149. Bleu

Au-delà de ce monde où nos rêves s'achèvent,
Là où le ciel se teinte du plus sombre noir,
L'orage, dans la dernière lueur d'un soir,
Emporte avec lui chaque couleur de nos rêves.

Dans cet univers aux nombreuses villes grises,
La rêveuse en sa qualité d'observatrice
Reste face à l'obscurité, telle une actrice,
Elle est immobile, la patience est de mise.

Mais la rêveuse se souvient des temps anciens
Quand le disque d'or rayonnait de sa lumière,
Quand on levait les yeux vers l'océan des airs ;
Elle rêve alors que le bleu du ciel soit sien.

Elle aurait voulu l'offrir au triste soleil,
Qui aujourd'hui ne brille plus que de ce noir,
Obscurité parmi les ombres, chaque soir,
Elle rendra au ciel ses couleurs sans pareil.

Le ciel s'est éteint, peut-être est-ce ce qu'il veut
La rêveuse en secret du noir terrifiée,
Son soleil vermeil elle voudrait retrouver
Quand le ciel brillait du plus beau de tous les bleus.

N.

Bleu, écrit le 13/03/2023

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