Chapitre 3
Je t'es déjà dis que je t'aime pas ?
Parce que si je te l'es pas dis BRAVO moi, j'ai composée une ode parlant de ma haine et de ma bravoure contre toi :
Dans les sombres méandres du destin,
Où la douleur règne en souveraine,
Se tapit un fléau, un malin,
Qui ronge, dévore et déstabilise sans peine.
Cancer, nom maudit, sinistre et cruel,
Tu t'insinue comme un poison,
Détruisant l'espoir, brisant les cœurs,
Ton ombre lugubre, tel un brouillon.
Tu dérobes la santé, la vie, la joie,
Tu fais de chaque jour une lutte acharnée,
Tu ternis les rêves, tu voiles l'espoir,
Ton emprise insidieuse jamais ne faiblit.
Tes tentacules malfaisants s'étirent,
Consumant l'énergie, brisant les rêves,
Tu emportes les êtres chers, tu les déchires,
Laisse derrière toi un champ de trêves.
Malédiction incarnée, tu ne connais de répit,
Tu défies la science, défies la foi,
Ton règne impitoyable ne connaît de limites,
Et chaque victime est un cri dans le froid.
Mais malgré ton pouvoir, ton emprise tyrannique,
Nous dressons nos boucliers, nous luttons avec force,
Contre toi, l'ennemi, nous restons intrépides,
Dans l'espoir qu'un jour, enfin, tu cèdes ta course.
Nous sommes unis, solidaires dans la lutte,
Contre toi, ô maudit fléau de l'humanité,
Et dans notre combat, dans notre rebut,
Nous trouverons un jour la clé de ta captivité.
Ainsi soit-il, Cancer, ta fin est proche,
Car dans notre cœur, brûle une flamme,
Celle de l'espoir, celle de la recherche,
Et contre toi, nous remporterons cette âpre bataille infâme.
Qu'est-ce que cela t'apporte que chaque jour, chaque instant tu me fasses mal autant par l'absence que par le vide qui m'engloutis.
Pourquoi tu me hais ?
Qu'ai-je fait ?
Qu'ont fait les hommes pour attirer tes foudres sur notre race précoce ?
Qui est la cible de ta colère ?
Tant de questions jamais de réponse. On dit que l'espoir fait vivre alors si c'est vrai il peut aussi tuer. On dit que la nuit porte conseil mais chaque jour pendant ses longues heures je ne cherche pas conseil, je te cherche toi, à jamais sans te trouver. En sachant que tu es la seule ancre qui me rattache à la réalité, en sachant que je mourrais quelques que soit l'issue de mon combat, en sachant que je suis seul. En sachant que si je ne trouve pas ce sera elle, une grande Fâcheuse, une grande Faucheuse.
Emma Saxina
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