Les joues rouges, je suis directement allée me coucher.
Le lendemain matin, je me réveillais vers dix-heures et demie. Je me frottais les yeux pour me réveiller et j'en profitais pour envoyer un message à Thomas :
Moi : « Encore merci pour cette soirée géniale. »
J'allais ensuite dans le salon où je trouvais mes parents en train de déjeuner.
- Bonjour. Dis-je
- Bonjour ma chérie, tu as passée une bonne soirée ?
- C'était super ! On a regardés Nos étoiles contraires, on a parlés... j'ai vraiment passé une bonne soirée.
Je mangeais tranquillement avec mes parents. Je vis après avoir déjeuner que Thomas m'avait répondu.
Thomas : « De rien, j'ai beaucoup aimé aussi. J'espère que on pourra se revoir. »
Moi : « Oui, je pense que ça pourrait se faire un de ces quatre. »
Thomas : « Ce serait avec joie. »
Ensuite, j'allais m'affaler sur mon lit, dans ma chambre pour écrire. Au bout d'un moment, j'entendis mon téléphone sonner pour me signaler qu'on m'appelait. Je souris en voyant apparaître le nom de ma meilleure amie. Je répondis :
- Allo ?
- Salut Julie, comment ça va ?
- Super et toi ?
- Super. Alors... comment c'est passée ta soirée d'hier ?
- Ah ah, j'étais sûre que tu m'appelais pour ça ! M'exclamais-je en riant
- Bien sûr, pour quoi d'autres ? Me taquina-t-elle
- Bien sûr.
Je m'allongeais sur mon lit et je lui racontais un peu la soirée d'hier.
Elle débordait d'énergie, ce qui me fit rire. C'est incroyable à quel point elle aimait les ragots...
- Et pour finir, il m'a raccompagné chez moi... et je l'ai embrassé sur la joue !
- Sans blague ?!
- Sans blague.
- Et bah, tu as plus de cran que ce que je croyais. M'avoua-t-elle
- Hé !
Elle rit à l'autre bout du fil, fière de sa taquinerie.
- C'est génial, tu es amoureuse ! S'exclama-t-elle
Je rougissais.
- C'est possible...
- C'est trop mignon !
Et on a continués de parler de tout et de rien.
- Tu fais quelque chose là ? Demanda soudain Ninon
- À part te parler, rien. Pourquoi ?
- Je m'ennuie, tu viens faire un bowling avec moi ?
- Je ne sais pas, j'ai pas trop envie de sortir...
- S'il te plait ! Aller, je t'invite. Dit-elle
- Bon, d'accord.
- Super ! Habille-toi, on se retrouve là-bas ! S'exclama Ninon
- Ok, à tout de suite !
- À toute ! Dit-elle avant de raccrocher
J'allais au salon et je demandais à mes parents :
- S'il vous plait, est-ce que je peux aller faire une partie de bowling avec Ninon ?
Ils soupirèrent.
- Une seule partie.
- Je vous adore !
Je leur fit un câlin et je filais dans ma chambre m'habiller.
Je ne savais pas si ils m'autorisaient toutes ces choses car j'allais mourir. Mais je le leur rends bien, dès que je peux, je passe du temps avec eux.
J'allais ensuite à pieds jusqu'au bowling où on allait quelques fois. On aimait toutes les deux la compétition donc c'était toujours des résultats très serrés. Quand j'arrivais, je vis le monde s'afférer sur les pistes et le bruit des machines dans la salle de jeu d'à côté. J'avançais et je vis Ninon qui réservait une piste à l'accueil. Je m'approchais d'elle sans faire de bruit pour mettre mes mains sur ses yeux.
- T'as de la chance, tu es à l'heure !
Je souris en enlevant mes mains. L'homme à l'accueil nous dit que nous pouvions mettre des chaussures et il nous indiqua notre piste.
- Julie, tu te rappelle la première fois que nous sommes venues ?
- Oh que oui je m'en rappelle !
- Oui, tu t'étais tellement raté au lancer que la boule est partie derrière toi.
- La ramène pas, toi tu t'es ratatiné sur la piste.
Nous rions à l'allusion de ces bons souvenirs.
- Oh, avant que j'oublie Ninon, est-ce que tu pourrais me prendre les devoirs pour demain matin ? J'ai un rendez-vous à l'hôpital.
- Oui, bien sûr.
- Merci.
On s'était vraiment bien amusés. On jouait chacune notre tour en se provoquant, on sautait partout quand on faisait un Strike ou un Spaire, on essayait de déconcentrer l'autre... C'était vraiment une bonne journée !
Et fatalement, après un dimanche assez tranquille, nous avons dû retourner en cours. On a passé deux jours assez normaux jusqu'à mercredi où j'ai invité Ninon pour qu'elle puisse lire mon livre. Je me suis assise en tailleur sur mon lit et elle était assise par terre dos contre mon lit et elle a lu sur mon ordi portable. J'attendais avec impatience qu'elle me dise ce qu'elle en pensait. Elle se retourna et me regarda.
- Tu veux que je te réponde franchement ? Demanda-t-elle
Je commença à stresser.
- Oui...
- J'adore ! S'écria-t-elle
Je poussais un soupire de soulagement.
- C'est vrai ?! Demandais-Je
- Oui, j'adore ta façon d'écrire !
Je la pris dans mes bras.
- Merci beaucoup, tu sais que ça compte pour moi. Même si je sais que ton jugement ne peut pas être fiable puisque tu es ma meilleure amie.
- Je peux tout à fait être franche ! Est-ce que tu as une idée de titre ?
- Non, je cherche mais je n'ai aucune idée pour le moment.
- D'accord.
- Bon, tu veux boire quelque chose ? Proposais-je
Puis nous avons papoté, ri, grignoté... C'était un super après-midi à glander entre filles. À un moment, j'entendis mon téléphone sonner. C'était un message de Thomas, je souris sans m'en rendre compte.
- Pas besoin de me le dire, à ta tête je sais que c'est Thomas qui t'as envoyé un message. Dit-elle avant de boire une gorgée de sirop.
Je lui tirait la langue en souriant.
Thomas : « Salut Julie. Est-ce que ça te dirais de venir avec Ninon chez moi pour rencontrer mon meilleur ami et passer l'après-midi ensemble à rigoler ? »
Je montrais le message à Ninon.
- Samedi je suis libre, pourquoi pas ? Dit Ninon
- Super !
- Attend, laisse-le mariner un peu !
Je fis un sourire démoniaque.
Moi : « Mmm... je sais pas... »
Ninon fit un rire diabolique à sont tour et nous éclations de rire. J'entendis mon téléphone sonner et on s'empressa de regarder sa réponse.
Thomas : « S'il te plaît, ne me fait pas attendre plus longtemps ! »
Ils accompagnait son message de smileys qui tirent la langue.
Moi : « Ah ah ah ! »
Je répondis en ajoutant des smileys qui sourient pour le narguer. Je mis ensuite pour seule réponse :
Moi : « Pourquoi pas ? »
Je posais mon tel et Ninon rigola :
- Peut-être que son meilleur ami est beau garçon !
Nous riions ensemble une fois de plus.