𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟾
11 Novembre
Ce matin, routine banale...ou pas.
Je me lève avec une lourdeur dans la tête, le rhume qui s'invite, et cette gêne dans les poumons. Pas de quoi m'inquiéter, mais assez pour m'agacer. Malgré tout, je pars à l'école, déjà d'humeur maussade.
Et là, première surprise : lui, avec une nouvelle coupe de cheveux. C'est fou comme un détail peut tout changer.
J'essaie de m'habituer, mais non, rien à faire. Je le préférais avec ses cheveux plus longs, ils lui allaient tellement mieux.
Et ce masque qu'il porte aujourd'hui ? Je parie que c'est lui qui m'a transmis ce fichu rhume.
En cours de maths, rien de très palpitant.
Les exercices sont simples, trop simples. Je les termine rapidement, alors j'aide ma camarade de table.
Mais, en vrai, mon esprit est ailleurs. Cette nouvelle coiffure m'obsède. Je me surprends à analyser pourquoi ça me perturbe autant.
Puis, le cours de sport arrive. On échange quelques sourires, rapides, presque furtifs. Rien de plus.
Je prends soin de ne pas trop me fatiguer, suivant les consignes du professeur.
Midi arrive, enfin.
Cela devient un moment où je ris, vraiment.
Il a réussi l'exploit de se tordre la cheville après le sport. C'était tellement inattendu que je n'ai pu m'empêcher de sourire et d'exploser de rire fasse a sa bêtise et sa mauvaise humeur soudaine.
Je crois que ça m'a fait du bien, un instant de légèreté dans cette journée.
L'après-midi, chimie. C'est notre terrain habituel pour des échanges légers.
Il me taquine, je joue le jeu, mais visiblement, je pousse un peu trop. Il n'a pas l'air de le prendre avec autant d'humour que d'habitude.
Il essaie de me parler encore, mais mes vertiges me rattrapent, m'empêchant de vraiment répondre.
Plus tard, en option, même combat : la fatigue, les vertiges.
Lui, je ne le vois pas, nos classes ne se croisent pas. Ce n'est peut-être pas plus mal.
En informatique, je m'efface. Je ne cherche même pas à croiser son regard, je suis trop lasse, trop ailleurs.
À la fin des cours, je me dis que je vais l'attendre.
Mais il traîne. Longtemps.
Alors je pars seule, avec cette impression de vide, de fatigue qui s'installe encore plus profondément.
Cet journée n'a pas été un désastre mais pas une réussite non plus.
Et pourtant, on avance. Parce que c'est ce qu'on fait, non ?
On avance.
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