𝙸𝚗𝚝𝚛𝚘𝚍𝚞𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗

Ne dit-on pas de l'amour que c'est exceptionnel, que c'est passionnel, que c'est partagé ? 

Ne dit-on pas que toutes notion d'amour est merveilleux toujours, positive ?

Pas toujours.

A M O U R 

nom masculin

I. Mouvement de l'âme qui pousse à établir une relation intime avec un être, soit pour lui faire du bien, soit pour en recevoir de lui. 

1. Vive affection pour une personne, tendresse profonde qui lie deux êtres. L'amour paternel, maternel, filial, fraternel. L'amour qui le lie à sa famille. S'occuper avec amour de ses enfants.Spécialement. Amour du prochain, d'autrui, mouvement par lequel on veut le bien du prochain, d'autrui. Amour de soi, sentiment naturel d'attachement à sa propre vie, à ses avantages, et qui peut dégénérer en égoïsme. Amour-propre, voir .

2. Attirance physique et sentimentale ; relations physiques et sentimentales entre deux personnes qui s'aiment. L'amour est un désir d'union avec ce que l'on aime. Amour ardent, jaloux, aveugle, exclusif. Donner, inspirer, éprouver de l'amour. Être transporté d'amour. Brûler, languir, mourir d'amour. Il lui parlait d'amour. Il s'est marié par amour. Philtre, chanson, serment d'amour.Plaisir, chagrin d'amour. Vivre un grand amour. Un amour malheureux. Un amour de jeunesse.Amour platonique, qui ne recherche pas sa satisfaction physique. Amour chaste, amour de tête.Amour ancillaire, amour vénal. Faire l'amour, anciennement, courtiser. Ce galant fait l'amour à toutes les femmes. Aujourd'hui, accomplir l'acte sexuel avec quelqu'un. Faire l'amour à une femme, avec une femme. Amour libre, hors du mariage. Enfant de l'amour, né hors mariage.

L'amour a plusieurs sens, signification, cela peut partir d'une définition officielle a une, plus personnelle. Changeant de personne en personne, selon les expériences , cet chose, objet, sentiment peut différer. Chacun adoptant une vision différente. 

L'amour est une vision qui évolue par le temps, au début innocent puis peu a peu, on se rend compte qu'on est pas seule, que l'autre aussi peut être, ce pose les même questions.


Pour moi, l'amour  commence là, dans les liens qu'on oublie parfois de remarquer, dans les liens si visible et quotidien qu'est celui maternel. C'est un amour qui paraît évident, comme le fait que le soleil se lève. 

On le remarque dans de petites choses subtiles comme, quand ta mère te dit "prends une écharpe", même si tu dis que t'en as pas besoin. 

C'est ton père qui t'attend dans la voiture parce qu'il ne veut pas que tu rentres seul dans le noir ou qui t'aide pour tes devoirs malgré les larmes de crocodile sur tes joues car tu n'y arrives pas.

 Parfois maladroit, parfois agaçant, mais toujours là.

Et puis plus tard, on grandis, on remarque qu'on est pas seule, c'est donc là qu'il y a les amis, les vraies amitiés. 

Ceux qu'ils sont là pour t'écouter pleurer pour des trucs idiots ou qui te partage un goûter quand tu as oublié le tiens. Cet amour-là, il n'est pas grandiose. 

Mais sans lui, on se sentirait seul dans un monde qui va trop vite.


Ensuite on grandit, un peu trop vite. On commence par un amour innocent, c'est ce truc bizarre que l'on ressens quand on est gamin. Par exemple, à 7 ans quand le garçon au yeux vert dans ta classe te prête son stylo bleu. Et là, ton cœur fait un truc étrange. Tu n'est pas amoureux(se), mais t'es touché. Tu veux qu'il continue à te prêter ses stylos toute ta vie.

En grandissant, cet amour devient plus subtil. C'est quand quelqu'un te tend la main sans rien attendre en retour. Comme ce prof qui te dit que t'es doué alors que t'as juste gribouillé des dessins dans ton cahier. 

C'est simple, c'est pur. Et ça te fait croire que le monde n'est pas si pourri que ça.

Et puis un jour, ton cœur se met à battre à toute vitesse. L'amour réciproque, c'est ça. Au début, ça ressemble à un film. Ton premier baiser... T'as peur que ton nez cogne le sien ou que tes mains tremblent trop. Mais t'as l'impression que rien de mieux ne pourrait arriver.

Mais on grandi encore, enfaite ça ne s'arrête pas. Cette fois, ça  devient différent. Moins de papillons, plus de complicé. Tu comprends que l'amour, ce n'est pas que des roses. 

Parfois, c'est des cactus. Mais quand c'est réel, tu sais que t'es prêt à passer outre. 

Parce qu'avoir quelqu'un qui te tient la main, ça vaut les piqûres.


Et puis pour finir, celui a qui on s'attends le moins, celui auquel on se dit "La pauvre ça lui arrive a elle" mais qui au final, ça nous arrive aussi, ça nous tombe dessus. 

Cet amour qui fait mal. 

L'amour qui te fait sentir tel un clown triste. Tu as la personne dans la tête. Il rit, Il parle, mais jamais pour toi. 

Tu te dis que si tu faisais quelque chose de différent —une nouvelle coupe de cheveux, de meilleurs blagues— Il te remarquerait peut-être. 

Mais non.

Chaque message lu mais pas répondu, chaque sourire qui n'est pas pour toi, ça te brise un peu. Tu te demandes ce qui cloche chez toi. 

Tu veux y croire, mais au fond, tu sais que c'est comme vouloir attraper une étoile. C'est beau, mais c'est loin.

 Et parfois, il faut juste apprendre à regarder ailleurs.

Alors voilà, c'est  cela l'amour, pour moi.

Ce n'est pas parfait. C'est même un peu en bazar. Mais c'est comme ça que je le vois, que je le vis. L'amour, c'est un bordel à la fois tranchant et magnifique. 

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