donne-moi la main ! » hurla-t-il.
Au moment où ce qui me servait de support tomba, Steve réussit à me rattraper du bout des doigts :
« Tu ne me laisse pas tomber ! » Me hurla Steve, apeuré.
« Steve ! » Dis-je tout aussi effrayée, je réussis à reprendre minimum contenance pour retrouver un endroit ou m'accrocher avec ma gauche. Steve réussit par je ne sais quel miracle à me ramener dans le wagon, mais j'étais en état de catatonie. Je savais qu'on me parlait, qu'on me secouait, je crus voir Steve pleurer mais je n'arrivais pas à comprendre un stricte mot, puis, se fut le black-out.
-PDV STEVE-
Elle est entre la vie et la mort, la force avec laquelle elle avait été projeté avait fait des dégâts mineurs, mais cela faisait deux jours que son corps s'était enfermé de lui-même dans un coma afin de se remettre du choc, les médecins ne savent pas quoi faire, et moi je suis là, assit seul, dans un bar en ruine. Puis je vis l'agent Carter arriver vers moi :
« Le docteur Erskin disait que le sérum aurait un effet sur mes muscles mais aussi sur mes cellules, une sorte de ... système de protection, de régénération et de guérison. Ce qui fait que je ne peux pas me souler. Vous le saviez ? »
« Votre métabolisme à une capacité d'élimination quatre fois supérieur à la moyenne » Fit-elle en trouvant une chaise pour s'asseoir à côté de moi « C'est l'un des effets qu'il avait envisagé »
« Ce n'est pas votre faute »
« Vous avez lu le rapport ? »
« Oui, mais elle n'est pas morte Steve »
« Elle risque de l'être, à cause de moi ! je n'ai pas été capable de la protéger ! Peut-on me dire à quoi me sert tout ce que ce sérum m'a offert si ce n'est pas pour être capable de sauver ma femme ? »
« Ne vous accusez pas de ce qui lui est arrivé. Faites-lui l'honneur de penser que c'était son choix. Jill ... Jill est une tête brulée parfois, elle voulait sauver Barnes et c'est chose faite »
« Je vais m'occuper de Schmidt, je ne m'arrêterais que quand tous les membres d'Hydra auront été capturés ou tués »
Plus personne ne doit menacer la vie de Jill. Personne, me promis-je.
-Plus tard-
« Johan Schmidt devrait être enfermé dans un asile, il se prend pour un Dieu et il veut faire exploser la moitié de la planète pour prouver qu'il en est un. A commencé par les Etats-Unis » Fit Phillips.
Je n'avais pas la tête à ça, je n'avais aucune nouvelle de Jill, et je sentais que tous les membres de mon équipe, en particulier Bucky, étaient inquiets.
« Il dispose d'une puissance de feu qui dépasse nos capacités » Fit Stark en arrivant « S'il traverse l'Atlantique il pourrait dévaster la totalité de la Côte Est en une heure ! »
Je regardais les feuilles, pleines de données et de notes :
« Combien de temps on a ? » Demanda Gabe.
« Selon mon nouvel ami, nous avons 24 heures » Répondit Phillips.
« Et Schmidt il est où ? »
« Hydra a encore une base ici » Fit Phillips en montrant une photo « Dans les Alpes, enfouie à 150 mètres de profondeurs »
« Et comment on fait ? On ne va pas allé cogner à la porte non ? » Demanda Jim « ça parait exclu »
« Et pourquoi pas ? » Fit une voix féminine.
Tout le monde se retourna en même temps, c'était Jill :
« Que tout le monde se rassure, je suis rétablie à 100%, trois médecins ont vérifiés ... en plus de moi » Finit-elle avec un sourire arrogant.
Je lâchais un soupir de soulagement, comme tout le monde ici présent, elle était de retour et je sentais qu'elle avait envie d'en découdre.
-PRESENT-
-PDV EXTERNE-
« Monsieur, est-ce qu'il est noté dans le rapport sur Captain America qu'il était marié ? » Demanda un agent du SHIELD en surveillant les constantes du Captain endormi.
« Pas à ma connaissance » Fit Fury en demandant son avis à Coulson d'un regard.
« Ce n'est marqué nul part » Confirma Coulson.
« Alors pourquoi a-t-il une alliance ? »
« Amenez moi son dossier, et tous les objets que l'ont à trouvés sur lui ! » Ordonna Fury.
« Monsieur, nos équipes n'ont pas commencés à .... » Tenta l'agent.
« Maintenant ! »
L'agent parti à toute vitesse, et revint quelques minutes plus tard avec ce que Fury avait demandé, puis il sortit.
Coulson et Fury fouillèrent les effets du Captain jusqu'à tomber sur sa boussole que Phil ouvrit. Cependant en voyant la photo à l'intérieur il se figea, reprenant contenance il l'enleva et vit une inscription au dos :
« Jill Lacroix, Stark Expop 1940 »Lut Coulson.
« Quoi ?! » Demanda Fury.
« Je crois que je sais où l'agent Lacroix est parti ... »murmura Coulson en tendant la photo à Fury avant d'ouvrir le dossier du supersoldat « Monsieur, regardez ... »
Fury et Coulson restèrent ébahis, devant eux se trouvait la photo de mariage de Captain America et de leur agent, Jill Lacroix. Ainsi donc elle avait été victime du pouvoir de la personne qu'elle cherchait ...
« Monsieur ! » S'écria un scientifique en déboulant dans le bureau de Fury « Il faut que vous voyez ça ! »
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« On a trouvé une deuxième personne ! »
« Qui ? » Interrogea Coulson.
« Bucky Barnes ! Et il est en vie ! »
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Désolé pour l'attente, j'espère qu'il vous plaira !
XOXO
Flo'
'e
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