Cause, effet, conséquences

Coucou ! Me voilà de retour ! Enfin ! Ce chapitre sert de transition pour le prochain chapitre sur lequel j'ai déjà commencé à travailler !

J'espère que vous aimerez !

XOXO

Flo'

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-PDV Jill-

Je me souviens encore de la performance que Tony avait donné sur le danger que représentait Iron Man, et honnêtement, j'avais l'impression d'être dans la même situation mais avec plus de ... problèmes. Ah oui ... Le général Ross, mon vieil ami, cet enfoiré. Il avait décidé de me haïr au moment où j'ai refusé de partager mes inventions et découvertes avec l'armée, j'ai vu les ravages que cela pouvait provoquer ce genre de collaboration en étudiant Stark Industry, et non merci, je ne serai pas responsables de génocides ou de meurtres de masses.

Me voilà donc assise en face des représentants des Nations Unies, non pas que j'ai eu le choix mais j'ai préféré coopérer :

« Docteur Rogers, j'aurais une dernière question à vous poser, je vous rappelle que votre droit à exercer et votre liberté sont en jeu, de quel côté êtes-vous ? »

« Des gens, je pense que mon travaille l'a prouvé »

« Je veux bien croire que vous ayez de bonnes intentions, cependant au cours de cette année vous êtes allé un peu loin. Vous avez collaborer avec le Docteur Pym qui est toujours recherché, tout comme sa fille. Scott Lang est sous surveillance et n'a pas le droit de quitter son domicile, vous nous dites ne pas savoir où se trouver votre mari et ses complices : Maximoff, Barnes, Wilson et compagnie, qui je le précise sont vos amis, Clint Barton a eut une punition moins sévère car il a une famille. Vous avez aidé à la fuite d'un super-soldat fou dangereux et pourtant ... »

« Pourtant quoi ? » Demandais-je.

« Je suis prêt à faire table rase de tout cela si vous me donnez une bonne raison de vous faire confiance, après tout j'aurais toutes les raisons du monde de vous arrêter pour ne pas avoir signer les accords et être intervenue illégalement sur un territoire alliée »

« Je ... Toute ma vie, j'ai connu la violence, j'ai été élevée dans le but de devenir une combattante, mais j'ai adouci cette partie de moi quand j'ai découvert à quel point préserver la vie était nettement plus importante. Oui j'ai travaillé pour le SHIELD, je ne le regrette pas, j'ai aidé à stabiliser des pays, j'ai sauvé des gens et certes j'ai commis des choses affreuses mais toujours dans l'idée du bien commun. Je n'ai pas de regrets sur ce que j'ai fais ces derniers mois. J'ai protégé l'avenir de mes enfants et de ceux des autres. Pourquoi me faire confiance ? Parce que je suis votre meilleure chance, que je suis le meilleur médecin au monde, que je suis une sorte d'hybride, je suis mutante et je ne fais pas de différences. Je n'ai rien à dire de plus pour ma défense »

« Je vois. Vous n'irez pas en prison, cependant, toutes les deux semaines vous devrez envoyer un compte rendu détaillé de vos faits et gestes au général Ross qui s'est porté volontaire pour garder un oeil sur vous »

« Trop aimable » Dis-je sarcastiquement « Mais je suppose que ce ... pardon ne vient pas sans contrepartie »

« En effet Docteur Rogers, vous allez devoir partager vos plans et découvertes avec les Nations-Unies, une façon de réparer vos dégâts, vous allez aussi devoir rester vivre à New-York, bien évidemment avec vos enfants, vos échanges seront surveillés. Nous vous donnons une chance mais il n'y en aura pas pour votre mari et vos amis. Compris ? »

« Si je résume, vous me tenez en laisse ? »

« Une laisse dorée »

« Très bien. Mais je refuse que mes plans soient utilisés par l'armée, les établissements publiques oui, mais je refuse que mes inventions soient déviées en armes et me fasse devenir une sorte de chef de guerre responsable de génocides »

« Accordé »

« Monsieur ! » Intervient Ross.

« Il n'y a rien a ajouté. Docteur Rogers, vous pouvez retourner chez vous et bienvenu aux Nations-Unies »

« Merci » Soupirais-je.

Le général Ross tint à me raccompagner chez moi où m'attendais le silence, avec Steve, nous avions convenu que les enfants seraient plus en sécurité au Wakanda. Ne pas les voir me tuait mais au moins, leur père était avec eux.

« Tenez-vous à carreau, à la moindre incartade je me ferai un plaisir de réagir en conséquences »

« Mais je n'en doute pas Ross, je n'en attendais pas moins de vous »

J'attendis qu'il parte pour ranger cette maison, mon dieu ce bazar ... Dans la soirée, une fois que tout était à sa place, j'entrais dans mon laboratoire que le gouvernement n'avait pas trouvé pendant la fouille qu'il s'était autorisé. Même Tony ne le trouverait pas. Je me servis une tasse de thé et activais ensuite le système de communication que Shuri et T'Challa m'avaient offert.

Il fallu deux secondes à l'appareil pour recevoir un signal et Shuri apparu, un énorme sourire sur les lèvres. Nous prîmes des nouvelles l'une de l'autre pendant un moment avant que Steve ne la remplace, nous discutâmes de tout et de rien, je pus parler à Alastar et Grace qui étaient plus qu'heureux de me voir, jusqu'à ce que le sujet principal ne soit abordé :

« Comment est-ce que tu t'es retrouvé mêlée à tout ça ? » Demanda-t-il.

« C'est une longue histoire ... » Commençais-je.

-1940s-

Howard me tapait sur les nerfs a essayé de me faire changer d'avis. Il pouvait être tellement égoïste parfois ! Depuis la disparition de Steve je n'arrivais plus à avancer, certes le commando hurlant était toujours là pour moi, mais je ne voulais pas vivre à l'époque de Steve sans lui, même Bucky me manquait ! Je ne pouvais pas élever mon bébé ici, je ne donnerai pas non plus naissance à cette époque !

Je sortis du laboratoire de Stark pour me calmer, cela faisait des jours que nous travaillons sur un moyen fiable de me mettre en « hibernation » mais Howard y allait à reculons. Je croisais Peggy au détour d'un couloir qui elle aussi, semblait sur les nerfs :

« Stark ? » Me demanda-t-elle.

« Qui d'autre ? Toi ? »

« Hank Pym, il ne veut plus participer »

« Tu veux que j'aille lui parler ? Je prends ton scientifique et tu prends le mien ? » Proposais-je en me souvenant parfaitement des rapports que j'avais lu sur lui à mon époque et des rumeurs que j'avais entendu.

« On peut toujours essayer, tiens c'est son adresse »

Je traversais plusieurs couloirs, les gens me saluant en me voyant, j'étais devenu un héros après aidé à battre Crâne Rouge, il y avait ça et la pitié qu'ils ressentaient en me voyant à cause de Steve. J'attrapais les clés de la voiture d'Howard mais croisait Jarvis qui se contenta de hausser un sourcil avant de retourner à son journal. Je retins un sourire. Je me mis en route et trouvais facilement la maison de Pym, rien à voir avec celle qu'il aurait quelques années plus tard. Je sonnais et la seule chose que j'entendis fut :

« Je ne collaborerai pas avec Stark ! Laissez-moi travailler »

« Ce n'est pas l'agent Carter » Dis-je en entrant, m'occupant de toutes les sécurités qu'il avait installé, déjà super modernes vu l'époque.

« Qui êtes-vous ?! »

Apparement j'avais passé un de ses tests puisqu'il me parlait. D'après Peggy il fallait être un minimum intelligent pour espérer une conversation :

« Docteur Rogers, médecine, biologie et biochimie »

« Et du SHIELD je suppose ? »

« Une des fondatrices j'en ai peur. J'ai une histoire à vous raconter et j'ai besoin que vous m'écoutiez attentivement ? »

« Qu'est-ce que j'y gagne ? » Demanda-t-il avec un rire dédaigneux.

« Un coup de pouce pour votre avenir » Dis-je en lui tendant les quelques affaires qu'il me restait de mon époque.

« Qui êtes-vous ? » Souffla-t-il après avoir tout expliqué.

« Un agent du SHIELD ... du futur »

Il fallut un très long moment pour que Hank accepte toute l'histoire, mais finalement, la pilule passa :

« Très bien, pourquoi est-ce que je devrais travailler avec le SHIELD si je vais finir par le quitter ? »

« Parce que le bien du plus grand monde en dépend. Vos découvertes vont aider à developper un futur plus sûr »

« Oui oui bien sûr ... Très bien »

Je dus le convaincre un peu plus mais tout se passa comme cela devait se passer. Il fini par accepter, sans avoir la moindre idée de comment s'est arrivé, nous sommes devenus amis. Le jour de ma ... congélation, il me donna un dispositif :

« Heu ... merci ? Je préfère les diamants»

« Stark est peut-être doué mais moi je suis un génie, tout ce qu'il va réussir a faire avec sa machine et c'est te congeler, pas te préserver, donc ça, ça te gardera en sécurité, toi et le bébé »

« Attention, tu es presque sympathique »

« Je peux toujours le garder et te laisser devenir la première femme glaçon »

« Je prends et je te remercie du fond du coeur »

« Je préfère ça »

-Présent-

Je regarderai Steve qui tentait d'assimiler toutes ces nouvelles informations, je pouvais voir toutes les questions et les pensées qui se bousculaient dans sa tête :

« Je croyais que seul Howard t'avait aidé »

« J'allais quand même pas lui dire que son plus grand rival m'avait aidé à survivre à sa machine ?! Je n'allais pas non plus mettre Hank dans la mouise en révélant qu'il m'avait aidé et était au courant de toute mon histoire ? Tu ne le sais peut-être pas, mais après ta disparition, j'ai beaucoup attirer l'attention, des gens ont commencés à faire le lien entre les rumeurs qui trainaient ici et là sur une femme dans le commando hurlant et moi qui me battait pour que l'on continue les recherches ! »

« Je vois ... Mais comment tu as rentré Scott ?! »

-Quelques mois plus tôt -

« Tu veux m'aider pour un cambriolage ? »

« Je te demande pardon Hank ? »

« J'ai trouvé l'homme qu'il me fallait pour voler mon costume ! »

« On ne s'est pas vu depuis plusieurs décennies et tu ne me dis même pas bonjour ? »

« On s'est parlé par email après que je t'ai embauché par le biais de Hope ! »

« D'ailleurs merci Hope pour le thé » Dis-je à la fille du génie qui me tapait sur les nerfs « Et merci pour le kidnapping »

« C'est quand tu veux. Personnellement je trouve son choix stupide, ce Scott Lang n'est pas qualifié alors que je connais le costume par coeur et ... »

« Ce n'est pas négociable Hope ! » S'exclama fermement Hank, énervant Hope qui préféra partir.

« Donc je t'aide à organiser un cambriolage maintenant ? »

« T'es une avengers non ? »

« Je suis beaucoup de choses » Soupirais-je « Tu es sûr pour ce calcul ? N'oublie pas que le cerveau a lui aussi ... »

« Ne te mets pas à discuter mes résultats et recherches ! »

« Vieil acariâtre ! »

« Comment s'arrange-t-on pour qu'il soit impliqué ? » Préféra demander Hank.

« D'après ce que j'ai pu observé il a un ami, Luis, qui d'après moi serait le pion idéal »

« On ne peut pas lui parler directement »

« Non mais on peut parler à ses cousins ou je ne sais qui »

Le jour où je rencontrais Scott en personne je ne savais pas quoi penser. Il avait du potentiel mais son côté tête-en-l'air m'inquiétait légèrement, jusqu'à ce que Hope prenne les choses en mains :

« Vous êtes une avengers ! »

« Oui Scott, ça doit bien faire quinze fois que tu le répètes »

« Mais vous êtes la préférée de ma fille ! »

« Vraiment ? Ah ça fait plaisir ! »

« Vous voulez la rencontrer ? »

« Quand on aura le yellow jacket, pourquoi pas »

Et c'est ainsi que plusieurs mois plus tard j'assistais à la défaite de Sam contre Scott. C'était presque pitoyable. Scott ne dirait rien à Steve, mais moi par contre ... Il allait en faire des kilomètres le faucon.

-Présent -

« Tu as aidé Scott à nous cambrioler ?! Pourquoi ne pas avoir demandé à Tony ?! »

« Au cas où tu aurais oublié Tony et moi n'avons jamais été en excellent termes, alors si je lui demandais je devrais m'expliquer et ça ne serait pas bon pour nous »

« Donc tu étais un agent double entre Pym Industry et le SHIELD ? »

« Non, je n'ai jamais partagé d'informations d'une organisation à une autre, je m'assurais plutôt que les choses allaient dans la bonne direction ... et je devais trouver Samuel »

-Quelques mois plus tôt : base des Avengers-

J'entrais dans le bureau de Steve qui regardait la discours du Roi du Wakanda concernant notre mission au Nigéria, j'envoyais des images joyeuses directement dans l'esprit de Steve, Alastar a vélo, Grace sur une balançoire. Il tourna sa chaise et me regarda, me tendant les bras. Je m'approchais de lui et me blottis contre lui :

« On a fait du mieux que l'on a pu » Lui assurais-je.

« Mais ce n'était pas suffisant »

Alors que j'allais répondre, nous entendîmes le son de la télévision dans la chambre de Wanda. Sans se concerter, nous allâmes la voir, elle était le cinquième membre de notre famille, après nos deux enfants et Bucky. Steve attrapa la télécommande et coupa le son :

« C'est ma faute » Dit-elle sans nous regarder.

« Non, c'est faux »

« Rallumes la télé ! C'est à moi que l'on fait porter le chapeau c'est évident ! »

« j'aurais dût voir sa ceinture d'explosifs bien avant que tu ai à intervenir »

« Rumlow a parlé de Samuel et ... tu connais. C'est un de nos plus grands regrets » Dis-je en m'approchant d'elle « beaucoup de gens sont morts ... mais c'est de notre faute à tous, pas seulement toi Wanda »

« C'est terrible. On essaie de sauver le plus de gens possible et ... »Commença Steve avant de me regarder « Parfois on ne peut pas sauver tout le monde, mais si on se laisse arrêter par ça, la prochaine fois, qui sait, il y aura peut-être plus de victimes »

Puis j'eus une crise cardiaque, Vision décida d'entrer ... par le mur :

« Vision ! » S'exclama Wanda « T'as oublié ce que l'on a dit ? »

« Non, non ! Mais la porte était ouverte alors je me ... Captain Rogers voulait que je l'avertisse quand Monsieur Stark serait là » Expliqua Vision.

« J'arrive, merci »

« ça va encore être un moment sympa » Soupirais-je.

« Je sors ... par la porte. Ah ... Heu, apparement il est venu avec quelqu'un »

« On sait qui c'est ? »

« Le secrétaire d'Etat » Annonça Vision.

Une fois qu'il fut parti, Wanda et Steve se tournèrent vers moi :

« Quoi ?! » M'exclamais-je.

« Rappelle-toi de garder ton calme cette fois » Sourit Wanda.

« Une fois ! C'est arrivé une fois !! »

« Tu lui as cassé le nez ! » Rit Steve.

« Il aurait mérité bien pire »

« JILL !!!! » Hurla Bucky en arrivant au pas de course « Ross est là, par pitié tiens toi bien ! »

Je fermais les yeux pour ne pas m'agacer et sorti sous les rires de ces trois idiots. Quand j'entrais dans la salle principale, Ross était déjà là :

« Docteur Rogers »

« Monsieur le secrétaire d'Etat » Saluais-je simplement, si je ne lui parle pas, tout devrait bien se passer. Du moins, il fallait l'espérer.

Je m'installais autour de la table entre Steve et Wanda, tasse de thé à la main. Steve me prit la main discrètement sous la table, il faisait ça à chaque fois qu'il avait un mauvais pressentiment.

Wanda, quant à elle, approcha sa chaise le plus près possible de moi. Cette dernière vivait mal ce qui c'était passé, j'avais beau lui répéter qu'elle avait de son mieux mais rien ne semblait la consoler.

Je n'aimais pas du tout la tournure que prenait cette discussion, si il voulait nous rappeler que l'on avait pas pu sauver tout le monde :

« Bon, sa suffit » Ordonna Steve.

« Depuis quatre ans, vous vous êtes arroger des pouvoirs quasiment illimités, vous avez opérés sans aucun contrôle, c'est un état de fait que les gouvernements du monde ne sauraient en aucun cas tolérer. Mais je crois que nous avons trouvé une solution. Les accords de Sokovie. Ils ont été approuvés par pas moins de 117 nations, il en ressort que les Avengers ne seront plus une organisation privée et que désormais ils opèreront sous un comité des Nations Unies et uniquement lorsque cette autorité l'aura jugé nécessaire . Vous me comprenez Docteur Rogers, après tout vous travailler pour l'OTAN il me semble ? Les Nations Unies sont prêts à oublier votre participation au Nigéria, à condition que vous signez le traiter »

« Monsieur le secrétaire-d'Etat » Commençais en sentant Steve me serrer la main un peu plus fort pour me calmer, et Bucky me hurlait mentalement de ne pas faire l'idiote « Je suis parfaitement consciente des décisions que j'ai prise, mais vous n'allez pas me faire croire que mes recherches et découvertes ne vont pas être récupérées par le gouvernement au moment même où je signerai ce document ? »

« Docteur Rogers ! » fit Ross en haussant le ton.

« Les Avengers ont unis leurs forces pour rendre le monde plus sûr et je pense que l'on a réussi» Coupa Steve.

« Dites-moi Captain, savez-vous où sont Thor et Banner à l'heure où nous parlons ? Deux bombes atomiques qui se baladent dans la nature, ça peut avoir de très fâcheuses conséquences »

J'arrêtais de suivre la conversation en remarquant l'expression de Tony. Je regardais ses souvenirs et le vit serrer des poings :

« Ce n'était pas ta faute Tony ! » Le rassurais-je, lui parlant par la pensée, ce qui le força a me regarder.

« On a tué ce gamin ! Nous avons besoin d'être entouré Jill, avant que la situation ne dégénère encore plus qu'au Lagos ! »

Je me re-concentrais sur la discussion quand j'entendis la voix de Natasha :

« Que se passera-t-il si nous prenons une décision qui ne vous convient pas ? »

« Alors vous serez à la retraite »

Quand Ross fut parti, un débat s'en suivi. Je refusais de participer jusqu'à ce que Vision n'appuie sur un nerf sans le vouloir:

« Le rapport de cause à effet n'est pas a écarté. Regardez ce qu'il s'est passé avec Jill »

« Encore moi ? Sérieusement ? Trouvez-vous un autre bouc émissaire à la fin ! » M'exclamais-je.

« Docteur Rogers, admettez que vous attirez les optimisés. Votre voyage dans le passé a ramené deux supersoldats et vous êtes potentiellement détentrice de la formule qui a transformé le Captain Rogers et le Sergent Barnes en supersoldats, vous êtes une mutante capable de contrôler l'esprit, vous pouvez faire de qui vous voulez une marionnette, vos deux enfants sont eux aussi des mutants et développeront surement des capacités plus importantes que la moyenne a cause des effets du super-sérum. A vous seule, entre vos capacités et votre QI vous êtes ... aussi dangereuse que Banner ou Thor »

« Alors expliquez-moi une chose » Commençais-je en me levant pour me resservir un thé « Si je suis aussi dangereuse que vous le prétendez que ce soit pour mes pouvoirs ou pour mon influence, pourquoi n'ai-je toujours pas cherché à dominer la Terre ? D'après vous j'en suis capable non ? Il vous faudra quoi ?! »

« Docteurs Rogers vous êtes une menace et ... » Continua Vision.

« Hey ! Tu arrêtes » Ordonna Bucky.

« J'espère que tu es content Tony, tu as eu ce que tu voulais non ? Je deviens la méchante ! Tu as lu ce que propose les accords me concernant ?! C'est quasiment pareil pour Wanda ! » M'énervais-je.

Steve se saisit du document et chercha ce que je venais d'évoquer, il le trouva et lu :

« Le Docteur Rogers, devra toujours être équipée d'un bracelet permettant de limiter ses pouvoirs, elle devra faire des rapports réguliers pour chercher à comprendre l'origine de ses pouvoirs, partager ses connaissances médicales et travailler pour les Nations-Unies. En cas de refus, la création d'un dispositif impossible à enlever et coupant définitivement ses pouvoirs lui sera installé, ses recherches seront saisies et elle perdra son droit à exercer »

« Vous n'êtes pas sérieux ?! Vous voulez que l'on signe un document ou l'une d'entre nous sera effectivement traitée comme un animal ?! » S'exclama Sam.

« C'est un petit prix à paye ! » S'énerva Tony.

« Stark, je vous conseille de faire très attention à ce que vous allez dire ! » Fit froidement Steve.

« Avez-vous la moindre d'idée de ce que ça fait d'être moi ? Wanda peut comprendre, mais vous ? Vous pensez que ce qui vient de se passer ne m'a pas affecté ?! Que New-York ou la Sokovie ne m'a pas touchée ?! A chaque fois que quelqu'un meurt je le ressens ! » Expliquais-je froidement « A chaque fois que quelqu'un est blessé je l'entends appeler au secours. Et maintenant, il faudrait que signe un accord qui me fera devenir au choix un rat de laboratoire ou un animal en cage ? Je ne devrais pas agir quand j'entends quelqu'un souffrir ?! Je suis médecin ! Je ne suis pas un marchand de mort comme tu as pu l'être Tony, bien au contraire, je fais tout pour que ce monde soit plus sûr et tu oses venir ici avec cet homme qui me hait de puis des années ?! Tu me demandes de devenir un esclave du gouvernement ? Qu'est-ce qui arrivera a mes enfants ?! Ah oui, les accords ont déjà tous prévus, ils seront élevés selon le bon vouloir de leurs parents mais sous étroite surveillance. Tu sais ce que cela veut dire Tony ? Ça veut dire qu'ils vont disséquer mes enfants jusqu'à en faire leurs propres soldats de l'hiver ! » Dis-je froidement avant de partir.

J'allais dans le gymnase et laissa mon esprit s'échapper, j'envoyais mon esprit dans tous les sens, je voyais les gens qui vivaient un peu partout dans le monde. Mais cela ne suffit pas à me calmer. Deux bras m'entourèrent et je me mis à pleurer :

« Je t'aime. Je ne laisserai personne te toucher. Je ne signerai pas ces accords, aucun de nous ne suivra ses accords, nos enfants seront à l'abri, on s'en assurera et tu seras libre, je te le promets » Murmura Steve en essayant de me calmer.

« Je n'ai jamais voulu ça ! Je n'ai jamais voulu ces pouvoirs ! J'étais bien quand j'étais un simple médecin, c'était plus facile pour tout le monde non ? »

« Hey ne dis pas ça ! Tu es parfaite ! Tes pouvoirs font partie de toi et il est hors de question que tu en doutes »

« Steve, Jill, je ne veux pas m'imposer, mais vous devez aller à Londres »

Les deux jours qui précédèrent la signature des accords furent éprouvant. Nous apprîmes le décès de Peggy, découvrîmes la vérité sur Sharon et nous tentions toujours de trouver un plan pour s'assurer que le gouvernement ne me touche pas. Nous dûmes quitter Londres en vitesse lorsque nous apprîmes pour l'explosion qui s'était produite pendant la signature du traitée. Nous arrivâmes sur place en quelques heures, Sam, Bucky, Steve et Moi refusâmes de signer les accords et devions donc nous cacher si nous voulions retrouver Samuel qui venait d'être désigner comme commanditaire de l'attentat. Nous nous dispersâmes pour trouver des infos, pour finalement se rejoindre dans un café :

« Elle t'a dit de pas t'en mêler ? » Demanda Sam.

« Qui ? » Fit Bucky.

« Natasha, peut-être qu'elle n'a pas tord »

« On se doit de le retrouver » Répliquais-je en acceptant ma boisson d'un serveur.

« Vous êtes sûr que vous avez bien pris en compte toutes les options ? La plupart du temps, les gens qui veulent votre peau veulent aussi la mienne »

« Les appels se multiplient depuis que la vidéo a été diffusée » Fit Sharon en arrivant « Tout le monde a cru croiser le soldat de l'hiver. Beaucoup de bruit pour rien, mais ça c'est du concret » Finit-elle avant de donner un dossier à Steve qui le survola « Mon patron organise un briefing dans moins d'une heure,c'est toute l'avance que vous aurez »

« Merci » Dis-je sincèrement.

« Il va falloir faire très vite. On a ordre de tirer »

Steve et moi finîmes par trouver l'appartement dans lequel Samuel se cachait. Je trouvais tout un paquet de lettres qui m'était adressé. Les quelques phrases que je pus lire me firent mal au coeur. Bien évidemment entre l'arrivée de Samuel et celle des agents de la CIA, tout dégénéra et finit en cours poursuite, avec le nouveau roi du Wakanda fait lui aussi prisonnier. S'en suivi tout un tas de questions réponses, Tony qui tenta de convaincre Steve de signer les accords pour ensuite essayer de me persuader. Bucky qui ne tenait pas en place et qui avait l'impression que quelque chose clochait, Sam pleurait la perte de ses ailes. Puis, tout parti à nouveau en vrille . Je me retrouva encore à fantasmer sur mon mari quand ce dernier arrêtera l'hélicoptère, mais je dus penser trop fort :

« Oh non mais pitié ! Garde ça pour toi ! » S'exclama Sam, dégouté.

« Hey ! Ce n'est pas de ma faute si il me fait de l'effet ! » Me défendis-je.

Nous arrivâmes à nous échapper mais Steve commençait à perdre patience avec Samuel. Je m'approchais de lui prudemment :

« Tu te souviens de moi ? » Demandais-je.

« Oui »

« Je sais que c'est beaucoup te demander, mais on a besoin de ton aide et l'on doit savoir pourquoi le psychiatre avait tant besoin de te parler en tête à tête »

« Qu'est-ce que tu proposes ? » Me demanda alors Samuel.

« Laisse-moi voir tes souvenirs ! »

« Non ! » Hurla-t-il « Je ne veux pas que tu ... me haîsse, tu vas me laisser si tu vois ce que j'ai été forcé de faire ! »

« Hey petit » Commença Bucky « Cette femme là est capable de beaucoup de choses, le pardon est l'une d'elle, l'acceptation aussi »

« Un vrai poète » Commenta Sam.

« Oh la ferme ! »

« Je sais que l'on t'a laissé tombé dans les années 40, on a cru que tu étais en sécurité au sein d'une famille aimante mais nous avons eu tord, laisse-nous t'aider et aide-nous » tenta mon mari.

« Tu promets que tu seras encore là pour moi ? » Demanda Samuel après un moment d'hésitation.

« Je ne te lâche plus » Promis-je.

« Alors vas-y »

Sa mémoire était incomplète mais la question que le psychanalyste lui avait poser plusieurs fois semblait l'interpeller et je me concentrais là-dessus, quand les souvenirs se mirent à jaillir et que je vis la scène, je m'écartais brutalement, je retins mes larmes.

« Jill ?! Qu'est-ce qu'il y a ?! » S'exclama Steve en se précipitant vers moi.

« Hydra l'a forcé à tuer les parents de Tony. J'ai vu Howard mourir » expliquais-je avant de me mettre à pleurer, mais je me calma suffisamment pour parler à Samuel « Tu ... tu n'étais pas responsable, c'étaient eux »

« Il y a autre chose que tu dois voir » Fit Samuel.

Je pris une profonde aspiration et ce que je vis me fit pâlir, ce salopard voulait réveiller d'autres soldats de l'hiver. Après avoir tout expliqué, Steve nous ordonna de nous préparer :

« On va avoir besoin de renforts »

« Je m'en occupe » Dis-je « Je sais qui appeler et je m'occupe d'emmener les enfants chez Laura »

Nous nous donnâmes un point de rendez-vous auquel se rejoindre avant que je ne parte. Je passa discrètement par New-York grâce au professeur Xavier qui m'aida à rejoindre son école. Il me donna quelques paroles réconfortantes après que je lui ai expliqué la situation. Alastar et Grace étaient fous de joie de me revoir, et passèrent rapidement à autre chose quand on se posa chez Laura et Clint. Je jure qu'ils préféraient passer leur journée avec Clint plutôt qu'avec moi.

« On doit gérer quoi ? » Demanda Clint.

« Je t'explique dans le jet. Encore merci Laura »

« Tu me le ramènes vivant »

« Promis » Souris-je avant d'aller embrasser mes enfants.

« Tu ne m'accompagnes pas pour allé récupérer Wanda ? »

« Non, j'ai quelqu'un d'autre à aller voir »

« Dis-moi que ce n'est pas un débutant ! » Plaida Clint.

« Il a battu Sam »

« Je l'adore déjà »

Quelques heures plus tard, Clint n'avait pas du tout le même refrain :

« Je le hais. Il n'arrête jamais ? »

« Chut ! Il dort enfin ! »

S'en suivit alors le moment le plus gênant qu'il m'ait été donné d'assister. Scott qui rencontre Steve, j'avais de me cacher six pieds sous terre. Dès que Samuel me vit, il ne quitta plus mon côté tout comme Wanda, ce qui ne fit pas plaisir aux deux supersoldats :

« Vous allez arrêté de nous piquer notre place ? » S'exclama Bucky « C'est moi son bras gauche ! Et depuis plus de soixante-dix ans ! »

« ça ne te rajeunit pas ! » Me moquais-je, faisant sourire Clint et Sam.

« Hey ! Ton mari aussi est vieux ! » Se défendit Bucky.

« Je suis peut-être vieux mais moi au moins je suis mariée et certainement à la personne la plus incroyable au monde » Contredit Steve.

« Ma femme est parfaite ! » S'exclama Clint.

« Je peux prendre une photo ? » Demanda Scott.

« NON ! »

C'est après une bataille sur un aéroport, la fuite de Steve avec Samuel, un arrêt par la case prison que l'on en arriva a un procès par les Nations-Unies.

-Présent-

« Samuel va bien, Shuri travaille sur son cas et l'a mis dans une sorte de coma pour s'assurer que rien ne lui arrive et qu'il ne fasse rien qu'il pourrait regretter » expliqua Steve après que j'eus terminé.

« Steve il faut encore que je te parle de quelque chose, enfin plutôt de quelqu'un »

-quelques semaines plus tôt-

Attendre son procès n'était pas la chose la plus joyeuse au monde. Cependant mes juges me donnèrent de quoi m'occuper en m'apportant un dossier à examiner, j'eus la nausée en voyant qu'il s'agissait de celui de Rhodey et qu'il était mal en point. Je me sentais extrêmement coupable. Cependant j'eus une idée. Quand des soldats me raccompagnèrent chez moi et se postèrent devant ma maison pour me surveiller, je m'esquivais en douce. Je savais qui pouvait aider Rhodey. Je ne sais pas comment il m'accueillerait mais cela valait la peine d'essayer. J'arrivais au Metro-General Hospital. Je me faufilais dans les couloirs sans me faire repérer après avoir enfilé une blouse, me faisant passer pour un médecin qui travaillait ici.

Alors que je cherchais son bureau, je passa devant une chambre qui attira mon regard, ou plutôt le patient attira mon attention. J'entrais sans faire un bruit et j'attrapais son dossier. Je palis devant le diagnostique :

« Des lunettes et une blouse ce n'est pas suffisant pour que je ne te reconnaisse pas » Déclara une voix que je connaissais par coeur.

« Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? » Murmurais-je en m'approchant pour observer ses mains, ce qui sembla le crisper.

« Accident de voiture, d'après les informations tu as des pouvoirs, tu n'as pas pu le deviner ? » Fit-il froidement.

« Stephen ... »

« Qu'est-ce que tu fais là ? La dernière fois que l'on s'est vu c'était il y a environ dix ans. Il faut que je sois lamentable pour attirer ton attention ? » Cracha-t-il.

« Je ne suis pas un de tes collègues ou de ceux qui ne te connaissent pas alors tu vas me parler sur un autre ton ! »Ordonnais-je.

On se toisa pendant quelques minutes :

« Pourquoi prendre tant de risques pour venir me voir ? » Demanda-t-il.

« Je voulais te parler du cas d'un ami mais là ... Je vais plutôt m'occuper de ton cas, m'assurer que tu te nourrisses, quand tu avais la grippe tu étais insupportable donc là ... »

« Il n'y a rien que tu puisses faire ? »

« Honnêtement ? Plus maintenant, le jour où s'est arrivé peut-être mais là ... »

« Formidable. Tu peux partir »

« Je ne crois pas non, je vais aller te chercher quelque chose à manger et on va discuter, te changer les idées »

« Tu sais, j'ai survécu sans toi pendant toutes ces années, je peux continuer, même dans cet état. »

« Si tu le dis » Me moquais-je en m'absentant quelques minutes, le temps de trouver quelque chose de décent à manger.

« Une salade ? Je mérite au moins un smoothie avec »

Je lui lança mon plus grand sourire avant d'en sortir un du sac en papier craft :

« Et si tu te comportes bien tu auras le droit a un fruit en dessert »

« Mais c'est que j'en ai de la chance aujourd'hui. J'ai une avengers qui vient me nourrir »

« Stephen ... »

« Tu aurais pû me le dire » Fit-il calmement après que tu placé le smoothie de façon à qu'il puisse le boire sans avoir besoin de s'en saisir.

« Et te mettre en danger ? »

« Tu as préféré me quitter, sans un mot plutôt que de me demander mon avis sur la situation ! Je sais que je ne suis pas simple, mais je méritais une explication ! Tu m'as fais mal Jill, vraiment très mal. Tout allait bien entre nous et ensuite tu as disparu ! Je te revois deux ans plus tard à la télé en train de sauver NEw-York ! Ensuite j'apprends que tu travaillais pour le SHIELD grâce aux millions de dossiers qui ont été partagé et ... Maintenant tu es mariée et tu as des enfants »

« Tu oublies que j'ai des problèmes avec plus de 110 pays »

« Aussi. Qu'est-ce qui t'a fait partir ? »

« Après nos deux ans ensemble, des ennemis du SHIELD ont commencés à enquêter de plus en plus sur moi au fur et à mesure que mes recherches avançaient, et pendant une mission ils ont évoqués ton nom. J'en avais discuté avec Nick et nous nous étions mis d'accord que tu ne méritais pas d'être impliquée dans tout ce bazar »

« Je vois. Est-ce que tu vas encore partir ? »

« Tu as Christine »

« Pas vraiment. J'aimerais qu'on soit amis, c'est ce que nous étions avant tout et honnêtement, depuis que je n'ai plus personne avec qui débattre la vie est ennuyeuse, enfin, moins maintenant que je suis devenu inutile » Dit-il en désignant ses mains.

« Je ne peux pas partir tout de suite pour le Wakanda, la surveillance est encore trop étroite Ross s'attend à ce que je fasse quelque chose et je suis sûr qu'avec ton caractère on finira par s'étriper avant la fin »

« Je te demande de m'aider à trouver une solution pour que je puisse de nouveau opérer ! Tu me dois au moins ça »

Ce qui avait commencé comme une demande de consultation, termina par moi tentant de calmer Stephen en vivant avec lui pour l'empêcher de se tuer à petit feu. Steve n'était pas ravi de la situation mais l'accepta, car dans tous les cas, il n'y avait rien à faire. J'avais entendu des rumeurs sur un endroit qui pourrait aider Stephen, cet homme avait remarché alors qu'il avait la colonne vertébrale brisée. J'étais en skype avec mes enfants et Steve quand Stephen arriva :

« Stephen ! Ramène toi ! » Ordonnais-je, faisant sourire Steve.

« Quoi ?! » S'exclama-t-il en obéissant malgré tout.

« Les enfants je vous présente tonton Stephen »

« Depuis quand je suis un oncle ?! Je rêve où il vient de manipuler l'eau ?! Comment est-ce possible ? Quelle partie de son cerveau »

« Stephen ... Arrête tu parles de mes enfants et je n'aime pas la tournure de tes questions » Le stoppais-je.

« Docteur Strange je présume ? Steve Rogers » Se présenta Steve en le jaugeant.

« Captain Rogers ... Vous ne me rencontrez pas au bon moment »

« Je n'ai pas pour habitude de juger les amis de ma femme »

« Parce qu'il y a quelque chose chez moi qui mérite d'être jugé ? »

« Okay ! On va s'arrêter là, Steve je dois te parler par téléphone » Coupais-je « Au revoir mes amours ! »

« Mama !! » S'exclama Grace avec un grand sourire.

« Quand tu reviens ? » Demanda Alastar.

« Dès que je peux mon trésor »

Lorsque la vidéo se coupa je fermais les yeux, ne pas pouvoir être avec eux était une torture. Stephen posa une main surnom épaule pour me réconforter et je me mis à pleurer. Maladroitement, l'ancien chirurgien me prit dans ses bras :

« ça fait tellement mal » Pleurais-je avant de me dégager.

« Je sais » Fit simplement Stephen qui tentait de me calmer.

« Je ne peux même pas voir mes enfants! » M'énervais-je avant d'éclater ma tasse contre un mur « Jill ! »

« Si je le voulais je pourrais tous les asservir ! Je pourrais en faire mes esclaves et je retrouverais mes enfants ! J'ai tout sacrifié et ils m'ont pris encore plus ! » Hurlais-je.

« Hey ! Je croyais que l'on s'était mis d'accord, je ne craque pas si tu ne craques pas ? Je crois que tu devrais parler à ton mari »

« Tu ... Tu as raison »

« Comme c'est souvent le cas »

« Oh la ferme ! Faudra que je te parle d'un truc » Dis-je.

J'attrapais mon téléphone et pris une profonde inspiration pour me calmer avant d'appeler Steve :

« Tu vas bien ?! » S'exclama ce dernier.

« Oui pourquoi ? » Mentis-je.

« Ce lien que tu as créé pour me parler quand je suis en mission, il est toujours là, et parfois quand tu ne gères pas tes émotions je peux les ressentir »

« Oh ... »

« Mon amour, parle-moi »

« Je n'en peux plus Steve »

« Jill je sais, vient au Wakanda »

« Si je fais ça maintenant je vais être attrapée, le gouvernement m'a laissé aidé Stephen car cela me faisait retourner à mes recherches. Si je viens, on va tous être arrêtés et je ne pense pas avoir besoin de te rappeler ce qu'il nous arriva si cela devait arriver »

« Qu'est-ce que tu propose ? »

« J'ai peut-être trouvé le moyen d'aider Stephen et de m'aider moi »

« Alors fais-le, mais reviens nous vite, on a besoin de toi ici, les enfants ont besoin de toi, même Bucky et Sam m'agaçant car tu n'es pas là pour rééquilibré la situation »

« ça risque de prendre du temps »

« Je te fais confiance »

« Je t'aime »

« Je t'aime »

Pour me remettre de mes émotions je pris une douche après avoir acheté des billets d'avions. Une fois changée et calmée, je retournais dans le salon où Stephen était encore absorbé par un énième article :

« Prépare un sac-à-dos, on part en voyage »

« Je te demande pardon ? » Dit-il en levant les yeux vers moi.

« La médecine ne peut pas t'aider alors j'ai commencé à chercher une deuxième piste, et j'ai trouvé quelque chose. Ce n'est pas très orthodoxe et ça va surement demander beaucoup d'efforts de ta part mais c'est notre dernière chance »

Stephen se contenta d'ouvrir la bouche sans émettre un son. Je pouvais sentir son cerveau travailler à cent à l'heure.

« Où va-t-on ? »

« À Kathmandu, au Népal. On voyage léger »

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