188. Le poète
Au-delà de la réalité,
Dans ce monde où j'aime m'échapper,
La moindre musique me transporte,
Elle m'apaise, me réconforte.
Comme un guide dans l'obscurité,
Qui m'attire de l'autre côté,
A travers le monde qui me ment,
Je chemine sans compter le temps.
Je ne sais pas trop bien où je vais,
Je ne cherche plus rien que ma paix.
Et quand l'océan me tend les bras,
C'est que je m'avance ici-bas.
Ce monde où je marche n'est rien d'autre
Que ce que vous créez, c'est le vôtre,
Mais il est tellement différent
Quand je le vois de mes yeux d'enfants,
J'ai grandi pourtant mais j'aime à voir
Ainsi ce monde de gris et noir,
Lui rendant mille couleur, magie :
Cet immense univers où je vis.
Je pose mes yeux à un endroit,
Le monde se change car je vois
Les petits détails qui à vos yeux
Se dissimulent, n'est-ce pas mieux ?
Ils restent alors mon beau trésor,
Et puis, telle une médaille d'or,
Récompensent mon regard d'enfant,
Bien que j'aie grandi rapidement...
Mais n'est-ce pas là être poète ?
Être à l'affut de chaque paillette
Et comme un enfant vivre le monde,
Ecrire la beauté qui inonde.
Et quand je me marche sans savoir
Dans ce lieu que vous ne pouvez voir,
C'est qu'elle m'emporte, m'inspirant,
Sans un doute, ce qu'on est vraiment.
N.
Le poète, écrit le 20/05/2023
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