39 | Another documentary
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Alec Bradwell
A vrai dire, je me retrouve un peu confu. C'est toujours génial de passer du temps avec ses amis, de rire, de ne plus savoir où donner de ta tête tant les conversations fusent dans tous les sens. De plus sous un magnifique soleil, avec en main une sangria sucrée et les ronronnements du moteur de ce bateau, tout semblait parfait. Pourtant, j'ai tout le long de ce trajet pensé à Noa et au fait que je ne pouvais pas encore m'afficher à ses côtés.
Parfois, je voudrais que Jasper rentre à Malibu pour une raison x ou y.
Je le ressens de plus en plus au fil des jours, ce besoin de pouvoir être avec elle et ce, même dans les lieux publics, je voudrais pouvoir lui accorder un simple baiser devant mes amis, la tenir contre moi. Ou même rire avec elle, lui parler, tout simplement. Mais même ça je me le suis interdit, pour toutes ces raisons que j'ai déjà tant évoqué précédemment.
-Mes documentaires sont ennuyants, c'est ça? demande Spencer en rentrant à la villa, me laissant fermer la porte.
Jasper tourne la tête vers lui et fait signe à Christopher de le suivre à l'étage pour éviter d'être impliqué dans les râleries de Spencer. Quand il commence une phrase de la sorte, il ne vaut mieux pas se se retrouver à être son interlocuteur. Noa me lance un petit sourire avant de les rejoindre; je pousse un soupire prononcé avant de trainer des pieds jusque dans la cuisine. Si seulement en rentrant de cette après-midi en bateau, à vingt heure, je pouvais me poser avec elle dans le salon, allumer la télévision et passer la soirée à la serrer contre moi devant une série télévisée quelconque...
Mais non, mes plans sont bien plus excitants; je vais être coincé entre Spencer et Nate, devant une émission stupide avec une des horribles bières bio de Nate qui goutent l'urine de chat.
-Bah... Ouais. Pourquoi?
Spencer se met à marcher à reculon avant de se poser sur le canapé et croiser les bras.
-T'en as ras "l'arrière train"?
-J'aurais bien trouvé un autre terme mais ça ne rimait pas.
-Ah ouais, comme quoi?
-J'en ai ras le cul. C'est pareil mais d'un côté c'est plus vulgaire et donc, moins poétique. Tu ne trouves pas Alec? Shakespear ne disait pas "cul" dans ses écrits, hein?
Je ris doucement en ouvrant l'armoire pour nous sortir un paquet de chips au sel.
-Il ne disait pas non plus "arrière train", je crois.
-Oh...
J'arrive alors près de la table basse, muni de deux bols de chips et me racle la gorge.
-Roméo, Roméo ! Pourquoi es‑tu Roméo ! Renie ton père et refuse ton nom, ou, si tu ne veux pas, fais‑moi simplement vœu d'amour. Et je cesserai d'être une Capulet, dis-je en me laissant lourdement tomber entre eux deux.
-Un capu quoi? demande Nate à voix basse, les sourcils froncés.
-Attend, c'est une réplique de Roméo et Juliette ça, déduit Spencer avec sa perspicacité qui me laisse de marbre.
-Hm hm.
J'enfourne une poignée de chips dans ma bouche.
-Comment tu connais ça?
-J'ai pas le droit d'avoir des connaissances?
-Excuse moi mais t'es pas réellement le genre à apprendre des extraits de pièces d'auteurs anglais par coeur de ton plein gré.
Je ris en tâtonnant le canapé pour essayer de dénicher la télécommande.
-T'as pas tord. J'ai fais du théâtre quand j'avais quatorze ans.
-Wow, Alec est un acteur.
-Toi, la ferme, ou on joue la scène du balcon dans notre chambre et je te balance par dessus, grogne Spencer en se penchant au dessus de moi pour regarder Nate. Je veux bien que t'ai fais du théâtre mais pourquoi tu connais la réplique de Juliette?
Et c'est là que je manque de m'étouffer. Je me rappelle encore de cette effroyable perruque blonde qu'on m'avait vissée sur la tête et du gout aigre de ce rouge à lèvre appartenant à ma professeure. Allez savoir pourquoi je ne suis pas retourné à son cours l'année suivante...
-J'ai un lourd passé, dis-je avec un air lugubre exagéré.
-Me dis pas que t'as...
-Si. Bon, on regarde quoi?
Spencer cligne plusieurs fois des yeux avant de se reprendre et d'allumer la télévision.
-Revenons-en à nos moutons. Un documentaire ça vous tente? Nate? dit-il en zappant sur toutes les chaines.
Je me cale dans le fauteuil en tenant contre mon torse un des bols de chips. Pour la peine, je vais le garder rien que pour moi celui-ci. Un plan d'ensemble sur une meute de bisons s'affiche à l'écran accompagné d'une petite musique grésillante me donnant des frissons dans le dos. La voix off nous parvient, aussi monotone et lente que je le craignais.
«Il existe deux sous-espèces du bison d'Amérique du Nord; le bison des plaines et le bison des bois...»
Je décroche au bout de quelques secondes alors que Spencer arbore un air satisfait.
-Celui-ci m'a l'air parfait.
Nate soupire et fixe l'écran avec un air désespéré. Contrairement à lui, Spencer ne veut pas ma mort; j'en profite donc pour me lever discrètement en prétextant un urgent besoin d'aller aux wc. Je me rends vers la chambre de Jasper et Christopher pour voir si Noa est en leur présence mais des voix en provenance du bureau à notre étage m'arrêtent dans mon élan. Je passe devant et m'arrête quelques secondes; les deux garçons se disputent une course de voiture sur la console de jeu. J'en déduis facilement que Noa est seule dans sa chambre.
Mais c'est avec un certain étonnement que je la retrouve assise contre le mur devant sa chambre, penchée sur son téléphone. En levant les yeux, elle me sourit comme si elle n'était absolument pas surprise par ma venue.
-Je me demandais quand tu allais arriver, dit-elle à voix basse en verrouillant son téléphone.
Je hausse les sourcils tout en allant m'asseoir à ses côtés, le coeur battant.
-Tu m'attendais?
-Une intuition.
Dans un geste automatique, j'attrape sa main et lie nos doigts ensemble. Elle me regarde faire sans un mot et sourit.
-J'ai vraiment cru que cette après-midi n'allait jamais se terminer.
Je me sers contre elle et pose nos mains liées sur mon genoux, traçant de doux cercles sur le dos de sa main. Elle semble hypnotisée par mon geste, le suivant du regard.
-Pourquoi? Tu n'as pas aimé?
-Oh, si, c'était génial même. Mais... C'est toujours aussi difficile, tu sais...
-Oui, je sais. Mais c'est pour des moments comme celui-ci que je supporte cette distance, dit-elle en venant déposer tendrement un baiser sur ma joue.
Je ferme les yeux et pousse un léger soupire en souriant, profitant de la chaleureuse sensation de ses lèvres contre ma peau.
-Ça m'a quand même fait bizarre, au jeu d'action au vérité.
Elle fronce les sourcils alors que sa main libre se pose sur ma jambe avec affection.
-Hm? Ne me dis pas que tu parles de Mary.
Elle rit tout bas, pour ne pas attirer l'attention des garçons à l'étage du dessous, bien qu'ils soient absorbés par leur jeu. Je souris et laisse ma tête se reposer contre le mur en relevant le menton vers le plafond.
-Si. C'était bizarre de voir la petite amie de mon ami et ma petite amie s'embrasser.
Et là, mon coeur rate littéralement un battement. J'ouvre grand les yeux avant de tourner la tête vers elle, la bouche entre ouverte. Elle semble avoir très bien entendu mes paroles elle aussi; ses yeux sont brillants, elle semble aussi étonnée que ravie. Cette expression lui va à merveille et me fait chaud au coeur malgré que je sente la panique me gagner progressivement.
-Ta petite amie? souffle-t-elle en ne me quittant pas des yeux.
Les mots ne me venant plus à l'esprit, je souffle, perdant mes moyens.
-Ça te plait? je finis par dire tout simplement dans un murmure.
Paralysé, me noyant dans ses iris vertes et changeantes, je sens au fond de moi se développer un sentiment tout à fait nouveau, une réelle explosion d'amour, de tout ce que je peux ressentir à son égard. Et l'etincelle de son regard ne fait que raviver cette flamme qui grandit en moi.
-Si ça me plait?
Son visage s'approche doucement du miens et ses yeux me quittent pour se déposer sur mes lèvres avec cette attitude tout à fait ennivrante qui me rend fou d'elle.
-C'est tout ce dont j'avais besoin.
C'est à peine si je perçois ses paroles quand elles s'échouent sur mon visage dans un souffle lointain avant que ses lèvres ne se déposent au coin des miennes. Nos nez se frôlent je ferme les yeux sans bouger, me laissant faire. Elle se déplace et j'entre ouvre la bouche pour laisser la sienne venir me trouver, c'est doux, c'est lent, c'est intense, c'est magique. C'est amoureux. Inexplicable. Lentement, je rencontre sa langue qui caresse la mienne avec une douceur infinie. Ma main libre se pose sur ses jambes que je ramène un peu plus à moi. Mes paroles avaient tout leur sens; si je ne les aies pas sorties intentionnellement c'est parce que j'avais peur de sa réaction. Pourtant elle est plus que positive. Ça prouve que j'en veux, que même s'en m'en rendre compte je sais que c'est elle qu'il me faut, à mes côtés, le plus longtemps possible.
Ça me prouve que peu importe tout ce que je crains, je l'aime.
Oui, j'aime Noa Sparks.
Elle se retire lentement et je sens en moi l'adrénaline parcourir mes veines. Des sentiments de puissance, de pouvoir et de courage me traversent comme un éclair, me chargeant d'électricité. J'en suis capable. Je peux le faire.
On ne se quitte pas des yeux, c'est le moment idéal. Je souris à pleine dents, elle fait de même, semblant se remettre de ses émotions. C'était un des baisers les plus émotif que j'ai pu échanger avec elle; il m'a fait réaliser beaucoup de chose et m'a donné le courage de lui dire de vive voix. C'est à moi de le faire.
-Noa...
Elle se mordille la lèvre, toute ouïe. Je prends donc un grande inspiration et décide de me lancer.
-Il faut que je te le dise, peu importe tout ce qu'on a encore à affronter... Tout ce que j'ai à dire à Jasper et aux autres... Je-
Des bruits de pas résonnent furieusement dans l'escalier. Nous sursautons tous les deux, alertes comme jamais. Mais malheureusement nous n'avons eu le temps que de nous séparer et s'écarter l'un de l'autre; Nate arrive en sprintant vers nous et s'arrête de justesse pour ne pas s'étaler au sol.
-Bison, dit-il avec une lueure se folie dans le regard.
Nous le fixons sans comprendre, je pourrais presque entendre le coeur de Noa battre aussi vite que le miens.
-Attends, quoi?
-Tu savais que les bisons des plaines vivaient dans la taïga? C'est le plus gros mammifère d'Amérique du Nord.
Il semble essoufflé et j'entends bien l'incompréhension de Noa.
-Écoute, c'est super mais je...
-J'ai aucune idée d'où est la taïga. Et je déteste les bisons.
Alors il regarde autour de lui, un peu comme si il revenait à la réalité, se demandant où il se trouve et comment il en est arrivé là.
-Les documentaires, souffle-t-il, c'est de la torture.
Lançant un regard désolé à la blonde, je me lève rapidement et entour les épaules de mon ami en lui frottant le dos pour le rassurer. Il semble tout à fait dans un autre monde. C'est l'effet que font les documentaires atroces de Spencer sur son cerveau programmé en mode Nate Turner; une programmation totalement unique et propre à lui.
-Ouais, c'est sûr. Mais c'est fini maintenant. Tu veux aller dans la chambre? On a une boite de bonbons en lacet sur le bureau. Ils sont tous pour toi.
-Mais je me suis brossé les dents...
Je soupire et l'incite à descendre les marches.
-On est en vacances, laisse toi aller à de petites folies, dis-je avec une intonation faussement sérieuse.
Il hoche la tête, apparement rassuré, comme un enfant qui se remet à peine d'un choc et descend maladroitement les escaliers jusqu'à l'étage inférieur. Je soupire; toute l'adrénaline en moi s'est envolée et ce moment propice s'est évanoui. Je ne me sens plus apte à lui avouer quoi que ce soit comme je l'aurai fait il y a cinq minutes; je me sens au sommet du ridicule et si je lui disais ce que je ressens maintenant, ça ne ferait qu'empirer les choses. Noa se lève et rit doucement.
-On ne devrait pas rester là.
-Ça devient dangereux. Heureusement que c'était Nate en état de choc et pas quelqu'un d'autre.
Elle hoche la tête en posant une main sur la poignée, semblant quelque peu déçue. Je le suis tout autant, si elle savait... Mais une lueure d'espoir nait à nouveau en moi quand ses yeux croisent les miens à nouveau.
-Tu veux rentrer un moment?
-Tu poses encore la question?
J'attrape doucement sa taille en la suivant à l'intérieur, déposant mes lèvres dans son cou. Alors que mon coeur explose une énième fois de bonheur, la porte se referme sur nous.
⁂
Jasper Bradwell
-Sérieusement? dis-je en serrant les dents.
Christopher ricanne, fier de son coup tandis que mon personnage tourne sur lui même sur l'écran à cause de la carapace rouge qu'il vient de se prendre.
-On est dans la même équipe imbécile!
-Ouaip.
Je mets le jeu sur pause et me tourne complètement vers lui.
-Tu n'es pas censé attaquer les gens de ton équipe!
-Sauf quand dans les gens de mon équipe, il y a toi.
Il se penche vers moi et remets le jeu en route, apparement satisfait. Je grogne et me remet en route tandis que le paysage animé change. Je souris moqueusement en nous voyant rouler vers l'océan.
-Fais gaffe, on arrive sur un bateau. Tu veux un cachet?
-Oh, la ferme. La prochaine fois je prendrai pas la peine d'aller jusqu'aux WC et je rendrai mon déjeuner sur tes pompes.
-Compte sur moi pour ne plus jamais aller en mer avec toi.
Doucement, je rattrape les autres joueurs, dont Christopher. J'entends celui-ci pousser une exclamation de surprise quand alors, me munissant d'un champignon qui me fait accélérer, je lui fonce dedans. Le malheureux ayant baissé sa garde se retrouve projeté dans l'eau; tout le monde finit par le dépasser. Le jeu se remet brusquement en pause et je n'ai pas le temps de comprendre quoi que ce soit qu'un oreiller heurte mon crâne. Secoué, je regarde mon ami qui me fixe avec un air de défi.
-Ah ouais, tu le prends comme ça.
Je saisis un coussin sur le canapé où nous sommes installés, fais mine de lui envoyer mais me ravisse. Il arbore une grimace étrange, s'étant attendu à le recevoir au visage. Finalement, quand il pense que je ne le jetterai pas, je lui envoie. Il atteind bien son but en faisant se renverser l'asiatique sous la surprise. Christopher n'hésite pas à me le renvoyer, nous lançant dans une bataille infernale de qui lancera l'oreiller le plus fort. Nous nous arrêtons seulement quand notre arme atteint la lampe de chevet sur le bureau en manquant de la renverser si Chris ne l'avait pas rattrapée de justesse. Alors je me laisse à nouveau retomber vers l'avant en soupirant.
-De toute façon, je sors plus d'ici avant la fin des vacances.
-Ow, pauvre chou, qu'est-ce qu'il y a? T'as tes règles?
Je gorgne sans relever la tête vers lui.
-J'aimerais bien.
-Oulah, raconte moi.
-C'est rien, c'est toujours la même chose.
Je comprends qu'il tilte et qu'enfin la petite ampoule s'éclaire dans son esprit.
-Ah, Noa. C'est ça?
-Ouais. Et Alec. Mec, T'as vu quand il a du lui donner un bisou sur le front pendant le jeu, à quel point elle a rougit? Jamais elle aurait pris autant de couleur avec moi. À la limite, elle aurait pâlit.
Je me redresse, l'air blasé et fatigué. Car c'est ce que je suis; je suis épuisé par ces sentiments qui me rongent.
La fille que j'aime est certainement amoureuse de mon frère.
-Détends toi. Okay, Alec est beau-gosse mais ils ne se connaissent pas. Toutes les filles auraient eu cette réaction. Même Mary, j'en suis sûr.
Je hausse les sourcils en regardant l'asiatique qui semble très peu convaincu par ses propres paroles.
-Merci, ça me fait du bien quand tu me rappelles que mon frère a plus de classe que moi.
-Jasper, va falloir te foutre dans le crâne que toi et moi, on est des loosers.
Insurgé, je me lève. Oui, je suis conscient que nous sommes les plus gros loosers de la planète. Mais quelque chose me révolte.
-On est des bouffons. Mais toi, t'as Mary. Et c'est une fille géniale. Moi je ne suis pas foutu de dire à la fille qui me plait depuis trois ans que je l'aime bien. J'aurais dû le faire après le départ de Will au lieu d'attendre si longtemps!
-T'aurais peut-être dû mais c'est pas le cas. Et puis, t'es complètement focalisé sur Noa! Moi j'ai tout fait pour me sortir Helena de la tête et regarde, je me suis ouvert aux autres et j'ai rencontré Mary. Soit tu oses, soit tu passes à autre chose chose. Je suis sûr que y a plein d'autres filles qui seraient ravies de te rencontrer.
Je prends une grande inspiration en pesant le pour et le contre de ses arguments, finissant par hocher négativement la tête.
-Oui... Mais non. Je ne passerai pas à autre chose. Noa reste Noa et Jasper Bradwell aime Noa. Et si je n'ai rien tenté cet été alors je ne tenterai jamais rien. Il faut que j'agisse avant qu'il soit trop tard, avant... Avant qu'elle s'attache à Alec.
-Waouh, ça se transforme en compétition. On dirait une télé-réalité. Apportez moi les pop corns! dit-il en se relevant avec excitation. Alors tu comptes faire ça quand.
Je réfléchis un instant à sa question et me retourne vers lui avec un sourire aux lèvres.
-Kage a parlé d'une fête. Ce sera parfait.
-Tu sais que t'es têtu toi? Et comme je suis ton meilleur ami, je suppose qu'il en va de soit que je t'aide. Alors qu'est-ce qu'on attend?
Chris éteint l'écran et me regarde de haut avec un air déterminé; ce que je ne comprends pas.
-Mais... Tu compte faire quoi pour m'aider à vingt-deux heures exactement ?
Son expression se fige alors qu'il baisse les yeux et se ravise. Portant une main à son menton, il secoue la tête, l'air soucieux.
-Hm, en fait, pas grand chose. Dormir, ce serait déjà pas mal.
Je hoche donc la tête, amusé.
-C'est un bon début.
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Hey! Comment ça va?
Dédicace à @-Kimy1997 ! Merci de suivre la fiction, merci pour tes votes! ❤️
Me tuez pas, n'en voulez pas non plus à Nate! C'est pas de sa faute si Spencer le traumatise avec des documentaires sur les bisons :( (Hello Tchoukie_18 , en espérant t'avoir un peu remonté le moral 💕)
Qu'avez-vous pensé du chapitre? J'adore écrire des moments entre les garçons.
Alec qui a dû jouer Juliette?
Quand il se sentait prêt à dire à Noa ces quelques mots qui auraient tout changés? (Mouahahahaha)
La décision de Jasper?
Mais que va-t-il se passer à cette fameuse fête? 😏
Laissez un vote, un commentaire et surtout dites moi si vous n'avez pas encore eu de dédicace! J'aimerais pouvoir en faire à tout le monde! 🙌❤️
À dimanche! ❤️ (Je posterai peut-être tard car je rentrerai tout juste de vacances)
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