136. La porte VIII

Je cours dans ce couloir sans fin
Entourée de la pierre froide
De ces murs aux couleurs si fades,
Mais j'aperçois la porte enfin.

Les lourds battants de bois ne bougent
Pourtant je les pousse avec force.
L'accès refusé, je m'efforce
Dans ce monde où plus rien ne bouge.

Mais je ne baisse pas les bras
Je resterai devant la porte
Car c'est là que je me sens forte
C'est là que je ne pense pas.

N.

La Porte VIII, écrit le 25/02/2023

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