148. Périple

Avançant sur le plus haut des sommets,
Gravissant chaque pente, sans cesser
De penser à l'avenir, car je sais
Qu'une fois en haut, je voudrais rester.

Mais mon périple est loin d'être fini,
Ces montagnes sont tellement nombreuses
Obstacles sur mon chemin, je souris.
Je reste cette éternelle rêveuse.

Oubliant mon âme en ces lieux sublimes,
Eblouie par la beauté de ces eaux
Qui réveille tout ce que je réprime,
Mon cœur est libéré par l'indigo.

Unissant ce qui me reste de force,
Je descends dans la vallée, avançant
Sur mon chemin, dorénavant j'amorce,
La fin de mon long voyage, rêvant.

Riant de mes faiblesses, face aux arbres,
J'entre sans hésiter, je n'ai pas peur,
J'entends les oiseaux, je reste de marbre,
De leur cime, et je sens battre mon cœur.

N.

Périple, écrit le 11/03/2023

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top