On a mis plus d'une semaine à trouver un plan pour rapprocher nos deux amis. C'était moins facile qu'il n'y paraissait. On a continué de se parler régulièrement tout en proposant de temps en temps des plans plus farfelus les uns que les autres. Mais aucun n'était bon. Ou légaux. Et c'est finalement Thomas qui avait trouvé :
Thomas : « Et si on leur proposait d'aller voir un film tous ensemble mais que une fois qu'ils sont là-bas, on les laissent en plan ? »
Moi : « Ça c'est une super idée ! Tu serais libre samedi dix-neuf pour mettre notre plan diabolique en action ? »
Thomas : « Le dix-neuf, ça me va ! Opération couple, c'est parti ! »
Je regardais les séances sur internet.
Moi : « Ouais ! Le film d'amour de la séance de dix-sept heures ça te dit ? »
Thomas : « Un film d'amour c'est parfait ! »
Moi : « J'envoie un message à Ninon ! »
Thomas : « Et moi àArthur ! »
J'envoyais donc un texto à Ninon :
Moi : « Salut Ninon ! Ça te dirais d'aller voir un film le dix-neuf avec les garçons ? »
Ninon : « Oui, ça pourrait être bien ! Mais après mon cours de volley-ball pour contre. »
Moi : « Super, à la séance de dix-sept heures. »
Ninon : « C'est parfait, j'y serais ! »
Moi : « Génial ! »
Je prévenais Thomas :
Moi : « Elle a dit oui ! »
Thomas : « C'est super, Arthur à dit oui aussi ! »
Moi : « Génial ! Hey, pendant qu'ils seront là-bas, ça te dirais de venir voir un film d'horreur chez moi ? »
Thomas : « Avec plaisir ! »
Comme prévu, le samedi, Thomas est venu chez moi avec un peu d'avance et je pus le présenter à mes parents.
Je le fis entrer et je lui pris la main pour l'emmener devant mes parents.
- Maman, papa, je vous présente Thomas. Un... ami.
Pourvu que je n'ai pas les joues rouges, sinon j'étais grillée !
- Enchanté. Leur dit-il
- Caroline et Yvan. Présenta ma mère
Il hocha la tête en souriant.
On s'est ensuite installés sur mon lit pour choisir un film d'horreur à regarder sur mon ordinateur. Tout à coup, Donut saute sur le lit.
- Tiens, qui c'est ? Demande-t-il en le caressant
- C'est Donut.
- Il est très mignon.
- Oui. Dis-je
Donut s'allongea à côté de Thomas et il le caressa. Je reçu ensuite un message de Ninon.
Ninon : « Vous faites quoi, on vous entend ! »
Je montrais le message à Ninon et nous rions. Thomas regardais par dessus mon épaule pendant que je lui répondais. Je sentais sa joue douce contre la mienne, j'étais sûr d'être rouge comme une tomate.
Moi : « Désolée Ninon, en fait j'ai oubliée, j'ai un rendez-vous chez le dentiste. Et je crois que Thomas m'a dit qu'il devait aller je sais pu où avec ses parents. Désolée. »
- Tu sais plus où ? Répéta Thomas en souriant
- Je ne savais pas quoi dire ! Me défendis-je en riant
On vit ensuite que Ninon avait répondu.
Ninon : « Oh non, j'ai compris ce que tu fait. Je vais te tuer !!! »
Nous rions de plus belle.
Moi : « D'accord, mais au moins va voir le film avec lui. »
Ninon : « J'y vais mais je te jure que tu vas souffrir ! »
Moi : « De rien ! »
Je mis mon téléphone sur silence puis je le posais sur la table de chevet.
- Alors, tu veux regarder quoi ? Demandais-je à Thomas en ouvrant mon ordinateur
- Je sais pas, tu as quoi à regarder ?
J'allumais mon ordi et je réfléchis quelques secondes avant de proposer :
- Ça te dirais de regarder Annabelle 2 ?
- Carrément ! J'ai vu la bande annonce et ça a l'air de faire bien flipper !
On s'installa et je fermais les rideaux pour nous retrouver dans le noir et que ça fasse plus peur.
Le film était super ! Et super flippant ! Mais il était quand même bien. Quand le générique s'afficha, je me rendis compte que je tenais la main de Thomas. Je rougis, mais je ne lui lâcha pas la main.
Je regardais ensuite l'heure.
- Hey, nos deux amoureux ne vont pas tarder à sortir du cinéma ! On va les espionner ?
- Oui, ça va être drôle !
On se levait pour se rendre dans un café, en face du cinéma. On s'installait tranquillement et une serveuse vint nous demander ce que on prenait.
- Un cappuccino s'il vous plait. Dis-je
- Deux. Ajouta Thomas
Ensuite, on a guetté l'entrée du cinéma. On vit ensuite des gens sortirent et on aperçu nos amis. Ils restèrent devant le cinéma et parlèrent un peu. Je vis ensuite Ninon prendre son téléphone puis elle le rangea et se prirent la main avant de s'en aller. J'entendis mon téléphone sonner :
Ninon : « Merci. »
Je souris puis je montrais le message à Thomas. Puis il s'exclama :
- Opération couple réussie !
- Ouais !
On se fit un tope-là, fières de nous. On finit notre cappuccino puis nous sommes sortis pour marcher un peu. Il me prit la main pendant que l'on marchait. Je ne la retira pas.
- Bon, c'est bientôt le bac, tu as commencée à réviser ? Me demanda-t-il
- Oui. Et toi ?
- Oui, moi aussi. C'est tellement le bordel sur mon bureau qu'on ne voit pas le mur qui est derrière !
Je ris. Je vis ensuite que nous étions déjà arrivés à mon immeuble.
- Bon, je vais devoir rentrer. Dis-je déçue
- Oui, moi aussi de toute façon. Passe une bonne soirée Julie.
- Merci, toi aussi.
Et il m'embrassa sur la joue avant de repartir. Je n'avais pas bougée d'un pouce et j'avais les joues en feu quand je le vit se retourner en souriant. Puis il s'en alla. Je montais à mon appartement la tête dans la lune.
- Hey ! M'exclamais-je en rentrant
J'enlevais mon manteau et je posais mes clefs.
- Salut Julie. Dit mon père
- Ta journée c'est bien passée ? Me demanda ma mère
- Oui... dis-je rêveuse
- Julie ? Tu vas bien ? Tu as l'air... ailleurs. Remarqua ma mère
- Oui, très bien. Thomas m'a embrassé... dis-je en touchant ma joue
- Ça à l'air d'être quelqu'un de bien. Dit-elle
- Oui.
- Mouais, mais il n'a pas intérêt à t'embrasser quand je suis là ! S'exclame mon père
Je souris et j'allais ensuite dans ma chambre où m'allongeais sur mon lit pour reprendre mes esprits.
Après avoir dîné, je reçu un appel de Ninon.
- Allô ?
- Salut Julie, c'est Ninon.
- Salut Ninon. Ne me dis pas que tu es en bas de mon immeuble pour me tuer ?! M'exclamais-je en riant
- Non. Je voulais...te remercier. On a passés toute la soirée à parler et en me raccompagnant à mon immeuble, Arthur ma embrassé sur la joue !
- Moi aussi Thomas m'a embrassé !
- Trop bien !
Il y eu un petit moment de silence.
- On n'a pas l'air de gamines ? Demandais-je
- Un peu. Répondît-elle
On éclatait de rire.
- Bon, bonne nuit. Dis-je
- Bonne nuit.
Je raccrochait et je m'endormis.