𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟷
30 Octobre
Aujourd'hui, une nouvelle journée.
Hier soir, je m'étais retrouvée à réviser jusqu'à 23 heures.
Pourquoi ? Parce que, comme une idiote, j'avais passé tout mon temps sur le vocabulaire d'anglais en oubliant totalement les verbes qui allaient avec.
Alors ce matin, je me suis levée 20 minutes plus tôt, juste pour m'assurer que ces fameux verbes rentrent dans ma tête, au moins un peu. Après m'être préparée en vitesse et avoir filé dehors, déjà un peu en retard, je me suis dirigée vers l'école.
Première période : test d'anglais.
Et là, comme si ce n'était pas déjà assez, mère nature a décidé de s'inviter à ma journée :
les règles.
J'étais d'une humeur exécrable. Pour couronner le tout, il n'était même pas là au début du cours. Apparemment, monsieur, avait encore accumulé assez de bêtises pour mériter une convocation chez la doyenne. Un début de journée merveilleux, vraiment.
Je me suis retrouvée à finir le test en premier.
Pas étonnant, je suppose.
Ensuite, j'ai terminé tous les exercices que la prof avait donnés pour occuper le reste de la classe : cinq exercices, chacun remplissant presque deux pages.
Levant la main pour lui demander quoi faire, elle m'a regarder, désespérée, et m'a dit :
— Va lire, fais ce que tu veux, mais laisse-moi gérer les autres.
Alors, j'ai lu. Encore. Comme d'habitude.
La période suivante, encore de l'anglais.
Et encore la même histoire : je regardais par la fenêtre, la prof posait des questions, et j'étais la seule à y répondre. Un cycle sans fin.
L'option, le français ? Identique. L'ennui total.
À midi, la douleur dans mon ventre était insupportable.
J'ai vraiment hésité à laisser ma camarade pour aller à l'infirmerie. Mais mon amie m'a regardée avec ses yeux doux, comme si elle disait :
« S'il te plaît, reste. »
Alors je suis restée. Chimie oblige.
J'ai quand même eu, une petite surprise :
Il a parlé pendant la pause.
Pas à moi, directement, mais au prof, expliquant que son grand-père était scientifique et que c'était de là qu'il tenait sa passion pour les sciences et ces interminables bonne notes dans ces matières là.
Moi, évidemment, j'écoutais.
Et là, sans réfléchir, je me suis incrustée :
— Moi, toute ma famille est douée en maths... sauf moi. Je suis trop nulle en sciences.
Il m'a regardée, et avec un sérieux que je n'attendais pas, il a répondu :
— Tu n'es pas nulle dans cette matière. Ce n'est pas parce que tu as eu une mauvaise note en chimie que tu es nulle. Je suis sûr qu'il y a d'autres matières où tu es forte.
Ces deux phrases...m'ont surprise.
Ensuite, il y a eu la deuxième période interminables de chimie.
Je suis vraiment pas forte dans cette matière, mais au fond, c'est si logique et simple.
Enfin, pour les autres. Moi, je passais la moitié du temps à essayer de suivre et l'autre à regarder ce qu'il faisait. Discrètement, évidemment. Enfin, peut-être pas si discrètement que ça. Mais lui ? Rien. Il semblait complètement ailleurs.
Après ça, on a eu maths. Une seule période, et cette fois, c'était le néant. Pas d'eye contact, pas d'échange, rien. Comme si j'étais invisible.
Et voilà. Je suis rentrée chez moi, un peu frustrée, et j'ai passé le reste de la soirée à réviser l'histoire.
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