Eddie rentre chez lui en ouvrant la porte, et l'odeur beaucoup trop forte de lavande bon marché lui pique déjà les yeux. Sa mère arrive, et pousse un cri strident en découvrant l'état de son fils.

"MON DIEU EDDIE, OÙ SONT TES MÉDICAMENTS ?

— J'ai oublié ma banane ce matin, maintenant laisse moi tranquille."

Il monte dans sa chambre en prenant soin de fermer la porte à clé derrière lui.

"EDWARD KASPBRAK, OUVRE CETTE PORTE TOUT DE SUITE !

— Pas maintenant."

Eddie entend sa mère soupirer et redescendre grâce aux craquements du bois de l'escalier de leur maison, et il l'entend s'affaler dans son fauteuil favori, et accessoirement le seul meuble de la demeure qui résiste encore à son poids.
Il s'allonge sur son lit et se met à regarder le plafond en essayant de trouver quelque chose, que ce soit une mouche écrasée ou une poussière, qui soit plus original que son sujet de réflexion habituel, qui n'est autre que Richie.
Chaque moment où il était seul et qu'il ne savait pas quoi faire, il pensait à lui. Il ne pouvait pas le nier, mais il était amoureux de son meilleur ami.

Il ne l'avait dit à personne. Même pas à Bill et Stan, ses meilleurs amis. Même pas à Beverly, qui a toujours été sa confidente. Même pas à sa mère, qui s'y connaissait assez en comédies romantiques pour conseiller le premier venu en amour. Mais pas un homosexuel. Et il ne l'avait pas dit non plus au premier concerné, Richie.

Durant l'été, il était sorti avec un nombre incalculable de filles, et il ne manquait pas de s'en vanter auprès de ses amis. Ils étaient tous heureux pour lui, comme n'importe quels amis seraient contents du bonheur de leur ami. Mais il y en avait un qui ne pouvait pas s'empêcher de ne pas être heureux du bonheur de son ami. De son meilleur ami.
Richie l'avait remarqué mais avait pensé qu'Eddie n'était peut-être pas dans son assiette, même si cela arrivait souvent qu'il soit déçu quand Richie évoquait le nom de sa nouvelle conquête. Que ce soit Alyssa, Millie ou bien April, Eddie grimaçait à chaque nom prononcé par son meilleur ami.

Il fut réveillé par la sonnerie du téléphone et descendit les escaliers en courant et en manquant de tomber, ce que Sonia n'oublia pas de commenter.

"Fais attention mon chéri, tu sais bien que 82% des accidents domestiques ont lieu dans les escal-

— Oui, oui, OUI, j'ai compris Maman !"

Eddie se dépècha de décrocher le téléphone et d'approcher le combiné de son oreille.
Il reconnu instantanément une voix qu'il connaissait très bien.

"Allo Eddie ? J'ai besoin de te parler"

--------------------

WO WO WO
omg les gens je crois que c'est mon chapitre préféré depuis début, jsais pas jle trouve pas mal (j'ai essayé de faire un parallèle entre les pensées de rich et eds krkr)
et aussi j'avais une ptite question, est ce que vous souhaiterez une correction quand le livre sera fini parce que j'ai pas trop remarqué mes fautes mais peut être qu'il y en a, donc donnez moi votre avis
(btw j'ai un peu changé la typo des dialogues, j'ai rajouté des gifs etc, jtrouvais que ça faisait plus cute hehe)

© -juulinee-