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Alec Bradwell

Est-ce que j'en suis arrivé à un point où me cacher seul dans ma voiture avec un fond de musique classique est devenu mon seul échappatoire? Il faut croire que oui. Je ne sais même pas pourquoi j'écoute cette musique qui d'habitude m'aurait cassé les oreilles, je sais juste que ça me détend en cet instant précis. J'use ma batterie depuis presque une heure, pourtant je m'en fiche pas mal. Ma tête est posée sur le guidon du véhicule avec lassitude tandis que je fixe les pédales de frein sans aucune raison apparente.

J'ai ce sentiment que je ne suis plus à ma place ici, à Malibu. Mais je n'ai pas non plus envie de rentrer à Seattle. Si nous rentrons, je me retrouverai seul à nouveau, loin de Noa cette fois. Ou du moins, pas si loin que ça mais rien ne nous obligera à nous frequenter; tout ce que je risque c'est de la croiser une fois tous les trois mois à la supérette. Dans ce cas je me devrai de prendre conscience que Noa m'a échappée, qu'elle n'est plus mienne pour de bon. En effet, je ne l'ai toujours pas compris. Cette situation sonne dans ma tête comme une grosse blague. Je ne parle plus à Spencer, je ne parle plus à Noa, je ne parle plus à mon propre frère. Christopher n'est jamais dans les parages, Nate hésite toujours avant d'entrer dans une pièce et quand l'un d'entre nous est à l'intérieur, il baisse la tête et trace afin de ne pas avoir à nous parler.

Si même Malibu ne veut plus de moi, où suis-je la bienvenue? Où vais-je me sentir à la maison?

Prenant une grande inspiration, je ferme les yeux en croisant les bras sur le volant pour poser ma tête dessus. Je ne suis pas le genre de personne qui pleure énormément; je sais qu'il y a toujours un moyen de s'en sortir. Quand notre tante est morte, Jasper et moi étions petits. Il s'est mis à pleurer sans s'arrêter, c'était compréhensible étant donné la belle relation que nous avions avec elle. C'est ce jour là que j'ai compris que si l'on ne veut pas tous sombrer, il faut que l'un d'entre nous reste fort pour montrer à l'autre que la situation est surmontable. Alors je n'ai pas versé une larme, j'ai juste réconforté Jasper. Et quand il a compri que je supportais la situation, il a aussi compri que son départ ne signait pas la fin de notre existence. Il s'en est remis. Depuis j'ai toujours essayé d'être celui qui restait debout, je me suis moi-même attribué le rôle du pilier. Peu importe ce que je m'infligeais, tant que ça permettait aux autres de s'en sortir plus facilement.

Mais aujourd'hui le pilier est tombé, il s'est brisé pour la première fois. Il n'en reste même plus les ruines; la tempête l'a emporté tout entier.

J'avais oublié la sensation que les larmes faisaient quand elles coulaient. J'ai l'impression qu'elles me brulent les joues, ça en devient désagréable. Alors je cesse et ferme les yeux le plus fort possible pour les empêcher de couler encore. Comment puis-je me sentir différemment quand l'idée que Noa puisse me détester me hante? Noa, mon frère et mes meilleurs amis. Où puis-je aller sur cette fichue planète pour pouvoir penser à autre chose? Je sais que malgré que j'aille le plus loin possible, que j'essaie avec une volonté surhumaine, mes yeux seront toujours clos et je resterai enfermé dans le passé et dans ces erreurs qui auraient pu être évitées. Je veux juste qu'on m'ouvre les yeux et j'ai le sentiment que personne ne pourra m'aider sur ce coup.

Du moins c'est ce que j'ai pensé pendant quelques secondes.

La portière s'est ouverte du côté passager, je me suis immédiatement redressé. Nate me regarde avec inquiétude en tenant la porte avant de prendre place sur le siège en cuire à côté du mien. Il ne me regarde pas et semble chercher ses mots, j'en profite donc pour rapidement sécher mes yeux. Le voir dans cet état me fait culpabiliser de plus belle.

-J'aime pas tout ça, me dit-il finalement.

Ses yeux croisent enfin les miens. Je suis tellement désolé, je sais qu'il peut le sentir dans le regard que je lui rends.

-La situation et la musique, dit-il tout en se penchant vers la radio pour changer et opter pour quelque chose de plus contemporain.

-Moi non plus Nate... J'aime pas ça, dis-je dans un soupire.

-Quoi? Tu... Tu préférais le classique? Parce que je peux le remettre tu sais.

-Non, non, on s'en fou de la musique. C'est la situation.

Ses yeux embrasent le tableau de bord comme si il y cherchait une réponse. Enfin, c'est comme si une lumière s'éclairait dans son esprit; il se redresse et me fait face.

-Tu pourrais peut-être aller faire un peu de surf? Tu n'as plus touché à ta planche depuis un moment... propose mon ami en inclinant la tête.

J'y réfléchis un instant avant de secouer négativement la tête. Mes doigts s'activent nerveusement sur le volant tandis que je détaille le logo imprimé dessus pendant quelques secondes.

-Je ne pense pas que ça m'aidera. Ça risquerait juste de me rappeler des souvenirs que je préférais oublier.

-Mais les souvenirs ne sont pas fait pour être oubliés Alec, me dit-il en se tournant un peu plus vers moi. Ils sont censés nous redonner le sourire quand ça ne va pas. Mec... Je déteste quand t'es mal.

Je déglutis difficilement en le regardant un moment dans les yeux. Ses paroles me touchent sincèrement. Je hoche la tête.

-Explique moi, s'il te plait, dit-il d'une voix plus basse.

Alors je prends une profonde inspiration et me cale dans le siège en laissant mon regarder vagabonder un peu partout sur le tableau de bord, entre la radio, le niveau d'essence et les kilomètres que la voiture a pu parcourir.

-Tu vois Nate, j'étais amoureux de Noa. On était... j'hésite un instant avant de me racler la gorge et de continuer, on était ensemble. Le problème c'est que personne ne le savait. Spencer ne le savait pas non plus. Et il a cru que quand j'ai embrassé Noa, c'était juste pour l'ennuyer. Alors il a retourné la situation contre moi à cette soirée.

Nate hoche la tête et me quitte enfin des yeux. Je me mords les lèvres en déglutissant difficilement à nouveau.

-Je comprends mieux maintenant. Et Jasper? C'est parce que lui aussi il aimait bien Noa?

-Et ça c'est encore un problème supplémentaire à ajouter à la liste, dis-je dans un soupire. Je suis le pire grand-frère de l'unviers et de la galaxie.

-Oh, à part quand tu tombes amoureux de la même fille que lui, t'es pas trop mal comme frère.

Nate se racle la gorge et gigote sur son siège quand alors je lui rends un regard interloqué.

-C'est pas exactement comme ça que je voulais le dire.

-Hm, pas de soucis.

Un silence s'installe pendant quelques secondes tandis que je réfléchis à mes paroles concernant Noa et Spencer. Il y a quelque chose qui me manque pour faire le vide dans ma tête. La voix de Nate me fait sursauter, le silence a perduré si longtemps que j'en avais presque oublié sa présence.

-Tu sais, au fond c'est pas tellement différent des maths, commence-t-il en fronçant les sourcils. Tu vois cet exercice que tu m'as aidé à faire quand on révisait ensemble y a un mois? Tu m'as bien fait comprendre qu'avant de se lancer il fallait être sur de bien comprendre l'énoncé pour finalement trouver la solution. Pourquoi tu ne fais pas la même chose maintenant?

Je relève doucement la tête vers lui avec les sourcils haussés et le front plissé. Nate me regarde comme si il avait peur d'avoir dit une bêtise. Ses paroles se fondent en moi; c'est ça, cette petit chose qui me manquait pour faire le vide dans ma tête.

-Nate tu... T'es un génie.

Le brun cligne plusieurs fois des yeux en ouvrant légèrement la bouche alors que je pose une main gratifiante sur son épaule.

-Merci, dis-je dans un souffle ému tout en m'emparant de mon portable brisé dans ma poche.

Je sais ce qu'il me reste à faire à présent. Si on y réfléchi d'une façon plus approfondie, il faut donc retourner jusqu'à la source du problème.

Spencer est mon énoncé.

Et l'énoncé n'a pas bien été compris.

⁂

Spencer n'a pas répondu à mon SMS. Pour la énième fois, je vérifie qu'il ai bien été envoyé; c'est chose faite. Avec un soupire, je passe une main dans mes cheveux avant de les enfoncer dans les poches de mon jean. La mer me fait face et dans mon dos repose calmement la piscine, en contraste avec les vagues s'écrasant sur le sable. Soudain, des pas résonnent dans les escaliers, je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu'il est juste là, qu'il s'est arrêté au milieu de son chemin et qu'il me regarde.

Au final, sa présence se fait à mes côtés. Je continue de regarder la mer avec soucis, réfléchissant encore et encore à comment entamer le sujet dans le calme, sans enclencher une nouvelle querelle. Ce serait mentir de dire que je ne lui en veux pas comme ce serait mentir de prétendre que jamais je ne pourrai le pardonner un jour. Nos liens ont été bien trop forts pour ça.

-Je crois que tout ça... dis-je finalement en quittant l'océan du regard, n'est qu'un grand malentendu.

Enfin je le regarde. Il porte entre ses mains deux bières ouvertes. Son regard clair croise le mien, ses sourcils sont froncés par l'incompréhension.

-C'est à dire?

Il me tend une bouteille. Je la prends avec hésitation et la cale dans ma main. Ça me fait du mal d'admettre les paroles qui vont suivre pourtant il faut bien que je le fasse si je veux essayer d'arranger les choses. Si ça ne marche pas, on ne pourra pas dire que je n'ai pas donné tout ce que j'avais.

-J'ai trop vite réagis. Je n'ai pas pris le temps de me mettre à ta place et ça a mal tourné.

Il reste silencieux et fixe ses chaussures en se mordant l'intérieur des joues. Je sais que c'est de lui que je tiens cette manie à force de l'avoir vu faire.

-Comment ça te mettre à ma place? Tu sais mec, d'habitude je ne suis pas rancunier, mais là, j'avoue, j'ai pété les plombs. Pour moi y a pas grand chose à comprendre. Tout est là.

C'est ce que je redoutais. Pourtant il ne tourne pas les talons et reste là. J'y vois un signe d'espoire; il accepte d'en entendre plus malgré qu'à ses yeux tout s'arrête là.

-Non, il y a aussi l'envers du décor. Tu sais, les coulisses. Des choses que tu ne sais pas. Malheureusement t'avoir laissé dans l'ignorance m'a retourné une claque monumentale.

Les mots restent bloqués dans ma gorge quelques secondes après lui avoir lancé ces paroles. Je me dois de boire un coup pour que ma bouche me semble un peu moins pâteuse.

-Je ne vois pas ou tu veux en venir... Enfin... commence-t-il en trépignant sur place.

Je lis dans ses yeux qu'il réfléchi, qu'il fouille, qu'il creuse.

Et qu'il percute. Je passe une main dans mon visage en espérant que mes mots aient suffit à lui faire comprendre ce que cache ce fameux envers du décor.

-Merde. La discussion que tu as eu avec Noa dehors, elle a voulu te parler...

Je me tourne vers lui et le regarde avec des yeux presque suppliants. Son regard croise le mien, ses yeux sont grands ouverts.

-Tu l'aimais?

-Et elle m'aimait en retour, dis-je dans un souffle en lui accordant le regard le plus désolé possible.

Sa bouche s'ouvre légèrement et il secoue la tête avant de plaquer une main sur son front en prenant une grande bouffée d'air.

-Merde, Alec... Vous êtiez ensemble? dit-il d'une voix faible, encore secoué.

Je hoche la tête en prenant une nouvelle gorgée de ma bière. Le fait qu'il ai compris sans que j'ai à en dire plus me retire un poids de la poitrine.

-C'est pour ça que tu l'embrassais. T'as jamais essayé de me devancer.

Je sens dans le ton de sa voix qu'il ne s'y attendait réellement pas. L'idée que je veuille le devancer et flirter avec Noa rien que pour lui faire de la concurrence l'a tant obsédé qu'il n'avait envisagé aucune autre hypothèse.

-On a rien dit à personne et je regrette amèrement. À chaque fois que je sentais que c'était le moment, je me dégonflais à la dernière minute, j'avoue en sentant mes yeux s'humidifier pour la énième fois.

Cette fois-ci, c'est tout simplement une colère qui m'envahit, non pas à l'égard de Spencer mais envers moi-même.

-Pourquoi cacher un truc pareil? Alec, on aurait tous été contents pour vous, dit-il avec une sincérité qui me surprend.

Sa tête est inclinée, je vois dans son attitude qu'il s'est un peu détendu mais que la culpabilité le ronge. Alors je décide de lui avouer la raison pour laquelle je ne me voyais pas leur dire.

-Tu te souviens de la conversation qu'on a eu à propos de Jasper et Noa? Il m'a avoué qu'il avait des sentiments pour elle. Et moi qu'est-ce que je fais quelques jours plus tard? J'embrasse Noa. J'ai littéralement embrassé la fille qui plait à mon frère. Pire, ça n'a pas seulement duré l'espace d'un baiser.

Cette dernière pensée m'arrache une grimace que j'essaie de masquer aux yeux de mon ami. Il ne peut pas s'imaginer à quel point ça me fait mal de parler de Noa et de notre relation au passé.

-C'est... Ouais, maintenant je comprends. C'est difficile de devoir dire un truc pareil à ton frère mais le connaissant il aurait fini par accepter.

Je renifle et hausse les épaules comme un enfant qui s'avoue vaincu après une partie de jeu vidéo.

-Et maintenant j'ai tout foutu en l'air, il ne me pardonnera jamais.

-Si toi tu arrives à me pardonner alors c'est que Jasper arrivera à le faire aussi, dit-il presque dans un souffle.

Ses yeux reviennent vers moi, il cherche mon regard.

-Alors... On oublie?

Je lui adresse un fin sourire sincère et lève ma bouteille afin qu'il puisse cogner la sienne dedans. Il rit doucement avant de boire une gorgée et se tourner vers l'océan.

-Je suis tellement désolé, dit-il d'une voix faible.

Je sais qu'il se sent mal, je le sais car il n'a jamais réagi de la sorte. Quand il montre ses émotions de cette façon, on peut le croire sur parole. Au fond de lui, peu importe à quel point il se comporte en société, à quel point il peut souvent faire ressortir ses défauts sans même s'en rendre compte, Spencer est quelqu'un de bien. Quand il aime réellement, c'est avec une sincérité qui en surprendra plus d'un. Et je crois que c'est la force de ses sentiments qui lui fait peur; il s'en rend compte, il panique et il gâche tout. Au fond, lui et moi ne sommes pas si différents. Je ne pourrais pas lui en vouloir éternellement; la sincérité chez les gens est un atout que je respecte.

-Toi et moi on a jamais été rancuniers de toute évidence, dis-je pour essayer d'atténuer sa culpabilité.

Le calme revient, la tension s'apaise. Je retrouve presque l'ami que j'ai manqué de laisser derrière moi.

-C'était comment avec Noa? dit-il sans que je m'attende à une question pareille de sa part.

Alors je joue sur la carte de la franchise, profitant du fait qu'il me pose cette question pour moi-même m'exterioriser et faire le point sur mes propres sentiments. Prenant une grande bouffée d'air marin, je ferme les yeux en essayant de la visualiser en ignorant la douleur que ça me procure. J'essaie juste de la voir devant mes yeux en laissant le monde de côté et ça me fait un bien fou.

-Spencer je... Je suis amoureux d'elle. J'aurais pu lutter comme un dingue ça n'aurait rien changé. J'avais beau me sentir mal vis à vis de Jasper, le fait que je me sentais si bien avec elle reprenait le dessus. Je te jure, jamais j'ai ressentis des trucs pareil avant. C'était un monde à part quand on était tous les deux. Un monde meilleur. Une place plus vivable. Et j'ai l'impression que si on en reste véritablement là sans jamais en parler, je ne pourrai pas le supporter.

Me voilà reparti dans des paroles désespérées et vaines que Noa n'entendra certainement jamais. À nouveau, je réalise à quel point je me retrouve dans une impasse. Quand je regarde à nouveau mon ami, je suis plus que surpris de constater ques ses yeux sont rouges et irrités. Aurait-il les larmes aux yeux?

-Alec, je... Je crois que j'ai fais une connerie.

Plus qu'inquiet, je m'approche et essaie de lui faire face.

-Comment ça?

Il met du temp à trouver ses mots mais je reste patient. Il prendra tout le temps qu'il faudra pour me dire ce qu'il a sur le coeur, je serai là pour l'écouter me parler car il a fait de même.

-Sur le coup, j'avais vraiment envie de te pourrir la vie. Tu sais, toutes ces filles avec lesquelles tu es intervenu... Te voir embrasser Noa ça m'a fait réagir. Évidemment je sais juste réagir comme un connard. Alors... Écoute, j'ai jamais couché avec Noa. Je l'ai dis à tout le monde mais on a jamais couché ensemble. Elle a refusé au dernier moment et... J'avoue que ça m'a aussi un peu vexé... Je suis tellement, tellement désolé. Si j'ai fais ça c'était pour vous faire chier toi et Noa mais maintenant je me rends compte à quel point j'ai été con.

Je reste ébahi quelques instant, ma bouche s'ouvre d'elle-même.

-Vous l'avez jamais fait?

-Non. Si tu m'en veux de l'avoir dis quand même je...

Sans attendre qu'il termine sa phrase, j'ouvre grand les bras et viens le serrer contre moi avec un immense sourire imprimé sur les lèvres. Il étouffe une exclamation de surprise alors que je le sers contre moi. Quand alors il se dégage doucement de mon étreinte, l'incompréhension sur son visage est telle que j'en ris.

-Wow, mec, je viens de faire une grosse connerie, pourquoi tu m'enlaces?

-Parce que ça veut peut-être dire qu'elle pense toujours à moi.

Je sens une bouffée d'espoir m'envahir. Sans cesser de sourire, je me retourne pour me lancer. Je n'ai aucune idée de ce que je compte faire mais il faut que j'agisse avant qu'il ne soit trop tard. Nate me l'a bien fait comprendre; maintenant que l'énoncé est clair, il faut que j'attaque le problème en lui-même.

Et soudain, je m'arrête dans mon élan quand une pensée me frappe. Je me retourne, les bras retombant le long de mon tronc.

-Mais... Attends, à qui tu l'as dis?

Spencer baisser les yeux en grimaçant, secouant la tête avec culpabilité.

-C'est là qu'est le plus gros de ma connerie.

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Yey! Dédicace à @Aquaelisa quand tu en arriveras à ce chapitre!

Wow j'ai beaucou trop aimé écrire ce chapitre. Un peu moins de haine dans ce monde de brutes, n'est-ce pas magnifique? Oe nan je sais vous n'aimez pas Spencer huh

Mais je vous le demande à présent; quel était votre avis sur Spencer au début de la fiction, quand les choses se sont bousculées et maintenant?

Est-ce que ce chapitre a changé votre vision du personnage?

Et Nate? (jsjzjzjsjsj je pleure lolilol)

Est-ce que la tournure de l'histoire vous plait où imaginiez-vous autre chose?

Que va faire Alec?

Rendez-vous dimanche pour savoir ce qu'il se passe du côté de Noa!