Chapitre 2


Les phrases en italiques marquent un changement de langue 

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Je ne sais pas comment les femmes de cette époque font pour ne pas frapper les hommes de cette époque mais je veux le secret ! Faites faire les visites médicales de contrôle, qu'il avait dit, c'est dans vos cordes qu'il avait dit ... Bah bien sûr ... Sur le plan médical oui, sur le plan « je me retiens de frapper tous les soldats qui me draguent » ce n'était pas encore ça ...


« Je vous promets un beau dîner ... »


Blablababla, je me fiche de ce que tu me proposes, ce que je veux, c'est voir la réaction du général Phillips et du Docteur Erskin quand au choix du futur Captain America, et sans me vanter, je sais que j'ai fais le bon choix, j'adore venir du futur. C'est bien mais le retour de plus de soixante-dix ans en arrière l'était un peu moins. Tous les matins je priais le ciel pour quelque chose d'un peu technologique apparaisse devant moi, c'est sur que les prototypes de voitures volantes c'est bien ... mais seulement quand ça marche !


« Oh, Doc ! Tu m'écoutes ? » Me fait le soldat.


Oh lui ! Il avait de la chance que je n'ai pas le droit de le frapper ...


« Pour vous c'est Docteur Lacroix, ensuite je ne suis pas votre amie ou quoique se soit donc vous me vouvoyez »

« Oh c'est bon, un beau brin de fille comme vous ne d... »

« Si vous finissez cette phrase je vous fais dégager de l'armée à coup de pieds dans l'arrière train et je vous enlèves tout honneur ! Alors maintenant vous partez d'ici et faites passer le message à vos petits copains, le prochain qui me manque de respect je le ferai pleurer » Dis-je menaçante, le regard froid.


« Bien Docteur Lacroix, bonne journée »Fit le soldat en se mettant au garde à vous.

« Sortez maintenant »


Dès qu'il fut sorti je m'effondrais sur ma chaise, cette matinée fut épuisante, pitié, amenez-moi une bonne nouvelle !


« Docteur Lacroix ? »

« Agent Carter ! Dites-moi que j'ai autre chose à faire que de me faire draguer ! » Suppliais-je.

« Et bien, j'allais accueillir les nouvelles recrues, le général Phillips m'a proposé de vous faire participer »

« Avec joie, il est seulement neuf heures et je travaille depuis les six heures du matin et j'en ai déjà assez de gérer les visites médicales »

« Je me doute » Rit Peggy « Une question, comment faites-vous pour aller aussi vite ? Je veux dire, de nombreux médecins ont essayés de faire cela rapidement, mais ils leurs a fallut la journée entière »

« J'ai été formée à être efficace »


Je sortis du bâtiment médical et suivi Peggy.


« Au fait, comment était votre soirée ? »Demandais-je à Peggy.

« Je n'ai pas pût aller à la Stark Expo, mais Howard m'a proposé de me faire une visite guidée »

« Après une petite fondue ? »

« Il vous en a parlé ?!! »

« Il est du genre bavard »

« Ne m'en parlez pas ! Le matin il est pire qu'un moulin à paroles, à croire qu'il ne dort pas »

« C'est sûrement le cas » Ris-je.


Quelque chose attira mon attention, une recrue avait la main en sang, Peggy suivit mon regard :


« Vous me retrouvez sur le terrain d'entrainement ? » Me dit-elle, sachant que j'allais aider cette recrue.

« Je fais au plus vite »


Je partis en trottinant vers le soldat :


« Qui a commencé la bagarre ? »Demandais-je, sachant pertinemment que la blessure était dût à une bagarre.

« Moi Docteur »Avoua un jeune homme d'à peine vingt ans .... Mon dieu ils sont tous tellement jeunes ...

« Comment vous-êtes vous fait cela ? »Demandais-je au deuxième soldat, par terre, se tenant la main.

« J'ai voulu le frapper, il a esquivé et ma main s'est éclaté contre un cailloux »

« un gros cailloux alors ... Vous, allez me chercher la boite de secours »Ordonnais-je à une personne autour.


Le temps que ce que je demande arrive, j'examinais la main du soldat :


« Tenez Docteur Lacroix » Me fit celui que j'avais envoyé.

« Merci »Répondis-je « Bonne nouvelle, votre main n'est qu'écorchée »


Je désinfectais puis bandais la plaie :


«Je ne veux pas que ça se répète, je n'aimerais pas avoir à faire un rapport »Prévins-je en partant, recueillant des regards reconnaissants.


Au moment où je rejoignais l'agent Carter je l'aperçus donner un coup de poing à une des recrues ... ça, ça voulait dire, qu'on allait devoir le surveiller de près. Le général Phillips lui fit une petite remarque qui me fit sourire. Puis, je sentis un regard lourd et insistant sur moi, on me dévisageait. Je tournais la tête et le vis, Steve Rogers, il était tellement adorable ! Je lui donnais un signe de tête et un petit sourire pour lui dire bonjour, de façon discrète bien évidemment.

Le général Phillips fit son discours de « bienvenu » et il marqua un temps d'arrêt quand il aperçut Rogers, ce dernier baissa les yeux de tristesse. On leur ordonna ensuite de se diriger vers leur baraquement. Steve était à la traine, Erskin qui était également là me sourit quand il me vit ralentir la cadence pour arriver à l'allure du futur supersoldat :


« Ne vous en faites pas, vous vous en sortirez » Dis-je.


Quand il m'entendit, il sursauta et me regarda, les yeux grands ouverts comme des soucoupes.


« Ne me regardez pas comme ça, on dirait que vous venez de voir un fantôme »

« Non je ... je ne voulais pas être impoli, désolé »Bégaya-t-il.


Pendant un court moment mon visage exprima de la tendresse, bon sang ma fille, reprend-toi ! Tu étais là pour donner un coup de main ! Pas pour craquer sur le sauveur de l'Amérique. Je me repris donc, et lui donnait un sourire poli et un visage inexpressif :


« Il n'y a pas de mal. Les jours prochains vont être durs, mais vous vous en sortirez »

« Vous le pensez ? »

« J'en suis certaine, je crois en vous Rogers »

« Alors je vous fais confiance »

« Vous ne devriez pas »Dis-je soudainement tristement.

« Pourquoi ? » Demanda-t-il, intéressé.

« Oubliez »

« D'accord ... Je, je peux vous demander quelque chose ? »Me demanda-t-il timidement.

« Bien sûr »

« Comment vous appelez-vous ? »


Je souris, il est vraiment, vraiment adorable avec ses joues toutes rouges :


« Jill, Docteur Jill Lacroix »

« Docteur ? »

« Oui »

« Alors je suppose que nous nous verrons souvent »Me fit-il avec un sourire triste, faisant surement référence à son état de santé « Oh, j'ai quelque chose qui vous appartient ! »

« Vraiment ? »

« Oui, tenez »Me fit-il en me tendant le bracelet que j'avais perdu.

« Merci » Dis-je cachant le fait que mon cœur était en train de fondre de plus en plus.

« C'est normal »

« Un conseil, demain matin, réveillez-vous à quatre heures, Phillips va venir avec toute la fanfare »

« Merci pour le conseil, j'espère que je vais m'en sortir »

« Vous y arriverez »Lui assurais-je.

« Pourquoi, pourquoi êtes-vous aussi confiante ? »

« Parce que je crois dans le genre humain, j'ai confiance dans les hommes et je suis persuadée que même l'homme le plus maigre et le plus fragile est capable de faire des miracles »

« Je ... Je n'ai jamais rencontré de femmes comme vous »Me fit-il soudainement.


Ça ne peinait pas, les femmes comme moi venaient du ving-et-unième siècle.


« Vous êtes très belle »Laissa-t-il échapper.


Je le fixais, hébétée, non ça, ce n'est pas bon, non non non non !


« Je dois y aller, j'ai dû travail, vous feriez mieux de rattraper votre unité »Dis-je en partant le plus rapidement possible.


Je filais à toute allure vers le bureau que l'on m'avait gentiment accordé. Mon dieu, j'ai besoin de parler quelqu'un ! Captain America vient de me dire qu'il me trouvait belle, BELLE ! C'est incroyable ! Non Jill ! C'est affreux au contraire ! Tu dois mettre de la distance ! Il est censé se tourner vers Peggy pas vers moi ! Mon dieu ... Qu'est-ce que je vais faire ?!


-PDV Steve-


Je la regardait partir, elle avait l'air triste après ce que je lui ai dit, j'aurais préféré qu'elle me rejette, me dise un commentaire blessant, là, je me sens ... perdu. Finalement, je me décidais à rattraper les autres du plus vite que je pouvais avec mes pauvres poumons. Enfin, on nous laissa quartier libre pour le reste de la soirée, j'en profitais pour visiter les lieux.

Je me perdais aussi bien dans mes pensées que dans le camp. J'étais arrivée en face d'un bureau ou une fenêtre me laissait voir l'intérieur de la pièce, et elle était là, ma belle inconnue, enfin non, elle n'est plus une inconnue, elle était le docteur Jill Lacroix. Mon attention fut attirée par la façon dont elle était captivée par le dossier qu'elle avait sous les yeux, ses yeux étaient tristes cependant. Que voulait-elle dire par « vous ne devriez pas me faire confiance ? ». 

J'aperçus quelque chose que je ne reconnaissais pas, un petit objet avec un câble blanc qui semblait aller jusqu'à ses oreilles, plus j'observais l'appareil plus mon idée qu'elle n'était pas de cette époque semblait ce confirmer. Non Steve, reprends-toi ce n'est pas possible, c'est sûrement un simple prototype de l'armée !


« Rogers ? Je peux vous aider ? » Fit une voix derrière moi.


Je me retournais, le cœur battant la chamade dû à la surprise, il s'agissait de l'agent Carter :


« Je me suis perdu » Dis-je, ce qui n'était pas faux.

« Venez, je vais vous raccompagnez »

« Merci »


Elle me ramena à mon baraquement sans un mot, je ne savais pas vraiment quoi lui dire, et je devais avouer qu'elle n'était pas la personne avec qui je souhaiterais parler. Je m'installa sur mon lit, et écrivit une lettre à Bucky. Je lui écrivis que je l'avais retrouvé, que l'on m'avait accepté dans l'armée, bref je lui disais tout. L'excitation de ma première journée m'empêcha de dormir pendant encore plusieurs heures, les autres n'étant pas rentrés, je me mis à dessiner, évidemment, je la dessinais elle, j'essayais de me l'imaginer heureuse et rayonnante. Finalement, je tombais de sommeil au bout de deux heures, j'eus à peine le temps de ranger mon carnet à dessins que je m'endormis.

Les semaines défilèrent à une vitesse fulgurante, l'agent Carter semblait m'apprécier, le Docteur Erskin prenait de mes nouvelles aussi souvent que possible, mais rien venant d'elle, ce qui m'attristait. Pourquoi ? Si Bucky était là il me dirait que ce n'était rien, mais au fond de moi je savais que ce qu'elle m'inspirait était quelque chose d'important, j'étais attiré par la petite lumière qui se dégageait encore d'elle, l'apercevoir me donnait le courage de continuer l'entrainement.

Aujourd'hui nous devons courir ... encore, j'avais l'impression de ne faire que ça et des pompes, c'était usant je ne voyais pas en quoi ça nous aidera à repousser les allemands ! La course commença, une jeep avançait devant nous, l'agent Carter était assise à l'arrière. L'instructeur qui nous surveillait nous fit un petit speech :


« Celui qui arrivera à décrocher ce drapeau pourra rentrer en voiture avec l'agent Carter, cependant personne n'a jamais réussi »


Tout le monde se jeta dessus pour tenter sa chance, je restais en retrait, ça ne servait à rien que j'essaie. Cependant, quand ils se remirent à courir je me figeais, l'instructeur m'exhortait à reprendre la course, mais là, les mots du Docteur Lacroix me revinrent en mémoire :


« Avant de vous battre, analyser la situation, votre meilleure arme, c'est votre cerveau »


Et là je vis les écrous en bas du poteau, je m'approchais et les desserrais, le porte drapeau tomba et je récupérais le drapeau, je relevais la tête et vis que l'Agent Carter retenait un sourire amusé. La course, fini pour aujourd'hui et une fois encore, c'est le docteur Lacroix qui m'avait permis de m'en sortir. Une fois de retour à la base, on me laissa le reste de la journée libre, j'avais également une journée de permission demain. 

Je partis me balader vers les salles d'entraînements, il n'y avait personne la journée car tout le monde faisait des exercices à l'extérieur. Lorsque j'entrais, j'aperçus une jeune femme blonde s'entraîner à combattre avec un autre homme, je crois qu'il s'agissait d'un des gardes du corps d'Howard Stark. Ouah ! Elle sait se battre mais ... c'est le Docteur Lacroix !!

Elle était agile et gracile mais à la façon dont elle regardait son adversaire je compris qu'elle était loin d'être seulement douce et gentille, elle était également féroce et dangereuse. Elle m'aperçut et ses yeux turquoise me transpercèrent de toutes parts, en particulier mon cœur qui battit de plus en plus fort. L'homme partit et Jill s'avança vers moi :


« Si vous pouviez éviter de raconter ce que vous venez de voir, j'apprécierais » Me dit-elle calmement.

« Votre secret est sur avec moi » Dis-je en me mettant à bégayer lorsque je vis qu'elle était en survêtement et que cela montrait plus ses courbes que d'habitude.

« Je le sais bien »

« J'ai réussi à décrocher le drapeau »Dis-je fièrement.

« Vraiment ? Comment avez-vous fait ? » Me demanda-t-elle, réellement intéressée.

« J'ai suivi votre conseil, je me suis servi de mon cerveau »

« Toujours la meilleure solution » Sourit-elle avant de devenir plus grave « Je tiens à m'excuser de ne pas avoir pris de vos nouvelles, je vous ai délibérément évité » Me fit-elle franchement.

« Pourquoi ? »Demandais-je blessé, avais-je fait quelque chose de mal ?

« Une raison stupide, je tiens à vous présenter mes plus sincères excuses »

« Il n'y a pas de mal »Dis-je plus confiant.

« Bien, vous avez une permission non ? »

« Oui, pourquoi ? »

« Je n'ai encore jamais visité la ville, je n'ai pas envie de faire ça toute seule, cela vous intéresserait de m'accompagner ? Vous devez connaître New-York par cœur »


Mon cœur s'accéléra encore plus et je sentis mes joues s'empourprer, son accent français était comme une musique à mes oreilles :


« Avec plaisir »Arrivais-je à bredouiller.

« Rendez-vous à 18 heures devant l'entrée alors »Me sourit-elle avant de partir.


Bucky ne me croira jamais ...


-Jill PDV-


Qu'est-ce que je mets ? Est-ce que c'était vraiment une bonne idée ? Mon dieu ce que je pouvais être stupide et superficielle ! Bon Jill, courage bon sang ! Tu as fait tomber des régimes dictatoriaux, tu as sauvé des gens, tu es intelligente et tu sais te battre avec à peu près n'importe quoi, c'est un rendez-vous que tu as donné toi-même ! Finalement, je me décidais sur une tenue et vit que si je ne me dépêchais pas j'allais être en retard. Je courrais presque pour ne pas rater l'heure, quand j'aperçus enfin Steve je remarquais qu'il s'était débrouillé pour avoir un bouquet de fleurs sauvages :


« C'est pour vous »Me dit-il en rougissant lorsqu'il me tendit le bouquet.

« Elles sont magnifiques, merci »Souris-je.


Nous prîmes la navette pour New-York, on nous fit bien savoir de ne pas être en retard pour le retour ce soir. Une fois en ville je regardais les immeubles comme si je les voyais pour la première fois, la ville a tellement changée en soixante-dix ans !


« Par où commençons-nous ? » Demandais-je, enthousiaste.

« Par là ! »Me fit-il tout doucement en désignant un cinéma.


Nous allâmes voir le film « Le dictateur » avec Chaplin, le film était incroyable compte tenu de l'époque. Puis nous allâmes dans un parc, des hommes m'accostèrent, ne se préoccupant même pas de Steve, l'un me mit même la main aux fesses, je vis Steve s'énerver alors je pris les choses en mains. J'attrapais la main de l'homme qui avait osé me toucher et lui retournait le bras, le faisant crier de douleur, je savais qu'un jour  l'Aïkido me servirait à quelque chose. Finalement les hommes partirent :


« Mais comment avez-vous appris ça ?! » S'étonna Steve.

« Longue histoire »Dis-je en m'asseyant sur un banc.

« Parlez moi de vous, vous savez tout de ma pauvre famille mais moi, je ne sais rien de vous, ce n'est pas très équitable. »

« Il n'y a pas grand-chose à en dire »

« Je veux savoir » Insista-t-il.

« Je n'ai pas eu ... une enfance facile. Ma mère était psychologue, elle était française, mon père était irlandais, il était architecte. Des gens gentils d'après ce que l'on m'a dit »

« Vous n'avez pas de souvenirs d'eux ? »

« Un homme les a abattus devant mes yeux quand j'avais six ans »Lâchais-je.


Steve me fixa, de la pitié dans les yeux, c'était ce que je voulais absolument éviter, donc je continuais mon histoire :


« A partir de cet évènement, j'ai arrêté de parler, et comme j'étais assez intelligente je passas mon bac à onze ans, on m'a dit que j'étais un génie, mais je n'aime pas ce mot, c'est ... snob et ce n'est pas moi, je ne me définis pas à travers mon intelligence. Enfin, bref, j'ai appris à me battre à travers les arts martiaux parce que j'avais peur que ce qui était arrivé à mes parents m'arrive à moi et à cause de mon premier petit-ami. Voilà, fin de ma triste histoire »Dis-je en tentant de sourire.

« Oh, je ne voulais pas vous rendre triste, je suis désolé »

« Ce n'est pas grave »Dis-je en lui prenant la main « Vous m'avez tout raconté sauf sur vos amours, je veux tout savoir ! »Continuais-je pour changer de sujet.

« Je n'ai jamais eu de petite-amie »Avoua Steve, triste « Je n'étais pas assez bien pour elles, qui voudrait danser avec un homme qu'elle dépasse d'au moins une tête ? »

« Moi »

« Quoi ? »

« Moi j'accepterais sans hésiter de danser avec vous »

« Vraiment ? »

« Je vous le prouverais à la première occasion » Assurais-je.

« J'adorais ça ! »Sourit-il de toutes ses dents, je ne l'avais jamais vu aussi ... heureux.

« Nous verrons cela à votre prochaine permission alors »


Finalement, nous mangeâmes un morceau et vîmes qu'il était déjà tard, nous rejoignîmes la navette et rentrâmes à la base, nous parlions toujours beaucoup même une fois dans le bus. Steve me raccompagna jusqu'à mes quartiers, une fois devant ma porte quelque chose fit tilt :


« Si vous n'avez jamais eu de petite-amie, avez-vous eu votre premier baiser ? » Demandais-je curieuse.

« Non »Avoua-t-il « Je veux que se soit avec quelqu'un de spécial pour moi, quelqu'un comme vous »


Woooow ! Je savais qu'il se sentait en confiance avec moi, mais à ce point, je ne pensais pas. Puis, je ne pus retenir mon action et je l'embrassais doucement, je le sentis se figer puis se détendre. Le baiser ne dura pas longtemps, je ne voulais pas prendre de risque concernant son asthme. Quand nous nous séparâmes, il avait un sourire idiot collé sur le visage, tout comme moi je suppose :


« Bonne nuit Steve »


Une fois dans mes quartiers je fis une danse de la joie, pas du tout professionnel ... Si Fury me voyait mettre le bazar dans le passé il me tuerait, et Coulson aussi, mais pour avoir embrassé Captain America. Soudain je me figeais, je devais être honnête avec moi-même ... j'étais amoureuse de Steve Rogers et je n'avais pas la fichtre idée de comment tout ceci allait évoluer ... J'étais encore coincée ici pendant 4 ans et demi, le temps que la guerre finisse. Je fis le point, un an avant qu'il ne devienne Captain America, et après trois ans de lutte contre Hydra, il disparait avant la fin de la guerre tout comme son meilleur ami et ça veut dire que ... que je vais me retrouver un an seule ... Après ça, il faudra que je trouve le moyen de retourner à mon époque, mais comment ?


-Steve PDV-


Dès qu'elle fut dans ses quartiers, je retournais dans mon baraquement, et là je vis Kovalski :

« Alors Rogers, on a passé une bonne journée avec la mignonne doctoresse ? »

« Docteur Lacroix » Corrigeais-je en me préparant pour aller me coucher, je l'entendis me parler mais je préférais l'ignorer. Ce soir là je m'endormais, la tête pleine des images de la journée, et le baiser qu'elle m'avait donné me hantait, je ne voulais pas que se soit le dernier ! Mais juste avant j'envoyais encore une lettre à Bucky, qui m'avait dit de faire le premier pas avec elle avant qu'il ne soit trop tard, il est drôle, je n'ai pas son physique ! Même si quelque chose devait arriver entre nous je ne pourrais pas la protéger, je suis trop faible ... Si seulement j'avais un autre corps, plus fort, plus sain.


-Jill PDV-


Je m'habillais en catastrophe, le général Phillips avait besoin de moi en urgence. Nous étions au beau milieu de la nuit, un mois était passé depuis mon rendez-vous avec Steve et tous les jours nous nous débrouillions pour échanger des mots. J'arrivais au point de rendez-vous et il n'y avait que Phillips et ma tenue de combat, celle dans laquelle j'étais arrivée ici, je notais qu'il n'y avait personne à part nous :

« Général »Saluais-je.

« J'ai besoin de vous et de vos talents » Commença-t-il « Nous soupçonnons les nazis d'avoir mis au point une arme biologique qui s'apprêterait à frapper San Francisco »

« Vous voulez que je la détruise où que je la ramène ici ? »

« Quel serait la différence ? »

« Je n'accepterais que de la détruire, une arme biologique est un danger pour l'humanité et je refuse que quiconque l'ai en sa possession »

« Alors nous sommes d'accord, pourriez-vous aussi détruire les plans et vous occupez du scientifique l'ayant mit au point ? »

« Quel est son nom ? »

« Karlsberg, il est à Berlin, nous avons situés son laboratoire dans un immeuble à cent mètres de la place principal »

« Donc je résume, je m'infiltre en Allemagne Nazie, et m'occupe d'une arme affreusement dangereuse ? »

« C'est ça, voici votre ... tenue, Stark y a amenée quelques améliorations, nous avons également réussis à trouver des armes pour vos armes. Une voiture vous attend pour vous emmener à l'aéroport, c'est Stark qui vous conduira jusqu'à Berlin »

« Je me débrouille pour rentrer je suppose »

« En effet »

« Nom de code ? »

« J'apprécie les personnes qui savent comment les choses fonctionnent. Nous allons reprendre le nom que vous nous aviez donné »

« Leïa Organa ? Sérieusement ? »Dis-je en me retenant de rire.

« Cela vous pose un problème ? »

« Non, pas de problème, aucun » Dis-je en contenant mon fou rire au maximum, Clint allait vraiment me tuer. 

« Bonne chance Agent Lacroix »

« Je n'en aurais pas besoin général »Dis-je alors qu'il sortait.


Je me changeais, oh ce que la sensation du pantalon m'avait manqué ! J'accrochais mes armes, mis mes gants, vérifiais que mes couteaux étaient toujours à leur place, je m'attachais les cheveux en une natte serrée, enfilais mes chaussures. Une fois prête, je notais que mon armure avait été renforcée, elle était légèrement plus lourde mais toujours aussi souple, sûrement du vibranium, j'aimais beaucoup la sensation. Je sortais et montais dans la voiture. Il était vingt-deux heures et il faisait nuit noire. J'arrivais à l'aéroport une demi-heure plus tard, je montais dans le petit jet où Howard m'attendait, dès que je fus à bord il démarra :


« On sera là-bas vers quatre heures du matin, heure allemande »

« Merci Howard » Dis-je en m'installant à côté de vous.

« Vous n'avez pas peur ? »

« J'ai déjà fait pire »

« Je vois, je pourrais vous attendre pour vous ramener ? »

« Se serait trop dangereux pour vous, si les nazis vous mettent la main dessus je ne pense pas que l'on vous reverrait un jour »

« Vous avez raison, vous devriez dormir un peu »Me conseilla-t-il.

« Bonne idée »


Je ne mis pas longtemps à m'endormir, la journée m'avait épuisée. Quand nous fûmes à destination, Howard me réveilla :


« Bonne chance ! »


Je sortais du jet qui redécolla aussitôt. Je me fondis dans la nuit, chouette ... des patrouilles ... Je sortis la carte que Stark m'avait donné et je vis où je devais me rendre ... génial, je dois traverser la moitié de la ville ! Ayant un couvre-feu, je ne croisais personne, ce qui ne m'empêcha pas de me la jouer discrète au maximum. J'approchais enfin de l'immeuble quand j'eus le droit à une phrase magnifique dans la merveilleuse langue qu'est l'allemand :


« Halte ! On ne bouge plus ! » S'écria un SS.


Je me retournais et vit qu'il était huit ... facile. Bon, première étape, mentir :


« Je suis désolée, je suis perdue »Dis-je en allemand tout en priant pour que l'accent soit bon.

« Qui êtes-vous ?! » M'ordonna un autre SS.


Deuxième étape, appâter la ou les cibles :


« Je m'appelle Charlotte »

« Vos origines ?! »

« Allemande par mon père et russe par ma mère »

« Vous allez devoir nous suivre »


Etape trois, les mettre KO. J'attrapais le premier et lui cognais la tête contre le mur, il s'effondra ... Et c'était ça qui a fait trembler les gens pendant la seconde guerre mondiale ? Et bien, ça promet. Le deuxième me chargea, je lui attrapais le poignet pour finalement lui casser le genou avec mon pied. Le troisième tenta de m'assener un coup de poing, je l'esquivais et le frappais en milieu de la cage thoracique. Le suivant, je le frappais au niveau de la gorge pour le priver d'oxygène ... les médecins sont les plus dangereux. Ensuite je sautais et m'accrochais à une rambarde au-dessus de moi pour donner un coup de pied en pleine au suivant, je pris appuie sur lui pour m'en prendre au sixième, le septième s'apprêtait à me tirer dessus alors je me servais du sixième comme bouclier humain, il s'effondra au sol, mort. Je fis une prise de soumission au septième qui s'effondra, inconscient, finalement j'utilisais l'arme avec le silencieux d'un des SS et tirait sur le dernier.

Bon, deux morts et six blessés bientôt mort. Je cachais les corps dans une ruelle et avançais à nouveau. Et merde ! Une patrouille devant le bâtiment, devant la seule porte d'accès de l'immeuble ! Je retournais sur mes pas et prit une grenade sur l'un des SS inconscient. Je la lançais dans un lieu qui ne craignait rien, un vieux pub abandonné ... Jill Lacroix née au vingt et unième siècle, provoque un attentat en Allemagne nazie ... soudain une idée me vint, si jamais l'Allemagne pensait que c'était un coup de l'hydra ça nous donnerait du temps pour nous retourner et provoquerait un conflit. Je taguais le symbole de l'hydra avec la poudre d'une cartouche, mon chef d'œuvre ne serait pas touché pas toucher par l'explosion. Je me reculais et lançais la grenade en hurlant de toutes mes forces :


« HAIL HYDRA ! »


Puis je courus me mettre à l'abri. Les SS approchèrent et furent happés par l'explosion, bon pour la discrétion on repassera ... J'entrais de justesse dans le bâtiment qui se verrouilla dès que je fus à l'intérieur. En réalité, cet immeuble qui, de l'extérieur semblait avoir au moins trois étages n'en avait aucun. Il y avait seulement une trappe au sol. Je vérifiais, aucun piège. Après tout, pourquoi des gens chercheraient à entrer dans un bâtiment abandonné ? Intelligent. J'ouvris la trappe avec précaution et vit une échelle. Quand j'arrivais tout au fond, ma première pensée fut que cet endroit était en fait une prison avec un laboratoire. J'aperçus l'arme au fond de la salle, ah et bien même si j'avais voulu je n'aurais jamais pût la ramener aux Etats-Unis, elle a la taille d'un Panzer !


« Pitié ! Ne me faites pas de mal ! » Pleura quelqu'un.


Je vis un homme, vieux, et en mauvaise santé, surement dût à la malnutrition et à la déshydratation, je remarquais également les signes d'un cancer, il ne lui restait plus que quelques semaines à vivre, trois maximum.


« Vous êtes celui qui a créé cela ? » Demandais-je en m'approchant de lui.

« Oui ! Je suis désolé ! Je ne voulais pas ! Ils ont menacés d'envoyer mes petits-enfants dans des camps ! » Pleura-t-il, allongé sur une couverture qui devait lui servir de lit. J'enlevais mon sac-à-dos et lui tendait une bouteille d'eau ainsi qu'une ration militaire, il se jeta dessus, pleurant de joie. Il mangea le tout rapidement :

« Est-ce que je peux la détruire ? »

« Oui mais il faudra faire sauter le bâtiment pour ça »

« Tenez, avalez-ça » Dis-je.

« ça ne sert à rien de m'aider, et je suis trop vieux et trop malade pour remonter, dans tous les cas je mourrais, que se soit de votre main où de mes bourreaux. Je peux vous aider, mais vous devez faire quelque chose pour moi »

« Dîtes-moi tout »

« Faites sortir mes petits-enfants de ce pays et ... aidez moi à mourir »Me supplia-t-il.

« Je... je vous aiderais »Dis-je péniblement.

« Vous savez faire une bombe ? »

« Oui »

« Alors faites en six, placez en deux autour de l'arme et les quatre autres de chaque côté de la pièce, les plans seront détruits en même temps »


Je m'exécutais :


« Vous avez dix minutes, vous devez partir »

« Allongez-vous, je vais vous aider à partir »

Je sortis quelques médicaments de mon sac à dos :

« Vous êtes sûr ? Je peux vous faire sortir de là ! »

« Je n'en vaux pas la peine, je ne peux pas vivre après créer une horreur pareille »

« Détendez-vous, se sera rapide »Murmurais-je.

« Quel est votre prénom ? »

« Jill »

« Merci Jill, mes petits-enfants habitent à côté du bar dans la deuxième rue à gauche, ils s'appellent Samuel et Clara, leurs parents, mon fils, ont été abattus quand j'ai refusé d'aider le régime nazi, ils n'ont plus que moi, mais bientôt ils n'auront plus que vous, trouvez leurs une vraie famille, promettez-le !» Pleura-t-il.

« Je vous le promets, je les ferais sortir de ce pays, l'Angleterre les accueillera ou les Etats-Unis si je n'ai pas le choix »


Je lui fis une injection, dans une minute il sera en paix. J'attendis, je lui fermais les yeux, pris son pou et le constatait mort. Je lui pris ses papiers et remontais. Dehors , les pompiers étaient partout, je m'éloignais en courant, je devais trouver Samuel et Clara. J'entendis une autre explosion, l'immeuble venait de s'effondrer et maintenant il brûlait. J'entendis les SS donner des ordres, l'un d'eux me tomba dessus :


« Qui êtes-vous ?! » Hurla un SS.

« Leïa Organa ! »Dis-je avant de l'assommer.


Je trouvais la maison des petits-enfants . A l'intérieur se trouvait un SS qui pointa son arme sur moi, je sortis mon arme et le tuais, je détestais cela mais je ne devais pas m'attarder. J'allais à l'étage et, alors que je m'attendais à deux adolescents, j'avais en fait affaire à un petit garçon de six ans et une petite fille de huit mois. Je détestais les nazis c'était officiel, ils ont déportés toute la famille et gardés les petits-enfants pour faire pression sur le grand-père. Je pris la petite dans mes bras qui était endormie, le petit me fit automatiquement confiance :


« C'est votre grand-père qui m'envoie »


Le petit garçon hocha la tête et me prit la main. Finalement ils n'iront pas à Londres, on vient de détruire mon l'avion que j'avais repérer, je dois faire vite et quitter ce pays au plus vite. Je volais une voiture, demandait au petit de s'asseoir côté passager et de prendre sa petite sœur dans ses bras. Je démarrais et filais vers l'aéroport. Je me garais n'importe comment, je récupérais la petite et pris la main de Samuel. Je trouvais finalement un petit avion libre avec un réservoir plein. Bon, Jill, il est temps d'apprendre à piloter un vieil appareil. J'observais les manettes et les boutons et compris comment cela marchait. Je démarrais, nous étions partis depuis une heure quand le petit osa me parler, sa petite sœur dans les bras :


« Comment va mon papi ? » Me demanda-t-il en anglais, me prenant par surprise.

« Je suis désolée ... Il m'a demandé de prendre soin de vous deux »

« Oh ... On va devenir quoi avec Clara ? »

« Je vais vous trouver une bonne famille, quelqu'un qui s'occupera de vous »

« Mais papi vous a bien dit de vous occuper de nous ? »

« J'aimerais pouvoir, mais je suis dans l'armée, je n'aurais pas le temps » Expliquais-je, dire ces mots me crevaient le coeur. 

« Oh ... »

« Ne t'inquiète pas, tout ira bien, tu devrais dormir un peu »

« J'ai trop peur »

« Tout ira bien, je te le promets, d'accord ? »


Quand j'atteignis les Etats-Unis, il était neuf heures du matin, je me posais à l'aérodrome, je réquisitionnais une voiture et partis à toute vitesse vers la base. Je débarquais en plein milieu de camp, les soldats me regardèrent avec des yeux ébahis, ah oui ... ma tenue ... j'aperçus Steve qui avait un regard inquiet, je lui souris. Je pris la petite Clara dans mes bras, et Samuel me prit de lui-même la main.


« Entrez ! Tout de suite ! » Me hurla Phillips.


Peggy qui était dans le coin me donna un sourire, ils sont déjà au courant de ce que j'avais fait ? Les infos vont plus vite que je ne le pensais à cette époque.


« Pourquoi avez-vous ramené ces deux gosses ?! »

« C'était le condition pour que le grand-père m'aide »Dis-je simplement.

« Carter, occupez-vous de leur trouver un foyer » Ordonna Phillips « Vous leur direz adieu plus tard, venez »


Je suivis Phillips après avoir donné un sourire réconfortant au petit et donné la petite à Peggy. Il me fit entrer dans la salle de commandement :


« C'était censé être discret ! »

« Ils vont penser que c'était Hydra »

« Comment connaissez-vous l'hydra ?! Ah oui, le futur c'est vrai ... Les forces allemandes vous ont placés, tout comme l'hydra comme l'ennemi prioritaire ! Vous êtes encore plus en danger que tous les pays d'Europe réunis ! Vous avez fait sauter deux bâtiments et détruit une de leur plus grosse arme ! »

« Et donc ? » J'étais heureuse qu'il ne me posa pas de question sur le scientifique, je préférais oublier que j'avais euthanasié quelqu'un ...

« Je suis fier de vous » Dit-il en lâchant un micro sourire.

« Pardon ? »Demandais-je abasourdie.

« Cela fait des mois que nous cherchons à infliger une blessure à l'Hydra où à l'Allemagne en général, nous avons enfin réussi et grâce à vous, le président est déjà au courant de ce que vous avez fait, il souhaite vous remettre une médaille, et vous en aurez surement une deuxième après qu'il est eut mon rapport »

« C'est ... incroyable »Balbutiais-je.

« Vous faîtes désormais partis des tacticiens, vous nous aiderez désormais pour les prochaines opérations »

« Qu'est-ce que je suis censé comprendre ? »

« Que maintenant vous jouez dans la cour des grands. Au fait, dans un mois aura lieu l'expérience d'Erskin sur ce gringalet »

« il vous surprendra » Lui assurais-je.

« Vous dîtes ça parce que vous le croyez ou parce que vous sortez avec lui ? »

« Je ne sors pas avec lui ! »Me défendis-je « J'essaie seulement de le préparer à ce qu'il va lui arriver »

« Si ça vous fait plaisir de le croire, je n'en ai peut-être pas l'air, mais je sais reconnaître l'amour quand je le vois. Maintenant allez-vous reposer, je vous accorde la journée, vous avez une salle tête et Stark veut vous voir »

« Bien général »


Je sortis et je partis retrouver Peggy pour dire au revoir aux enfants. Ils étaient avec une infirmière et son mari :


« Ah, Docteur Lacroix, je vous présente le Colonel Simmons et sa femme Denise, ils ont acceptés de s'occuper des enfants »M'annonça Peggy.

« C'est du rapide »Dis-je suspicieuse.

« Madame, je sais ce que vous avez fait pour eux, et je vous assure que nous les aimerons comme nos propres enfants, nous avons acceptés de les prendre car nous ne pouvons pas avoir d'enfants »M'assura le colonel avec bienveillance.

« Je peux dire au revoir à Samuel ? »

« Bien sûr, on vous attendra dehors » Me sourit l'infirmière Denise.


Les trois sortirent avec la petite dans les bras, elle était trop jeune pour se souvenir de moi.


« Je ne veux pas t'oublier, tu m'as sauvé la vie »Pleura Samuel.

« Tu ne vas pas m'oublier, tu sais pourquoi ? »

« Non » Renifla le petit.

« Tiens, c'est pour toi, derrière il y a l'adresse où tu peux m'écrire » Dis-je en lui tendant une photo de moi, qu'il prit avec joie.

« Je t'écrirais tous les jours ! Et je t'enverrais des nouvelles de Clara ! Papa et maman ont toujours voulu que nous déménagions ici, mais nous étions trop pauvres »

« Le colonel et sa femme ont l'air très gentils »

« Oui, je pense que je pourrais les aimer un jour »

« Tout ira bien pour toi, tu verras »

« Promis ? »

« Promis »


Samuel me fit un énorme câlin quand je mis à sa hauteur, comment un enfant qui ne me connaissait que depuis quelques heures pouvait déjà m'apprécier ? Les enfants m'étonneront toujours.


« Et toi tu restes en vie et tu gagnes la guerre ! » Me fit promettre Samuel.

« Je ferais ce que je peux »


Quand finalement la petite famille partit, je tombais de sommeil, je partis donc vers ma chambre, me changeais et m'endormis aussi sec, juste après avoir compter le temps qu'il me restait ici, quatre ans de guerre ...


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Voilà pour ce chapitre, que j'ai réussi à écrire finalement, par contre le prochain sera bel et bien après mon retour de Londres. 

Comme vous avez pût le voir, les choses commencent à s'intensifier dans ce passage, aussi bien entre Steve et Jill que pour le travail et les missions de cette dernière !

XOXO

Flo'

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