Ecrit de passage

Bonsoir, pour cette nouvelle,il s'agit du fruitd'un atelier d'écriture  dont le principe était d'écrire une nouvelle à partir de là citation. Cette version est corrigée car lorsque je l'avais faite je n'avais que 10 minutes. J'espère que le résultat final vous plaira !
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Citation : Au temple du Trianon, un homme s'est allongé dans le lit impérial et il prétendait être Napoléon.

Ce spdctacle fut admiré par les passants et personne n'osa le déranger. Cependant, un des visiteurs avait prévenu le gardien qui n'avait pas réagi au son des alarmes de sécurité. Grâce à cet individu, le gardien du Trianon vint l'appréhender, il lui demanda de se lever. Mais cet Homme affirmait qu'il était Napoléon. Un autre gardien aurait utilisé la force, il l'aurait électrocuté avec un taser et le bel empereur aurait été interné. Néanmoins, ce gardien était un homme pacifiste qui détestait employer la manière forte. Il tente plusieurs fois de lui faire quitter le lit impérial mais cet homme refuse de s'extraire de ce duvet royal. Le gardien s'énerve alors et affirme sur un ton excédé :

<< - C'est impossible frère ! Napoléon Bonaparte est crevé depuis....longtemps ! Genre plusieurs siècles. Donc sauf si t'as fumé de la moquette, cque tu dis c'est du gros mytho !

- Je vous prie de montrer un peu plus de respect à votre seigneur, néfaste indigent ! A ce que j'observe, rien ne changea en plusieurs siècles. Vous devriez apprendre à vivre. Mais enfin, je me renonce à vous l'expliquer, cela fait fort longtemps que j'eus abandonné cette idée., commença-t-il mais il remarqua le regard excédé que le gardien lui lançait, Enfin, je ne m'égare que trop. Je ne suis guère décédé comme tout le monde se plaît à croire. Mais j'ai vécu et, hélas, je vis encore.
- Elle est chelou ton histoire quand même. Mais si c'est vrai, comment t'as fait pour survivre ? T'es une momie ou quoi ?

- Plaît il ? De la momification ? Je ne crois que ce dada me siert guère jeune homme. Ce secret m'est d'ailleurs inconnu mais je connais un secret davantage sublime et pur. Ce secret, on tente de le dévoiler depuis des lustres. Ce secret qu'on mystifia car personne ne le prouve. Secret qui se défait entre l'abstrait et l'irréel, secret qui se plaît à se perdre près des méandres de l'idéal. Secret qui s'approche de l'éternel à qui l'on ôta tout son réel. Mais ce Secret existe, je l'ai observé de mes propres prunelles. Il est impossible de me prendre pour un illuminé, penser que j'ai un esprit dérangé. Mais si je médisais, je ne verrais point encore la lueur du jour. Ce secret qui me fut révélé en ce jour ne fut autre que la Fontaine de jouvence qui m'apporte soit de gloire ainsi qu'une nouvelle véhémence. Cette eau limpide de cette mystérieuse fontaine me rendit ma vigueur d'antan. Je dis de nouveau apprété à conquérir le monde qui fut autrefois le mien. Je dis prêt à me venger des Bourbons qui m'ont chassés de la terre où je fus né. Alors que je renaquis en conquérant de l'Europe, je voulus partir du donjon qu'était pour moi cette île. Au moment glorieux où tout fut réuni pour mon nouveau départ qui devait mener à la reconstruction de mon empire, une rafale de pierres digne de Jupiter s'effondra sur ma personne infortunés ! Impuissant, je ne pus bouger aucun de mes membres, je ne pus pousser aucun cri et rapidement, le néant submergés mon esprit.
Dès que je reviens à moi, je pus quitter ce cachot infâme et retrouver mon empire.

Hélas, une fois que j'eus rejoint Londres, des objets transperçaient le ciel et des navires tentaient de foudroyer la terre. Je m'informai de ce qu'il se passait, on me dit que ce n'était que la guerre qui grondait. On me dit que les Allemands avaient ravivé la flamme de la guerre. A croire que Mars était leur grand-père. D'autr3s me disent qu'un certain Hitler, chef de l'Allemagne, défilait la moitié des hommes de cette Terre. Je continuerai alors de marcher égaré, je m'informai des avancées de la guerre et de la politique de ma France bien-aimée. Et j'appris qu'elle se brisait en deux, que l'Allemagne dominait la moitié tandis que l'autre continuait de résister. C'en fut trop pour moi. Le monde fut trop horrible pour moi. Cela me brisa le coeur, mon monde fut détruir et je sus qu'en France, je ne pourrais plus y conquérir mon bonheur. Je vécus donc anonymement. Je restai dans l'ombre des quartiers londoniens, mon train de vie fut aisé mais personne ne sus d'où je venais. Aujourd'hui enfin, je peux rejoindre ma belle France absoute de tout crime.

- Et...., le gardien avait écouté l'empereur silencieusement, euuuh z'avez une preuve ?

- Quelle sornette que croire le contraire !>>.

Suite à ces paroles, il sortit un franc napoléonien ainsi qu'un journal de bord qu'il tenait depuis 1821. Le gardien fut stupéfait. Il ne savait que croire. Son air dubitatif montrait que son coeur incessement balançait entre le mythe et la réalité. Napoléon le regarda avec dédain comme s'il regardait un moucheron qui l'empêchait de se reposer. Face à ce regard, le gardien se sentit mal à l'aise et grâce à un merveilleux coup du sort, il se rappela qu'il n'était pas habilité à croire ou non cet empereur. Il fit donc appel au directeur du musée qui vint alors trancher cette histoire insensée. Dès que le directeur fut arrivé, le gardien lui expliqua la situation et le directeur en fut également stupéfait. Lui non plus ne sut ce qu'il devait croire. Il contempla le franc napoléonien ainsi que le journal de bord puis il contempla Napoléon lui-même. Il hésite encore. La ressemblance entre cette homme qui se tenait devant lui et l'empereur sur les tableaux conservés à Versailles, la ressemblance était frappante et l'homme était petit. Cela paraissait fou mais le directeur se plut à le croire. Il lui demanda alors :

<< - Pourquoi ne pas reprendre le pouvoir ?

- Le pouvoir ? Cela fait une éternité que je n'en souhaite plus. Ce pouvoir me maudit deux siècles plus tôt. Ce pouvoir néfaste eut submergé mon coeur, il m'empêcha de voir le monde et sa grandeur. Ce pouvoir qui obstrua ma vue sur le droit et l'égalité ainsi que sur la place de la femme dans la société. Ce pouvoir ne me mena qu'à deux îles prisonnières : celle d'Elbe et celle de Sainte-Hélène. Ce pouvoir, je ne le supporte plus. Ce pouvoir m'écrasa sans que je ne le sache jusqu'à ce que je comprenne d'à quel point il était lâche. Ce pouvoir, je vous l'abandonne, prenez le si vous le souhaitez. La raison de ma présence ici est tout autre. Je suis revenu en France pour honorer une dernière fois mon pays. Avant de tout quitter, je suis revenu voir mon tendre pays. En arrivant, la différence de ma France me foudroya mais je ne souhaite guère la modifier davantage. J'eus pu enfin revenir sur la terre de mes pères et j'aspire à y trouver le repos éternel. Cette fontaine de Jouvence redonne une jeunesse illimitée mais elle n'offre point encore l'immortel. J'espère alors qu'en ces lieux de ma chère France, l'ange de la Mort referme sur moi ses ailes. C'en est assez ! Laissez moi trépasser en paix je vous prie !>>.

Puis avant que le directeur ne put intervenir, Napoléon se planta une dague dans le coeur. Le sang jaillit d'un coup, il sentait à quel point la lame froide venait contraster avec son coeur encore chaud. Planter cette dague lui arracha une immense douleur. Mais né noble, il voulait mourir comme tel et aucun son ne s'échappa de sa bouche.
Ce geste vengeur fut long et rapide à la fois. Il sentit la douleur, il sentit les battements de son coeur qui ralentissaient un par un. Il voyait une ultime fois, un décor français qui habite son coeur désormais. Rapidement, la respiration vint à lui manquer, il n'entendit point les gens qui tentaient de le sauver et son impérial sang ne cessa de couler. Peu à peu ses paupières s'alourdirent, sa vision se troublé, il lâche prise et un néant mortel l'aspira. Tout fut noir, c'était fini. Il avait quitté la vie et le néant aspirait son corps, son coeur et son esprit.

Néanmoins, quelques instant plus tard, il rouvrit les yeux et observe le paysage qui l'entourait. Le paysage était morne, le ciel était couvert, la roche recouvrait le sol et seule la solitude lui servait de boussole. Peu à peu ses yeux reconnurent ces divers bosquets et vallées que depuis plusieurs années il ne cessait d'arpenter. Enfin, il vit la mer qui sans cesse battait la roche. Aucun doute ne pouvait subsister, il était de retour à Sainte-Hélène, cette douce île qui l'emprisonnait.
Mais alors que c'était-il passé ? Il ne le savait pas encore. Il était allongé dans son lit, il se redressa alors. Ses pensées ne divaguaient plus vers la France ou ailleurs. Cet homme qui s'était relevé n'était qu'un cadavre déambulant qui vivait en attendant la Mort. A ses yeux, ce qu'il avait vu tantôt fut impossible. Alors, il repensa à ces preuves qu'il avait donné. Un France napoléonien ne pouvant guère l'aider, il se saisit de son fameux journal de bord. Le coeur battant la chamade, la respiration rapide et l'âme tremblante, il prit ce vieux carnet qui lui servait de compagnon. Il commença par la fin afin d'avoir la date la plus récente. Il vit alors une date qui le consterna : 12 avril 1821.

Son coeur rata un battement, il soupira. Il croyait dur comme fer à ce qu'il avait vu. Il voulait trop y croire mais il devait se faire une raison. Il comprit alors ce qu'il avait vécu car la folie ne l'avait pas encore emporté. Ce qu'il avait vu, ce mirage plein de rêve et d'espoir qui lui redonnait la foi :
Ce ne fut que ce sempiternel rêve.

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Woila un petit écrit sur Napoléon Bonaparte, j'espère qu'il vous aura plus. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. Sur ce, je vous dit à bientôt !

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